Les articles publiés dans cette rubrique ne reflètent pas nécessairement les opinions de Nawaat.

Introduction :

Bien sûr, c’est de nos amis les athées dont il s’agit.

Ce qu’il y a de bien avec les athées, c’est qu’ils sont déjà pour la libre expression. L’hérésie est supposée être bannie de cette religion et Cheikh Dukhani, pour une fois, ne s’attend pas être condamné à mort. Du moins pas par les athées.

Un « Ibadat el Chouyoukhs » spécial athées est nécessaire car ils sont des acteurs essentiels de la scène théologique. De long chapitres leurs sont consacrés dans le coran et on ne peut parler d’islam sans parler d’eux. Leur rôle est fondamental.

L’athée aime bien s’amuser avec la religion. Cheikh Dukhani aussi. Mais s’amuser avec l’athéisme est tout aussi marrant. Un vrai athée est quelqu’un qui « sait » et qui ne doute pas de l’inexistence de Dieu.

Seul Dieu Univers l’a créé et il n’existe pas d’autre Dieu. Il en est sûr.

L’athée véritable a une foi pieuse en des trucs qu’il appelle « Mes neurones ». Ce sont des choses bizarres inextricablement entremêlés dans une substance gélatineuse qu’il appelle « Mon cerveau ».

Pourtant, toute la bêtise qui existe sur cette planète devrait l’inciter à s’en méfier. C’est pourquoi l’athée véritable, le vrai, l’authentique, se voit contraint d’accepter l’hypothèse que ces neurones ont été « sélectionnés » avec soin par Dieu Univers. Il est alors élevé au rang d’élu de son Dieu. Le diplôme qu’il a obtenu (eh oui, l’athée est généralement diplômé) est un signe que son Dieu l’a choisi comme messager et l’autorise à s’émanciper du Dieu des imbéciles. En tant que noble messager, l’athée véritable a toujours un message à révéler.

Avec autant de messagers simultanés, l’athéisme est une religion qui fait mal à la tête. Les Saints hommes sont nombreux et les athées, adorateurs du grand rien, sont généralement dans l’incapacité totale de s’organiser.

Les islamistes de Dieu Univers:

Dans le coran, Dieu appelle plusieurs fois versets (ayats) les phénomènes physiques et naturels. Pour un croyant, l’origine divine des « versets naturels » est incontestable et l’univers peut être ainsi considéré comme une sorte de deuxième coran que le premier coran nous invite à étudier et à méditer.

Le plus rigolo, c’est que le deuxième coran a aussi ses cheikhs et ses soumis aux cheikhs. Les premiers affabulent et les deuxièmes, sans aucun sens critique, absorbent « spongieusement » leurs trouvailles. Les charlatans de la science sont aussi nombreux que les charlatans de la théologie et les soumis à la bouse blanche aussi nombreux que les soumis à la barbe grise.

L’athée virulent est ainsi l’exacte transposition du Muslims aux Cheikhs. Seul le coran diffère. Comme son alter ego, l’islamiste athée croit détenir la vérité et considère les islamistes de l’autre côté comme des mécréants, des idiots, incapables de voir l’évidence.

Comme son alter ego, l’islamisme athée a ses Cheikhs qui déclarent que le Dieu des islamistes de l’autre côté est un imposteur et que seul leur Dieu, Dieu-Univers, est authentique.

Comme son alter ego, l’islamiste athée est virulent, intolérant et ne comprend rien à rien au coran qu’il croit vénérer. Evidemment, comme son alter ego, l’islamiste athée trouve que son coran, écrit en langage scientifique, est incompréhensible. C’est pourquoi, l’athée de base s’oriente vers des cheikhs qui se font appeler philosophes, qui ne découvrent rien, délirent à plus soif et enseignent les « enseignements » de Dieu Univers.

Encore une fois, Cheikh Dukhani, va être obligé de rappeler aux islamistes leurs saintes écritures.

La genèse de la vie chez l’athée:

Lorsque Darwin « découvrit » sa théorie, il ne savait même pas ce que génétique voulait dire. Darwin n’a fait aucune découverte scientifique. Il a seulement « imaginé » et n’a pas fait la moindre petite expérience. Que du blabla. Les mêmes diagrammes qu’utilisaient les savants pour classer les espèces sont devenus des graphes évolutionnistes et l’arbre de la taxonomie de la vie est devenu l’arbre de l’évolution.

La théorie de l’évolution est une construction purement logique qui a introduit la notion de hasard dans la création. L’idée est très ancienne, n’a jamais provoqué aucun essor scientifique et s’appuie à la base sur une affirmation tautologique irréfutable :

Ainsi, Dieu-Nature crée au hasard, par petits changements de ce que existe déjà, un tas de nouvelles « créations » puis sélectionne parmi son œuvre prolifique les individus les plus aptes à se reproduire. S’ils arrivent à se reproduire, c’est qu’ils ont été aptes à se reproduire et s’ils ne se reproduisent pas c’est qu’ils n’ont pas été aptes à se reproduire.

C’est très simple comme théorie.

Citons le grand Cheikh Philosophe Heidegger qui nous prévient contre les dangers de la tautologie :

« La particularité des phrases de cette sorte est qu’elle ne disent rien, et qu’en même temps elle nouent de la façon la plus décisive la pensée à son objet. Le fait que rien ne limite le mésugage éventuel de telles phrases correspond à l’illimité auquel elles renvoient la mission de la pensée ».

Un illimité de la pensée ! Mazette. Il y a vraiment de quoi se perdre.

L’arrivée de la génétique n’a pas changé grand-chose à cette « tautologie ». Création au hasard a été juste remplacée par recopie foireuse de l’ADN. La religion Athée, porteuse de vérité scientifique, est devenue une ode toute à la gloire d’un immense fatras d’erreurs de recopie d’un Dieu qui n’arrive pas à s’auto-plagier correctement.

Il est impossible de contredire une tautologie. Apporter des « pseudo-preuves de l’évolution » suite à une exploration aux fins fonds de l’océan ou de la jungle amazonienne n’est que poudre aux yeux. Réfuter le Darwinisme serait-ce trouver des espèces qui attendent les chercheurs en étant inadaptées à leur environnement et en refusant de se faire la malle ? Darwin est allé chercher sa poudre aux yeux aux Galápagos en jouant au grand explorateur qui va observer des pinsons au beau milieu du pacifique.

