Quand l’interdiction de financer le Trésor Public par la Banque Centrale Tunisienne, fait perdre plus que 46 214,7 MDT à l’économie Tunisienne (32 % du PIB) et 67 010,7 MDT au contribuable tunisien (46 % du PIB). Analyse.
Crise économique : Avec ou sans réformes du FMI, la Tunisie sombre
Dans ce contexte difficile, le gouvernement tunisien passe un énième accord avec le FMI. Mais, cette fois-ci, il s’agit plus d’une affaire de « transparence ». Apparemment, les créanciers valent plus que les Tunisiens quand il s’agit d’explications et d’intérêts.
Accord FMI-Tunisie: L’amorce d’une bombe sociale
A deux mois de l’officialisation et de l’entrée en vigueur du nouvel accord avec le FMI, l’Etat tunisien est loin d’être dans les meilleures dispositions pour gérer la phase post-démantèlement du système de subvention des produits de base et des hydrocarbures. Il risque de provoquer la colère des plus démunies et, ainsi, faire éclater la bombe sociale au lieu de la désamorcer.
Tunisie : Endettement extérieur, le choix de la facilité
Le porte- parole du FMI a qualifié la situation financière et économique de la Tunisie de « désastreuse ». Lors d’une conférence de presse tenue en ligne le 19 mai 2022, il a incité le gouvernement tunisien à mettre en œuvre un programme de réforme pour sortir de l’impasse. Le recours à l’endettement extérieur serait-il donc une fatalité ? Des ONG s’inscrivent en faux et présentent d’autres scénarios de sortie de crise.
Dette de la Jordanie & FMI : le retour de l’illusion
Les manifestations de l’été dernier ont replacé les politiques économiques suivies par la Jordanie depuis la fin des années 80 au cœur du débat public national. Si tout a commencé avec l’amendement de la loi relative à l’impôt sur le revenu, la ‘’flambée du mois de juin’’ déborde en réalité largement ce cadre. La contestation exacerbée d’une rue hostile au projet de loi a en effet permis de dégager un espace politique qui avait disparu depuis l’échec de la ‘’flambée de novembre’’ 2012, et ramené la question de la fiscalité au centre des discussions en perturbant -au moins momentanément- la mise en œuvre de l’accord de ‘’facilité élargie’’ signé avec le FMI en 2016 en vue d’étendre l’assiette fiscale.
Tunisie-Dette : Nos envahissants amis les créanciers
En novembre 2016, Tunis accueillait la conférence internationale Tunisie2020. Cette rencontre, coorganisée par les gouvernements tunisien, français et qatari, ambitionnait d’obtenir des « pays amis » conviés des promesses d’investissements sur des projets pourvoyeurs de croissance et d’emploi ainsi qu’un appui budgétaire conséquent. Seulement voilà, deux ans plus tard, l’appui budgétaire promis, n’est, semble-il, jamais arrivé, obligeant l’Etat tunisien à s’endetter auprès des marchés financiers, à un coût plus élevé.
Fadhel Abdelkefi, ou l’incapacité de penser des alternatives à l’endettement
L’audition de Fadhel Abdelkefi devant l’ARP a suscité la polémique. En réaction aux critiques acerbes des élus sur le recours systématique à l’endettement, le ministre de l’Investissement et de la Coopération internationale qui assure également l’intérim au ministère des Finances a non seulement présenté l’endettement comme étant l’unique solution à la crise budgétaire, mais il a demandé aux députés de l’aider par leur silence. Son intervention n’a pas manqué de provoquer un tollé auprès des élus de l’opposition, toutes mouvances confondues.
Échanges avec Moncef Cheikhrouhou, économiste : “السياسة الاجتماعية ماهيشي صدقة”
Sur les médias, en matière de pseudo-experts économiques autoproclamés, il faut reconnaître que nous sommes gâtés en Tunisie. Sur les plateaux TV, l’indigence de nos journalistes en matière économique n’a d’équivalent que la vulgarité des « calculs d’épiciers » des « pseudo-experts » à la M. J et semblables. C’est dire le plaisir que nous avons eu à accueillir M. Moncef Cheikhrouhou, économiste de renommée, rare sur les médias tunisiens.
Plan de Développement 2016-2020 : des prévisions chimériques
Depuis 2015, le gouvernement a élaboré une note d’orientation du plan de développement, censé résoudre la grave crise économique et sociale qui secoue le pays depuis quelques années. Mais ce plan qui se voulait être cohérent et visionnaire, ne résiste pas à l’examen. Basé sur une croissance moyenne du PIB de 5%, il ambitionne de renverser les tendances actuelles, sans se donner les moyens d’y parvenir. Il s’oriente d’avantage vers un ravalement de façade, que vers une refonte, tant attendue, des fondations.
Tunisia 2020 : qu’en est-il de la générosité du Qatar et de la France ?
Elaborée par le gouvernement tunisien avec un co-parrainage du Qatar et de la France, la conférence internationale sur l’investissement Tunisia 2020 a pu récolter 15 milliards de dinars d’engagements fermes sur les 64 milliards espérés. Loin des projecteurs, la générosité affichée du Qatar et de la France intéressée. Explications.
La dette publique : les raisons de l’aggravation
La Tunisie est en proie à diverses polémiques sur sa dette publique et le fonctionnement de ses structures économiques. Dans le flux permanent d’informations, il est parfois compliqué de s’y retrouver. Voici un petit rappel non exhaustif des notions et des chiffres clefs pour mieux comprendre la situation de notre économie.
La crise de la démocratie européenne et ses répercussions sur la Tunisie
La crise économique persistante qui touche l’Union Européenne depuis 2008 –notamment les pays de la zone euro et par ricochet certains pays, dont la Tunisie, qui leur sont liés par des relations économiques étroites ainsi que des accords de partenariat– a largement contribué à détourner l’attention d’un aspect fondamental qui devrait nous interpeller au plus haut point, à savoir la crise de la démocratie, voire la régression démocratique en occident et au sein de l’Union Européenne, ainsi que ses implications négatives sur la transition démocratique en Tunisie.
Récapitulatif des prêts et des dons accordés à la Tunisie au mois de mai 2015 (2e partie)
Le mois de mai dernier a été prolifique en accords divers. Si le statut de membre non-allié de l’OTAN a […]