Conférence de presse au ministère de l’intérieur sur l’arrestation des complices présumés de l’assassin de Chokri Belaid. Lors de la conférence Plusieurs journalistes n’ont pas pu accéder à la salle.

Le Centre de Tunis pour la Liberté de la Presse (CTLP) a publié, hier, un communiqué pour déplorer l’interdiction du Ministère de l’Intérieur à des journalistes pour couvrir la conférence de presse au sujet de l’assassinat de Chokri Belaïd. En outre, des agents des forces de l’ordre ont pris de force deux appareils photos de journalistes des deux chaines de télévision : “Al Hiwar” et “Attounissia” pour en effacer le contenu. Le CTLP considère cela comme une atteinte grave pour la liberté de la presse.

Deux témoignages de journalistes ont été cités par le CTLP sur cet incident : celui de Khaoula Chabah (journal électronique Jadal) et de Naima Charmiti (Arabesque TV). Mme Chabah a affirmé que le ministère de l’Intérieur a favorisé certains médias sur d’autres. Quant à Mme Charmiti, elle a indiqué que le comportement du ministère a été humiliant envers les journalistes.

Suite à ces témoignages, le Centre de Tunis pour la liberté de la presse a contacté le chargé de communication, Lotfi Hidouri, du ministère de l’Intérieur. Ce dernier a tout nié et a assuré que la liste des journalistes reçus à la conférence a été fermée après s’être rendu compte que la salle ne pouvait contenir tout le monde.

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Centre de Tunis pour la Liberté de la Presse : Rapport sur les violations contre la presse tunisienne -Novembre 2012