C’est dans ce « Sinaï » perdu que Dieu Univers aurait parlé à son prophète.

Le reste est mythologie classique parfaitement banale dans le monde religieux.

Contrastant avec le grand « Christophe Colomb » de l’athéisme, quelques années plus tard, un homme nommé Mendel, si croyant qu’il était moine, découvrit les lois de l’hérédité dans son petit jardin avec des petits pois. Malheureusement, la blouse de Mendel était toute aussi noire que celle de Lemaitre, qui découvrit le Big-Bang.

Il est d’ailleurs amusant de dresser un tableau comparatif entre la science évolutionniste et la science des cheikhs de la Théologie classique.

* Les deux sciences prétendent expliquer l’inexplicable.
* Les deux sciences ne font pas d’expérience.
* Les deux sciences ne découvrent rien.
* Les deux sciences n’arrivent à rien prévoir.
* Les deux sciences sont compréhensibles par les imbéciles et les enfants.
* Les deux sciences aspirent à être enseignées dès le plus jeune âge.
* Les deux sciences craquent de partout face à la raison.
* Les deux sciences ont des croyants qui font une confiance aveugle à leurs Cheikhs.

Il n’en faut pas plus à l’évolutionniste Dukhani pour identifier une origine commune aux deux sciences. Seul le roi de l’esbroufe est capable d’aussi belles sornettes.

Il faut bien comprendre que la puissance tautologique de l’affirmation évolutionniste la rend inattaquable bien qu’elle n’explique rien. Un coup les dinosaures évoluent et un coup ils n’y arrivent plus et disparaissent. Tout dépend de l’environnement. Un coup c’est la compétition égoïste qui gagne et un coup c’est les communautés altruistes (abeilles) qui gagnent. Un coup il faut être blanc et un coup il faut être noir. Un coup il faut grand et un coup il faut être petit. Un coup, les espèces évoluent et un coup, comme dans le cas des espèces panchroniques, elles n’évoluent plus malgré de grandes variations environnementales.

La force prédictive de la théorie évolutionniste est telle que la réalisation est indispensable à la prévision. Seul est prévisible ce qui est resté. Tous les arguments cités par les évolutionnistes sont des arguments à postériori, essayant d’expliquer ce qui est déjà survenu.

Eh oui ! Ce serait parce l’environnement est très complexe que l’œuvre de Dieu univers est imprévisible. Ses voies sont vraiment impénétrables.

Il faut bien comprendre aussi que le processus de « création évolutionniste » est le plus inefficace qui soit en technologie. Il s’agit d’un processus totalement aléatoire de création uniquement guidé par les tests et les erreurs, sans aucune volonté ou dessein. C’est un processus qui n’a jamais rien découvert en technologie. Même pas le fil à couper le beurre.

Aucun processus aléatoire par essais et erreurs ne peut rédiger le moindre programme informatique, le moindre poème ou même une page d’un texte cohérent.

Pourtant, c’est la plus fabuleuse et incroyable bibliothèque du monde que ce processus aveugle est supposé avoir rédigé. La grande, l’énorme bibliothèque de la vie, avec tous les génomes de toutes les espèces.

En 100 000 ans « d’intelligence », de desseins, d’efforts, d’idées lumineuses et de volonté, le cerveau humain, grande divinité athée, n’est pas encore arrivé à inventer le moindre objet qui grandit ou se reproduise automatiquement.

Comment est –il possible à un homme sensé d’admettre, en tenant un livre de médecine dans la main, qu’il s’agit d’un livre qui essaye d’expliquer ce qu’un processus aussi stupide a réalisé ? Comment est –il possible à un ingénieur de voir tout ce que peut faire une main et de dire que cet objet à été conçu par un processus débile ?

Cheikh Dukhani manque probablement d’imagination. Mais même avec la tautologie, les explications à postériori, et la foi aveugle en les capacités prodigieuses de la création aléatoire sur de longues périodes, l’évolution bute sur d’énormes obstacles. La première cellule pose problème, l’invention du sexe pose problème (de 1 donne 2 à 2 donne
1), et plus généralement, tous les systèmes complexes posent problème.

Comment expliquer « l’évolution » de l’aile d’oiseau pendant les millions d’années où elles ne servaient pas à voler ? Comment expliquer l’évolution d’une reproduction ovipare vers une reproduction mammifère ? Le système immunitaire ? L’homéostasie ? L’homologie ?

Avec l’exemple usé à la corde du cou de la girafe, exception parmi une foule d’herbivores au cou normal, le croyant en l’évolution croit avec certitude, en toute ignorance, que ses cheikhs ont tout découvert et presque tout compris.

Pourtant, face à un simple grain de blé, l’islamiste athée n’est pas capable de méditer suffisamment pour se rendre compte qu’il a devant lui une technologie inaccessible aux plus grands laboratoires.

L’athée, doté du tampon « coup de chance », est pris d’une folie et d’une frénésie de tamponnage. Il tamponne tout ce qu’il trouve « coup de bol ». Rien n’y échappe. De la bactérie, à la fourmi, au moineau, au chien, à l’éléphant. Des millions d’espèces sont tamponnées, celles qu’il connait et celles qu’il ne connait pas, y compris sur les autres planètes. Tout L’univers est tamponné « coup de bol », millimètre par millimètre.

C’est alors que l’athée prend le tampon « intelligence » et considère que le seul endroit, dans l’univers, digne de ce saint tamponnage est son propre front !

Rien, absolument rien, ne peut dépasser l’athée en prétention.

Mais le plus marrant dans l’évolution, c’est la morale de l’histoire. Malgré de nombreux participants dans la course vers l’intelligence et des abandons en cours de parcours qui demeurent des énigmes scientifiques (australopithèques, néandertaliens, afarensis, Habilis, pourtant réputés plus « évolués » que d’autres espèces), l’homme mène actuellement la course vers l’intelligence juste devant le chimpanzé et le gorille.

Un podium qui aurait été à méditer si l’athéisme permettait la spiritualité.

L’athée et son cerveau:

L’adoration que voue l’athée à son propre cerveau est pitoyable. Bien qu’ayant vu des cerveaux dans des bocaux formolés, il est convaincu que cette chose a tout compris à l’univers qui l’entoure. Bien qu’il n’ait aucune idée de comment son cerveau fonctionne, l’athée est convaincu qu’il produit de l’intelligence et que c’est dans le cerveau de l’islamiste de l’autre côté que la production de conneries est à son summum.

