Les solutions mobiles de transport se profilent en tant qu’alternative aux taxis, mais avec un coût nettement plus élevé. Des applications du type Bolt, In Driver, Yassir, et autres, sont jugées beaucoup plus rentables par les chauffeurs. Tandis que les usagers, eux, se voient contraints à payer les pots cassés par la dégradation des transports publics. Ainsi, la libéralisation galopante des services de transport se fait sur le dos d’un service public archaïque.
Reportage : Taxis clandestins de Hay Hlel, station zéro !
A Hay Hlel, rares sont les taxis qui circulent avec des plaques. On n’y voit aucun moyen de transport public. Ici et là, des chauffeurs de taxis sans plaques interpellent les passants : « Bab El Jazira, madame ? », me lance un de ces chauffeurs. Dans ce quartier, on les appelle « clandou » (clandestins). Bien qu’ils aient du mal à s’organiser, ces travailleurs clandestins ont manifesté à la Kasbah, place du gouvernement, le 19 décembre dernier. Nawaat est partie à leur rencontre.
L’Eco-Revue: Pillage des ressources, des services et même de l’histoire!
Chaque semaine, nous essayerons, dans cette chronique, de résumer l’actualité économique nationale, afin d’avoir une vue d’ensemble et ne pas se noyer dans la masse gigantesque d’informations disponibles et de pouvoir, assurer ainsi, le suivi des projets annoncés.
Rafik, chauffeur de taxi : “J’ai voté Ennahdha et je le regrette”
Le prix du litre d’essence va augmenter de deux cent millimes paraît-il. Cela pourrait presque être anecdotique, c’est loin d’être le cas dans un pays où une grande partie de la population n’arrive plus à subvenir à ses besoins et vit à crédit. C’est ce qu’explique Rafik, chauffeur de taxi.