Il y a un an Reporters Sans Frontières ouvrait, enfin, un bureau à Tunis. Christophe Deloire, directeur général de RSF et Soazig Dollet, responsable du bureau Maghreb et Moyen-Orient étaient à Tunis, ce jeudi 4 octobre, pour parler de la situation des médias dans le pays. Pour eux le constat est clair : il faut rester vigilant. Entre l’autorité politique qui ne semble pas encourager la liberté de la presse et une profession qui a du mal à trouver sa voie, le travail reste à faire.
Soazig Dollet, responsable du bureau Maghreb et Moyen-Orient de RSF est encore émue quand elle pense au chemin parcouru. En octobre 2009 elle effectuait son premier voyage en Tunisie pour RSF : « Mon nom n’était pas sur la liste et je suis passée à l’aéroport sans problème. Mais au bout de deux entretiens dans la journée des policiers en civil ont commencé à me filer. A la fin de la journée ils se sont invités à ma table et m’ont clairement menacé. Toute la nuit j’ai reçu des coups de téléphone du ministère de l’Intérieur. Si bien que je me souviens bien de la situation dans le passé. (…) Aujourd’hui il y a des régressions, des menaces, elles sont réelles, mais il faut se souvenir d’où on vient. »
Soazig Dollet se rappelle très bien de l’Etat de non-droit qu’était la Tunsiie. Elle se rappelle aussi avoir aider Sihem Bensedrine pour que radio Kalima existe sur satellite et avoir rencontrer Fahem Boukadous, alors qu’il vivait dans la clandestinité. Si bien que le fait de le voir aujourd’hui assis, libre, au milieu du public fait dire à Soazig Dollet que la situation en Tunisie a beaucoup évoluée.
Pour autant elle le dit clairement : elle restera vigilante pour que ces situations ne se reproduisent pas. Car aujourd’hui la situation reste précaire. Christophe Deloire, le directeur général de RSF abonde dans ce sens :
« La Tunisie, dans l’histoire de RSF, c’est l’un des pays les plus importants, l’un des pays où la liberté d’expression a évoluée dans le bon sens, mais où il y aujourd’hui des inquiétudes et où le pluralisme est menacé. La situation de la liberté de la presse y est préoccupante. »
La vigilance est donc toujours de mise. Et les mots de la campagne de RSF de l’année dernière semblent encore plus d’actualité : « LIBRES jusqu’à quand ? » interrogeaient les affiches placardées sur les abris bus et en 4 par 3 dans tout le pays. Libres jusqu’à quand ?
Voilà un an que les décrets 115 et 116 sur les médias ont été promulgués sans qu’aucun décret d’application ne suivent. Le vide juridique crée par cette non-application des décrets-lois engendre de nombreux problèmes. De nouveaux médias ne peuvent pas voir le jour, or le pluralisme médiatique est une des clefs d’une société démocratique. Des nominations en forme de parachutage sont faites à la tête des médias publics, sans concertation avec le personnel par exemple, créant des situations de conflit au sein de nombreux médias : Dar Assabah continue son sit-in et hier des employés et journalistes de la Radio Nationale appelleaient à une manifestation devant son siège.
« La liberté de la presse est aujourd’hui prise en étau par des autorités politiques qui n’appliquent pas les lois plus protectrices de la liberté de la presse que le code pénal. Des autorités qui ne prennent pas les décrets d’application qui permettraient de créer des autorités utiles pour faire exister la liberté de l’information » témoigne Christophe Deloire.
Les violences à l’égard des journalistes n’ont pas cessé durant cette année : qu’elles soient verbales ou physiques, elles ne sont jamais réellement punies, alors, qu’à l’inverse, les journalistes sont sévèrement réprimés pour des faits de presse, le code de la presse n’étant toujours pas appliqué et les juges préférant avoir recours au code pénal.
Pendant sa première année d’activité RSF a réussit à instaurer un dialogue ferme avec le gouvernement, comme l’explique Olivia Gré, en charge du bureau RSF de Tunis. Car c’est à ce niveau que l’ONG peut agir. Expliquer aux décideurs pourquoi la liberté de la presse est primordiale à la construction d’un pays démocratique fait partie de sa mission. Tout comme le fait de soutenir les journalistes ayant besoin de son aide.
Une chose que RSF ne peut pas mettre en place c’est le changement de mentalité au sein des rédactions du pays. Christophe Deloire est clair :
« Nous n’avons pas fait la Révolution. Ce sont les Tunisiens qui l’ont faite. »
Impossible de se mettre à la place de ce peuple qui doit continuer sa bataille. Ce sont les journalistes eux-mêmes qui doivent questionner leur méthode de travail, qui doivent se rassembler, former une profession soudée et travailler de manière collective pour pouvoir être entendus.
