Par Nadia Omrane
Plusieurs dizaines de jeunes diplômés d’éducation physique ont fait à pied, en une semaine, le chemin qui mène de Kasserine à Tunis : en somme, sept fois le Marathon. Leur dynamisme, leur pugnacité et leur persévérant volontarisme leur donnent le profil de l’emploi. On peut espérer que le ministère de la jeunesse et des sports devant lequel ils firent un sit-in trouvera quelque poste à pourvoir pour ces Mimoun, ces Zatopek, ces Gammoudi, ces Abebe Bikila des Olympiades d’un chômage de fond.
Cette énergie de la vie, d’autres l’ont convertie en flamme du martyr, allumant le feu sur leur propre corps, chair tendre, déjà meurtrie et vite calcinée. Sur les ondes d’une radio nationale, un psychiatre interroge à quoi ce malheur ressemble et répond d’un mot malencontreux ou d’un inconvenant humour noir : à feu Mohamed Bouazizi.
Soraya aussi jure de craquer l’allumette sur le bois mort de ses illusions en miettes. Ingénieur agronome depuis 2001, elle a battu les sillons en bottes de caoutchouc et capuche de plastique, sous le machisme d’un contremaître qu’elle dominait pourtant de son savoir. Sous-payée et disqualifiée, elle finit par décrocher une bourse pour l’université de Saragosse (Espagne), où elle obtint un master de génétique végétale qu’elle doubla d’une formation équivalente à Paris. Rentrée en Tunisie, elle s’y retrouve au chômage depuis 2005.
Elle a frappé à toutes les portes, elle a parcouru toutes les annonces et tenté tous les concours dont on ne connaît jamais au juste ni la date d’ouverture, ni celle des résultats, ni le pourquoi du comment du classement et du recrutement ! Elle s’est prêtée à l’étourdissante humiliation des casques des call centers. Dans ses jupes et ses voiles, elle a même escaladé le mur d’enceinte d’une entreprise pour déjouer la vigilance du chaouch et coincer le patron qui proposait une offre d’emploi bidon ! Aujourd’hui, après une Révolution qui n’a encore rien changé à sa condition, elle tente d’attraper le « fil » qui pourrait la tirer de ce labyrinthe d’un chômage désespérant.
Des Soraya, j’en ai connu des centaines, des Bac plus trois, plus cinq, quelquefois même des Bac plus sept, toutes suppliant pour obtenir un temps partiel, petit job de proximité, juste de quoi vivoter. Elles venaient de toutes les disciplines, des technologies médicales, des licences en langues appliquées, des maîtrises en sciences humaines et de gestion ; elles étaient même parfois médecins généralistes, ingénieurs du textile, techniciennes de l’urbanisme, du multimédia, de l’infographie, juristes, diplômées des ISET qui promettaient 100% d’embauche, capésiennes en suspens et même agrégées de philo, car la philosophie avait peu libre cours sous l’ancien régime !
Pendant des années, en tant que journaliste et professeur de lettres, voire maman d’adoption, je les ai écoutées, réconfortées, encouragées, « pistonnées » parfois du mieux que je le pouvais, et même mariées, le coeur serré d’une si grande faillite de notre Université.
Avec elles et avec eux, les yeux battus, la mine défaite, j’ai parcouru les forums de l’emploi, de ceux des institutions publiques aux forums « jeunes et entreprises ». J’ai corrigé leurs CVs, rédigé leurs lettres de motivation. Je leur ai acheté les livres d’enfants sans avoir d’enfant en bas âge, les couteaux de cuisine dont je n’avais pas besoin, les briquets chantants, moi qui ne fume pas ; toutes sortes de babioles inutiles qu’ils venaient vendre jusqu’à ma porte, simplement pour qu’ils puissent dégager leur pourcentage de commission, désolée qu’ils en soient réduit à de telles extrémités.
