réforme administrative 3

Anti-corruption : le plat réchauffé de Nooman Fehri

Suite au dernier soulèvement social, parmi la batterie de décisions gouvernementales prises dans la précipitation, le lancement d’un site pour dénoncer la corruption dans l’administration. Il n’en est rien ! Car non seulement le site date de 2012 mais il est peu (voire pas du tout) adapté à la tache pour laquelle il est dédié. Une fausse annonce, reprise en boucle par tous les médias.

L’occupation illégale de l’espace public ou le banditisme banalisé

Le phénomène de l’occupation illégale de l’espace public ne cesse de gagner en ampleur en Tunisie. Les trottoirs, terrains publics et chaussées sont envahies par le biais de divers techniques : étalages anarchiques, barrières, bacs à fleurs, grosses pierres, présentoirs de nourriture, kiosques bâtis ou temporaires, meubles des cafés et restaurants, poubelles, stations de bus, etc.

Stratégie numérique Estonienne : un modèle pour rendre le sourire aux Tunisiens ?

« [La mentalité bureaucratique] pense que [son] rôle est d’imposer des sanctions, exprimer des exigences, demander des papiers, vous dire de revenir demain. » Ces paroles de Moncef Ayoub, directeur de GFCO, visent sans ambiguïté la défaillance de l’administration Tunisienne. Elles font partie du récent rapport de la Banque Mondiale (BM), La Révolution Inachevée 1. Elles reflètent la souffrance quotidienne de millions de citoyens face à une bureaucratie éloignée de leurs espérances.