Facebook subit de nouveau les assauts du régime tunisien du président à vie Ben Ali. Certains pensent que le populaire site de réseautage social sera de nouveau censuré. Les paris sont ouverts…
À la fin de l’été 2008, l’affaire avait fait grand bruit. Dans une rare sortie, le président tunisien « Ben à vie » était personnellement intervenu pour lever la censure opérée sur le site internet de réseau social Facebook, deux semaines plus tôt.
Les laudateurs, chargés de rapporter la bonne parole présidentielle, ont doctement suggéré que l’excès de zèle de certains fonctionnaires avaient joué. Croyant plaire en haut lieu, les éternels angoissés s’étaient inquiétés des échanges sociaux et politiques trop libres que les Tunisiens commençaient à se permettre sur Facebook. On ne sait jamais, une overdose est vite arrivée…
La volonté affichée du président et la levée de boucliers des internautes ont calmé les ardeurs des censeurs pendant un certains temps. Ce n’est plus la cas. Depuis le début février, les médias officiels s’en prennent de plus en plus à ce lieu d’échange virtuel qui regroupe plus de 300 000 résidents de la Tunisie.
« Il n’est pas exclu qu’une nouvelle censure de Facebook ait lieu. Cette fois-ci, on invoquera des prétextes professionnels ou éducationnels fourre-tout », croit savoir le magazine en ligne Kalima, www.kalimatunisie.com.
Les titres des médias aux ordres, tel que rapportés par Kalima, sont en effet sans équivoque. « Photos osées et images chaudes en l’absence de contrôle », peut-on lire dans un de ces journaux. « Le web ne peut pas être un espace de dénigrement, avance un confrère dévoué. Ceux qui ne se conforment pas aux notions de base de la publication virtuelle se mettent en marge des métiers de la communication, même s’il s’agit de professionnels. » Traduction de ce charabia ? Les journalistes blogueurs qui se laissent trop aller à la critique, sur Facebbok, n’ont qu’à bien se tenir.
D’autre part, une censure plus subtile a été remarquée depuis une semaine. Lorsqu’un « facebookien » tunisien appuie sur le lien d’un article, la page est souvent inaccessible. Il faut absolument copier-coller ledit lien dans le navigateur web pour pouvoir y accéder.
Deux jeunes branchés, interrogés par Chakchouka tunisienne, excluent qu’il puisse s’agir d’un problème technique. Ils jurent que l’ATI (Agence tunisienne d’Internet) est derrière cette mini-censure qui vise les moins technophiles des internautes. De vrais paranos ces Tunisiens !
Mohamed Ettaieb
Chakchouka Tunisienne
I can’t understand the story very well, but it’s clear for me that portuguese police confiscate book due to pornographic content: a famous 1866 painting of Gustave Courbet… LOL
Les masques sont tombés par rapport à ce réseau, d’après un reportage de télé et un article sur le Net il serait dirigé par d’anciens éléments de la CIA.