Nous sommes des tunisiens et des tunisiennes de diverses générations, originaires de plusieurs régions de la République, avec des itinéraires diversifiés..Nous aimons notre pays et nous y sommes profondément attachés.. Nous ne sommes pas peu fier (e)s des avancées que la Tunisie a réalisées et des acquis conquis par notre peuple dans bien des domaines..
Mais nous ne sommes pas des Tunisien(ne)s heureux(se)s.. Depuis quelques années, nous constatons avec amertume une évolution des choses qui crée en nous, comme pour des milliers d’hommes et de femmes de ce pays, un grand malaise qui progressivement s’est mué en une véritable inquiétude..
Oui, nous nous inquiétons de voir la citoyenneté dont nous voulons la concrétisation et la consolidation se dégrader de jour en jour et le statut de sujet grignoter progressivement sur notre statut de citoyen.
Nous nous inquiétons de voir la régression sociale se confirmer chaque jour davantage, avec le retour en force de pratiques et de valeurs conservatrices et rétrogrades que l’on croyait définitivement révolues en Tunisie .Il y a de quoi être inquiet lorsque dans un pays comme le nôtre ,les forces de l’obscurantisme ,aidées et alimentées en cela par un wahabisme qui fait feu de tout bois ,reprennent du poil de la bête ,et au nom de l’Islam dont ils s’estiment être les défenseurs et les représentants , revendiquent avec force la nécessité de la suprématie de la religion à tous les niveaux de la vie sociale,,de la législation et de la nature même de l’Etat.
Nous nous inquiétons face à la montée de la violence, de l’agressivité et de l’intolérance dans de larges couches de la population, et qui touche de plus en plus de jeunes et n’épargne plus nos Établissements scolaires.
Nous nous inquiétons face à la situation qui s’aggrave de jour en jour de nos étudiants diplômés de l’Enseignement Supérieur qui sont livrés au chômage dès leur sortie de la Faculté et qui peuvent ne pas trouver d’emploi durant 2 ,3 ,4 ,5 ans ou plus..
Nous nous inquiétons des atteintes répétées aux droits des gens, très souvent sans aucun support juridique et liées seulement à l’arbitraire d’une administration et d’une police qui se réfèrent, non pas aux lois et règlementations en vigueur, mais aux instructions qui sont souvent contraires à tout fonctionnement d’un Etat de droit …
Nous nous inquiétons de voir ,sous le règne d’un libéralisme assez souvent débridé ,des entreprises fermer ou procéder à des compressions drastiques de personnel ,jetant sans autre forme de procès des centaines de travailleurs ,hommes et femmes , qui se retrouvent du jour au lendemain sur le pavé sans grandes chances de reclassement ou de reconversion ,alors que dans le même temps on assiste à l’éclosion brusque ,et le plus souvent grâce à l’aide de l’Etat et aux deniers publics ,de grosses fortunes et d’importants groupes financiers contrôlant des secteurs sensibles de l’économie.
Nous nous inquiétons de la dégradation de notre enseignement, au point que la baisse de niveau est devenue alarmante. Il est dramatique de voir à quel point nos établissements scolaires et universitaires perdent de plus en plus leur âme et ne sont plus en mesure de réaliser la mission qui est la leur. Il est malheureux de constater qu’aujourd’hui, ils ne forment ni des têtes bien pleines, ni des têtes bien faites..
Nous nous inquiétons de voir chuter le niveau et la qualité de nos organes d’information, presse écrite, radios et chaînes de télévision publiques et privées. Les entraves à la liberté de la presse et à la liberté d’expression, ainsi que le harcèlement de plus en plus sévère dont sont victimes les internautes, deviennent de plus en plus insupportables et constituent aujourd’hui sans aucun doute les obstacles majeurs à la libération de nos médias de l’emprise et du contrôle étatiques.. Il est devenu aujourd’hui impérieux de mettre fin à l’entreprise de débilisation et de crétinisation massives que mène depuis des années, sous la férule étatique, l’ensemble de notre système médiatique.
Nous nous inquiétons de l’état dans lequel se trouvent notre culture et nos Arts : A quelques notables exceptions près qui honorent la création dans notre pays et qui ont malheureusement souvent maille à partir avec une censure toujours présente et souvent tatillonne, l’essentiel de la stratégie culturelle se concentre sur l’organisation et l’encouragement de dizaines de festivals internationaux, nationaux, régionaux et locaux souvent synonymes de médiocrité artistique et de mauvais goût. Il est dramatique de voir le nombre de théâtres et de salles de cinéma se réduire comme une peau de chagrin, au point que certains gouvernorats ne possèdent ni théâtre ni salle de cinéma, sans parler de galeries d’exposition pour nos peintres et nos artistes en général.
Nous nous inquiétons du recul de la conscience collective et du développement continu de l’indifférence à l’égard de la chose publique .Nous nous inquiétons de l’atonie persistante de la société civile ,enclavée entre un grand nombre d’Associations et d’organisations alignées sur les gouvernants et complètement mises au pas et n’ayant d’ONG que le nom ,et un tout petit nombre d’ONGs autonomes qui se comptent sur les doigts de la main ,et parce qu’autonomes ,subissent en permanence ,comme c’est le cas pour la LTDH et l’ATFD, les pressions et les exactions sous toutes ses formes et en même temps les tentatives constantes de les mettre au pas. Il n’est pas normal que les expressions de composantes de la société civilecomme les magistrats, les étudiants, les journalistes soient réprimées et leurs organisations persécutées ou bâillonnées.
