Peut-on réellement parler d’information dans un pays gouverné par la désinformation durant 23 ans ? Peut-on réellement parler d’information dans un pays ou changement rime avec facies, il suffit de changer les têtes à la télé, et boum le tour est joué ? je fais partie de ces pessimistes qui croient pas au changement en 24h, à ce pseudo changement ou rares sont les débats ou on ose réellement citer des noms, on est dans l’implicite, comme si en face, ca continue à avoir peur des répercussions, sauf exception, et le pire c’est cette faculté qu’ont certain de continuer à croire au changement, on ne cite pas, parce que c’est évident, mais bien sûr, la différence est quand même étrange entre l’époque dictature, et l’époque des soit disant liberté.
Les faits sont là, a l’époque de la dictature, « les dieux » n’étaient cité que pour leur rendre hommage, mais ils étaient cité quand même.
A l’époque de la soit disant liberté, « les dieux » n’ont plus besoin d’être cité, soit disant que parce que tout le monde les connait, alors qu’au fond c’est peut-être pas ca, certains ont même demandé clairement a ce que les noms soient cité ! Sans doute parce que tout comme moi on en a marre de voir qu’on continue à avoir peur de citer alors que d’autres n’ont pas eu peur de mourir.
Y’a deux façons d’être direct, appeler un chat un chat, ou parler du chat qui court derrière sa proie implicitement, en disant : le meilleur ennemie de la souris, que tout le monde connait.
Je fais partie de ce qui pensent qu’on ne cite pas par hasard, que quand c’est l’implicite qui prends place, ce n’est pas sans raison, mais parce que quelque uns de ce qu’on voit à la télé continuent à croire qu’il faut protéger ses arrières, je salut quand même la direct attitude de certains intervenants qui n’hésitent pas à aller droit au but, qui se limitent pas à citer les trabelssi mais toutes les familles mafieuses qui tournaient autour comme des vautours.
La manipulation c’est nous faire croire tout et n’importe quoi, à croire que le gouvernement n’a toujours pas compris que tant que tant qu’il a pas laissé de côté son discours de langue de bois, il retrouvera jamais la confiance du peuple, et en matière de langue de bois, MR Friaa est un expert, je pensais qu’on pouvait être brillant, être derrière un théorème, maitre de conférence, et surtout être en phase avec la réalité, faut croire que Mr Friaa n’est en phase qu’avec les équations du second degré, et l’erreur du gouvernement était sans doute de croire que la meilleur façon de regagner la confiance du peuple est de miser sur la spontanéité, la personnalité de chacun, c’était sans compter que la personnalité de quelques-uns pourrait leur cachait de mauvaise surprise, comme ce fut le cas lors du discours de Mr Friaa, ou Ghanouchi c’est surement dis : merde j’aurais du lui rédiger son discours lol
Je ne mets pas en doute le génie et le talent en mathématiques de Mr Friaa, mais j’ose espérer qu’en plus d’être un génie, il soit humble en même temps, et être humble est avant tout reconnaitre ses erreurs, faire une remise en question de soi, de son propre gouvernement, Mr Friaa ne l’a fait ni durant son discours, ni après, mais je garde espoir que Mr Friaa réagisse et s’adresse au peuple de nouveau, avec tact, en s’excusant avant tout, car même si l’intention était forcément bonne ( apaiser les tensions et faire en sorte que la vie reprenne son cours ) mais le style et la forme étaient à l’opposé, Mr Friaa la balle est dans votre camp, nul n’est parfait, pour gagner la confiance d’un peuple, faut avant tout assumer les erreurs et les failles de son propre gouvernement et porter haut et fort le message d’une justice qui sera appliqué sur tous ce qui ont du sang sur les mains sur tous ce qui ont été corrompues et qui ont fait que le peuple finisse par voir a travers les policiers qu’on croise a tous les coins de rue, non pas les défenseurs du peuple ou encore les agents de sécurités, mais les outils d’oppressions dont l’ex dictateur s’est servi comme des chiens a qui il donnait la liberté de piller et de raquetter qui ils voulaient à leur volonté afin de pouvoir les garder éternellement sous contrôle.