En ce sens les événements qui secouent Dar Assabah sont extrêmement importants. Une rédaction qui fait bloc a plus de poids que quelques individus éparpillés. Plusieurs rédactions qui s’unissent ne peuvent alors qu’amplifier la parole et faire pression avec plus de poids pour qu’un journalisme libre voit le jour en Tunisie. Un journalisme libre qui servira à tous, car, comme le fait remarquer Christophe Deloire :
« La liberté de l’information n’est pas une liberté pour les journalistes, c’est un facteur d’épanouissement politique, économique et social pour tous. C’est une liberté pour tous les citoyens. »
Vous pouvez trouver dans cette vidéo des larges extraits de la conférence :
La tunisie dans l histoire de RSF
c est l un des pays les plus important??????
ah booon.
Punaise….. ca fait plus d un an qu on nous bassinent les oreilles ,en nous balancent a la g…. et la mafia et les mafieux et les voleurs,et les tortionnaires ,et les dictateurs,et on peux pas l’ouvrir,et on n est pas libre.
Et la MR RSF nous dit que la tunisie est l un des pays les plus important dans L HISTOIRE de rsf. D’apres wikipedia RSF existe depuis 1985 . Principal donateur George soro ????
Et donc maintenant le maghreb et le moyen orient sont pourvu d un bureau de RSF????
@nazou:
Il y a des personnes qui sont capables de surprendre, et d’autres absolument pas! Bravo à vous, toujours la même paranouïa, toujours ce même sentiment de comploïte aigue, toujours le monde entier qui est mis au service des sionistes pour détruire le monde arabe… Quelle belle stabilité dans vos propos!
Puisque vous vous intéressez au financement de RSF, quel dommage que vous n’ayez pas eu le courage d’appronfondir en allant chercher l’information … sur leur site!
http://fr.rsf.org/transparence-financiere-19-06-2012,42811.html
Oui, les infos sont disponibles dons vous vous rendez encore plus ridicule à chercher par tous les moyens à dire des bêtises.
Si vous êtiez journaliste, vous seriez indéniablement mauvais puisque vous contentez de mal recopier bêtement des “on-dit” de wikipédia et que vous n’êtes pas capable d’aller chercher l’information à sa source. George Soros principal donnateur? Vous savez que ça s’appelle de la diffamation ça? Cependant, RSF se battrait quand même pour votre liberté, comme elle l’a fait avec les journalistes qui étaient persécutés sous zaba, qu’ils soient islamistes ou barbus, et comme ils continuent à le faire depuis le 14 janvier.
Permettez moi de vous poser une question: où êtiez-vous et que faisiez-vous avant le 14 janvier pour défendre la liberté d’expression en Tunisie? Je suis curieux…
qu’ils soient islamistes ou gauchistes, je voulais dire, désolé.
@bods ce qui est sur, c que je ne suis certainement pas une ” revolutionnaire”
ni une partisane de medias non plus alligne’,mais couche’.
Au fait ce n est pas vous qui appeliez ,mes compatriotes a sortir pour faire une 2 em revolution.
Apparemment vous ete le parfait defenseur de la pensee’ unique.
Des medias libres tunisiens ,sans aucunes influence exterieur . je croit que l’on va attendre que vous partiez
“L’ONG française Reporters Sans Frontières (RSF), subventionnée par des agences du Département d’État nord-américain et dont les liens avec l’intelligence nord-américaine ont été démontrés, vient d’être exclue de la liste d’Organisations Non Gouvernementales associées à l’UNESCO.
C’est la deuxième fois en exactement quatre ans que RSF est sanctionnée par l’UNESCO pour son manque d’éthique”
Et vous vous rejouissez de l’implantation de cette gangrène en Tunisie ?
voici la liste des ong partenaires de l’UNESCO http://ngo-db.unesco.org/s/or/en/list RSF y figure bien. L’info que vous partagez vient d’un article unique repris en coeur par un certain type de médias. Dans tous les cas il est très facile de vérifier cette info auprès du bureau de l’UNESCO de Tunis
«CREDIBILITE» DES INSTITUTIOINS ET INCREDULIT2 DES MASSES
@Nazou et Loule
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Votre « feeling » était bon. RSF (Reporters Sans Frontières) n’a que la respectabilité que celle que lui accordent ses riches parrains et les médias du Système. La bénédiction de L’UNESCO, on s’en fout. Ce n’est que de la poudre aux yeux C’est comme parler de l’objectivité ou de la crédibilité de l’ONU à propos de la Palestine, de l’Irak, de la Libye, de la Syrie, etc.
