Après des mois de discussions, le nom qui a été choisi à l’issu du Débat National est celui de Mehdi Jomaa. Ce nom est toujours inconnu d’un grand nombre de Tunisiens. Il est également contesté par certains partis politiques. Ceux qui le soutiennent, le présentent comme une compétence « nationale ». Est-ce vraiment le cas ? Certains disent qu’il faut lui donner sa chance avant de formuler une évaluation pertinente. Pourtant, il est depuis le 13 mars 2013 à la tête du ministère de l’Industrie. Aussi, un bref bilan de son passage par ce ministère serait susceptible de permettre un aperçu sur la méthode et l’approche Mehdi Jomaa…
Mehdi Jomaa et le faux “Débat National sur l’Energie”
Commençons par un point qui pourrait paraître positif dans le bilan de Mehdi Jomaa à la tête du ministère de l’Industrie : “Le Débat National sur l’Énergie“. Cette initiative nous laisse penser que Mehdi Jomaa croit réellement à la démocratie participative. Est-ce vraiment le cas ? Tout d’abord, le jour même du lancement du Débat National sur l’Energie, Nidhal Ouerfelli, Secrétaire d’État aux Énergies et Mines a déclaré que le projet de loi sur les énergies renouvelables était fin prêt. A quoi servirait donc un tel débat si les réformes sont prêtes d’avance ? De même, le ministère a eu la bonne idée de lancer une page Facebook qui devait permettre d’élargir le débat à un nombre maximal de participants. Sauf que la dernière publication sur cette page date du 16 juillet 2013. En revanche, la page personnelle de Mehdi Jomaa a toujours été bien entretenue. S’agissant du débat dans les régions, celui-ci a effectivement eu lieu. Le hic, c’est que les dates et les lieux de ces rencontres n’ont pas été communiqués à l’avance, ni sur les pages Facebook du ministère, ni sur son site officiel. Nous nous demandons donc, comment les personnes présentes ont-elles été mises au courant ? Cela nous rappelle les consultations nationales qu’organisait l’ancien régime. Ce que nous retiendrons, en tout cas, de ce “débat”, c’est que l’opposition à la question de l’utilisation de la fracturation hydraulique en Tunisie, de la part des citoyens, était assez claire.
Mehdi Jomaa : pro-gaz de schiste …
Cela fait plusieurs mois que la question de la production d’hydrocarbures non conventionnels fait l’objet de polémique en Tunisie. Qu’ils soient fervents écologistes ou simples citoyens, nombreux sont les Tunisiens qui ont en eu une très mauvaise image. Un bon nombre s’y oppose même radicalement !
Malgré cela, Mehdi Jomaa, ignorant cette forte opposition, a déclaré lors d’un dîner-débat organisé par l’ATUGE que « l’idée c’est d’y aller. Mais il faut choisir le moment opportun.» Lorsqu’il lui fut demandé quand est-ce que cela aura lieu, il a répondu :
Gaz de schiste, c’est quand ? C’est dans quelques mois…voire quelques semaines. Une fois que les choses se seront calmées et qu’on ait fini notre travail pédagogique.
Mehdi Jomaa
Mehdi Jomaa n’a donné aucune importance à l’avis des citoyens vis-à-vis des questions aussi importantes. Il considère même que le Débat National sur l’Énergie n’est en fait qu’un travail pédagogique. Il semblerait que le futur chef du gouvernement ne croit pas vraiment à la démocratie participative. Il serait plutôt adepte du Léviathan de Hobbes.
Un ministre laxiste vis-à-vis de la corruption et de la malversation ?
Bien avant que Mehdi Jomaa ne soit désigné à la tête du ministère de l’Industrie, la Cour de compte a publié un rapport sur la corruption et les malversations dans le secteur gazier. Des dépassements très graves ont été perpétrés pendant les dernières années tant au sein ministère de l’Industrie et qu’au sein des entreprises et établissements sous tutelle. Il est surprenant d’observer, surtout au lendemain d’une révolution, une passivité à cet égard, surtout après la publication d’un rapport officiel aussi alarmant ! Allant de la mise en place d’outils garantissant une régulation et un contrôle plus efficace, jusqu’à la poursuite en justice des responsables liés à ces affaires. Ce que nous relevons, c’est que Mehdi Jomaa a opté pour le maintien à leurs postes des personnes impliquées. Lorsque Nidhal Ouerfelli, secrétaire d’Etat des énergies et mines, auprès du ministre de l’industrie a été convoqué par la commission de lutte contre la corruption, il a déclaré que seules 3 plaintes ont été soumises à la justice. Il s’agit d’affaires de corruption dans lesquels Moncef Trabelsi, frère de Leila Ben Ali est impliqué. Or, Moncef Trabelsi est décédé depuis le 3 avril 2013.