La meilleur façon pour une dictature d’échapper à la justice est de pas se limiter à tourner la veste, c’est surtout chercher des bouquemissaires, je suis intiment convaincu même si j’ai aucune preuve, que ce n’est pas un pure hasard qu’a la tête des ministres clés, c’est des RCD qui étrangement ont démissionné de leur poste du RCD mais pas du parti, enfin une décision par si étrange que cela, car au fon c’était la meilleur façon de manipuler un peuple tout en étant hors caméra toujours fidèle à son dieu pour sauver sa peau.
Mais ce n’est pas le seul tour de passe passe et de manipulation hors norme du gouvernement, placé Slim Amamou en est la preuve même, faut pas être un génie pour s’en rendre compte, Sarkozy l’a bien compris, la meilleur façon de faire croire a nos opposants qu’on était toute ouie, c’est de placer un de leur idole ou représentant au gouvernement, j’ose espérer que notre gouvernement ne s’inspire pas de la politique française car elle n’est point un exemple à suivre.
Le gouvernement a juste oublié un point qu’il serait bon de le lui faire rappeler, le peuple s’est réveillé, et même david coperfield ne pourra pas le manipuler.
La manipulation c’est aussi ces pseudo animateurs qu’on voit un peu partout, la médaille d’or a mon avis de l’animatrice la plus médiocre a mes yeux devrait être décerné a cette femme mannequin a qui on a fait appel que pour son physique sur Hannibal TV, et dont l’inexistence du talent d’animatrice n’est plus à prouver, d’un autre côté et ce n’est pas pour éviter d’être traité de matcho, la médaille d’or du meilleur animateur, ou devrais-je animatrice, car oui c’est une femme, je l’ai découverte sur Nessma TV, lors d’un débat ou y’avait le nouveau porte-parole du ministère, un homme que je viens de découvrir et que j’admire, un débat animé par une animatrice qui n’y allait pas par 4 chemins et qui était vraiment cultivé, et surtout qui a fait des études en droit politiques, pour une fois qu’on avait à faire a une émission animé par une personne vraiment cultivé mais bon cela m’empêche pas d’être critique par rapport à Nessma, la seul télé que je croyais crédible jusqu’à avant-hier, ou je me suis aperçu que l’animateur qui monopolisait quasiment toutes les soirées, avait la mauvaise habitude de guider le débat, a croire qu’ils n’ont même pas subi de formation, ou le rôle de l’animateur n’a jamais été de donner la réponse de question, pire imposer que son interlocuteur ai la même réponse, exemple : « avoue quand même que ghanouchi est quelqu’un qui cherche a rassuré, et qui parle en étant sincère », limite ca donnait l’impression que l’animateur se transforme de temps en temps pour jouer le role du subconscient du politique qui parle de choses qu’il ignore, le pire c’est que parmis les témoignages des tunisiens de la rue, y’en avait un qui avait fait la remarque, comme quoi il en avait marre de ce sentiment que le débat s’approche plus du monologue ou on nous donnait l’illusion que plusieurs « penseurs » réagissaient alors qu’au fond c’était pas du pour ou contre, c’était pas du décryptage du passé pour le confronté avec cette nouvelle réalité, mais c’était plus de la manipulation ou on cherche à faire croire au peuple tunisien que le policier qu’il haïssait hier, au fond s’il le raquetait ou s’il le tabassait c’était pas de sa faute, bientôt on entendra surement un communiqué officielle attestant que tous ce qui bossent au ministère de l’intérieur sont blanc comme neige alors que la veille ils étaient corrompues comme y’en a pas deux et que plusieurs d’entre eux ont du sang sur les mains.