RSF est bien une courroie de transmission de l’impérialisme, exactement comme AMNESIE INTERNATIONALE ou HUMAN RIGHTS WATCH durant la guerre contre la Libye et actuellement dans la guerre contre la Syrie.
La liste de ses complicités aux crimes du Système est très longue et les pays sont toujours les mêmes : de CUBA au VENEZUELA. On vous met deux liens et on vous laisse tisser votre propre Toile.
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http://www.legrandsoir.info/ Le-silence-de-Reporters-Sans-Frontieres-sur-le-journaliste.html
http://www.legrandsoir.info/ Cuba-Reporters-Sans-Frontieres-et-ses-contradictions.html
Tient !!! @bods ,sur internet
‘la guerre secrete du misanthrope george soros”
Une toute precision , ca date de , 2008.
une toute petite precision
Lorsque je lis “De nouveaux médias ne peuvent pas voir le jour…Des nominations en forme de parachutage sont faites à la tête des médias publics sans concertation avec le personnel”, et qu’on cite comme exemples les cas de Dar Assabah et de la Radio Nationale, je fronce les sourcils. C’est vraiment une formulation trop superficielle et trop théorique qui ne tient pas compte de la réalité. Pendant plus d’un demi-siècle le paysage médiatique en Tunisie était pourri. Les médias n’étaient rien d’autre que des auxilliaires des forces de répression, celles des policiers matraqueurs et violeurs. Ces médias disséminaient la désinformation et entretenaient le culte de la personnalité pour renforcer la dictature. N’est-il pas normal après la chute de la dictature et en attendant l’avènement d’une vraie démocratie de se méfier des soi-disants journalistes? Pour quelle raison un corps pourri aurait-il droit à l’immunité et un traitement de faveur? Pourquoi faut-il le consulter? Il faut d’abord que ces mafieux rendent des comptes pour empêcher toute récidive. Hélas le gouvernement s’est montré plus que décevant sur ce plan, surtout en refusant de publier la liste des journalistes pourris comme celle des magistrats pourris. RSF n’a pas de leçons à donner sur ce sujet et devrait montrer un peu plus de prudence avant de critiquer. Je rappellerais qu’en France après la libération le paysage médiatique a subi une épuration et unetransformation de fond en comble. Tous les médias, à l’exception de ceux qui étaient interdits par les forces d’occupation, ont été considérés comme coupables de collaboration avec l’ennemi. Le secteur radiophonique a été nationalisé et a donné naissance à la Radiodiffusion Française, et l’agence de presse Havas est devenue l’Agence France-Presse (AFP). Tous les journaux qui ont continué de paraître quinze jours après le début de l’Occupation ont été interdits. Les entreprises qui les éditaient ont été placées sous séquestre. Cette mesure a surtout touché les quotidiens. Des 206 quotidiens qui paraissaient avant l’occupaion 188 ont été interdits. Mais des hebdomadaires et des mensuels on également été touchés. La justice a aussi suivi son cours et les tribunaux ont entendu 124.751 cas. Quelque 7000 condamnations à mort ont été prononcées dont 4000 par contumace. Avant la libération il y a même eu des éxécutions sans jugement qui ont coûté la vie à plus de 3000 collaborateurs. Le chiffre total des éxécutions de collaborateurs avant et après la libération approche les 10.000 éxécutions. Il y a eu officiellement 38.266 condamnations qui entraînèrent des peines privatives de liberté dont:
2.702 aux travaux forcés à perpétuité
10.637 aux travaux forcés
2.044 au régime cellulaire
22.883 à des peines de prison.
49.723 personnes on été punies de dégradation nationale. La France est loin d’être un cas unique en Europe. Aux Pays-Bas par exemple le premier collaborateur à avoir été éxécuté après la libération était un journaliste, Blankenstein. C’est dire combien ce corps peut être pourri et nocif. En Tunisie on attend encore un vrai coup de balai. Mais hélas quand je pense que les chefs de la Gestapo de Bourguiba qui ont fait tant de mal et tant humilié la Tunisie ont été honorés après la révolution dont ils étaient les pires ennemis et placés à la tête de l’état, il n’y a pas de quoi se sentir fier. Ni jugement, ni sanction, ni dégradation nationale. Mais chaque citoyen honnête et qui n’a pas passé son temps à ronfler sous l’infâme dictature mais a gardé les yeux ouverts pourra juger par lui-même même si l’état est en état d’hibernation.
oui les @ pacifistes , d ailleurs les pseudos sans frontieres avaient disparus quand les habitants de syrte ,assiege’ sans eau sans electricite’sans nourritures et contraints de se nourrir avec des animaux morts ,lors de bombardements otanesque. pendant ce temps
Le bods etait occupe’ a chauffe’ les esprits ,parcequ- il faut la vendre la merdocratie.