Nous nous inquiétons de l’entêtement à vouloir imposer une conception et une pratique du pluralisme qui embrigadent et instrumentalisent un certain nombre de partis alliés au pouvoir mais classés officiellement dans l’opposition et imposent à des partis d’opposition pourtant reconnus un encerclement permanent et un verrouillage de leurs activités avec notamment une pression constante contre leurs organes d’information qui ne recule pas devant les saisies. .Nous nous inquiétons de voir nos élections générales à tous les nouveaux perdre chaque jour davantage de leur crédibilité, au point de finir par devenir, aux yeux de larges fractions de la population et de bon nombre d’observateurs étrangers, des « non évènements »…
Nous nous inquiétons de ce que sera l’avenir de notre pays dans les prochaines années et nous nous alarmons du fait qu’on suscite ,quatre ans avant l’échéance ,des appels à une candidature pour un nouveau mandat présidentiel de cinq ans ,au lieu de répondre à l’urgence d’entreprendre les réformes et les ajustements nécessaires à la rénovation de la vie publique et politique et à la réhabilitation des principes et des institutions du régime républicain .Et, lorsqu’on envisage l’échéance électorale de 2014 et au-delà ,nous ne pouvons pas taire notre crainte de voir notre pays revivre la triste expérience des années 83 /87 avec , en régime présidentiel très fortement personnalisé dans un système de parti unique extrêmement verrouillé ,un affaiblissement continu au sommet de l’Etat , entraînant inévitablement et rapidement ,outre l’attisement de la course à la succession , un renforcement rapide et extrêmement dangereux de l’influence et du pouvoir des courtisan (e)s…
Telles sont nos inquiétudes. Elles portent sur des questions qui sont toutes essentielles parce qu’elles touchent la plupart des aspects de notre « vivre ensemble » dans ce pays que nous aimons et pour lequel nous aurions souhaité un présent meilleur et nous aspirons à un avenir où il fera bon vivre et où il fera bon être tunisien(ne). Pour l’heure ,il appartient d’abord aux gouvernants ,mais aussi à tous ceux et toutes celles qui contribuent à la prise de décision ou peuvent l’influencer ,de prendre en considération et en charge les préoccupations et les inquiétudes que nous venons d’exprimer ,en engageant le pays et l’Etat sur la voie du renouveau dans le sens de la réhabilitation du régime républicain , de la réaffirmation et de la concrétisation de la Citoyenneté ,de la relance et de la consolidation de la modernisation , et de la rupture avec les systèmes et les pratiques despotiques et autoritaires de pouvoir en s’engageant enfin et véritablement dans la voie de la démocratie et du respect des droits et des libertés des femmes et des hommes de ce pays …
[…] Nous sommes des Tunisiens inquiets » Nawaat de Tunisie – Tunisia. […]
Pour un meilleur rapport de force, une alternative non-violente
A l’heure où le gouvernement tunisien, après avoir asphyxié sa population depuis plus de 20 ans, est en train de l’assassiner, tout un pays est en conflit avec ses dirigeants : tirs à balles réelles sur les manifestants, arrestations d’opposants dont personne n’a plus de nouvelles, d’un côté ; manifestations, enterrements, cris et larmes, de l’autre.
Nous condamnons ici, l’utilisation de la violence d’un gouvernement contre son peuple. Des frères tuent leurs frères aux quatre coins du pays, obéissant aux ordres criminels d’un gouvernement qui a choisi le massacre pour répondre aux appels de détresse de sa population.
Nous apportons ici, notre soutien aux familles des victimes tombées sous les coups et les balles et exprimons notre indignation face à ce qui constitue le crime le plus abject d’un gouvernement face à son peuple.
Nous réclamons l’arrêt de toute violence à l’encontre des manifestants et du peuple tunisien, la démission du gouvernement, et l’organisation d’élections présidentielles libres en Tunisie.
N’ayez pas peur !
Le climat de violence entretenu par le pouvoir autoritaire a pour but d’entretenir la peur.
La peur est naturelle, elle est humaine et destinée à nous faire prendre conscience d’un danger. Elle n’est pas honteuse. Laisser la peur nous dominer, voilà ce qui est honteux.
Souvenez-nous de cet adage : la peur est mauvaise conseillère.
Elle nous conseille la fuite, ce qui permet d’éviter le pire mais ne résout pas le conflit.
Elle nous conseille la soumission à la domination de l’autre, ce qui est la pire des solutions.
Elle nous conseille la violence, ce qui n’engendre que douleurs et souffrances.
Soyez agressif, créer le conflit
Le mot agresser étymologiquement vient du latin ad-gressere qui signifie, AVANCER VERS, et non pas, agir avec violence.
Dans une situation de maître à esclave (gouvernement – population), tant que l’esclave est soumis au maître, le conflit n’existe pas. La paix sociale règne selon l’ordre établi.
Il y a conflit lorsque l’esclave fait preuve d’agressivité et avance vers son maître pour revendiquer sa liberté et le respect de sa dignité.
Les opprimés ne peuvent recouvrir leurs droits qu’en organisant une lutte agressive contre leurs oppresseurs.
La lutte, oui, la violence, non
La violence n’est qu’une expression de la lutte, et selon nous, une expression pervertie de la force.
Le gouvernement tunisien et sa population sont entrés dans un rapport de force disproportionné.