Je terminerais pas mon article en parlant de la paranoïa, car je pourrais décrire le fond de mon article en tant que tel : de la pure paranoïa
Mais je garde espoir que cette paranoïa qui s’amplifie de jour en jour finisse par disparaitre, a l’heure actuel, en absence de confiance, la paranoïa et la méfiance sont les maitres absolues de toute personne qui refuse de se faire avoir de nouveau, surtout que les soit disant morts s’avèrent être plus vivant que vous et moi, surtout que plusieurs infos de source officielle s’avèrent être pure mensonge, j’espère que l’avenir me prouvera qu’après 23 ans de dictature, aspirer à une liberté n’est pas du domaine de l’absurde, mais belle et bien un rêve qui a fini enfin par transcender avec la réalité de chaque tunisien, cette liberté qu’on oubliera jamais à qui on la doit.
l’occident n’est pas pret à abondonner ou à lacher le regime du monde du maghreb.Il faut bien un successeur de ZABA comme ça ils ont toujours la main sur nous et leurs interets sont bien assurés.il ne faut pas que le peuple decide de son sort seul comme ont choisi les tunisiens. Le silence des occidentaux pendant tous ces jours passés explique leur intention de punir le peuple tunisien d’avoir choisi la liberté et la democratie,exactement comme pensait Gaddafi et les autres dirigeants.Il faut qu’on se libère et qu’on decide de notre sort nous meme comme nous sommes en train de le faire maintenant. Ce gouvernement est en train de nettoyer toute la boue et la crasse de l’ancien régime avant de quitter.Allah fawka koulli jabbare.
les occidentaux n’ont pas de l’interet , meme la Revolte
cause il n’ya pas de Petrole en TUNISIE
USA par exp.a des nouveau amies les Generales en ALG
et les Betes commes Gaddfoneeeeeeeeeeeeeeeeeeee
Articles de Bill Van Auken publiés par Mondialisation.ca le 22/01/2011
Des milliers de personnes ont de nouveau défilé mercredi dans le centre de Tunis et dans d’autres villes tunisiennes en exigeant la révocation des ministres en poste dans le régime du dictateur déchu Zine El Abidine Ben Ali et la dissolution de son parti toujours au pouvoir, le Rassemblement constitutionnel démocratique (RCD).
Cinq jours après la fuite de Ben Ali, craignant pour sa vie, vers l’Arabie saoudite, le régime tunisien qu’il a laissé derrière lui reste paralysé et les efforts entrepris pour former un gouvernement « d’union nationale » ont été entravés par l’opposition de masse de la rue.
« Nous voulons un nouveau parlement, une nouvelle constitution, une nouvelle république ! » scandaient les manifestants défilant sur l’avenue Bourguiba dans le centre de Tunis, défiant une interdiction de se rassembler en public et les forces de sécurité qui bordaient la voie en tirant des grenades lacrymogènes sur les manifestants.
« Ce sera comme ça tous les jours jusqu’à ce que nous nous soyons débarrassés du parti dirigeant, » a dit un enseignant, Faydi Boni, à l’agence Reuters. « Nous nous sommes débarrassés du dictateur mais pas de la dictature. Nous voulons écarter ce gouvernement qui nous a enfermés pendant 30 ans. »
Le premier ministre Mohammed Ghannouchi, un fidèle de Ben Ali, qui a tenté de prendre les rênes du gouvernement peu de temps après que le dictateur a fui la Tunisie, a été obligé de reporter la première réunion ministérielle prévue du soi-disant gouvernement d’union nationale.
En raison de la résistance de masse continue, quatre ministres nouvellement nommés ont été obligés de quitter le gouvernement mardi après avoir tout d’abord accepté d’y participer.
L’hostilité populaire contre le nouveau gouvernement a été immédiate et intense du fait qu’il n’a changé ni le premier ministre ni les ministres responsables de tous les autres postes clé, dont les ministres de la Défense, des Affaires étrangères, de l’Intérieur et des Finances.
Mustapha Ben Jaafar, le dirigeant et l’ancien candidat à la présidentielle du Forum démocratique pour le travail et les libertés (FDTL), parti d’opposition bourgeois, a annoncé avant même de prendre ses fonctions qu’il n’occuperait pas le poste de ministre de la Santé.
