Le numéro 21 de “Clic droit clic gauche” est consacré à la censure politique sur Internet. Comment et pourquoi les dictatures doivent-elles contrôler la toile ? Qui sont les principaux pays qui censurent les sites internet politiques ? Quelle est la situation en Chine, à quelques semaines de l’ouverture des Jeux Olympiques ? Quelles sont les entreprises occidentales complices de cette censure ? Les démocraties sont-elles menacées par des cyberattaques ? Enquête en 4 volets.
1ère partie : les techniques de filtrage
Internet, le nouveau média des démocraties
En quelques années, Internet est devenu un média incontournable dans les démocraties : développement des sites participatifs, naissance du “journalisme citoyen”, possibilité de débattre en ligne sur tous les sujets, Internet est l’incarnation virtuelle de la liberté d’expression. Dans les démocraties, ce nouveau média a trouvé toute sa place lors des dernières campagnes électorales. En France, Internet a commencé à percer en 2005 au moment du référendum sur la constitution européenne. Alors que tous les médias traditionnels (presse, télévision, radio) penchaient pour le oui à la constitution européenne, les partisans du Non ont trouvé refuge sur la toile faute d’avoir un espace médiatique suffisant à la télévision. Certains sites internet, très critiques à l’égard du projet de constitution européenne, ont vu leur audience fortement augmenté pendant la campagne.
Depuis, Internet a été investi par les partis politiques traditionnels et lors de la présidentielle de 2007, les sites internet des candidats ont servi de principal support à leur campagne : diffusion des programmes, suivi de la campagne en vidéo, coordination des militants, etc. Mais étant le symbole de la liberté d’expression dans les démocraties, Internet est particulièrement surveillé dans les dictatures du monde entier.
Censurer le web avec la complicité des Fournisseurs d’Accès à Internet
Les principales dictatures du monde entier, où il n’y a pas de liberté d’expression et où les opposants sont emprisonnés, surveillent particulièrement la toile. Une véritable censure politique est pratiquée dans les dictatures d’Afrique ou d’Asie. Pour censurer un site internet politique, trois méthodes sont possibles. La plus simple est de contrôler tous les Fournisseurs d’Accès à Internet.
En France, tous les FAI sont privés et n’ont donc aucun lien avec le gouvernement. Dans les dictatures, comme en Chine ou en Corée du Nord, tous les fournisseurs d’accès internet sont plus ou moins liés au pouvoir. Censurer un site est alors techniquement facile : un FAI peut bloquer l’adresse URL d’un site internet.
Supprimer les sites des index des moteurs de recherche
Le deuxième niveau de censure concerne les moteurs de recherche. Dans certains pays, comme en Chine, les moteurs de recherche peuvent supprimer de leur index des sites internet de dissidents à la demande des autorités. En attendant la fermeture du site, obtenue auprès de l’hébergeur, les autorités peuvent donc supprimer son indexation dans les annuaires. Le site existe toujours mais il est introuvable dans les moteurs de recherche. Quand on sait que la plupart des internautes accède aux sites internet par moteur de recherche, cette censure s’avère particulièrement efficace.
Surveiller le web par l’intermédiaire de logiciels
Dernier moyen de censurer la toile : empêcher les internautes de rédiger des textes jugés « subversifs ». Divers logiciels existent pour limiter la liberté d’expression par l’utilisation de mots clés interdits. Par exemple, certains logiciels de publication, pour envoyer un message sur un blog ou un mail, analysent le vocabulaire employé et bloque le message si celui-ci contient un mot jugé “subversif” par le pouvoir. Certains traitements de texte sont eux-mêmes dotés de ces filtres. La liberté d’expression est alors limitée à la source, tout ne peut pas être écrit.
Auparavant, les régimes totalitaires pratiquaient la censure en contrôlant la télévision, en supprimant la liberté de la presse. Le contrôle d’Internet est plus complexe car les sources de publication sont multiples, et les utilisateurs sans cesse plus nombreux. Mais la censure politique sur Internet est devenue une pratique courante et diverses techniques ont été mises au point pour contrôler la toile. Cette censure politique s’accompagne d’une recrudescence des procès contre des blogueurs qui ont osé critiquer le pouvoir.
Source : Politique.net
Bonjour a tous les amis nawaatiens!
Je viens de passer plusieurs mois en Chine et aussi en Coree du Nord et pu vivre la censure au quotidien.
Ce que j’ai pu constater c’est que d’une part il n’y a aucune presse etrangere autorisee dans le pays, a part (et c’est pour l’anecdote) des editions chinoises de Elle, Marie-Claire, Cosmopolitan, etc…).
