Depuis plusieurs années, le quotidien des habitants de Djerba est rythmé par les coupures d’eau. Sur fond de réchauffement climatique et de stress hydrique, l’Association Jlij pour l’Environnement Marin a fait le pari de rénover les citernes d’eau publique.
Migration : A El Faouar, le climat pousse au départ
Dans le gouvernorat de Kebili, à El Faouar, le manque d’eau, l’avancée du sable, la chute des revenus issus de la culture des palmiers-dattiers, l’incapacité à investir pour rendre les terres arables, laisse une grande partie de la population locale sur le carreau. Et le rêve d’un ailleurs, s’installe progressivement.
Pénurie d’eau en Tunisie: Le spectre de l’insécurité alimentaire
Des agriculteurs sont ruinés, des terres abandonnées, tandis que des zones agricoles encore prospères il y a cinq ans à peine, sont asséchées. La raréfaction de l’eau, induite par le changement climatique et la hausse des températures, affecte directement la sécurité alimentaire des Tunisiens. Bien plus que le conflit en Ukraine. Reportage.
Alimentation intermittente en eau: Manque de ressources ou excès de corruption ?
L’alimentation intermittente en eau potable est présentée par les autorités comme étant une solution pour remédier à la pénurie et faire face au changement climatique. Mais cette approche affecte considérablement la qualité de vie, augmente la propagation des maladies hydriques, dégrade fortement les activités économiques et provoque les protestations sociales. Et surtout, cette approche est non fondée. Analyse.
Reportage : Djebel Jelloud, zone de non-droit pour les mineurs
L’accès à l’éducation, le droit à une vie sûre et le droit à la santé sont des prérequis fondamentaux pour assurer l’avenir d’une collectivité. Des besoins censés être garantis par le Code de protection de l’enfance. Cependant, à Djebel Jelloud, la réalité parait bien éloignée des textes de loi.
Eaux usées non-traitées dans le milieu récepteur : A qui la faute ?
En Tunisie, le traitement des eaux usées ne couvre pas l’ensemble du pays, et nombreuses régions en sont encore dépourvues. Il y a même des centres de gouvernorat qui en sont dépourvus. Le traitement des eaux usées est considéré comme une solution, sans que le commun des mortels ne s’interroge sur la qualité de l’opération. A regarder de plus près, on voit que tout ne tourne pas rond dans ces structures, et les nombreux cas de déversement d’eaux usées non traitées sont désormais légion dans plusieurs régions du pays.
Crise de l’eau en Tunisie, une question de mauvaise gouvernance
La prise de conscience est loin d’être générale, mais la crise de l’eau est bien là, palpable : baisse de la pluviométrie, chute des réserves dans les barrages, des coupures d’eau potable devenues répétitives et qui n’épargnent désormais aucune région, pénurie d’eau d’irrigation qui a contraint les agriculteurs à l’approvisionnement anarchique… Le volume actuel de ressources disponibles est de 467 m3 par habitant et par an, selon le secrétaire d’Etat à la production agricole Omar El Behi. Un chiffre bien en dessous du seuil de pénurie fixé à 500 m3 par l’Organisation des Nations Unis pour l’alimentation et l’agriculture (FAO).
Accès à l’eau en Tunisie : quelles disparités ?
Le présent papier est un essai d’analyse des données concernant l’accès à l’eau potable en Tunisie en se basant sur les résultats du dernier recensement de la population. L’analyse focalise sur les disparités existantes entre milieu rural et urbain, ainsi qu’entre régions, gouvernorats et délégations.
Pénurie d’eau à Mdhila : Le phosphate hydraté, les citoyens assoiffés [Vidéo]
Depuis plus d’un mois, la distribution de l’eau a connu plusieurs coupures intempestives dans certaines délégations du Bassin Minier. Ces perturbations se sont accentuées surtout à Mdhila, aux communes de Borj El Akarema et El Segui. De quoi susciter la contestation des habitants dont la vie est devenue un véritable calvaire. Si certains accusent la SONEDE de ne pas prendre ses responsabilités de maintenance et d’optimisation de la gestion des canaux d’eau, manifestement usés par le temps et gangrenés par la rouille, d’autres affirment que l’industrie du phosphate épuise les réserves d’eau et pollue ce qui en reste. Nawaat est parti à la rencontre d’habitants et d’agriculteurs pour en savoir plus sur cette persistante pénurie d’eau.