Quel est le rapport de force entre une population armée de pierres et de larmes, et un gouvernement avec sa police et ses sections d’assaut sur-équipées ?
Le déséquilibre des forces, voilà ce qui mène à l’injustice. Les plateaux de la balance ne sont plus équilibrés.
Ceux qui subissent l’injustice doivent créer un nouveau rapport de forces, rechercher ailleurs que dans la confrontation violente l’équilibre de ces forces.
Sidi Bouzid, Tallah et Kasserine ne sont pas le terrain sur lequel la population opprimée obtiendra le rééquilibrage de ce rapport de forces. A ce qu’on peut entendre, le score est de 50 morts à 0.
Utiliser la non-violence comme arme de résistance
Ne vous méprenez pas sur la puissance de la non-violence.
La non-violence ne s’oppose ni à l’agressivité, ni à la lutte, ni à la force. Elle ne s’oppose qu’à la violence.
La violence, c’est le viol de la dignité humaine.
La violence, c’est le viol de la vie.
Toute violence a pour finalité la mort.
Soyons des êtres humains et non des bêtes.
Comme le disait Gandhi, la loi de l’homme, c’est la non-violence, la loi de la brute, c’est la violence.
La non-violence, c’est d’abord dire non à la violence de l’injustice, c’est d’abord vouloir résister à l’oppression.
Pour un Gandhi tunisien
Le génie de Gandhi, c’est d’avoir réconcilier le réalisme politique et l’exigence éthique, spirituelle, morale.
Le dysfonctionnement de la société tunisienne, c’est précisément cette rupture, ce divorce qui existe entre le réalisme politique et l’exigence morale.
Il règne sur la Tunisie cette idée absurde : il est normal en Tunisie de voler son peuple car, en contrepartie, le gouvernement assure le développement économique et canalise la montée de l’islamisme.
La Tunisie est-elle à ce point condamnée à ce choix inepte : utiliser des moyens immoraux mais efficaces.
L’idéologie de ce gouvernement nous laisse croire qu’au nom du réalisme, il est bien obligé de renier les exigences éthiques.
C’est cette idée absurde qui assure au gouvernement tunisien le soutien de l’Occident.
Quel choix ?
Nous n’avons pas le choix entre la lâcheté et la violence, nous taire ou mourir.
Nous avons le choix entre la lâcheté, la violence et la non-violence.
La non-violence est une forme de résistance qui exige plus de courage et qui est plus efficace.
Quel est l’efficacité de la violence des mouvements de libération au Pays basque, en Corse, en Irlande, ou même en Palestine ?
Qui peut croire encore au XXIème siècle que la violence est un facteur de libération des peuples ?
Aucun n’a réussi, aucun ne réussira plus, car le rapport de forces et les enjeux politiques, économiques ou religieux sont disproportionnés.
Le réalisme doit nous faire prendre conscience que, en politique, la violence n’est pas la solution, la violence est le problème.
Quelles solutions ? L’alternative non-violente
La non-violence est souvent perçue comme un appel à la conscience pour convertir l’adversaire, un appel à la raison pour le convaincre.
Ne soyons pas naïfs, le gouvernement tunisien ne se laissera jamais convertir.
Espérer toucher le coeur de ce pouvoir autoritaire est une cause perdue, car à l’endroit de son coeur ne se trouve pas un organe sensible ; il y a un porte-feuilles.
Ce gouvernement corrompu ne peut définitivement pas être touché par la justice mais seulement par le manque à gagner.
Souvenons-nous.
En 1912, suite à un accident où un enfant fut écrasé par un tramway à Tunis, le mouvement des Jeunes Tunisiens organisent le boycott des tramways, réclamant l’arrêt de la politique de discrimination contre la population tunisienne, les emplois de la compagnie de tramway leur étant interdits. Le mouvement des Jeunes Tunisiens au début du XXème siècle sera les prémices du mouvement contestataire face à l’occupation coloniale.
Reprenons l’exemple de nos anciens, organisons le boycotts des entreprises liées au pouvoir en place, bloquons l’économie mafieuse, touchons là où ça fait mal.
Combien de morts seront nécessaires avant qu’ils n’abdiquent ?
Organisons sur le net le Tounsi Power à l’instar du black Power pour nos libertés, pour notre dignité, en mémoire de ceux qui se sont sacrifiés pour faire entrendre la voix de la justice.
Ici s’ouvre le blog des idées pour une contestation non-violente à l’oppression.
Postez ici toutes vos idées pour une résistance pacifique et juste.
Tounsi Power
[…] This post was mentioned on Twitter by Nawaat de Tunisie, Malek Khadhraoui. Malek Khadhraoui said: RT @nawaat Nawaat: Nous sommes des Tunisiens inquiets http://bit.ly/bYVpch #Tunisie #2014 […]
Le jour où notre chère Élite comprendra que l’Islam n’est pas contraire à la modernité et que oui la religion prime sur tous les aspects de la vie pour un tunisien lambda, alors on aura gagné une cinquantaine d’années de tergiversions inutiles.
Notre chère Élite se trompe si elle croit que les avancées en Tunisie ne peuvent se faire qu’en isolant l’Islam et en le séparant de la chose politique et sociale. Bourguiba s’y est déjà trompé et n’a pas réussi à “assécher” les sources de l’Islam en Tunisie.
