Bravo les amis … vous êtes en train d’écrire une nouvelle page de l’histoire de la lutte pour la liberté d’expression dans notre pays. Il faut continuer la mobilisation et il ne faut surtout pas relâcher la pression. Ammar n’aura qu’une seule et unique option : céder devant l’élan et le courage de la jeunesse tunisienne.
Le gouvernement n’a plus le courage ni la couverture intérieure et internationale pour procéder à une vague de répression et surtout pas à des procès politiques en cette phase critique de négociation avec l’UE à propos du statut de partenaire privilégié.
Les organes sécuritaires pourraient probablement essayer de faire certains actes ciblés d’intimidation contre quelques activistes pour tester la réaction de « la foule virtuelle ». Elles déclareront forfait, sans doute, devant votre/notre solidarité inébranlable.
On se dirigera très probablement ensuite vers une tentative de récupération politicienne venant du sommet de l’état pour transformer la cuisante défaite en un soi-disant acte d’ouverture présidentielle avec peut être en bonus une déconnexion de certains fusibles! (L’actuel « Ammar en chef » Oussama Romdhani ne devait plus se sentir en sécurité).
Tout dépendra de notre mobilisation !
Imad Daimi
Tot est censuré en Tunisie, la liberté d’expression, la presse, le journalisme, les moyens de communication : radio, télévision, internet, etc… Mais la censure touche également le domaine de la recherche en tunisie. Les chercheurs tunisiens sont contôlés aussi bien en Tunisie qu’à l’étranger…Au temps de BEN ALI la recherche est le monopole des partisans du R.C.D. et du régime de BEN ALI.
Pour les simples tunisiens, tout est contrôlé qu’il s’agisse d’exprimer ses opinions, rédiger des articles, manifester, etc…
Ce sont surtout certains enseignants universitaires de DROIT (bien que minoritaires ne représentant pas l’ensemble du corps enseignant) qui ont joué un grand rôle dans la censure de la recherche en tunisie l’orientant seulement au service du régime de BEN ALI… Parmi ces enseignants de DROIT dans les universités tunisiennes, certains ont été nommés MINISTRES dans le gouvernement tunisien…Il s’agissait du feu MOHAMED CHARFI, du feu JAZI DALI, de SADOK CHABAANE, de M’DHAFFAR, de LAZHAR BOUAUNI, de RACHID SFAR,de BEN DHIA, de RIFAA ACHOUR (nommé Secrétaire d’Etat 2001-2002), de SLIM LAGHAMANI (qui attend peut-être d’être nommé MINISTRE),etc…
Ces enseignants de DROIT ont participé activement dans les amendements de la CONSTITUTION tunisienne notamment celle de 2002 qui permet à BEN ALI de présenter sa candidature à la présidence de la république tunisienne autant de fois que possible sans limite de mandat,(presque Président à vie).
Ce sont ces quelques enseignants universitaires de DROIT en Tunisie qui pressent le Président à normaliser ses relations avec ISRAEL en rejoignant l’adhésion de L’UNION POUR LA MEDITERRANEE ( ce qui est déjà fait) car ISRAEL est également Membre de l’Union pour la Méditerranée. L’adhésion de la Tunisie à l’Union pour la Méditerranée va à l’encontre des recommandations de la Ligue Arabe qui recommande toujours aux pays Arabes de ne pas normaliser leurs relations avec ISRAEL tant que le problème palestinien n’est pas encore résolu. Ce qui n’est pas le cas aujourd’ui. Mais la Tunisie en cavalant seule est très désireuse de reprendre ses relations avec ISRAEL.