Comme tout le monde, l’athée nait « idiot » et inculte à l’état de bébé et, si tout ce passe bien, meurt, abandonné par son cerveau devenu foireux à l’état grabataire de vieillard sénile. Entretemps, l’athée vit une vie où, pour l’emmerder, défilent parents, professeurs, conjoints et enfants, patrons, gouvernements et infirmiers. Il meurt enfin sans rien emporter de tout ce pourquoi il a trimé, décomposé molécule par molécule, neurones luminescents compris.

Non, il n’y a rien de spirituel dans cette histoire, décrètent les petits bidules foireux au sein des amas scintillants. Ils rajoutent même :

« Nous sommes réellement des divinités et nous sommes capables de fournir à l’humanité l’intelligence et la morale dont elle a besoin ». Puis tout pleins d’enthousiasme, ils en remettent une autre couche : « Bien que nous n’avons pas encore trouvé ou se cache la conscience dans le crâne ou nous habitons, nous sommes capables de nous connecter à d’autres crânes et de créer une conscience collective »

Seul l’athée est capable de croyances aussi fortes.

L’athée et la physique :

Tout, dans la religion athée, prête au ridicule.

Rapporté à l’ensemble de l’univers, la Terre est comparable à un grain de sable sur une immense plage. Mais l’athée, qui ne sait même pas ce qui se passe sous l’écorce terrestre, pense que ses cheikhs ont compris sur qui se passe à des années lumières.

En orientant leur regards vers l’extrêmement petit, à l’intérieur des atomes, les scientifiques découvrent des bizarreries quantiques. Les atomes ont du mal à savoir où ils sont et la science dit qu’ils sont un peu partout à la fois. En tapant fort à coups de pioches sur les atomes, la science a compris qu’au bout du compte, il n’y a que des tableaux mathématiques à valeurs probabilistes. La matière n’existe pas. Tout est mathématiques.

Pour ne rien arranger, Cheikh Gödel a démontré que toute théorique mathématique repose sur des axiomes indémontrables.

Bref, au fond, il n’y a que dalle.

Le plus rigolo, et ça c’est le théorème du libre arbitre qui le dit, c’est que le bordel, le flou et l’incertitude des mathématiques indémontrables qu’il y a au fin fond de l’atome est ce qui permet à la chose qui sert de cerveau pour l’islamiste athée de croire avec certitude aux conneries qui lui plaisent.

Rien n’explique pourquoi l’univers obéit à des lois. On sait toutefois qu’en modifiant ne serait ce qu’un chouia les constantes universelles, tout foire. Plus de terre et plus de galaxies. Encore une fois, l’athée tamponne « coup de bol » à tout va, sans jamais se fatiguer.

Certaines personnes, avec des prix Nobels dans la poche, ont cependant soupçonné l’existence d’un truc. Ils l’ont appelé principe anthropique qui dit en gros que Dieu-Nature savait que l’homme allait arriver. Le hasard aurait un dessein. Bien sûr, il faut bien savoir présenter la chose sous peine d’être accusé d’hérésie.

« Coup de bol », « Coup de bol », « Coup de bol ». Infatigables.

Tout ce qu’arrive à faire la science athée est de transformer l’incroyable en probable.

C’est alors que pour expliquer la réalisation improbable de l’improbable, « l’infini de la pensée » tautologique se voit contraint de nous en sortir une deuxième : « Il suffit de se dire que si la vie n’était pas apparu nous ne serions pas là pour nous poser cette question ».

BOUM ! Les mystères de la terre vivante qui aurait dû être morte et de l’univers qui aurait du être une soupe de quarks ont été admirablement résolus par les amas luminescents de neurones scintillants.

C’est comme ça parce que c’est comme ça et que ci cela n’avait pas été comme ça on ne serait pas là pour voir comment c’était si ça n’avais pas été comme ça. Tout devient clair.

Evidemment, Cheikh Dukhani ne peut que s’incliner devant autant de science.

Complément croyant à la science Athée:

Cheikh Dukhani a une mauvaise nouvelle pour les athées. Dieu-Nature, après une vie bien remplie, va mourir. Il est né, sorti de nulle part, on ne sait comment il y a quelques milliards d’années mais, c’est sûr, il va mourir. On ne sait pas s’il va s’écrabouiller sur lui-même et ou bien s’il faut attendre qu’il fasse pshiit-phsiit, atome par atome mais quelque soit le scénario, ce qui est sûr, c’est que Dieu Nature, après avoir tout créé, tout conçu, va disparaitre et il n’en restera rien du tout.

« Reviendras tu ? ». Voilà la question que lui posent actuellement ses adorateurs.

Dans le premier coran, Dieu dit qu’il remballera Dieu-Nature, cette fausse divinité mortelle, et qu’il le pliera, comme on plie les pages d’un livre, avec son univers à la con, son grain de sable de planète à la con et ses vies insignifiantes qui ont cru, à l’instar de leur ancêtres, pendant la méprisable fugacité de leur existence, avoir détenu, pendant un moment, la vérité.

Ensuite il recommencera tout à zéro alors qu’une simple cuillère à café suffirait à contenir toute l’information ADN nécessaire pour recréer toute l’humanité.

Ainsi, l’univers ne serait ainsi qu’un roman où Dieu joue avec le temps et nos illustres vies qu’il nous dit futiles avant de sortir le prochain Tome.

Des sornettes ? Peut être. En y réfléchissant bien, je ne vois absolument pas en quoi ma croyance en l’existence d’un Dieu commun aux deux corans est plus idiote que celle des athées. Les deux corans s’étudient de la même manière et c’est dingue ce qu’on y trouve comme trucs lorsqu’on y passe du temps. Comme l’a dit l’Ayatollah Einstein, en parlant de deuxième coran, « Ce qui est incompréhensible dans l’univers c’est qu’il soit compréhensible ». Indémontable pour indémontrable, comme dirait Cheikh Godel, en quoi serait il plus idiot de prendre le Coran comme axiomatique de base qui donnerait un sens à tout ça ?

La deuxième mauvaise nouvelle est que des croyants aussi bizarres que Cheikh Dukhani existent. Ils connaissent le coran des athées mieux que la plupart des athées et persistent à rester croyants. Croire que l’éducation, la science et le savoir éradiquera les idiots qui croient en des livres moyenâgeux est une croyance religieuse profondément ancrée dans l’esprit de l’athée. Pour les semblables à Cheikh Dukhani, l’athéisme serait même une étape presque indispensable dans l« évolution » de l’islam aux cheikhs vers l’islam à Dieu.

