Bardo 103

Reviving the Beys

Broad-faced, imposing Qsar Essaïd in Tunis was the palace Sadok Bey, one of Tunisia’s many rulers under the Ottoman Empire. It was here where Sadok Bey adopted Qanoun Eddawla, the country’s first constitution. Two decades later, he signed the Treaty of Bardo, marking the beginning of the French protectorate. Today, sixty years after independence and six years after the revolution, Qsar Essaïd has been opened to the public with “The Awakening of a Nation,” an exhibition on a period of Tunisia’s history (1837-1881) that modern regimes preferred to forget.

عائلات السجين #52 أمام مجلس نواب الشعب

دعت حملة عائلات السجين 52، يوم الإثنين 28 ديسمبر 2015، وقفة إحتجاجية أمام مجلس نواب الشعب، تحت شعار “يسقط القانون 52”. شارك في هذه الوقفة قرابة مائة مناهضة ومناهض لهذا القانون، رافضين كذلك مشاريع القوانين المقترحة لتنقيحه.

L’assistance psychologique des victimes du terrorisme

Chokri Soltani, 14 ans, accompagnait Mabrouk Soltani, son cousin de 16 ans, à Jebel Mghila, (délégation de Jelma, Sidi Bouzid) pour une journée de pâturage ordinaire. En chemin, ils croisent trois individus armés qui les ligotent, avant de décapiter Mabrouk. Sous la menace, Chokri est contraint de rentrer avec la tête de son cousin dans un sac en plastique. Plus d’une semaine après, l’onde de choc de cet horrible assassinat est entretenue par des médias dominants prêts à toutes les dérives.

Tunisia in the Media: foreign reporting and national discourse on the Sousse attack

In the minutes and hours following attack transpired the ungracious diffusion on Instagram and Twitter of victims lying lifeless between beach chairs and parasols; dramatized headlines announcing the “beach resort massacre” and innumerable variations recounting the scene … But after the initial shock of and Western media’s knee-jerk reaction to one of three attacks which occurred on June 26, mainstream news reports on terrorism in the country are relatively more substantial and worth contemplating than was the case several months ago.

National Security : Are Tunisian Media Resigned to Normalization?

With war waged against terrorism, questions of ethics and deontology have faded into the background. In the meantime, media treatment of the Bardo Attack is a textbook case of politicization that allows us to measure the ambiguity of relations between media and power. The trigger effect of security discourse has mobilized judiciary and police organs born and bred under a dictatorship that was immune to the threat of terrorism. To what extent can regulations contain this return to normalization?

Sécurité nationale : Les médias tunisiens sont-ils assignés à la normalisation ?

Avec la guerre ouverte contre le terrorisme, les écarts déontologiques et éthiques des médias ne se comptent plus. Cependant, le traitement médiatique de l’attentat du Bardo constitue un cas d’école qui permet de mesurer l’ambigüité des relations entre médias et pouvoir. Ainsi, l’effet déclencheur du discours sécuritaire a-t-il mobilisé des catégories juridiques et policières construites, pendant des décennies, sous une dictature immunisée par la menace terroriste. Dans quelle mesure la régulation peut-elle contenir ce retour à la normalisation ?

Tunisia’s Political Elite and Mainstream Media on Bardo

Given mainstream Western media’s portfolio of news reports on Tunisia since 2011 and also in light of the country’s constitutional guarantee for a pluralistic and fair media, it is regrettable as seems to be the case in the days and weeks that have followed the attack that foreign press should be granted more access to events of public interest in the capital than many local, independent media outlets.

La marche internationale contre le terrorisme : L’art de la méprise des citoyens par les élites !

Vendredi 27 Mars au matin, la présidence de la République publie un communiqué à l’intention des journalistes les informant de l’obligation d’être accrédités afin de couvrir cet événement. Soit, rien de plus logique afin d’assurer la sécurité de l’ensemble des présents. Cependant, après avoir contacté la Présidence de la République afin d’obtenir le fameux sésame, celle-ci nous renvoie vers la Présidence du Gouvernement.

Marche du Bardo : La couverture propagandiste du Journal de 20h d’El Watania

Tout va bien. Il faut que tout le monde rentre dans le rang. Gare aux opposants qui refusent de l’intégrer. Ils seront exclus, voués à sombrer dans le blackout. Idem pour les bourdes présidentielles. Elles ne comptent pas. L’information non plus. Il faut faire sensation, influencer la perception des événements et des enjeux quitte même à tourner le dos à des faits. C’est la définition même de la propagande. Le journal télévisé de 20h d’El Watania 1 y adhère pleinement dans son édition du dimanche 29 mars.

Réouverture du musée du Bardo : l’unité nationale clouée au pilori de la récupération politique !

Il est aberrant de voir que la communication et l’organisation d’un tel événement ait été lamentablement raté par le ministère de la Culture. Si ces couacs ne sont pas intentionnels, il n’en demeure pas moins que l’image véhiculée est désastreuse. Se cantonnant aux hautes sphères politiques et excluant de facto ses propres citoyens, le ministère de la Culture semble à lui seul démontrer que « l’union nationale » n’est qu’une douce berceuse parvenant seulement à qui veut l’entendre.

