A l’initiative de l’association Helem, près de deux cents personnes se sont réunies ce lundi à Beyrouth, pour protester contre les atteintes aux droits de la communauté homosexuelle au Liban.
Pour Helem qui lutte pour les droits de cette communauté depuis cinq ans, il s’agissait également de dénoncer les discriminations dont sont victimes « les femmes, les enfants, les employés de maison et d’autres », selon le communiqué officiel.
Les participants ont brandi le drapeau arc-en-ciel, ainsi que des pancartes réclamant l’égalité pour tous devant la loi, dans une ambiance pacifique et conviviale.
Cette initiative jusqu’à nos jours unique au sein d’un pays arabe ou les couples homosexuels sont officiellement hors la loi et évitent de s’afficher en public, pour éviter toute discrimination. Les actes de violence à leur encontre sont fréquents et souvent impunis.
Au Liban aussi les mentalités évoluent lentement. « Il y a quelques semaines, deux hommes ont été agressés au grand jour par les forces de l’ordre après avoir été surpris en train de s’embrasser dans un immeuble en construction – une agression qui n’a pas été condamnée par les autorités », a rapporté le journal l’Orient le Jour.
Toujours selon le même journal, « de nombreux curieux se sont arrêtés auprès des manifestants pour discuter avec eux – de façon plus ou moins cordiale. Quant aux soldats présents pour maintenir l’ordre, ils n’ont pas hésité à lancer des plaisanteries douteuses à l’intention des participants, tous catalogués comme homosexuels. »
Le rassemblement s’est terminé dans le calme, et les porte-parole de Helem ont rappelé que cette action ne serait pas la dernière pour promouvoir les droits de la communauté gay et des autres minorités opprimées de la société libanaise.
cette manifestaion doit avoir lieu souvent à Beyrouth. il faut egalement annuler tout article dans la loi met en cause les homosexuels.
Bonne continuation
Non à la violence, non à la déliquescence!!!
Je suis gay et je vis la Tunisie et les homosexuels en Tunisie n’est pas des gens libres. comme les gens de (lobnen). pourquoi?