La troisième mauvaise nouvelle est que les Muslims à Dieu réclament la science comme deuxième coran. L’athéisme est arrivé en clandestin sur le bateau scientifique après que les grandes lois ont été découvertes. On parle déjà de déclin scientifique. Seule la technologie avance mais on ne découvre plus de lois.

Non la science n’est pas athée. Elle est simplement laïque. L’athéisme n’a rien découvert et ne fait que parasiter la science avec des sermons purement théologiques.

La science appartient à tous les religieux, même s’ils sont athées, et à aucune religion en particulier. Cheikh Dukhani n’a pas le temps de lister la contribution « des croyants » à la science que voudrait s’accaparer les athées.

De par le chimpanzé qu’il brandit, et de sa similitude incontestable et inexplicable sur le plan génétique avec l’homme, l’athée hurle sa profonde conviction « en l’origine commune des espèces ».

Mais qu’est qu’on leur raconte depuis le début ! Ce n’est pas trop tôt.

Trop habitués à confondre le déni de la Cheikhologie avec le déni de Dieu, les spécialistes de l’infini de la pensée tautologique sont incapables de voir « l’origine commune des espèces » dans « l’origine commune des espèces ».

Que les athées prouvent « l’existence » de la divinité « coup de bol » et qu’ils lui fassent inventer quelque chose. N’importe quoi sauf quelque chose qui existe déjà.

Comme le disent si bien les gens de science, « Toute chose étant égales par ailleurs », pourquoi Dieu « coup de bol » n’a pas crée un autre code génétique et des espèces qui n’auraient « pas une origine commune » ? « Toute chose étant égales par ailleurs », pourquoi la vie n’existerait pas en version « MAC », en version « Windows » et en version « Linux ».

Qu’est ce que ce Dieu du « coup de bol » qui n’arrive pas à faire de deuxième bol ? Est –il raisonnable de parler de probabilités lorsque des événements ne se produisent qu’une fois ?

Il est d’ailleurs amusant de constater que le « hasard », divinité Athée créatrice de l’univers et de la vie, est un concept très mal défini en sciences. Le hasard serait le manque de cause à effet à un événement nous dit-on. Générer des nombres « au hasard » est même un défi mathématique.

Le hasard est « l’inexplicable ». Le hasard est fou, et c’est en faisant n’importe quoi qu’il réussirait tout ! Si ça ce n’est pas de la croyance alors que veut dire croyance ?

Le chimpanzé brandi par l’athée nous parle de l’unicité de l’âme, de la conscience et de l’intelligence humaine. Encore un coup de bol unique chez ceux qui ont inventé plusieurs langues et qui n’ont aucune explication au fait que la vie soit écrite en une seule langue ou que les lois de physique ne parlent qu’une seule langue.

Le Muslim à Dieu accepte le coran des athées. Totalement. Mais le Muslim à Dieu n’y lit pas les mêmes choses. C’est tout pareil qu’avec l’autre coran et les autres Cheikhs.

Voila une explication à l’incompréhensible compréhensibilité de l’univers. C’est clairement une promesse et une prophétie. Un « coup de bol », probablement.

L’athée et la morale:

Dans un monde créé par hasard, sans Dieu, il n’y a aucune morale à espérer. Toute morale est forcément fabriquée et non transcendante.

Dès lors, se posent deux problèmes. Comment rédiger une morale Humaine et comment y faire adhérer les « citoyens ».

Le premier est simple en théorie. Il suffit de voter une constitution.

Il n’est donc pas étonnant de voir les athées entrer dans une profonde religiosité face à un document d’une cinquantaine de pages ou de les voir vénérer ce document avant même qu’il ne soit écrit. Il faut une sacré dose de foi pour croire qu’un tas de papier est capable de mettre un pays dans la bonne direction.

Mais la brume sacrée empêche l’athée de voir ce document pour ce qu’il est réellement. Un simple document technique définissant les limites du futur pouvoir. Une formalité juridique de défiance vis-à-vis du pouvoir. Donner les pleins pouvoirs aux rédacteurs d’une constitution est un contre sens hallucinant que seule une foi aveugle peut masquer.

Si en plus, les plénipotentiaires chargés de rédiger le sacré sont bourrés, par ailleurs, de sacré, les quiproquos sont inévitables. La rigolade n’est pas finie.

Le deuxième problème est plus complexe. Il est même impossible à résoudre car la morale est totalement irrationnelle dans l’athéisme.

Toute règle morale que l’athée s’astreint est le résultat d’un choix personnel. Seule la propre volonté contraint et cette volonté est constamment soumise à l’assaut de l’intérêt personnel.

Dans une terre qui, selon les croyants appartiendrait à Dieu, l’athée est porteur du germe que l’économie appelle, ironiquement, le problème du voyageur clandestin.

Pourquoi, l’athée devrait il s’astreindre à des règles qu’ils s’imposeraient de lui-même, au nom de la société, si elles vont à l’encontre de son intérêt personnel ? Pourquoi paierait –il un billet de transport en commun s’il ne craignait pas le contrôleur ? Pourquoi ne volerait t-il pas le bien d’autrui s’il ne craignait pas la police ? Pourquoi ne tenterait –il pas de séduire le conjoint d’autrui s’il lui plait ?

Sans contester le fait que quelques athées puissent s’astreindre à une morale, à supposer qu’elle soit bonne, il est difficile de concevoir une société qui puisse tenir avec un comportement irrationnel de la totalité des individus.

Face aux tentations, à la course vers la réussite personnelle, la dérive judicaire et policière plane sur la société athée. C’est à se demander si la société « athée » peut se passer d’une morale transcendante. La religion est toujours fortement présente dans tous les pays et nul ne sait ce que les athées, tout seuls, auraient pu faire. Il reste si peu de trace des 97 000 ans précédant le monothéisme. Dommage.

Selon le principe Darwiniste, si l’athéisme était « supérieur », ça se saurait. Ce n’est pas les occasions qui ont manqué dans l’histoire. Le monde devrait être athée, si le darwinisme était vrai ou que l’athéisme était « supérieur ».

Le même raisonnement est, bien sûr, applicable aux sociétés « croyantes ». La dérive théologique y semble aussi inévitable. C’est aussi à se demander si les croyants n’ont pas besoin des athées pour ne pas dériver dans l’infini de la pensée théologique.