Trois autres figures de l’opposition qui avaient rejoint le gouvernement – Anouar Ben Gueddour, secrétaire d’Etat aux Transports et à l’Equipement ; Houssine Dimassi, ministre du Travail; et Abdeljelil Bedoui, nommé à un poste nouvellement créé comme « ministre auprès du premier ministre » – ont annoncé qu’ils démissionnaient.
Tous trois sont des représentants de l’Union générale des travailleurs tunisiens (UGTT), la seule fédération syndicale reconnue sous le régime Ben Ali qui s’était servi de sa bureaucratie pour maintenir l’ordre et contribuer à réprimer la classe ouvrière tunisienne.
Le secrétaire général de l’UGTT, Abdessalem Jerad, qui avait en 2009 mobilisé la centrale syndicale pour soutenir Ben Ali lors d’une élection truquée a dit mercredi que l’organisation ne participerait pas à un nouveau gouvernement avec des personnalités issues « de l’ancien régime. »
« Il nous est impossible de participer à un gouvernement qui comprend des symboles de l’ancien régime, » a dit Jera après la réunion avec le premier ministre Ghannouchi.
Le fait que le dirigeant de l’UGTT est lui-même un tel « symbole » n’échappera pas à de nombreux travailleurs tunisiens. Il est évident que le vieil appareil syndical est en train d’ajuster soigneusement ses actions dans le but d’étouffer le mouvement de masse et de stabiliser le régime. L’UGTT a conclu, sur la base de la mobilisation de masse de la rue, qu’une tentative d’ériger un gouvernement d’union nationale n’était pas viable.
Dans un communiqué publié mercredi, l’UGTT a dit que ce gouvernement « ne se plie pas aux aspirations des travailleurs et du public pour ce qui est de maintenir les forces d’innovation réelle éloignées des pratiques passées, et pour ce qui est de l’équilibre entre le nombre des membres des anciens gouvernements et du parti dirigeant ; en plus de la marginalisation du rôle des représentants de l’UGTT. »
Ni Jerad, ni la déclaration de l’UGTT n’a donné une quelconque explication quant à savoir pourquoi l’appareil syndical a tout d’abord essayé de rejoindre le gouvernement d’union nationale.
Un porte-parole de l’UGTT a aussi précisé qu’alors que l’UGTT réclamait le retrait de toutes les reliques du cabinet du dictateur destitué elle ferait une exception en ce qui concerne le premier ministre Ghannouchi.
Dans une tentative creuse visant à disperser l’opposition de masse, Ghannouchi et le président intérimaire Mebazas ont annoncé mardi qu’ils quittaient le parti RCD de Ben Ali qui a dirigé le pays pendant des décennies.
Alors qu’un tel geste n’aura vraisemblablement aucun effet sur les protestations de masse, le dirigeant de l’opposition, Ben Jaafar a dit mercredi à Reuters qu’il pourrait bien reconsidérer son départ du gouvernement. Un porte-parole de son parti a dit qu’il avait « officiellement » quitté le gouvernement mais était en quête de négociations dans le but de former un gouvernement alternatif.
Un malaise grandissant concernant les événements révolutionnaires se déroulant en Tunisie s’exprime aux Etats-Unis, en Europe et de par le monde arabe.
Al Jazeera a cité mercredi Gordon Gray, l’ambassadeur américain en Tunisie, dans ce qu’il a dit être ses « premières remarques publiques depuis le mois de protestations » qui ont abouti au renversement de Ben Ali.
Gray s’est exprimé avec une précaution extrême , demandant à toutes les parties concernées de faire preuve de « responsabilité ».
« Je pense que ce que nous avons en Tunisie est une situation où.cette expression démocratique est un travail actuellement en cours », a dit Gray au réseau d’information arabe. « C’est un phénomène nouveau et c’est quelque chose que les gens font, sans avoir beaucoup d’expérience. »
Le caractère évasif des remarques de l’ambassadeur reflète l’incertitude de Washington quant à savoir s’ils peuvent sauver les vestiges d’un régime qu’ils ont soutenu pratiquement jusqu’au moment où Ben Ali embarquait dans son avion en direction de l’Arabie saoudite.