L’avenir de la Tunisie passe par la réconciliation du politique avec l’Islam n’en déplaise à notre chère Elite. Oui il faut combattre les “forces obscures”, non en tentant inutilement d’imposer un modèle “laïque” inadapté et inapproprié mais plutôt en réhabilitant et promouvant le rôle historique de la Tunisie comme haut-lieu de l’Islam malékite “modéré” et pragmatique. Car si le “wahhabisme” trouve un écho parmi nos concitoyens c’est bien à cause de la faiblesse de la voix de cet Islam modéré en Tunisie après les dégâts qu’il a subi du fait du combat acharné qu’a livré Bourguiba contre la mosquée Zitouna et ensuite Ben Ali contre “Ennahdha”.
Alors de grâce arrêtons de faire des amalgames et des raccourcis indignes d’une Elite qui prétend si bien diagnostiquer les maux de la Tunisie et prétend avoir les remèdes miracles.
A bon entendeur.
Vive la Tunisie !
lire VICTOR HUGO ,la TUNISIE besoin plus les livres jaunes du batton du Mr.EL MEDDEB au batton de la police .
Victor Hugo a ecrit(le Dernier jour d’un comdamne’ ) la peine de mort ou peine capitale, est une peine prevue par la loi de qui ???
85 % de la population tunisien sont des BETES ARABO
IBN khaldoun a ecrit: L’absence de la Justice ,c’est l’bsence de deveveloppement Sociale
enfin c’est la peste TRABELSI
et meme L’OPPOSITION FAIT RIEN DE RIEN!!!!! pourquoi ils votent alors ?? il n’ya pas d’oppsition, en TuniZine
a AHMED
chacun essaye de vendre sa salade et de marquer des points.Ce qui est genant avec les islamistes comme toi c est qu ils pensent plus a imposer une culture islamique qu a l avenir du pays,c est une vue etroite irrealiste et un manque de nationalisme.L avenir de la tunisie sera une societe ouverte et tolerante ou toi et tes amis auront aussi une place,mais pas toute la place.
@Sufia, non je ne suis pas islamsite. Je suis simplement un citoyen tunisien patriote et musulman comme l’écrasante majorité des tunisiens. Je n’essaie de rien imposer, je ne fais qu’exposer un point de vue que je pense partagé. Ce que je dis c’est que les tentatives des politiques “laicards” de réduire la place de l’Islam dans la société tunisienne s’avère être un échec sur toute la ligne et est entrain d’enfanter des extrêmes des deux bords : des extérimistes qui se prévalent de l’Islam avec ce que vous avez qualifié “une vue irréaliste et étroite” et des extrémistes “laicards” qui ont parmi leurs objectifs de démolir de façon systématiques les traits musulmans de notre société. Entre ces deux extrêmités du spectre des sensibilités politiques et réligieuses on trouve une quasi majorité de tunisiens qui se définissent comme musulmans modérés et qui ne s’identifient pas à ces deux extrêmes.
Autant il faut condammer les extrémistes qui se prévalent de l’Islam autant il faut également condammer les extrémistes laicards qui sous prétexte du combat du terrorisme s’acharnent à vouloir effacer les traits musulmans et arabe de la société tunisienne et faont des amalgames isultants entre “musulmans”, “islamiste”, “obscurantistes” et je passe.
La Tunisie sera ce que les tunisiens veulent bien en faire. Prétendre savoir ce qui est bon pour la Tunisie et les tunisens parce que ces derniers ne sont pas suffisamment “civilisés” nous fera perdre à nouveau une cinquantaine d’années. Les tunisiens sont suffisamment ouverts, tolérants et civilisés pour tracer la voie qu’ils souhaitent pour leur pays. Il est faux de croire qu’un gouvernement ou un parti “islamiste” ou “laic” tunisien aura les coudées franches pour soit “revenir en arrière” ou poursuivre l’oeuvre de démolition de l’identité tunisienne car l’Histoire de la Tunisie nous montre que Bourguiba malgré tout son charisme et sa légitimité n’a pas pu le faire.
Vive la Tunisie arabe et musulmane !
SEDUCTION BY REDUCTION :IT IS AS SIMPLE AS YOU LIKE MOHAMMED:YOU ARE ARAB AND MOSLEM You can be that in saoudi arabia,irak,yemen if that’s what you want?. we can arange you a visa,a marriage and a permenant stay at those placees so you could be in your nirvana.
Your view of history for tunisia as arab, moslem only only must the short twitter version,before that we didn’t exist according to your definition before or change in future. If you are only arab,moslem only?:than you forgot that you are human,world citizen,an eating machine,a breather,toilet user and so on…. seduction by reduction or minimalisme to what your tunisia should be will only make me shudder at what place we are fighting to make. the freedom to practice whatever you want with no hindrance or dictom that’s we aim to be. SUFFIA is right in certain exent.
DJERBA was once the hub of shiisme,carthage was the birth of donatisme the first christian division also home of the best christian writer st augustin,djerba was sacred to the jews 3000 years ago.Now according to you we are only arab moslems.The berbers were not our ancesters,nor tanit was our guardian,hano,hamilcar,hasdrubal and other weren’t moslems:they don’t qualify to betunisian?according to you.
To son of Carthage, I am sorry to say it again : yes I am Muslim and yes I am Arabic. That is how I define my self and that is how I feel.
Thank you for advising me to travel and stay in Saudi Arabia which is an advice that shows how narrow minded you are. So because I have a different point of view you suggest that I am not welcome in Tunisia ? Is that your conception of the place “you are fighting for” ? Who should be ashamed ?