Les bases théologiques de l’athéisme:

Réfuter l’athéisme n’est pas possible puisqu’il n’y aucun livre à contester et aucune théologie.

L’athée, pour « prouver » sa religion, faute de pouvoir réfuter Dieu, se limite à ridiculiser la cheikhologie, qu’elle émane d’un rabbin, d’un prêtre ou d’un Cheikh.

L’incommensurable débilité apparente de l’islam aux Cheikhs apporte à l’athée la preuve et toute la spiritualité qu’il demande. La religion est bien une bêtise. Les neurones du messager de Dieu Univers sont alors tout joyeux, bien confortés dans leur science.

Oui, aussi incroyable que cela y paraît, sans les cheikhs, l’athéisme n’est rien.

Mieux encore, aucun athée ne peut parler de religion sans citer Dieu. C’est une religion qui n’existe pas par elle-même. Nous y reviendrons.

Toutefois, Cheikh Dukhani ne contestera pas l’évidence. Les athées sont, en moyenne, plus instruits que « les croyants ». Les enquêtes le prouvent. Les athées connaissent même mieux la théologie des croyants que les croyants eux-mêmes. C’est d’ailleurs pour ça qu’ils la rejettent.

Cheikh Dukhani ne s’abaissera à répliquer aux athées et à les comparer, comme ils font avec lui, à des êtres aussi stupides que les Muslims aux cheikhs. Cheikh Dukhani leur reconnaît au moins l’intelligence d’avoir rejeté la Cheikhologie. C’est une « évolution » intellectuelle indéniable.

Océanographie coranique, les vagues Gog et les vagues Magog :

Il est temps de repasser aux interprétations délirantes du coran et de glaner quelques condamnations à mort supplémentaires pour hérésie.

Dans Ibadat El Chouyoukh 3, Cheikh Dukhani a promis de revenir sur les parties énigmatiques relatives au périple de Moise avec le mystérieux envoyé de Dieu ainsi que sur les touts aussi mystérieux Gog et Magog. Ces deux parties sont « incrustées » dans le coran entre le retour d’un poisson dans le confluent des deux mers et la comparaison des paroles de Dieu à un océan. Aussi bizarrement que cela peut paraitre, on est en plein dans le sujet.

Le périple de ZUL QARNAIN, un grand chef appuyé par Dieu, est décrit par le coran (18-83 à 18-100). Cela ressemble à un voyage au bout du monde. Tout d’abord il serait parti vers l’ouest où il aurait trouvé une peuplade vivant près d’une mer (ain) noirâtre. Visiblement, il s’agissait d’une peuplade ni gentille ni méchante, puisque Dieu, en s’adressant à ZUL QARNAIN, lui donne le choix de décider de leur sort, entre le châtiment et la bienveillance. ZUL QARNAIN répondit qu’il agirait en fonction de leurs actions. Ensuite il partit vers l’est où il trouva une deuxième peuplade. Tout ce que nous savons de cette deuxième peuplade est qu’elle n’avait pas reçu de Dieu une protection contre le soleil. Ce n’est qu’ensuite qu’il rencontra une troisième peuplade dont la particularité était quelle habitait dans une zone montagneuse et qui parlait une langue très bizarre. La troisième peuplade demanda protection à ZUL QARNAIN contre les GOG et MAGOG, qui semaient la terreur. ZUL QARNAIN construisit alors un mur en fer que les Gog et Magog ne pourrait ni percer ni escalader. ZUL QARNAIN déclare alors que le mur sera détruit par Dieu un certain jour. Enfin Dieu dit qu’un jour, des vagues de GOG et MAGOG déferleraient les unes sur les autres jusqu’au jour du jugement.

L’un des meilleurs candidats pour Zul Qarnain est Cyrus II (Cheikh Dukhani recommande cette page pour en savoir plus ).

Cheikh Dukhani évitera d’entrer dans une polémique complexe sur ce sujet. Toutefois, la mer noire était, à l époque de la Grèce antique, considérée comme le bout de monde. Les montagnes de Géorgie séparant la mer noire de la mer caspienne semblent être « les montagnes » presque infranchissables de la troisième peuplade. La mer sombre de la première peuplade (fin de parcours vers l’est) pourrait être la mer noire ou la mer Egée ou la mer Marmara. Le pays de la deuxième peuplade pourrait être l’Azerbaïdjan, pays relativement plat, juste au sud des montages de Géorgie, avec la mer caspienne à l’est, donc sans protection contre le soleil. La langue Georgienne étant une langue « bizarre » très spécifique. Le passe de Darial est même un bon candidat pour le mur de fer.

Sur le plan historique, la Géorgie est un « carrefour des envahisseurs » et se trouve à la frontière qui sépare, à l’époque, le monde des croyants (Krishna, Mithra, Moise, Cheikh Israël etc..) et le monde mécréant (Europe, Russie etc).

La « zone » géorgienne colle finalement assez bien avec le récit.

Commençons le délire avec la première peuplade. Le fait que Dieu n’a pas de directives précises (ce qui est rare) pourrait signifier qu’elle est, théologiquement, sans reproches. Cela pourrait se comprendre par le fait qu’elle n’aurait pas reçu de « livre ».

Pour ZUL QARNAIN, c’est donc une affaire purement civile où les gens sont jugés en fonction de leur actes et non de leur foi (pas le temps de s’attarder sur cet exemple coranique de la charia de Dieu appliqué aux mécréants).

La deuxième peuplade, en revanche ne semble être présente dans le récit que comme indication géographique.

L’une des interprétations les plus fallacieuses du récit consiste à dire que les Gogs et Magog ont été emprisonnés par le Mur. Rien ne permet de l’indiquer. Le mur de fer protège la « troisième » peuplade et rien ne permet de dire qu’il en protège une autre.

La seule explication logique consiste à considérer que c’est la troisième peuplade qui a été enclavée. A moins, bien sûr, de considérer que quelque part sur la planète, il existerait une petite enclave où deux redoutables tribus capables d’envahir le monde se chamailleraient en permanence. Ca se verrait au 21 ème siècle. Les Muslims aux Cheikhs, eux, y croient.

Mais entre « gens raisonnables », le plus raisonnable est de considérer que les Gog et Magog sont, et ont toujours été, en liberté.

Qui sont donc ces Gogs et Magogs qui seraient entrain de déferler par vagues les unes sur les autres ?