Climat et eau : le grand dilemme
Il est notoire qu’en Tunisie, les ressources en eau disponibles placent le pays en stress hydrique permanent. On constate malheureusement que cette notion fondamentale n’est pas intégrée dans le comportement citoyen : tous les comportements et attitudes par rapport à l’eau sont pratiquement les mêmes un peu partout dans le pays, et les discours sur la nécessité d’économiser la ressource ne sont pas crédibles, car non accompagnés d’attitudes concrètes.
Vers une privatisation de la gestion de l’eau en Tunisie ?
Alors que le projet du nouveau code des eaux encourage l’introduction des partenariats public-privé (PPP), de nombreux pays reviennent à une gestion publique de l’eau. Un enjeu de taille dans un contexte où nos politiques sont majoritairement acquis à la libéralisation de nos ressources.
Ghardimaou : mobilisation citoyenne autour d’un point d’eau
Quelques gouttes, puis plus rien. Le point d’eau qui permettait à tout un village d’avoir accès à l’eau n’était plus en état. Les habitants ont retroussé leurs manches pour que l’eau redevienne un droit pour tous. Reportage.
Pénurie d’eau : solutions mobiles, crétinisme fixe
Pour faire face à la disette d’eau potable à laquelle est confronté le pays, le ministre de l’Agriculture et des ressources hydrauliques du gouvernement Chahed, Samir Taïeb, aurait dû se tenir au pouvoir incantatoire de la prière de la pluie (Salat el Istisqâa) plutôt que de dilapider 200 millions de dinars dans des solutions de bricolage, comme les unités mobiles de dessalement des eaux non conventionnelles.
Que signifie de se battre pour la Justice climatique au Maghreb ?
Je vais aborder trois thèmes dans cet article. Je donnerai pour commencer une idée des crises écologiques et climatiques que vit la région du Maghreb pour ensuite montrer comment elle a adopté la néolibéralisation de la gouvernance environnementale. Je finirai par une critique de certains concepts de “justice” utilisés pour parler des injustices existantes dans la façon de faire face aux dégradations environnementales et au réchauffement climatique global de nature anthropique.
De la surenchère sur nos ressources en eau
Selon la SONEDE, les coupures d’eau sont dues au manque de ressources mobilisables dans les barrages. La réalité est tout autre. Démonstration.
Coupures d’eau à Mahdia : des citoyens sous stress… hydrique
Mahdia, 27 juillet 2016. Le soleil commence à peine à disparaitre derrière l’horizon. Dans une résidence de la corniche, des vacanciers s’activent à remplir des bouteilles d’eau avant la tombée de la nuit. Le concierge prévient qu’à partir de minuit il n’y aura plus d’eau courante « Il faut faire des réserves car jusqu’à 5h du matin toute la résidence sera privée d’eau, faites vite ». Reportage.
Eau : sécheresse, coupures, pénurie, en attendant le gaz de schiste !
Alors que le pays vit au rythme de pénuries et de coupures d’eau potable, le gouvernement s’apprête à autoriser l’exploration et l’exploitation du gaz de schiste, une activité fortement consommatrice d’eaux douces.
Les citronniers de Sbikha ont soif
Les récoltes d’agrumes et de légumes de cette année seront faibles. Sécheresse mais surtout mauvaise gestion de l’eau affectent depuis des années l’agriculture en Tunisie. Cette fois, la soif frappe la région de Sbikha (gouvernorat de Kairouan) première productrice nationale d’abricots, de petits pois, de piments et de tomates et deuxième région productrice des agrumes.