Le matin même de son audition par la commission des finances, Nidhal Ouerfelli arrivé en retard à la réunion de l’Association Tunisienne de Pétrole et de Gaz (ATPG) -à laquelle nous étions présents-, il s’est excusé en indiquant ironiquement qu’il a été retenu au ministère, occupé qu’il fut à traquer la corruption au sujet de laquelle l’ANC lui a demandé un compte-rendu. Cela témoigne de la légèreté du ministère dans le traitement de ce sujet. C’est d’ailleurs la remarque qui a été faite par les membres de la commission de la lutte contre la corruption lors de l’audition du staff du ministère de l’Industrie..
Nous nous demandons donc, comment est-ce que Jomaa pourrait honorer l’engagement de son “éventuel futur” gouvernement à lutter contre toutes les formes de corruption, alors que, manifestement, nous avons là ce qui ressemble fort à un laxisme de sa part à traiter le dossier de la corruption relatif au passif -certains affirment relatif au présent également- du ministère qu’il chapeautait ?
Une pétition est actuellement ouverte aux signatures à l’ANC pour auditionner Mehdi Jomaa en plénière sur la question de la corruption dans le secteur pétrolier et minier. En effet, plusieurs projets de loi relatifs à des permis pétroliers (qui seraient douteux selon certains) ont été déposés à l’ANC par le ministère de l’industrie.
Mehdi Jomaa, les subventions de l’énergie et la rente pétrolière…
3700 millions de dinars ! Il s’agit d’un chiffre record atteint par les dépenses budgétisées en tant que subventions de l’énergie. Or, il semblerait que ce budget ne sert pas vraiment à subventionner l’énergie ! A quoi sert-il donc !? A subventionner les entreprises publiques du secteur de l’énergie : la STEG, la STIR et l’ETAP … Nidhal Ouerfelli a, du reste, avoué à plusieurs reprises que le ministère était toujours en train d’étudier les arcanes du système des subventions. De même, Chedly Abed, Secrétaire d’Etat aux Finances nous a avoué que nul ne maitrise précisément la manière avec laquelle l’énergie est subventionnée. Cela explique pourquoi il aurait refusé de remettre à la commission des finances le fichier de la présentation PowerPoint qui contient des chiffres contradictoires relatifs aux subventions de l’énergie après la leur avoir présentée… Comment le ministère de l’Industrie peut-il injecter autant d’argent sans vraiment savoir précisément à quoi il sert et au profit de qui il l’est ?
Pire encore, Nidhal Ouerfelli a déclaré lors de la réunion avec l’ATPG que le ministère ne connait pas la valeur exacte de la rente pétrolière ! Lors de la réunion entre la commission de la lutte contre la corruption et le staff du ministère de l’Industrie, les députés ont voulu savoir quelle est la valeur exacte du revenu de l’État provenant de l’extraction du pétrole et du gaz. Ils ont eu droit à un long discours, mais point de chiffre précis.
Raisonnant sur des données vaseuses, Mehdi Jomaa et Nidhal Ouerfelli ont pris une décision, laquelle, finalement, ne repose pas sur un indicateur concret ! Ils ont, en l’occurrence, décidé d’augmenter le prix de l’énergie pour diminuer la subvention à l’énergie (dont ils ne maîtrisent toujours pas la ventilation !)… Le moins que l’on puisse dire, ce que nous sommes en présence de ce type de décision qui repose davantage sur la gabegie, alors que, en l’espèce, il s’agit de décision hautement sensible tant ses incidences sur l’inflation, la hausse des coûts de production, la baisse du pouvoir d’achat etc. sont importantes.
Faut-il rappeler, par ailleurs, que l’essence qui représente une part importante de notre consommation d’énergie présente un solde subvention/bénéfice positif. En effet, la subvention ne se fait qu’à la hauteur de 14% alors que les taxes s’élèvent à 24% du prix de revient.
Code de l’investissement… Une question de timing !