En Arabe, Gog et Magog s’écrivent Juj et Majuj. En Arabe, Juj signifie une fausse perle qui ne vaut rien. L’expression française « enfiler des fausses perles » (soit perdre son temps à des niaiseries) a son équivalent en arabe (la aaj wa la jaj). Comme « Ma » est une sorte de négation ou d’opposition, Ma juj pourrait alors signifier, ceux qui disent les niaiseries contraires sans avoir de véritables niaiseries propres.

Ainsi, les mécréants croyants représenteraient les Jujs tandis que les mécréants « non » croyants représenteraient les Ma-Jujs. D’un coté, nous avons les fils spirituels du plus grand Gog de tous les temps, Cheikh Israël, qui « jujent » à tout va et de l’autre ceux qui passent leur temps à « ma »-« jujer ». Il suffit de lire les versets coraniques qui suivent l’histoire de Gog et Magog pour se rendre compte oh combien cette interprétation est dans le contexte.

Par exemple, nous trouvons :

Bien sur on peut chipoter sur l’identification des Magog. Faut –il faire la distinction entre les adorateurs de Dieu Soleil, de Dieu Nature ou de Dieu univers ? Disons que c’est tout simplement ceux qui ne croient pas en l’existence d’un Dieu invisible tout puissant.

GOG et MAGOG c’est nous. Les vagues Gog et Magog ont tellement déferlé les unes sur les autres que par certains endroits, il est devenu très difficile de les séparer.

Bien que les mariages mixtes soit rares, il n’est pas rare qu’un couple GOG enfante un Magog et inversement. C’est dire combien le mélange est devenu inextricable.

Depuis des siècles, les Gog et les Magogs nous cassent les oreilles avec de la théologie et de la contre théologie de pacotille. Ils enfilent (Yakhrouzon) des perles sans aucune valeur, infatigablement.

Il est aussi amusant de relever la similitude phonétique entre « juj » avec le verbe juger. Le 7 ème livre de la bible, après celui de Yeshua, est d’ailleurs, le livre des juges. Le mot juger renvoie, sur un plan biblique, au concept de Shoorah (en hebreu) qui signifierait « garder la voie juste » en l’absence de parole divine.

Dans la théologie de l’islam aux cheikhs, Shoorah (en arabe) représente aussi une assemblée de vieux Cheikhs qui se réunissent pour « jujer » de ce que Dieu dit lorsqu’il ne dit rien.

Bien sûr, Cheikh Dukhani ne manquera pas de relever le sens profond de l’expression « joujma » en Tunisie. L’étymologie est inconnue mais le sens signifie clairement une « prise de tête ». Un débat « joujmant » est un débat qui fait mal à la tête et qui n’apporte rien. Des jacasseries à ne plus en finir comme les feraient les da-jaj (poules).

Enfin, la récompense de la Jujerie et de la Majujerie est l’ajaj (flammes de l’enfer).

Etudions maintenant le cas Cyrus II. Le nom Zul Qarnain, en arabe, peut signifier deux cornes, deux siècles ou deux cornes. L’utilisation du mot Qarn dans le coran penche indiscutablement vers l’expression deux peuples. Cyrus II avait justement conquis un territoire qui incluait des Gogs et des Magogs selon la définition proposée ci-dessus. Mais le plus important est que Cyrus, au nom de Dieu institua la liberté de culte et écrivit ce que l’on considère actuellement comme la première déclaration des droits de l’homme dans un cylindre encore visible de nos jours. Cyrus aida toutes les religions y compris ceux qui n’étaient pas les siennes. Au nom de Dieu, Cyrus était le premier laïc, n’en déplaise aux gogs et aux Magogs d’aujourd’hui. Tel est un grand Roi selon le coran, lorsque Gogs et Magogs entrent dans le Grand Mixeur. Si bien sûr Cyrus II est Zul-Qarnain.

Enfin, nous savons, grâce au verset 21-96 que les Gogs et Magogs se mélangeront jusqu’à la fin des temps. C’est alors que les habitants d’une cité que Dieu a fait périr (Ahlaka) pourront revenir (21-95). Ahlaka, en consultant le coran, est associé systématiquement à la mort. A la connaissance de Cheikh Dukhani, il n’y a qu’une seule résurrection de prévue.

Le périple de Moise avec le mystérieux envoyé de Dieu prend une autre dimension avec cette interprétation. Le héros de l’histoire n’est pas, bien sûr, le mystérieux personnage dont on ne saura rien et qui a fait fantasmer quantité de Gogs sur un prophète inconnu qui serait encore plus grand prophète que Moise.

Moise est le héros de l’histoire. Il redevient, dans ce périple, simple humain et simple croyant. Il est dépassé par celui qui « connaît » l’avenir. Il n’est pas prophète (celui qui fait des prophéties) mais simplement nabi (informé) et Rassool (messager).

Le sens profond de ces versets est le message envoyé par Dieu aux croyants où il leur explique qu’il sait ce qu’il fait et qu’ils doivent continuer de croire en lui, même s’ils sont incapables de comprendre le bien fondé de certaines injustices qu’ils voient.

Dieu, avec certitude, connait l’avenir. Il manipule le temps et l’action comme un romancier le ferait dans son roman.

Après cet enseignement, le coran nous parle des Jujs et Majujs. Deux « tribus » avec lesquelles Dieu à un compte à régler et dont il faudrait « s’isoler ». Le Muslim à Dieu doit s’imposer un voile « de fer » contre les deux types de mécréances et leurs jujeries et ma-jujeries.

Les Jujs et Majus dominent le monde depuis toujours. Ils sont califes sur terre et la seule nouveauté est le mélange. Le Muslim à Dieu doit l’accepter, même si en apparence, cela peut lui poser quelques problèmes « théologiques ». Dieu n’aurait nullement besoin des Muslims à Dieu pour obtenir sa victoire ou la victoire de sa religion sur terre, si tel avait été sa volonté.

Reprenons l’histoire avec Constantin, le grand théologien et archéologue de la chrétienneté. A cette époque, une religion bizarre s’était enracinée, pacifiquement, chez les peuples d’Europe et les légions romaines. C’était le culte de Mithra. Une religion que les Cheikhs chrétiens présentent comme païenne bien que la plupart de ses croyances, rites et jours de fêtes se soient retrouvées dans le christianisme. Mithra semble bel et bien avoir phagocyté Jésus et le faux prophète n’est probablement pas celui qu’on croit.

