A Hay Hlel, rares sont les taxis qui circulent avec des plaques. On n’y voit aucun moyen de transport public. Ici et là, des chauffeurs de taxis sans plaques interpellent les passants : « Bab El Jazira, madame ? », me lance un de ces chauffeurs. Dans ce quartier, on les appelle « clandou » (clandestins). Bien qu’ils aient du mal à s’organiser, ces travailleurs clandestins ont manifesté à la Kasbah, place du gouvernement, le 19 décembre dernier. Nawaat est partie à leur rencontre.
Quatre sportifs tunisiens préfèrent la clandestinité au “miracle tunisien”
Quatre sportifs ont choisi de rester au Canada alors que leur équipe participait au 10e championnat mondial de kung fu […]
Tunisiens à Nantes: S’ils ne se noient pas, il se retrouvent dans des cages d’escaliers
Tahar visse le néon d’un local technique niché dans les tréfonds du Sillon de Bretagne. La lumière blanche crache crûment sur des colonnes métalliques, des gaines électriques et conduites d’eau. Il dort sur un vieux matelas avec trois autres réfugiés de Redeyef. Une chaudière entêtante rumine en fond. L’humidité, la puanteur aussi.
Le rapatriement annoncé de 107 clandestins tunisiens, déclenche une révolte dans le centre d’expulsion de Lampedusa
La grève de la faim que font une centaine de Tunisiens contre leur expulsion annoncée serait à l’origine des incidents : une rixe entre eux et les autres immigrés aurait en effet dégénéré en bataille rangée avec les forces de l’ordre. D’après l’Ansa, l’incendie a été provoqué par une vingtaine d’immigrés qui […]