Je les ai entendus me décrire leur tête sous l’eau comme des noyés, le tunnel sans fin, leurs nuits sans sommeil et les journées passées enfoui au fond d’un lit pour ne pas exhiber à leurs parents la tragique vacuité de leur existence.
Aujourd’hui sur les plateaux de télé et dans tous les forums réels et virtuels, des chefs de partis et des fortes voix du débat politique palabrent et se disputent autour de la question constitutionnelle au fondement de nos institutions. Certes, c’est essentiel, encore que le dernier sondage GMS (Global Management Services) donne la question du chômage comme une préoccupation majeure des Tunisiens, loin devant la question démocratique, mais très loin aussi derrière la question de la sécurité. Dans ces conditions, que feront-ils de ces cohortes de dizaines de milliers de jeunes demandeurs d’emploi, qu’un manager méprisant traitait de « stock d’invendus » ? Les jetteront-ils à la mer, comme c’est déjà le cas ? Les abandonneront-ils à leur sort, sous couvert d’une nécessaire prise en charge autonome ? Pour l’heure, tous ces débatteurs ne proposent aucune réponse concrète à l’urgence et rien que de vagues modélisations pour une autre gouvernance économique et sociale.
Les ministères attitrés du gouvernement provisoire ont prioritairement ces dossiers sur leurs bureaux. Ils collectent les financements que les banques mondiale, européenne, africaine, et autres bonnes fées libérales font pleuvoir sur notre transition démocratique dont elles vassalisent, par la bande, les orientations économiques. Ces mêmes ministères identifient les besoins, projettent dans l’immédiat quelques dizaines de milliers d’emplois – 5 000 pour le seul ministère de la santé qui rêve de doubler la mise – et érigent des critères d’embauche, balayant – disent-ils – le népotisme, le clientélisme et la bakchich mania qui firent tant de dégâts et soulevèrent tant de colère. Toutefois, le critère « régionaliste », qui serait à bannir dans une vraie équité nationale, est encore réclamé par les jeunes demandeurs d’emploi : ainsi ces jours-ci à Gabès, des jeunes diplômés, originaires de la région, ont pris d’assaut les bâtiments des ICM (Industries chimiques maghrébines), au motif que leurs candidatures devraient être prioritaires sur les autre nationaux.
Les responsables se heurtent aussi – il faut le dire clairement, au risque de blesser l’amour propre des jeunes candidats – à l’insuffisance de leur formation supérieure : car, dans le souci d’afficher des statistiques de diplômation équivalentes à celles des pays les plus avancés de l’OCDE, les autorités de l’ancien régime ont décentralisé à tout-va un enseignement supérieur poussiéreux et académique, quasi scholastique, sans la moindre garantie d’employabilité et qui a jeté sur le marché du travail des jeunes maladroits, rarement opérationnels, les méninges abruties d’une formation désuète, sans grand rapport avec les nouveaux métiers de la mondialisation.
Plus grave encore que ce manque de performance universitaire, des agréments ont été bradés à des instituts privés pléthoriques dont la formation au rabais mais cher payée pourrait être un danger public : ainsi en va-t-il de la formation paramédicale privée qui est à reprendre. Dans bien d’autres cas aussi des cycles de remises à niveau et des stages sont à prévoir. Du reste, les citoyens de Monastir viennent de refuser la nomination de jeunes délégués (mouatmad ou sous-préfet) sans la moindre expérience !
Pour compléter ce tableau noir, faudra-t-il décrire aussi la configuration économique, d’entreprises en faillite, d’usines étrangères délocalisées dans des pays plus stables, d’un tourisme balnéaire à la dérive et d’un tourisme saharien déserté, d’investissements étrangers circonspects et de déclassement de notre notation par les institutions financières internationales ? Dès lors, toutes querelles cessantes, un sursaut national est réclamé. Et il faut donner à nos jeunes des raisons d’espérer.