L’acces internet est etroitement controle, essentiellement de deux maniere: d’abord l’utilisateur. Pour avoir acces a un ordinateur dans un netbar il faut montrer sa carte d’identite, avec ces donnees personnelles, on vous emet une autre carte que vous pouvez charger comme carte de credit, et qui sert aussi comme identifiant. Cette carte n’est valable que dans un certain perimetre geographique. Des que vous bougez dans une autre ville, vous devez avoir une nouvelle carte. Autant dire qu’on connaitra aussi tous vos deplacements. Ensuite les filtres. A cause des jeux olympiques de Pekin, la Chine a promis de ne pas restreindre internet, mais par contre, tout fournisseur de service a ete oblige de signer un engagement d’installer un ou plusieurs filtres sur son serveur et J’ai souvent rencontre un certain FilterKing. D’autre part, les connexions WIFI sont quasi inexistantes, sauf dans certains hotels de categorie superieure pour les hommes (et femmes) d’affaire qui ont besoin d’utiliser leur ordinateur personnel. Neanmoins, pour les irreductibles et les libres penseurs il y a toujours moyen de se connecter via un proxy installe dans des pays tels que l’allemagne ou les pays nordiques. Mais comme je le disais a un ami, on n’arrete pas le progres, et il y a des solutions technologiques tres au point…
La majorite des chinois, meme parmi les etudiants, ne semblent pas trop incommodes par Big Brother. Leur reponse est invariable: le pays est tellement grand, il faut des controles. Si on n’a rien a cacher… C’est a croire que la protection de la vie privee et le secret de la correspondance sont des notions inconnues ici.
J’en ai aussi rencontre qui ont ouvertement exprime une opinion differente, mais toujours entre 4 yeux et dans un environnement desert.
Dans plusieurs hotels style auberge de jeunesse, il y a une segregation totale entre les touristes etrangers et les chinois. Les couloirs et les etages entre les deux populations sont gardes en permanence, une sorte de mur invisible, en plus de la barriere linguistique, parce que pour ce qui concerne l’anglais, il faut vraiment s’accrocher, et du coup ceux qui le parlent trop bien deviennent suspects parce que ce sont les seuls qui abordent les etrangers et leurs questions sont assez orientees pour etre innocentes. Pas seulement les chinois sont sous bonne garde, mais les etrangers aussi.
Concernant la question tibetaine, la couverture des journaux locaux est unanime, tout est la faute du Dalai Lama et sa clique, des separatistes qui veulent demembrer l’empire et le donner en pature aux imperialistes d’occident. On joue beaucoup sur la fibre nationaliste et avec beaucoup de succes. Mais personne ne se pose des questions sur ce qui s’etait reellement passe. J’ai eu des versions qui mettaient en cause des membres de la police chinoise deguises en moines casseurs, et se postant devant les cameras des banques pour servir de preuve. Depuis les incidents, tous les etrangers ont ete evacues et il n’y a plus de permis delivre, bien que la television veuille faire croire, en repetant a qui veut croire que le tibet est pacifie et que les visiteurs sont les bienvenus. Les visiteurs chinois oui, mais pas les etrangers.
Si tout est rentre dans l’ordre, pourquoi ne pas lever cette interdiction? Les media ont eu une seule visite autorisee sous bonne garde a Lhasa, debut avril, ou un elu tibetain se presentait en coupable parce qu’il a failli a sa mission de securiser le Tibet et que les moines qui ont ete arretes seront “reeduques” mais hors des temples! un camp de reeducation auquel personne n’aura acces.
Maintenant a propos de la coree du nord, il y a si peu a dire, mais tout a dire: mon sejour aurait du etre de 10 jours, je n’ai finalement pu rester que 6 jours, y inclus les departs et arrives de Beijing a PyongYang. J’ai ete constamment surveillee et gardee par deux hommes. Dans mes hotels, dans mes deplacements, dans l’usage de ma camera, aucun contact ou si peu avec la population, et tout cela au prix de 500$ US par jour! Si j’avais encore besoin de croire que les communistes detestaient l’argent…
Amities,
Alyssa
Dailymotion se permets de faire de la censure politique en france…
Plusieurs de mes textes, critiquant la franc-maçonnerie, celle-ci étant apparemment protégée par dailymotion, me sont retirés aussitôt installés, sans raisons et motifs… dailymotion retire tous les commentaires écrits précédemment et indique, après cela, que les commentaires ne sont pas possibles sur cette vidéo… Pour info, si vous y regardez de plus près, le logo de dailymotion est apparemment constitué d’une pyramide à 2 niveaux… Ca pourrait tout expliquer! LES FRANCS-MACONS aiment critiquer les religions, mais en france, et peut être dans le monde entier, est-il interdit de critiquer la franc-maçonnerie! TRES INQUIETANT POUR LA DEMOCRATIE!
voir mon blog avec comme sujet la mafia dans le sud de la France.