Ce sont aussi ces quelques enseignants de DROIT en Tunisie qui recommande à BEN ALI de négliger les efforts futurs tendant à créer une UNION du monde ARABE à travers la LIGUE ARABE mais de se pencher en orientant les efforts de la Tunisie vers le renforcement de L’UNION AFRICAINE. En réalité si nous sommes africains par notre présence sur le continent africain, il ne faut pas oublier que nous sommes ARABES par notre culture alliant toutes les autres cultures dans la diversité( berbères,juives,…)
Ce sont ces quelques enseignants universitaires qui conseillent au Président d’orienter ses efforts vers la création d’un MAGHREB isolé du Machrek ARABE…
Ce sont aussi ces quelques enseignants qui conseillent au Président de brader l’économie tunisienne au profit des multinationales américaines, européennes, israeliennes, en privatisant sauvagement tous les secteurs de l’économie tunisienne au profit de ces investisseurs étrangers et au profit de la famille de BEN ALI et de ses proches alors que la situation financière internationale est en crise…
Ce sont aussi ces quelques enseignants tunisiens de DROIT qui conseillent au Président de rechercher un statut avancé de la tunsie auprès de l’Union Européenne pour pouvoir mieux se protéger, et mieux bénéficier des aides financières qui finissent dans la poche de la corruption…
L’ensemble de ces enseignants de DROIT bien que minoritaires, ont été récompensés par BEN ALI.
Il est à citer à titre d’exemple deux enseignants de Droit Public auprès de l’Université de Tunis à Savoir RIFAA ACHOUR et SLIM LAGHMANI.Ces deux enseignants ont joué un grand rôle dans la préparation des articles des projets de lois qui ont servi de base à la révision de la Constituion tunisienne en 2002 et qui a permis à BEN ALI de rester au pouvoir sans limite de mandat…Egalement, ces deux enseignants sont des défenseurs de BEN ALI, qu’il s’agisse de la conception de l’ISLAM, de la laîcité et des Droits de l’Homme selon la conception de BEN ALI, de la fausse utilisation de l’extrêmisme islamique pour réprimer la population tunisienne, de leurs désirs de voir la Tunisie normaliser ses relations avec ISRAEL en recherchant à renforcer les liens de la Tunisie au sein de l’UNION POUR LA MEDITERRANEE, de leurs désirs de voir la Tunisie bénéficier d’un statut avancé avec l’Union Européenne pour mieux bénéficier de la protection du régime tunisien aussi bien militairement que financièrement…, de leurs désirs d’instaurer un MAGHREB non Arabe ampué du Machrek Arabe prévilégiant d’intégrer la Tunisie dans l’Union africaine au détriment de la Ligue ARABE. Ces deux enseignants ont défendu toutes ces initiatives en barrant la route aux étudiants , aux candidats, aux séminaristes, etc…qui ne vont pas dans l’optique de la politique de BEN ALI.Ils se permettent de rédiger des articles allant dans ce sens, dans les revues tunisiennes et étrangères tout en publiant des ouvrages de DROIT PUBLIC en bénéfiçiant d’un appui du régime de BEN ALI… Ces deux enseignants de Droit public en Tunisie à savoir Slim LAGHMANI et Rifaâ Achour ne disent rien sur la violation des Droits de l’Homme en Tunisie, ni sur la pratique de la torture en Tunisie, si sur la censure de la liberté de la presse, ni sur la liberté d’expression monopole du R.C.D. , ni sur la fausse démocratie en Tunisie avec l’interdiction des partis de l’opposition en n’admettant que deux partis d’opposition soutenant le R.C.D., ni sur les élections dans les résultats sont toujours au profit du R.C.D. et de BEN ALI durant plus de 22 ans…,. Ils ne disent rien sur l’existence du régime policier en Tunisie pour réprimer et persécuter la population tunisienne. Ces deux enseignants LAGHMANI et Rifaa ACHOUR préfèrent contrer la laîcité sans la définir pour laisser planer le flou et l’arbitraire en Tunisie et permettre à la police de BEN ALI de mieux réprimer la population tunisienne quant bon lui semble. Ils appuient la défense de la Souveraineté de l’Etat tunisien pour s’opposer aux critiques des organisations internationales et autres Etats étrangers reprochant à la Tunisie ses violations permanentes des DROITS DE L’HOMME. Ces deux enseignants SLIM LAGHMANI et RIFAA ACHOUR s’opposent aux défenseurs des Droits de l’Homme au motif que ces initiatives constituent une ingérence dans les affaires d’un ETAT qui est souverain. Mais est-ce qu’un ETAT a le droit de torturer et de réprimer souverainement ses citoyens? ….