Dans une interview faite par Hedi Mechri du magazine “l’économiste maghrébin”, Mehdi Jomaa a marqué son soutien au projet de loi du code de l’investissement. Dans un précédent article nous avons montré que ce code, auquel ont substantiellement contribué des privés et des étrangers, fut validé par le gouvernement pour être présenté au vote de l’ANC. Ce projet de loi qui permet aux étrangers de posséder directement les terres tunisiennes a été fortement critiqué par divers acteurs de la scène économique et politique. Certains l’ont même surnommé le “code du colonialisme”. Voyant arriver le risque du blocage au niveau de l’ANC, comme ce qui s’est passé avec la loi sur les PPP, le gouvernement Laarayedh hésite toujours à le soumettre au pouvoir législatif. Un tel refus pourrait faire perdre à certains pays étrangers des intérêts économiques et stratégiques majeurs. Mehdi Jomaa fait partie des rares personnes à s’être prononcées sur ce risque-là.
“la difficulté, c’est qu’il doit être soumis à l’ANC (Assemblée Nationale Constituante)”
déclara-t-il lors de l’interview avec l’économiste maghrébin.
C’est pour cela qu’il juge que le “timing reste à revoir” …
Mehdi Jomaa … et le gâteau tunisien de l’énergie renouvelable !
Au XIXe siècle, les grandes puissances se sont partagé le monde dans le but de mettre la main sur les gisements des ressources naturelles des pays qui n’étaient pas concernés par la révolution industrielle. La Tunisie, endettée, dirigée par des beys affaiblis, soumise à la pression constante des consuls européens est ainsi devenue un protectorat de la France. La signature du traité du Bardo marquait la fin du conflit italo-français sur l’appropriation de la Tunisie.
Soixante ans plus tard, le conflit sur la mainmise sur la Tunisie revoit le jour. Cette fois-ci, les Allemands sont entrés dans le jeu. De nos jours, la Tunisie est de nouveau sujette au partage entre les grandes puissances intéressées par ses ressources d’énergies renouvelables …
Là encore, Mehdi Jomaa semble trouver la solution ! Lors d’une interview faite avec une chaine télévisée française, une question lui a été posée :
« Récemment vous avez successivement reçu l’ambassadeur de France en Tunisie avec toute une délégation, et puis un peu plus tard une autre délégation qui elle, était allemande, pour parler d’énergie renouvelable. Alors qui va remporter le gâteau tunisien de l’énergie renouvelable ? »
A cette question, Mehdi Jomaa, ministre de l’industrie, prochainement promu à la tête du gouvernement tunisien, a répondu en souriant :
« Tout d’abord, ce n’est pas un seul morceau ! Donc, il y en aura pour tout le monde ! […] Avec les deux (la France et l’Allemagne) on avance à pas sûrs. Et il y en a pour d’autres ! ».
Cela expliquerait donc pourquoi le journal “Le Monde” a déclaré que la nomination de Mehdi Jomaa est venue “sous pression occidentale” !
Mehdi Jomaa … et ses opposants !
Le jour de la présentation du projet de loi sur les énergies renouvelables à la commission de l’énergie de l’ANC, Nidhal Ouerfelli a commencé par déclarer que la STEG est enfin d’accord sur le projet de loi. Comment le ministère a-t-il donc fait pour convaincre la STEG de céder sa part du gâteau des énergies renouvelables ? La réponse est peut-être aussi simple que le fait de noter que le ministère a limogé le PDG de la STEG et l’a remplacé par Rchid Ben Dali, Directeur Général de l’Energie au ministère de l’Industrie. Le conflit d’intérêts est clair, mais Mehdi Jomaa ne semble pas s’en soucier. Risque-t-il de faire de même pour les hauts fonctionnaires de l’État qui oseront s’opposer à lui, une fois investi de la présidence du gouvernement ?
Nous ne pouvons donc que souhaiter bonne chance … à la Tunisie !
Encore une déception par la lecture de cet article :
on dirait un roman, des suppsotions, des scénarii, des “faits” hasardeux et des évenements interprétés subjectivement !
estce cela la nouvelle ligne de la rédaction ?
où est le sens du journalisme d’investigation auquel les tunisiens s’attendent et y étaient habitués sur nawat ?
c’est malheureux .. mais encore un torchon qui part à la poubelle !