Pendant ce temps en Europe, le président du groupe de l’Alliance progressiste des socialistes et démocrates au parlement européen a annoncé mardi que le parti RCD de Ben Ali avait été expulsé de l’Internationale socialiste dans des « conditions exceptionnelles. »
Le RCD en était un membre depuis les années 1970. L’organisation internationale comprend les partis travaillistes britannique et australien, le Parti social-démocrate d’Allemagne, le Parti socialiste français tout comme des partis sociaux-démocrates ainsi que des partis nationalistes bourgeois de par le monde.
Tout comme le gouvernement Obama à Washington, ces partis ont entretenu des liens fraternels avec une organisation qui a systématiquement pillé la Tunisie tandis qu’elle abattait des centaines de manifestants dans les rues. Le groupe social-démocrate a attendu le moment où il était absolument sûr que Ben Ali avait perdu le pouvoir, pour rompre les relations.
A Washington, la Maison Blanche a rapporté que le président Obama avait téléphoné au président égyptien Hosni Moubarak mardi.
« Le président s’est entretenu des derniers développements survenus en Tunisie et a dit au président Moubarak que les Etats-Unis lancent un appel au calme et à la fin des violences, et pour que le gouvernement intérimaire tunisien respecte les droits de l’homme et organise des élections libres et justes qui reflètent les aspirations du peuple tunisien, » a déclaré la Maison Blanche dans un communiqué.
Ce coup de fil est arrivé au moment où Moubarak accueillait la Ligue arabe pour un sommet sur le développement socio-économique se tenant à Charm el-Cheikh.
Dans son discours, prononcé lors du sommet, l’autocrate égyptien n’a pas mentionné les événements en Tunisie, et s’est contenté de souligner que seul l’emploi et le développement économique étaient des questions relevant de « la sécurité nationale arabe. »
L’attention des responsables participant au sommet était fixée sur les soulèvements et reflétait des craintes bien fondées que leur propre régime répressif pourrait subir le même sort.
L’émir dirigeant le Koweït, Cheick Sabah al-Ahmad Al-Sabah, s’est limité à exhorter la Tunisie à « surmonter cette étape particulière et à mettre en place la stabilité et la sécurité. »
L’une des seules voix à exprimer directement ces craintes au sein des élites arabes dirigeantes a été le secrétaire de la Ligue arabe, Amr Moussa qui a dit, « Ce qui se passe en Tunisie en termes de révolution n’est pas une question éloignée des questions de ce sommet qui est le développement économique social. »
Moussa a averti que « le citoyen arabe a atteint un stade de colère qui est sans précédent » et caractérisé les sociétés arabes comme étant « brisées par la pauvreté, le chômage et une baisse générale des indicateurs » et comme étant confrontées à « des problèmes politiques qui n’ont pas été résolus. »
Il a dit que la Tunisie était un avertissement que de « de gros chocs » allaient se produire dans de nombreux pays arabes.
La menace que les événements tunisiens puissent se propager à l’ensemble de la région a été tragiquement soulignée par une série d’incidents lors desquels des travailleurs des pays voisins ont imité le geste de Mohammed Bouazizi, le jeune Tunisien de 26 ans qui s’est immolé par le feu le mois dernier pour protester contre les abus de la police et la confiscation de son chariot à légumes lui servant de gagne-pain.
Le geste de ce jeune travailleur qui, comme d’innombrables autres en Tunisie et partout dans le monde arabe, ne parvenait pas à trouver un emploi stable, a déclenché les protestations qui ont eu un effet de spirale et produit le soulèvement massif qui a renversé Ben Ali.
En Algérie, qui a également connu des protestations contre la hausse des prix et le chômage le mois dernier, trois autres personnes ont tenté de se suicider en s’immolant mercredi, a rapporté l’Agence France Presse.
Dans une quasi répétition des événements qui ont entraîné le geste de Mohammed Bouazizi, Afif Hadri, un jeune travailleur algérien de 37 ans et père de six enfants, s’est aspergé d’essence dans le marché central de la ville d’Oued, dans l’Est du pays, et tenté de s’immoler avant que des gens du quartier ne l’en empêchent. Hadri venait juste d’avoir une confrontation avec la police qui l’avait accusé de vendre illégalement de la nourriture.