I have never said that the History of Tunisia starts with the era of Islam. Nevertheless, Tunisia is today an Arab and Muslim (not Moslim) country, this is a mere fact, not a legend. The constitution of Tunisia tells us in its first article that “Tunisia is a free, independent country, with sovereignty, its religion is Islam, Arabic is its language, and Republic is its regime”. Does this fundamental article bothers you ?
WHETHER YOU ARE FULL OF PRIDE OR PREJUDICE IS NOT MY CONCERN
Dear AHMED. The point i’m making is;in your statement of being a nation with that type of constitution would not allow for any openess almost to anything other than being an arab or moslem. It is like saying we are only oranges no room for apple,potatoes or anything else. TO say that you are arab: fine by me but go to a middle eastern nation and you might need a translater for your tunisian accent.
Very likely you end up resorting to english to be understood.By the way you english is exellent. Religion has nothing to do with modernisme but the people do. Was any of the current tools that you have been using invented by the current arab crop of people?. Let’s be grateful to whoever made life easy to humanity,from planes to computer and the net. We scream when the french make noises that france is only for french descendants,do the same for the germans,dutch,english.or americans. At least in their constitution there is freedom to practice your belief irrespective of what that may be. A state is seperate form a religion,it protects the right of it’s citizens to practice their beliefs without favouring one from the other.We want plurality and divergence in all aspects of life not a prescribed limiting way.Your religion is between you and your god.The law should have nothing to do with it, I don’t have any intention to tell any one what to believe in,what to wear,or how to behave.
I have lived here for43 years,plus in england,germany ,sweeden,visited many others and found whether buddhiste, catholic,hindhu,protestant,jews they are all people I’m able to make friends with all of them,felt confortable with all. I ain’t going to say i’m that thing only and can’t be anything else.We open up and be receptive to all seasons and reasons.
to sun of carthage (AUSSIS)
thank’s we share yr-opinion
ET BRAAAVOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOO
a ahmed.
tu devrait lire la genetique de la population tunisienne,article paru sur la presse il y a deux mois.Cette etude montre que nos genes sont berberes a 80% et nous n avons que 20% de genes arabes cela veut dire clairement que nous ne sommes pas arabe,mais nous sommes quand meme musulmans.Alors oublions cette origine arabe qui nous complexe dans un sens ou l autre.Nous sommes nous meme,c a d des tunisiens …..la science a tranche
Ahmed
On s’entend tous (toute tendances politiques) sur un point: La Tunise est un pays arabe et musulman. C’est une des composantes principales de notre culture et valeurs.
Voila deux principes, c’est quoi l’ordre de priorite selon toi?
1- L’Islam est la solution
2- La democratie: ou il ya des regles claires que tout le monde respecte, et que tous les mouvements politiques ont une chance a l’alternance au pouvoir si pendant les elections une majorite de tunisiens votent pour eux.
C’est quoi ta reponse? (claire et au point):
a) 1 ensuite 2
b) 2 ensuite 1
THE REASON WE ARE CONSERNED AND ANXIOUS NOT ONLY WITH THE ZIBLA Regime we have in tunisia but also the false attachement to arabo moslem cliche that we should be. I’LL cite four examples relevant to the subject: I left tunisia at age 17 lon long ago.returned only twice the last time 20 years ago.
1:I was having a conversation with my brother in law who happens to be my cousin,he is a teacher so is my sister his wife,he accepted a four years position in saoudi arabia to teach,befriended a good social network high up and was invited to a certain social gathering.When food is presented to men in fact all of it women were seperated to other section of the compound and ate what was left by men.
2: Sweden where most of my family are my brother was telling me about a tunisian highly qualified, an executif in A famous swedish phone company, he was sent to saoudia to build their communication network,he was the top notch for the project,the saoudi were doing the pay,they knew of his tunisian origine when he went to collect his pay he got the shock,inquired to why the agreed sum was not there he was told he got what pay tunisian get in saoudia. Sweeden made an official conplaint on his behalf an unsatisfactory explanation was coming forthwith they withdrew from the project completely.
3:Another tunisian went to saoudi arabia with his very pretty tunisian wife,he was a guest of well to do person a royal connection,the host suggested that he and the tunisian go for a short drive with his chaffeur while the women prepare dinner and chat.ON return he couldn’t see his wife’was convinced that we men eat seperatly but after dinner the tunisian was told to leave as the wanting to know the where about of his wife,he was manhandled,driven few kms out in the country and left to his pain.He was never able to know where she went,on his return and the complaints to tunisian embassy which refused to rock the boat,reap the wrath of the saoudis that could result to tunisia loosing those few jobs there.He neverv saw her again.
4: a western english couple met in the emirate,had few drinks on a little promenade they got romantic,kissed while sitting on a bench in the seashore.Eventially ended up being charged for public nuisance the witness to that a 4 yearold told the mum that those people were kissing,the woman didn’t see it herself,the story made word wide headlines.THAt women is the accuser in court.
