La Tunisie connait un stress hydrique permanent. Le défi de l’agriculture est de nourrir la population. Or les cultures pluviales ne seront plus possibles dans les régions frappées par la sécheresse et la hausse des températures.

La Tunisie connait un stress hydrique permanent. Le défi de l’agriculture est de nourrir la population. Or les cultures pluviales ne seront plus possibles dans les régions frappées par la sécheresse et la hausse des températures.
Dans ce 2ème volet de notre série d’articles consacrés au changement climatique, nous traitons des différentes formes possibles d’adaptation des écosystèmes naturels. Un enjeu majeur dans un contexte où la biodiversité est plus que jamais menacée.
Les rejets toxiques du groupe chimique de Gabès ont contaminé les eaux côtières, entraînant une diminution drastique des ressources marines. Certains pêcheurs de la région ont choisi de risquer leur vie en empruntant leurs petits bateaux pour tenter de rejoindre l’Italie.
Alors que des filières entières ont été développées au niveau international, la Tunisie n’a pas évolué en matière de recyclage des déchets, et d’environnement en général. Or en ces temps de stress hydrique, nous risquons de payer cette inertie au prix fort.
En 2013, la famille Abassi s’installait au centre de la Tunisie, dans une zone semi-aride, pour y pratiquer la permaculture. Entre petites victoires et déceptions, quel bilan 10 ans plus tard ? Reportage.
Toute perturbation de l’environnement où vit un poisson peut provoquer des réactions dans son comportement. Il peut même changer physiquement. Le sar, menacé dans son habitat naturel, exprime son stress par le développement d’un comportement agressif. Et d’autres espèces étrangères sont désormais présentes dans les eaux tunisiennes, menaçant leur fragile équilibre écologique.
Les steppes servent souvent de terrains de parcours pour le petit bétail (ovins et caprins). Comme plusieurs étendues ont été mises en culture, les espaces restants pour le parcours sont de moins en moins vastes et subissent souvent une pression continue du bétail. Il en est résulté une dégradation de la qualité des steppes et une réduction de la diversité des plantes qui les couvrent. Au grand dam des éleveurs.
Les zones humides sont une source de vie pour des populations entières. Elles abritent de nombreuses espèces animales et végétales. Leur étendue ne cesse de diminuer au fil du temps, et certaines ne peuvent plus assurer leur fonction de réservoir d’eau notamment pendant les périodes des crues. Or les crues sont de plus en plus à craindre dans un contexte de changements climatiques.
Le monde célèbre, le 5 juin de chaque année, la Journée de l’Environnement. L’occasion de s’interroger sur nos avancées et nos reculades à la lumière des leçons tirées de la crise du Covid-19 qui secoue le monde depuis quelques mois.
La disparition des gazelles dama (Figure 1) du parc de Bou Hedma (zone 3) a provoqué un émoi chez certains. Pourtant, leur disparition était prévisible depuis quelques années.
La crise du Covid-19 a permis l’éclosion d’une myriade d’initiatives que le système économique normal empêchait de germer. La pandémie a mis en évidence l’extrême fragilité de secteurs tels que le tourisme, la sous-traitance ou les services, qui ne peuvent jouer le rôle d’ossature de l’économie nationale. A situation exceptionnelle, réponses exceptionnelles. Voici quelques pistes de réflexion et d’action.
Tous les grands mammifères herbivores sont en sursis. Certains oiseaux chanteurs ont presque complètement disparu de nos contrées. Tandis que l’extension phénoménale de nombreuses espèces exotiques et envahissantes passe quasiment inaperçue. D’où l’urgence de réclamer des comptes aux structures en charge de l’environnement dans le pays.