En contrepartie SLIM LAGHMANI et RIFAA ACHOUR ont été recompensés par BEN ALI
En ce qui concerne Slim LAGHMANI, ce fanfaron qui était durant l’époque de BOUGUIBA qu’un simple ASSISTANT à la faculté durant plus de 15 ans, en enseignant la philosophie de droit ,sans toutefois avoir de solide formation dans ce domaine s’est vu, soudain et en temps record, tous les honneurs à l’arrivée de BEN ALI.
C’est seulement en 1990 durant le règne de BEN ALI que SLIM LAGHMANI a obtenu son doctorat de la part d’un jury qui lui est affilié politiquement au R.C.D. L’intitulé de sa thèse : “le discours fondateur du droit des gens” est d’un contenu juridique très médiocre… Son contenu est démagogique et politique..voulant réformer les règles intenationales….
Sans avoir la compétence nécessaire à cet effet, soudain LAGMANI est devenu:Directeur des thèses, recrutueur de candidats, seminariste, exposant en défendant discrètement le régime de BEN ALI dans les colloques nationaux et internationaux. Il a été responsable du département de Droit Public en 1996-2002 à la faculté de Tunis. Actuellement, il dirgie un Laboratoire de recherche en Droit communautaire et Maghreb (amputé du Maghreb Arabe ), alors que Slim LAGHMANI n’a aucune formation universitaire en DROIT COMMUNAUTAIRE. Il apprend cette matière sur le tas avec ses propres étudiants. Il défend l’Union pour la Méditerranée pour permettre à la Tunisie de mieux normaliser ses relations avec ISRAEL sous le slogan de la recherche de la paix d’ABRAHAM…
Quant à RIFAA ACHOUR, il a aussi joué un grand rôle en 2002 dans la révision de la Constituion permettant à BEN ALI de rester au pouvoir sans limite de mandat, prseque à vie…C’est pour cela que BEN ALI a nommé Rifâa ACHOUR en 2001-2002 Sécrétaire d’Etat spour se consacrer à cette révsion de 2002 et préparer les textes de lois qui lui sont nécessaires. C’est dans ce contexte qu’il a été actuellement promu DIRECTEUR de L’ACADEMIE INTERNATIONALE DE DROIT CONSTITUTIONNEL qui a son siège à Tunis. Quel ironie du SORT !…
Il a été nommé auparavant à l’époque de BEN ALI responsable du département de DROIT PUBLIC à l’Université de Tunis. Il est actuellemnt membre de la Commission de l’Union Africaine dans laquelle il oeuvre en affaiblissant les efforts dans la Ligue Arabe tendant vers l’Union du MONDE ARABE bien que l’appartenance à l’Union Africaine par le criètre géographique ne doit pas aller à l’encontre de l’Union du Monde ARABE…et ne sont pas antagonistes mais plutôt complémentaires…
Je suis desole mais tu n’as rien compris a la politique
Je dis BRAVO à SADOK à travers son commentaire sur la censure pratiquée tout azimut en Tunisie. Il apporte réellement de précieux renseignements sur ce qui se passe en réalité dans les coulisses de la vie politique de la Tunisie. On a vraiment besoin prochainement de tes commentaires et il ne faut pas prêter attention à la réponse à ton commentaire qui provient certainement d’un flic tunisien qui veut te censurer à travers l’Internet ou d’un valet du régime qui ne semble pas être content de tes vérités car ce flic (ou ce valet l’un ou l’autre) semble avoir tout compris à la politique de son patron !… C’est la méthode classique de censure pratiquée en Tunisie pour faire taire toute forme de liberté d’opinion, d’expression, de liberté de presse, etc…
Belgique, le 31 mai 2010
Par HAMMADI Jalloul