If any of the emirate,saoudi arabia or Iran are the type of moslem arab countries that we aspire to emulate than good luck. I’ll never be or see that place again. Though iran is not an arab state
SHUT UP SHUT UP>>>THE PRESIDENT ia talking,PUT that10 million TU VEEE on MUTE unless the word changement is mentioned and a signal to clap only is given. Remember clap only that makes our president, general, man of change,clairevoyant,the indomitabable,the sage,the saviour,the man of words….. not enough words to do justice for the general that doesn’t know how to hold a rifle.VERY HAPPY. EAT your hearts pol pot,idi amin, stalin,mubarek, pinochet,saddam,the general of birma,north korea you are seriously getting some competition?. TUNISISTAN saviour will show the way… HIS present for L’AID EL KEBIR..AIDOKOM MUBAREK EVERY ONE UP THERE;
Voici une réponse à ce texte publiée sur Tunisnews (17.11.10)
LES BOULEVERSANTES INQUIETUDES DE SALAH ZEGUIDI
Houcine Ghali, Genève
Sur son facebook du 5 novembre, repris par Tunisnews le 7 du même mois, Salah Zeghidi a écrit un article intitulé ” Nous sommes des Tunisiens inquiets “. Ses inquiétudes, qu’ il se permet d’ attribuer à d’ autres Tunisiens, a consisté à nous rappeler toutes les vicissitudes du pouvoir destourien durant le règne du président Ben Ali, panachées quand même par des réalisations positives qu’ il a tenu à signaler dans l’ introduction de son article.
Rappeler les bienfaits mais surtout les nombreux ratages et les aspects totalement négatifs d’ un pouvoir arraché suite à un coup d’ Etat médical et nullement légitime qui perdure depuis 1987, avec une constitution caduque tellement elle a été charcutée, un peuple apperé et subissant toutes formes de répression, une opposition servile et impuissante et des intellectuels démissionnaires et sans âme, sans expliquer comment s’ en sortir par les propres moyens de la majorité des Tunisiens qui subit l’ opprobre et le mépris, c’ est traire dans un ustencil troué ( tehleb fi hellab mag’our ) comme disent les vieilles paysannes de Jebeniana d’ où est pourtant issu Salah Zeghidi.
Pire encore, puisque Salah Zeghidi s’ adresse ” aux gouvernants et à toutes celles et ceux qui contribuent à la prise de décision “, pour ” prendre en considération et en charge les préoccupations et les inquiétudes ” qu’ il a exprimées, ” en engageant le pays et l’ Etat sur la voie du renouveau dans le sens de la réhabilitation du régime républicain “.
Après avoir fini la lecture de la conclusion de l’ article/inquiétudes/sollicitation de Salah Zeghidi, je suis resté presque un quart d’ heure absent, sans réflexion, ne croyant quand même pas mes yeux, à revoir l’ itinéraire du militant marxiste originaire de Jebeniana, de ses études et apprentissage politique à Paris, de ses positions toujours radicales, de la lucidité exprimée dans ses nombreuses contributions, du révolutionnaire qui nous donnait des leçons d’ engagement politique sans concession et du dépositaire de la pensée unique qui adorait jouer au leader charismatique auprès des jeunes lorsqu’ il visitait le bled.
Ainsi donc, au crépuscule de sa vie, ‘am Salh a fini par s’aligner sur tous ces opposants de pacotille qui croient que le changement va venir du sein même des tenants du pouvoir qui répriment, agressent, étouffent tout un peuple en usant de tous les moyens contraires aux droits humains depuis vingt trois ans, tels que la torture, l’ emprisonnement arbitraire, la main mise sur la justice et les huit milles associations civiles, la dilapidation des biens publics et l’ atteinte régulière de tout un peuple.
Comment peut-on croire un seul instant à une pareille issue, celle quémandée par Zeghidi Salah?
Il suffit de relire l’ histoire contemporaine pour comprendre que jamais un chamgement positif d’ un pouvoir despotique n’ a émané de ses tenants, surtout à l’ échelle du monde arabe réputé par une absence totale de démocratie depuis l’ arrivée du prophète Mohamed au début du septième siècle après Jésus Christ.
Les gouvernants en Tunisie ne sont pas dupes. Ils savent très bien qu’ ils se mettent dans la gueule du loup s’ ils se hasardent à ” engager le pays et l’ Etat sur la voie du renouveau dans le sens de réhabilitation du régime républicain “.
Comment Salah Zeghidi n’ a pas saisi que le régime actuel, avec sa pratique répressive, son manque total de démocratie et sa main mise sur tous les pouvoirs, permette l’ enrichissement des clans qui le composent et par conséquent la pérennité du pouvoir actuel?
Mais comme tant d’ autres oposants et intellectuels tunisiens, Salah Zeghidi a choisi la facilité au lieu de faire l’ effort, ne serait-ce que de contribuer à l’ ébauche d’ une réflexion permettant la construction d’ une plate forme d’ action pour un changement de pouvoir en Tunisie.
Car, c’est d’ une nouvelle théorie de lutte, qui tient compte de sa culture, de son histoire et de ses valeurs, que l’ opposition et le peuple tunisien ont besoin. Avec, ensuite, bien sûr, un programme d’ action qui permet la mobilisation de la majorité des masses laborieuses.
Si Salah Zeghidi ne se sent plus capable de s’ engager dans un pareil projet, il peut, s’ il veut vraiment aider les Tunisiens et laisser une trace pour les générations futures, écrire les mémoires de ses luttes et actions, comme son passage au mouvement Perspectives, ses années au sein de l’ UGTT représentant le secteur bancaire, à la Ligue tunisienne des droits de l’ homme et ses nombreuses éscarmouches avec ses dirigeants, et son analyse de la situation politique dans le pays.
Ce projet concerne certainement des centaines d’ opposants et d’ intellectuels qui n’ ont pas encore compris où se situe véritablement leur rôle ou bien ont sciemment préféré se prélasser dans une démission coupable.