Mithra est acteur central d’une religion appelée Zoroastrisme, une religion Monothéiste ou Dieu est appelé Ahura Mazda. Les premiers musulmans qui arrivèrent en Perse furent si impressionnés par ce culte que ses adeptes auraient été considérés comme des « gens du livre ».

Evidemment, le Zoroastrisme avait aussi ses Gogs et les versions de Mithra se sont un peu multipliées. Mais l’hypothèse « gens de livre » pourrait laisser penser que Mithra, dont l’une des versions est fils d’une vierge, n’est rien d’autre qu’une image déformée du « neveu de Moise ».

Le Zoroastrisme n’est pas à sa première incursion dans le judéo-christianisme puisque c’était la religion de notre Cyrus II. Cyrus II est le libérateur des juifs et est celui qui a ordonné la construction du second temple. De nombreux « réformateurs » juifs ont ainsi, très certainement, dus été inspirés par le zoroastrisme, ne serait-ce que pendant l’exil.

Les Chrétiens, des Judéo-Zoroastres ? En tout cas, les flux et reflux entre zoroastrisme, judaïsme, christianisme, mithraïsme montrent que la science de l’océanographie de la parole divine est bien trop complexe pour les simples mortels que nous sommes. Les flux et reflux deviennent encore plus compliqués lorsqu’on intègre les religions païennes dans les analyses océanographiques.

Le coran est très clair sur un point. Sur terre, ce sont les Magogs qui sont les plus nombreux (12-103). La majorité de ceux qui restent sont des Gogs (12-106). Les Muslims à Dieu sont donc minoritaires et doivent apprendre à vivre dans un monde de Gogs et de Magogs.

Faire coexister les Gogs et Magogs, pacifiquement, semble même être une tâche particulièrement difficile.

Maintenant que les lecteurs « musulmans » se sont bien amusés avec les rites mithraiques et païens qui se sont mélangées au judaïsme pour former le christianisme, Cheikh Dukhani va leur rappeler quelques notions de la religion « Quraichite » qui vénérait Allat.

Allat est, ce qu’on appelle, une déesse de la fertilité. Des déesses de la sorte, il y en a eu des tas (Isis, Aphrodite, Venus, Ishtar, Astarté, kali…). Ce qu’il y a de marrant avec les déesses de la fertilité c’est que, généralement, il n’y a pas très loin une pierre noire pour les symboliser et même des cubes noirs. Vendredi (étymologie= jour de vénus) est leur journée. « Les vierges noires » sont souvent liées à la lune et on trouve souvent un croisant de lune avec même une étoile au milieu, tout pareil que dans notre beau drapeau Tunisien. Les vierges noires se voilent pour se protéger contre le tout puissant Dieu Soleil.

Le noir symbolise mythologiquement la brûlure par le soleil. « Les vierges noires » ont bien sûr, souvent, un enfant dans les bras.

Le Gog chrétien Tertullien parlait de coïncidences sataniques concernant les ressemblances entre le culte de Mithra et celui Jésus. Voici donc quelques coïncidences sataniques pour les gogs musulmans.

La Kaaba est une grosse construction cubique en pierre toute voilée de noir et qui était dédiée au culte d’Allat. Par coïncidence satanique, le cube noir symbolise saturne chez les Latins et Vénus chez les anciens arabes. Par coïncidence satanique aussi, l’orientation de ses faces dépend des solstices comme dans les vieilles traditions païennes.. Par coïncidence satanique, dans l’angle qui représente le soleil levant du solstice d’hiver (renaissance du soleil invaincu « sol invictus » chez les païens et Noël pour qui vous savez), notre cube voilé exhibe la fameuse pierre noire sacrée. Par coïncidence satanique, la pierre noire sacrée est incrustée dans ce qui ressemble à une vulve féminine. Par coïncidence satanique, la pierre noire sacrée qu’embrassent les pèlerins à la forme de la tête d’un nouveau né.

Toujours par coïncidence satanique, le voile noir total symbolise le top de la piété féminine chez nos Muslims aux cheikhs. En matière de soumission à autre que Dieu, il est difficile de faire plus que l’âme qui habite une femme Gog niquabée. En plus des cheikhs, elles ont pris pour maîtres leurs pères, frères et époux. Elles sont aussi toute « voilées » de piété de l’intérieur de sorte qu’il est quasiment impossible de discuter avec elles sans se faire traiter de sale mécréant.

(2-143 Extrait ) « Et Nous n’avions établi la qibla vers laquelle tu te tournais que pour savoir qui suit le Messager et qui s’en retourne sur ses talons. C’était un changement difficile, mais pas pour ceux qu’Allah guide»

Visiblement, à part pour les ex-juifs d’après ce qu’on nous raconte, le changement n’a pas été difficile pour tout le monde. Pour ce qui est de la séparation entre ceux qui suivent le messager et ceux reviennent sur leurs talons, Cheikh Dukhani a même la vague impression que c’est encore tout mélangé.

Le 5ème opus de la série éclairera davantage sur les coïncidences sataniques qui sont trop nombreuses, comme par exemple la main d’Allat qui ressemble étrangement à la main de Fatima.

Gogs et Magogs en terre d’islam:

Pour le fun, même s’il s’est trompé dans son identification, Cheikh Dukhani continuera à appeler Gog les Muslims aux Cheikhs et les Magogs les « non » croyants.

Les gogs sont des combattants redoutables et parviennent souvent, malgré leur infériorité numérique, à imposer leur loi aux Magogs. Les Chefs Gogs manipulent admirablement la dialectique et la rhétorique et arrivent facilement à mobiliser les troupes Gogs totalement soumises. Les mercenaires Gogs sont payés en monnaie de singe, c’est-à-dire en faux billets pour le paradis. Le Gog de base n’hésitera pas à mourir pour de tels billets.

Toutefois, les chefs Gogs sont parfaitement conscients de l’importance des « compensations terrestres » pour les Magog qu’ils essayent de rallier à leur cause. Le Magog, de nos jours, n’accepte que des billets en papier. C’est une petite difficulté qui ne devrait pas poser des problèmes théologiques insurmontables pour chef Gog « éclairé ».

Une grande partie des forces Magogs se retrouvent ainsi à combattre les Magogs sous l’étendard des Gogs contre du papier. A l’inverse, jamais un Gog sincère ne se ralliera aux Magogs pour combattre des Gogs.

