À la suite de l’enquête menée sur la Caisse Nationale d’Assurance Maladie (CNAM) sous le titre : « Ces plafonds qui vous tombent sur la tête » , son chargé de communication M. Younes Ben Nejma nous a contacté pour demander un droit de réponse et clarifier certains points.
Nous tenons à rappeler que, lors de cette enquête, nous avons tenté de contacter un responsable de cette institution mise sous le feu de la critique. Nous avons clairement essuyé une fin de non-recevoir symptomatique des administrations tunisiennes. En effet, contactés par téléphone, nos vis-à-vis nous redirigeaient constamment vers un autre interlocuteur, encore moins bavard. En se rendant sur place, c’est le manque de courage de certaines personnes d’assumer leurs rôles en s’exprimant sur la situation qui nous a, alors, interpellés.
À sa demande, nous avons rencontré le mardi 17 juin dernier, le chargé de communication de la CNAM, M. Ben Nejma. Dans un discours somme toute bien rodé et corporatif, M. Ben Nejma revient sur la situation générale de la CNAM.
Par ailleurs, et faisant écho aux documents présentés dans l’article précédemment cité, lequel démontrait comment s’opérait ce dépassement de plafond, M. Ben Nejma nous informe que le problème a été résolu par le bureau local de la CNAM. Présentant un document interne, dont il a refusé de nous remettre une copie, il affirme que l’assurée sociale en question a recouvré ses droits.
En reprenant contact avec la personne chargée du dossier, cette dernière nous informe qu’au jour d’aujourd’hui, rien n’a été fait. Cette note interne constitue peut-être un début de solution afin que l’assurée recouvre ces droits, mais jusque-là, personne de la CNAM en question n’a pris contact avec elle afin de l’en informer, c’est du moins ce que Dr. Houda Tajouri nous a affirmé.
Un vrai pays de singe, personne n’est responsable de rien de tout et na de compte a rendre
L’expression “au jour d’aujourd’hui”, que l’on entend malheureusement de plus en plus souvent, est un double pléonasme (“hui” signifiant “jour” en vieux français). Autant dire que si le pléonasme est accepté par la langue française le “double” pléonasme ne l’est pas.
La CNAM avec d’innombrables responsables et des dépenses faramineuses suite à une masse salariale très importante et une rentabilité opérationnelle extrêmement faible – il suffit de visiter tous les lieux de la CNAM pour s’en apercevoir de la lenteur de traitement de dossiers et des réponses négatives que ses employés ne cessent de proclamer aux clients.
un service clientèle lamentable avec des employés qui jouissent non seulement de tous les faveurs d’une administration publique aux dépens du citoyen , mais aussi présentent une nonchalance hors pair envers des citoyens appauvris par un système socio-économique désastreux .
Ce CNAM avec un personnel qui par négligence ou par niveau académique faible de ses employés ne répond jamais par écrit aux différentes réclamations de ses adhérents surtout depuis environ une année et demi où tous ses services – depuis les simples bureaux locaux à la DG – sont dégringolés de façon alarmante .
C’est une structure qui tend à exercer des pressions sur des patients démunis de sources , des patients qui recherchent une survie naturelle qui demande aussi ” le droit à une santé saine ”.
A suivre…..