Salah Zeghidi aurait dû faire l’ économie de cette dernière et lamentable masturbation politique.
Houcine.ghali@bluewin.ch
TO HOUCINE THANKS: A PAVAROTTI WITH A WRONG VOICE OR IS SALAH ZEGUIDI RUNNING ON A BADLY wired micro chip. Zibla is badly done by,misunderstood
that here our black whole intellectual comes to his defence.UNreal to think a leopard will loose his spots or an originally trained banker with numbers only to think other than that.
Can madoff one day lecture on honesty? Like zibla early promesses, than once on the throne his true colours shone,you are the same fessid or salah once your head is out of the shit like a rooster you started crowing but the wrong notes. You are what you are a fessid like most arabo culturally fed twit.
DEMOCRACY IS A ANOTHER BORROWED WORD We don’t digest it in arab systems,language,or culture,simply it won’t work with our psyche. When we mature and that maybe 3000 years from now : we will have our word for it. Could that be?:HOURRIATRACY…….may be?. Now you can all relax,we have time and when the right condition are rife AND right. THAN we can…YES YES YES…..WE CAN FOR that we need a new son or progony of ABRAHAM than it can be said our own. That is if they can remember who ABRHAM IS.
Malek
Apres votre commentaire, j’ai relu l’article “Nous sommes des tunisiens inquiets..”. Je pense que étiez un peu trop critique a l’égard de l’auteur…Il ne fait pas l’éloge du rigime. S’Il mentionne “des avancées que la Tunisie a réalisées et des acquis conquis par notre peuple dans bien des domaines..”, C’est vraie qu’il ya des avancées, ce n’est pas grace au régime mais malgré lui.
En plus il n’exprime son propre point de vue, mais une inquiétude (ou angoisse) de beaucoup d’intellectuels de la classe moyenne. Je ne pense pas que ca suppose que la solution viendrait du regime, mais c’est une forme de sensibilization de la classe moyenne, en general resté passive…
Bonjour Gaddour, juste une précision : le commentaire n’est pas de moi mais celui de M Houcine Ghali qu’il a publié sur Tunisnews en repense à cet article. maintenant sur le contenu, je suis d’accord avec toi pour dire que la critique était sévère mais c’est aussi son point de vu…
Beaucoup de tunisiens espère que la solution vienne de l’intérieur du système et que le régime parvienne à se réformer par lui-même. personnellement je pense que c’est une chose très peu probable compte tenu de la structure même de ce régime…
Franchement je ne sais pas s’il faut en rire ou en pleurer. D’abord cet article, qui était intéressant jusqu’au dernier paragraphe dans lequel l’auteur pense que le changement devra venir d’abord du gouvernant. Est ce qu’il est sérieux ou c’est une blague ?
Ensuite les commentaires qui se sont résumé à un débat autour de l’instauration d’un état laïque vs un état islamique. Ce que vous avez c’est un état Benaliste dirigé par la mafia Trabelsiste et ce n’est pas demain que ca va changer.
Ben Ali a commencé à planifier sa présidence à vie le 7/11/87. Le jour ou s’est assis sur la chaise du pouvoir il a décidé de ne plus la lâcher. Il y restera jusqu’à sa mort ou jusqu’à ce que l’un de ses gendres ou neveux prenne la place…. et rebelote.
Aujourd’hui la situation socio-religieuse en Tunisie est le fruit de 23 ans de travail à tous les niveaux (matraquage médiatique, système scolaire, état policier…la liste est longue).
Ce travail a donné les résultats planifiés et il a eu comme conséquence l’apparition des catégories suivantes qui obéissent à la loi de la moyenne:
1. une infime minorité qui profite du système Ben Ali, leur objectif est de préserver leurs acquis et ramasser encore plus sans scrupule, sans égard a la loi. Ils sont les farouches défenseurs du président. Quoi qu’il arrive, ils veulent qu’il y aie une continuité avec le système actuel
2. une infime minorité rebelles (ex : LTDH, journalistes, expatriés, dissidents…etc) qui osent s’afficher publiquement et critiquer le pouvoir. Bien que gênant sur le plan international, leur répression sert de leçon pour contrôler les catégories suivantes.
3. Une minorité plus importante, souvent jeune qui utilise le cyberespace pour se défouler et gouter à la liberté mais au contraire de la catégorie 2, cette dernière reste anonyme et très prudente.
4. Une certaine proportion, qui, en raison de la répression et de l’injustice sociale se radicalise et se tourne vers l’islam radical de façon instinctive. Cette radicalisation devient leur raison d’être (ils sont un danger pour le pouvoir et pour toutes les autres catégories)
5. une petite proportion quasiment composé uniquement de jeunes a jeté l’éponge, leur idée est clair, il n’a y pas d’avenir pour eux en Tunisie, sortir du pays devient une obsession. Il y en a ceux qui sont chanceux qui peuvent sortir avec des visa étudiant et ensuite faire leur cheminement, il y en a d’autres qui risquent leurs vies dans des embarcations de fortune afin de regagner l’eldorado européen. Dans tous les cas l’idée est clair : Mieux vaux vivre exilé que réprimé dans sa propre partie
6. La vaste majorité de tunisiens, a cependant choisi l’obéissance, Cette catégorie, a abandonné une partie de ses principes et convictions afin de pouvoir vivre dans le climat malsain tunisien avec un semblant de normalité. L’objectif est de survivre tant bien que mal, d’avoir des acquis et d’améliorer le sort économique par tous les moyens honnêtes ou malhonnêtes. Cette catégorie ne sympathise pas nécessairement avec le pouvoir, elle y est plutôt indifférente non pas par choix mais par obligation.