Ce phénomène est particulièrement visible en terre « musulmanes » après les révolutions et les chutes des Rois Magogs. Habilement, les chefs Gogs sont entrain d’asseoir leur pouvoir progressivement en recrutant des Magogs et en consolidant le rang des Gogs. De nombreux Magogs se font progressivement à l’idée qu’un gouvernement GOG « modéré » ne serait pas une mauvaise chose, qu’il serait capable de contrôler les Gogs extrémistes et qu’il serait, de toute façon, préférable au Roi Magog qui les dirigeait.

Mais il est inutile de se faire des illusions. La science Gog est totalement incompatible avec la démocratie. Le conseil suprême des Gogs est réservé exclusivement aux Gogs confirmés et l’évolution dans la hiérarchie des Gogs se fait exclusivement grâce à la maitrise de la science Gog. Aucun Magog ne peut y accéder. Jamais. Quelque soit l’adhésion d’un Magog aux idées politiques d’un parti Gog, il ne sera jamais coopté en tant que membre. Les Magogs seront toujours considérés comme des êtres inférieurs par les Gogs.

La xénophobie Gog, conséquence du syndrome « élus de Dieu », est encore plus marquée envers les Gogs d’une autre espèce. Un pouvoir Gog peut coexister avec des Magogs aux âmes égarées mais ne peut, en aucun cas, tolérer une concurrence dans le monopole de la représentation divine. « Elus de Dieu » rime très mal avec « Diversité d’Elus ». Les Gogs n’hésitent pas à s’entretuer pour aboutir à une « uniformité doctrinale ». L’absence de liberté d’expression, surtout pour les gogs dissidents, est indispensable.

Toutefois, l’histoire semble indiquer que les chefs Gogs ne sont pas là pour diriger mais uniquement pour « jujer » moyennant quelques compensations terrestres. D’un point de vue politique, la science Gog est totalement orientée vers la soumission totale du peuple à un Grand GOG. Le Grand GOG fera le sale boulot pendant que le conseil suprême des Gogs, fondamentalement légitimiste, fera semblant de s’occuper de « spiritualité » en essayant de réfléchir sur ce que dit Dieu lorsqu’il ne dit rien.

Il y a beaucoup de choses à dire sur la vision et l’organisation politique des Gogs. Cheikh Dukhani n’a pas le temps d’approfondir et est intimement convaincu que la doctrine Gog n’est compatible qu’avec la dictature Gog. Elle est inévitable si les Magog n’arrivent pas à s’organiser et rétablir un équilibre des forces.

Les Magogs sincères et bâtisseurs de morale sont des personnes tout à fait fréquentables lorsqu’ils ne se moquent pas de la croyance d’autrui. Les Majujeries objectives sont même un corpus littéraire très utile pour combattre la science des « jujeries ».

Le coran désigne clairement les Gogs comme les vrais ennemis (63-4). Ce sont toujours les idolâtres qui ont posé des problèmes aux prophètes et qui ont pervertis la religion. C’est toujours dans le monde antique des Gogs que Dieu a révélé ses messages. Il n’y a pas grand-chose à signaler aux Amériques, en Europe et en Afrique.

Ceux qui ont combattu le prophète étaient loin d’être Athées. Ils vénéraient Dieu plus d’autres choses (53-19 à 53-21) et c’est, coraniquement , indiscutable. L’islam a toujours combattu les gogs et rarement les Magogs.

En effet, les Magog purs et authentiques sont majoritairement Hédonistes et ne posent pas de sérieux problèmes :

Le Magog est rarement prosélyte et n’est pas gêné par les croyances d’autrui tant qu’elles n’empiètent pas sur sa vénérable vie. Il est même prêt à certaines concessions du moment qu’on le laisse tranquillement labourer le champ de la présente vie.

Les Magogs, malgré leur supériorité numérique, ont toutes les peines du monde à s’organiser politiquement, les Magogs n’ont que deux options politiques.

* La première option est un régime dictatorial Anti-GOG.
* La deuxième, plus intéressante, est le régime de la Shoorah, appelée démocratie. C’est le paradis terrestre auquel aspirent les Magog de bonne foi.

L’un des prérequis à la réalisation d’une démocratie est que les Magogs assument en majorité leur athéisme afin de contrebalancer la suprématie GOG.

C’est un chemin spirituel qui n’est pas aussi facile que l’on croit.

Indépendamment de la pression Gog, faire la profession de foi athée est difficile pour un Magog. Les sondages montrent que l’athéisme est bourré de subtilités. Ainsi, Athée n’aurait pas le même sens que sans-religion, même dans les pays où se déclarer athée est socialement accepté.

Dans les pays musulmans, la pression sociale est si forte que très peu d’athées osent déclarer leur « foi ». La plupart des athées en terre d’islam, se voient comme musulmans de tradition au même titre que le couscous.

Comme pour le judaïsme avec la maman, l’islam « s’hérite » du papa. Le caractère islamique est inaliénable. Les Gogs musulmans tamponnent les bébés à la naissance et les menacent de mort en cas de rejet de la foi. Rares sont les musulmans athées qui contestent ce tamponnage. Rares sont ceux qui sont capables de faire taire un Gog en lui disant, le plus simplement du monde,

« je ne crois pas en ton Dieu et à tes salades »

Les Magogs « musulmans » manquent réellement de foi et de conviction Magog.

Pourtant, l’émancipation du Magog musulman par rapport à la culture GOG est indispensable à la démocratie en terre d’islam. Tant qu’ils se déclarent musulmans de tradition, ils font, qu’ils le veuillent ou pas, acte d’obédience à la Cheikhalité. Les Muslims à Dieu ne sont pas en nombre suffisant pour mener le combat tous seuls.

L’attrait qu’a exercé le vieux culte Magog appelé communisme montre pourtant la grande prédisposition populaire à des théories anti-Gogs.

Le deuxième prérequis à la réalisation d’une démocratie est l’abandon, une fois pour toutes, de la plus stupide des croyances Magog, celle qui consiste à se croire capable de réformer les Gogs de l’intérieur. Si les Magogs se mettent en tête de jouer aux Gogs, on ne s’en sortira plus. Ce sera l’objet du dernier Ibadat El Chouyoukhs.

Assumer son athéisme et ne pas faire le Gog. Deux conditions pour que la communauté des Magogs «qui veulent la vie présente avec sa parure, soient rétribués exactement selon leurs actions sur terre, sans que rien leur en soit diminué ».