Further to this article, I can report that Mr. Jomaa has no interest in the Chiboub Sebsi affair as he warned minister Salim Ben Hamidene not to meet me and that I was not trustworthy and honest. It appears that this man is in fact creating his mafia including Rachid Ben Daley and others. I am afraid that this is a sad conclusion for the people of Tunisia to have this man presented as PM Designate a it appears he will do nothing for corruption and will bring environmental disaster and corruption in Gaz de schiste. Perhaps he only needs a short time to do this in the period before the next elections…..
Sad but very likely true
j’ai pas compris la problématique avec les énergies renouvelables. Il y aura un transfert technologique et tjs les 40 degrés à l’ombre 6 mois l’année. le soleil ca se vole pas. Accorder aux étrangers le droit de posséder et d’investir n’a rien à voir avec la colonisation. C’est une régle dans bcp de pays qui vont économiquement très bien et qui sont souverains. C’est comme si on s’infligeait un embargo à soi-même parce que le reste du monde est simplement trop méchant. Drôle de mentalité je trouve.
Le fait est que l’on n’a besoin d’aucune “générosité” étrangère pour bâtir notre propre centrale solaire. On pouvait construire, avec nos propres moyens et avec les ressources dont on dispose, une centrale qui suffise à réduire nettement la facture énergétique et soulager nos réserves en devises par la même occasion. Pour commencer. Puis tirer parti de cette économie pour continuer à développer soi-même cette filière, en améliorant notre technologie, pour finir par devenir exportateurs d’électricité et à 100% bénéficiaires de la ressource.
Céder le marché de l’énergie solaire à des acteurs étrangers, ce sera certainement leur permettre d’installer usines et centrales à leurs frais, mais en contrepartie ils seront totalement propriétaires de l’énergie solaire transformée, nous rétrocédant une petite partie, juste de quoi éclairer nos rues et faire tourner notre industrie. On aura certes de l’électricité gratuitement, mais on sera simplement consommateurs et on continuera à acheter les produits finis de l’étranger. Ce sera le modèle économique de la Libye de Khaddhafi ou de l’Arabie Saoudite, sans ambition, et abrutissant.
L’enjeu de l’électricité solaire, c’est 1 l’activité de construction des équipements et 2 la disponibilité de grandes surfaces planes, fortement ensoleillées et vides. Ces deux ressources ne sont pas infinies. Il faut donc les utiliser avec précaution et bien négocier avec les partenaires internationaux. Faute de quoi, ces partenaires vont naturellement pousser vers leur avantage maximum qui est de nous vendre en Euros l’électricité solaire produite à partir de notre soleil. Une telle issue de cette affaire signifierait que la Tunisie a de nouveau raté une révolution, celle de l’énergie solaire, après avoir raté les précédentes: la révolution-pétrole (industrie automobile…), la révolution-électronique (computers…) et la révolution-TIC (GSM, médias…). Notre économie resterait ce qu’elle a toujours été: pauvre, dépendante et jetant ses enfants à la mer pour gagner l’Europe à la quête de leur subsistance.
Pour conclure, il nous faudrait garantir qu’une partie des bénéfices financiers de cette révolution solaire soit réinvestie en Tunisie et qu’une partie de la chaîne de valeur soit réalisée en Tunisie, disons 50% minimum.
La percée occidentale dans les affaires tunisiennes est très claires , La Tunisie est entrée désormais dans une guerre de Libération de l’impérialisme dans sa deuxième phase de révolution depuis la création du sois disant “dialogue nationale” Mehdi Jomaa n’est pas le bien Venu il n’est que le garant des intérêts de l’occident en Tunisie .Il l’a même répété sur les
plateaux de Télévision :”nous poursuivrons sur le même élan ” ( il veut dire poursuivre ce qu’il a entamé en offrant les richesses du pays aux voleurs et aux sociétés étrangère). La Tunisie a perdu la première bataille mais pas la guerre.Nous le combattrons et donnons à nos institutions le seul pouvoir législatif issu de la révolution de la liberté et de la dignité. nous avons besoins de tout nos richesse. Foutez nous la paix.
…”Accorder aux étrangers le droit de posséder et d’investir n’a rien à voir avec la colonisation”
en effet … c’est mème PIRE !!!
on n’a pas besoin d’investissurs étrangers = suçeurs de sang, sans scrupule, à commencer par les judaistes. Pour 1 $ investi, ils repartent avec 1$ de bénéfices payés en devises !!!
gardez vos devises au lieu de les gaspiller à importer des cigarettes, whiskey, bananes … et enrichir les épiciers franco sionistes: Carrefour, Monoprix et al.
avec ces devises durement gagnés par les immigrés, vous n’avez plus besoin de capitaux étrangers.