Merci Malek pour la precision. Je suis daccords avec toi, et avec “Ben a vie”, Ben Ali n’a jamais ete democrate et c’est pas aujourdhui qu’il va le devenir. Mais essayer d’exercer le droit a la citoyente, des fois en engageant ce gouvernement, n’est pas une forme de legitimisation au contraire c’est un moyen de pression qui aide a montrer ses lacunes, surtout devant le tunisien ordinaire qui en general ne s’interesse pas a la politique, et tend a croire le discour officiel.
Je donne un nexemple: beaucoup de democrates etaient contre la participation au dernieres elections municipales. Moi je pense que la participation de beaucoup “d’independants” a pousser les RCDistes a commaitres beaoucoup d’errurs et d’irregularites pour conserver leurs sieges qui sonr devenus evidentes pour la mmajorite des citoyens.
Nous, tous les habitants de la Tunisie, sommes aussi bien inquiets des innombrables « débordements » de la dictature, une dictature qui a utilisé et utilise tous les moyens de terreurs y compris les morts lentes dans les prisons ou en dehors de celles-ci, depuis plus de cinquante ans, que de la nature de vos propres inquiétudes à vous.
Je vis en France depuis 40ans, j’ai vu mon pays évoluer, dans tous les sens du mot. Je suis fière d’être Tunisien et ma fierté m’amène à faire des critiques constructives, pour que mon pays continue à avancer pour le bien de tous mes compatriotes.
En Juillet 1988, je suis rentré au pays comme d’habitude, pour mes congés annuel, ce que j’avais remarqué, à l’époque, m’avait rempli de joie ; Les gens autour de moi discutaient librement de tout. Chez mon coiffeur on parlait du nouveau président qui faisait des descentes dans les hôpitaux à tout moment, dans les administrations pour vérifier la qualité des services apporté aux citoyens, c’était “La démocratie” on était fière on était heureux, on allait devenir « la Petite Suisse du monde Arabe ».
Une année plus tard, je suis revenu pour les mêmes vacances; Chez le même coiffeur, je me suis assis et j’ai commencé à parler comme l’année précédente, or quel fût mon étonnement, quand le coiffeur s’est baissé pour me chuchoter à l’oreille “arrêtez, ça y est la lune de miel est terminée et faites attention, car il y a des oreilles partout ” ma seule réponse fut ” déjà!!!” ehh bien oui déjà.
Aujourd’hui, on nous dit et plein de pays l’avouent, moi aussi d’ailleurs. La Tunisie a bien avancée économiquement et c’est une fierté, tous mes contacts Européens le disent, Ehhh oui!!!!!.
Là où le bât blesse, c’est que nos dirigeants sont “Tunisiens eux aussi donc pas bêtes”(c’est une boutade) ont commencé à gérer la Tunisie comme de bons et modernes entrepreneurs.
La Société “Tunisie” a un Pdg qui a la majorité des actions ( 99,98%)
Le premier ministre est son directeur Général
Ses ministres sont les directeurs des différents départements
Tous les sous-fifres et les parasites qui gravitent autour sont là pour maintenir l’édifice et le peuple est là pour trimer.
L’habileté du Pdg, c’est d’avoir mit en place une structure de formation pour ses cadres ainsi que ses ouvriers, pour que sa société soit la plus compétitive, une infrastructure moderne avec un service adéquat et ainsi, il veillera à ce que sa croissance soit toujours positive et en conséquence, il ramassera les dividendes et pourquoi pas une partie du capital. Les restes des miettes qui tombent seront ramassés par le peuple. On trouvera même des parasites qui arrivent à profiter de ces miettes pour les valoriser et en faire leur propre richesse. “Mais gare au retour du bâton”
En 23 ans, la Tunisie c’est surtout enrichie de ses intellectuels, ceux qui ont été formé par l’état pour un autre but. Aujourd’hui ces chaumeurs diplômés sont entrain de demander des comptes à cet état qui les a berné et anesthésié pendant des années que ce soit par les feuilletons Turque, les festivals de Carthage et autres ou encore et surtout les matchs de foot.
Pour ce dernier point, l’état a pensé bien faire en séparant le peuple en plusieurs équipes régionales « séparer pour mieux régner », mais malgré tout ce qu’il avait fait, le peuple a appris à se mettre en meute et se défouler sur les « flics » qui, en partie, représentent l’appareil répressif de l’état, j’avoue que c’est une bonne formation pour l’état actuel des choses !!!!
Enfin, ce que je pourrais dire à la lumière de ces tragiques et inévitables événements, si nos gouvernants étaient plus nationalistes, je pense qu’on serait aujourd’hui un pays respectable et respecté et nos dirigeants seraient entré dans l’histoire comme un certain ‘Léopold Sédar Senghor’ ou Nelson Rolihlahla Mandela. Et non pas la risée des vrais chefs d’états.
Mais je pense qu’il préfère (le Pdg) être comme Nicolae Ceausescu, pour ne nommer que lui et je ne tiens même pas à parler de son entourage et de sa famille proche, qui, à la limite, s’en foutent complètement de lui puisqu’ils ne pensent qu’a eux!!!! C’est grossier, je vous l’accorde, mais je n’y peux rien, c’est plus fort que moi.