Terrorisme : les meilleures marches sont les plus courtes

La Tunisie s’apprête en ce dimanche 29 mars à s’offrir « sa » marche républicaine. Sorte d’effet contingent de la mondialisation, le concept se ritualise de part et d’autre de la méditerranée. Mal inspiré, le nouveau pouvoir tunisien pousse le mimétisme jusque la division en deux marches distinctes : celle des puissants, et celle du peuple. Sécurité et photogénisme oblige…

The Bardo Attack’s reveal of our values

Right after the news of the terrorist attack on the Bardo museum in Tunis, last Wednesday, some Tunisians (mainly on Facebook and Twitter) had the most disgusting reaction I have ever witnessed. Statuses like “Poor Tunisia! No tourism this year!”, “We’re doomed, nobody is coming this summer” invaded my feed and the first few were more than enough to make my blood boil (which wasn’t difficult in the first place, since I was already enraged by the news).

دعوات “الهدنة الاجتماعية” بعد عملية باردو.. لماذا استثناء الأعراف والحكومة؟

في خضم الصدمة التي هزت تونس عقب عملية باردو الدموية، تتعالى اصوات متعددة “معزّزة” من هنا وهناك، ولكن اغلبها من اعلاميي الحزب الحاكم تدعو اتحاد الشغل هكذا دون مقدمات او توضيبات الى هدنة اجتماعية، تُعلَّق خلالها الاضرابات ومختلف الاحتجاجات المشروعة للشغالين لمدة محددة، تحت مسوّغ تأمين السلم الاجتماعي الضروري للاستثمار المحرك للتنمية والتشغيل.

Le drame du Bardo est aussi celui de l’Occident !

L’Occident doit être conscient que si La Tunisie cède aux terrorismes, elle ne sera jamais le marché qu’il rêve d’y avoir, mais au mieux un champ de guerres idéologiques, à la manière de ce que nous avons en Orient. Il est vrai que cela ne gêne pas certains va-t-en-guerre en Occident ; est-ce bien leurs intérêts en Méditerranée, notre mer commune ?

Bardo Museum Tunisia HORRORSCOPE how to depict slain terrorists

These pictures do not comply with most Western media esthetical editorial codes, so I did not see them reappear on television or in news papers…nevertheless they had struck my eye … these poorly dressed men with their worn out guns and the reversed rain of bullets that had smashed them down… the one with the red cloak jacket was covered with sandy debris that had spat from the impacted walls in a corner where he had been driven in…

حوصلة لأحداث الأربعاء الدامي في تونس

يوم الأربعاء الموافق ل18 مارس 2014 سيظلّ محفورا في ذاكرة التونسيّين وهو الذّي شهد أعنف هجوم إرهابي تعرفه البلاد منذ سنين و الأول من نوعه الذي يطال العاصمة تونس. الحصيلة النهائيّة حسب بلاغ وزارة الصحّة العموميّة كانت سقوط 23 شخصا وجرح 47 آخرين من السيّاح وعمّال المتحف الوطني في باردو.

Attaque de Bardo : un laxisme sécuritaire dont personne ne parle

Un mercredi noir a bouleversé la Tunisie. 23 morts et 47 blessés ont été annoncés par le Ministre de la Santé lors d’une conférence de presse. L’assaut mené par les forces de l’ordre a fini par neutraliser deux assaillants identifiés comme Yassine Abidi et Hatem Khachanoui. L’opération a été revendiquée, jeudi 19 Mars, par l’État Islamique via un communiqué audio diffusé sur Internet. Rappelons que mercredi soir, l’agence de presse djihadiste « Ifrikia Lil I3laam » a publié un communiqué en donnant des détails sur l’assaut et ses préparatifs.

الارهاب في عقر دارنا

لم يكن سهلا علينا ان نصدق نحن سكان باردو الهادئة وخصوصا القاطنين بقرب ساحتها الشهيرة وعلى امتداد شارع المنجي سليم الكبير ان الارهاب زحف سريعا وضرب بقوة في عقر دارنا.هل كانت قسوة الارهابيين ضرورية حتى نتخلى عن اعتقادنا بان الارهاب بعيد عنا- هناك في الجبال – فاذا به اقرب لنا من حبل الوريد.؟

L’hécatombe du mercredi sanglant du Bardo !

Le mercredi 18 mars a été la journée la plus sanglante de l’histoire de la Tunisie, depuis l’attentat de la Gheriba (Djerba) de 2002. Jusqu’à l’heure actuelle, les sources divergent sur le nombre de terroristes, de victimes et de blessés. Les sources officielles font état de deux terroristes tués et un autre arrêté. Neuf autres personnes, présumées impliquées dans ces événements ont été arrêtés ce matin. Du coté des victimes, Said Aïdi ministre de la Santé avance aujourd’hui, 24 heures après le drame, le chiffre de 23 morts et de 47 blessés.