WAKE UP !!!
Personnellement, je ne suis pas déçu, car je m’y attendais depuis le début de la troïka au pouvoir, à tout ce qui se passe aujourd’hui dans notre pays, et je ne pensais pas qu’on allait arriver à cet état de délabrement généralisé, qui touche tous les secteurs vitaux, toutes les institutions, administrations, ministères, entreprises nationales, services publics,…etc…etc…, et la liste est longue ?
J’étais, et, je le suis encore, opposé à tout, de façon très primaire, je le confesse, car, je pars du postulat, que, et comme le disent les français : ” On ne mange avec le diable sur la même table, même avec une longue cuillère” !
pourquoi vous jugez le debat national de l energie comme ? faux presentez nous le vrai debat ,allez donnnez vos solutons miracles et votre vrai strategie pour developper nos resources d energie que du ridicule monsieur ,vous etes contre le gaz de shiste qui peut etre une solution a nos besoins d energie . a ton le choix vraiment . on suit betement les francais qui ont l energie necessaire ils peuvent avoir le luxe d attendre et nous nous sommes a la merci du gaz importes d energie et vendu a la Tunisie a unprix tres cher et payé comptant et en devises sans aucun avantage ou aide a la Tunisie. les energies renouvellables sont toujours cher et l electricite produite a partir de ces sources ne peuvent etre stockeé et elle ne peut pas etre developpe qu a long terme et avec des investissements énormes ,les Tunisiens ne sont pas pret a payer une electricité 5 fois plus Cher . allez monsieur donnez nous des solutions qui doivent etre implementes demain, cest facile de critiquer cest de tout comfort et tres facile !!!!!
A titre d’exemple, la centrale thermo-solaire d’Ain Beni Mathar au Maroc a coûté 400M€, et produit annuellement et en moyenne 3,538GW/h soit l’équivalent de 13% de la demande Marocaine (52% de la demande Tunisienne si on applique une règle de trois sur la population). 400M€, c’est 900MDT, c’est ce qu’on a dépensé pour l’ANC. A méditer …
http://www.club-er.org/en/les-actualites/14-actualites/96-maroc–inauguration-de-la-centrale-thermo-solaire-de-ain-beni-mathar.html
le coût de la centrale est juste mais al production de la centrale ne peut dépasser 160 Mégawatt et non 3,5 GW il y aune erreur dans l article, c est trop beau pour être vrai malheureusement
Le gaz de schiste, en plus des problèmes environnementaux, est une fausse solution à notre supposé déficit énergétique car importer des hydrocarbures ou bien les extraire de notre sous-sol par des compagnies étrangères revient au même. Nous les payons en devises (par le biais des sorties de dividendes) et au prix fort (par le biais de contrats indexés sur les prix des hydrocarbures Européens, nettement plus élevés qu’au USA ou en Asie).
L’argument de l’establishment énergétique actuel, qui continue à défendre une politique dont nous subissons pourtant aujourd’hui les dommages, c’est de dire “faire travailler les compagnies étrangères nous permet d’éviter les coûts de prospection”. Cet argument tient pour l’ETAP, pour qui il est plus facile de monnayer sa position de rentier auprès des multinationales pétrolières et gazières que de se risquer à chercher elle-même les hydrocarbures. Mais du point de vue de l’intérêt général du pays, l’argument ne tient pas car il est toujours préférable de payer des gens pour chercher des hydrocarbures que de payer des chômeurs. Dans l’absolu le coût des hydrocarbures sera peut être plus élevé, mais l’argent restera en Tunisie et générera une circulation monétaire, du commerce et de l’emploi et on diminuera le nombre et le coût de nos chômeurs.
Le gaz de shiste va déglinguer l’environnement en tunisie. Il accroitra la fracture sociale et il n’enrichira que les multinationales occidentales. Dire ou prétendre l’inverse est un mensonge.