Dans une ville proche d’Alger, une femme d’une cinquantaine d’années s’est aspergée d’essence et a tenté de s’immoler après qu’on lui a refusé une aide au logement. Elle a également été stoppée avant de passer à l’acte.
Un Algérien de 35 ans a réussi à s’immoler par le feu devant la mairie de Dellys, ville située hors d’Alger. Le personnel de l’hôpital a dit à l’AFP qu’il était dans un état critique et était brûlé à 95 pour cent.
Et mardi un chômeur, père de six enfants, a été hospitalisé après avoir mis le feu à son corps pour protester contre le manque d’emploi et de logement.
Pendant ce temps, en Egypte, un employé de l’entreprise des eaux a essayé de s’immoler par le feu au Caire devant le bureau du gouverneur. C’était le quatrième cas de tentative d’immolation en Egypte en l’espace d’une semaine. Une personne est morte de ses brûlures mardi. Un père de six enfants sans emploi réclamant du travail et un logement a aussi été hospitalisé mardi après s’être immolé par le feu.
Article original, WSWS, paru le 20 janvier 2011.
Articles de Bill Van Auken publiés par Mondialisation.ca le 22/01/2011
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On dirait que Anis est surpris!
Ben Ali est parti il y a moins de 240heures. Personne n’a de baguette magique pour transformer tout une culture en quelques jours.
Il faut du temps (on appelle ca période de transition). Il faut critiquer, proposer des alternatives mais faut pas s’attendre à ce que no chaines nationales se transforment en BBC ou CNN tunisiennes après seulement 10 jours de liberté.
Bonjour Daly,
je te remercie pour te réaction.
je pense pas que le temps à quelque chose à avoir la dedans, mais plutôt le subconscient de ces mêmes représentants de l’info qui ont longtemps vécu sous l’oppression et qui continuent à avoir peur sans oser le dire, avoir peur alors que d’autre ont manifesté et sont mort …
pour certaines choses certes il faut du temps, on bouleverse pas les mentalités de tout un pays en quelques jours, mais quand il s’agit de l’info, l’info qui cherche tant bien que mal à retrouver la confiance d’un peuple, une confiance qu’il aura beaucoup de mal à retrouver s’il continue ce discours distant, peureux de citer des noms..
j’aimerais juste que tu me répondes à cette question, pour moi la réponse est évidente, mon article la résume : pourquoi a ton avis aucune chaîne de télé n’a pris la peine de tracer l’historique de ces RCD encore présent au gouvernement ? de quel liberté d’expression on parle ? de cette liberté encore guidé par le pouvoir en place et qui cherche à soutenir la thèse selon laquelle ils sont tous blanc comme neige alors que beaucoup le sont pas ? c’est ca ta liberté ? dsl je ne veux pas d’une liberté à la française ou les politiques pourries jusqu’au dents jouissent d’une immunité à vie alors qu’en parallèle les pauvres et méconnues du grand public sont traînes dans la boue comme des chiens.
la moindre des choses aurait été de parler sous le signe de la véritable parole libre, ou on hésite pas à critiqué les politiques en place… sofien fartha a chaque fois qu’il ose l’ouvrir, l’animateur le rappelle à l’ordre en indiquant au passage que les propos de Sofien n’engage que lui… ce genre de scène révèle cette pseudo liberté à deux balles
Cordialement
Bonjour Anis,
D’abord merci a Nawaat d’avoir gardé mon commentaire contrairement à un site “d’opposants” qui a tout simplement censuré mon com parce que j’ai critiqué leur article. Ça me rappelle ce qui se passait il y a un mois quand j’étais tout le temps banni sur un site tunisien connu.
je suis tout à fait d’accord avec toi Anis. Nos médias ne sont pas libres aujourd’hui. Il faut continuer à faire pression pour faire avancer les choses. Mais on peut pas tout avoir au bout de 11 jours. Le combat pour la liberté d’expression doit continuer.
Cdt