A bon entendeurs.
mohamed Mabrouk
ce que vous affirmez n’est pas juste ,les societes petrolieres internationales ou Tunisiennes investissent dans la recherche petroliere , l operationt est tres risqué et demande de grands fonds ( probabililité de faire une decouverte 10%) un puits a terre coûte environ 15 Millions de dollars, en mer le double . si la societe petroliere ne trouve rien ,tout l investissement est perdu. si elle trouve une decouverte en quantité commerciale ( car la decouverte peut etre non commerciale ) de petrole ou de gaz ,l ETAP s associe au moins a 50% au developpement de la decouverte et a la production,( c est un systeme en vigueur partout dans le monde: Algerie….).
Donc la Tunisie a travers L ETAP beneficie de 50% au moyen de la production de la decouverte en plus la societe etrangere et l ETAP paient une redevance a L ETAT Tunsien ( une part de la production qui peut aller de 2 à 15% de la production selon un indice de rentabilité du champ),en plus ils paient un impôt sur le benefice a un taux de 50% ( voir le Code des Hydrocabures); en plus d autres taxes la Tunisie beneficie donc de:
-50 % de la production d’une decouverte commercialle (part de l ETAP qui appartient 100 % a l ETAT)
– une part de la production Totale (redevance)
– un impôt sur bénéfice au taux de 50%
– des taxes sur l export et les ventes sur le marché Tunisien (3,5% de la quantité de petrole produites)
la Tunisie accapare 80% de la Rente pétrolière (Revenus- dépenses et investissements
notre problème en Tunisie c est que notre potentiel pétrolier est faible et nos découvertes
sont de petite taille et l ETAP ne possède pas les fonds nécessaires pour se lancer dans opérations de recherche tres risques ( en général l ETAT n investit pas dans les activités risqués elle a d autres priorités) et un petit nombre de societes Tunisienne se sont lancés dans la recherche petroliere mais ils n ont pas eu du succès. l ETAP a maintenant deux Permis de recherche Chaal et Nord des Chott et a foré un puits sec , l ETAP a perdu toutes ces competances techniques qui ont quitté vers le Golfe ou travaillent dans des societes etrangeres,car elle n arrive pas a bien payer les competances malheuresement.
quand au gaz de shiste s,il existe d abord ,il faut l explorer par le forages de puits(3500 m a 4000 m de profondeur) et determiner s il est commercial ou non car ce n est pas le cas Toujours (déception en Pologne et en Suede et succès aux USA et au Canada).
D autres part la production du gaz de Schiste et la fracturation Hydrauliques ne sont pas des activites polluantes comme certains l affirment sans connaissances techniques ,car la nappe phréatique est protégé par du ciment et des tubes en acier tres étanches quand elle est traversé par les puits d autre part la fracturation des roches de schiste pour extraire le gaz se fait a 3000 a 4000 m et les fractures ne peuvent se propager qu a 200 au 500 m Max donc tres loin de la nappe (2500 a 3000 m de couches de roches tres dur sépare la nappe aux Schistes ).
le probleme c est la quantité d eau necessaire pour la fracturation qui peut aller jusqu a 30.000m3 d eau ,mais on peut utiliser de l eau saleé dans la fracturation
le cout de la a recherche et l exploitation du gaz de schiste reste trés chere et les puits s puisent rapide en Tunisie . Ce n est pas évident que l opération soit rentable sauf si on découvre de grosses quantités. Les francais qu on suit a la lettre sont contre le gaz de schiste mais eux ils ont l énergie nucléaire t et le lobby nucleare est contre ,car ce gaz va faire concurrence au Nucleare un million de fois plus dangereux que le gaz ,nous on est entrain d importer du gaz Algerie payé tres cher en Dollars et payé comptant les Algeriens ne nous font aucun Cadeau
L’enjeu n’est pas dans la neutralité d’un homme d’état, c’est plutôt dans son intégrité morale et sa loyauté au pays.
La cupidité de l’argent et celle du pouvoir sont les deux gros maux qui peuvent achever l’être humain (craintif de DIEU ou pas) en quelques secondes. Seuls les politiciens peuvent s’en sortir avec les moindres dégâts, vu qu’ils sont très évolutifs dans leurs comportements, pouvant aller jusqu’à changer fréquemment de référentiel et valser couramment de valeurs, et ce, en mettant à profit leurs trois turbos: mensonge, hypocrisie, cupidité.
L’enjeu n’est pas dans la neutralité d’un homme d’état
[…] de ce marché aux compagnies pétrolières. Comme nous l’avons rapporté dans un article précédent, monsieur Mehdi Jomaa avait mené un double discours lorsqu’il était à la tête du […]