À défaut, dans leur radicalité juvénile, tous ces diplômés en vacances prolongées entretiendront une agitation permanente d’interminables Kasbah, d’agora revendicative en émeute rampante. Plus souvent encore, dans la passion spirituelle de leur âge stimulée par des prédicateurs politiques, ces jeunes se reconnaissent de plus en plus dans un discours islamiste au look rondouillard et levantin, suave et rassurant, qui prône un format républicain revisité dont on identifie encore mal les contours.
Un tableau noir peint d’une main de maître. Je suis triste du constat que vous faites, ms tellement heureuse de lire un texte de si grande qualité.
Le souci n’est pas QUE dans le manque d’emplois ou ds le choix arbitraire des recrutements. Il est aussi (et surtout à mon avis) dans la valeur de nos diplômes. Même avec des maîtrises en langue ces personnes ne savent souvent même pas rédiger un CV et se vendre lors d’un entretien. Le ministère de l’emploi ne fera rien s’il ne coordonne pas ses actions avec le ministère de l’enseignement. Celui-ci doit pouvoir mettre sur le marché des personnes prêtes à l’emploi, de vraies compétences concrètes.
@ Emna EL-HAMMI
ou sont les Millions qu’ils ont trouver au cuaffres de SABA et son Leila ?
pour donner au chaumeurs 600 DNT/mois
il faut un SYS-d’Emploi et Securite’ Sociale
NOUS VIVONS DANS UN MONDE TRES GRAVES, et SI NOUS NOUS FERONS RIEN SERA PLUS DANGEREUX (A.EINSTEN)
*BOYCOTTEZ VOUS LES ELECTIONS
Je pensais que la Tunsie est le pays de la harmonie, nous étions tellment aveuglés (et je pense nous le somme toujours) par des visions sectaires, égoistes qu’on ne voyait pas ce qui se passait devant nos portes.
Aujourd’hui on découvre tout en bloc et on est choqué, étonné, scandalisé. C’est peut-être normal après tant d’année d’aveuglement volontaire ou involantaire : au choix.
ZABA à eu le culot de dire en 1989 qu’il va (enculer) tous les tunisiens et toutes les tunisiennes. Lui, qui est connu sous pseudo satirique de BAC moins 3 , a mené une politique d’appauvrissement du contenu de l’enseignement, au point que le plus haut diplômé tunsien ( un bac + 5 voir un bac + 7), est à mon avis proche d’un réel bac moins 3.
Au risque de décevoir toute cette armée de jeunes diplômés, qui aujourd’hui sont, contrairement à ce qu’ils pensent ( eux et leurs pauvres parents) complètement désarmés façe au marché de l’emploi. Peu de jeunes et de parents admettent que le niveau des études ont baissé en Tunisie de façon dangereuse.
Je ne les blame pas, mais je suis malheureux de voir des ingénieurs incapables de rédiger correctement un CV ou une lettre de motivation, demain donc , il lui sera difficile de rédiger correctement un rapport ou un compte rendu de réunion, de formuler une proposition commerciale et ce dans n’importe quelle langue (arabe, français, anglais), langues sensées être étudiés correctement durant tout leur parcous scolaire. le langage SMS n’est pas venu pour arranger le tableau non plus.
Je pense qu’une action forte doit être mené immédiatement pour les diplômés déja au chomage et une autre envers les futurs dipômés.
Quant à la première catégorie (qui sont déja diplomés), une action de type formation 21-21, (6 mois) doit leur être accordé et dont le contenu pourra être axé sur les points suivants:
– Langues (Français /Anglais) ou autres.
Cette formation pourra être dispensée en partenariat avec des pays amis ( Ex: le centre culturel français à Tunis offre une formation accéléré de langue française pour adulte dont les résultats sont très intéressants : Je connais personellment des jeunes qui ont suivis cette formation payante parcequ’il ont tout de suite compris que leur niveau de langue à la sortie de l’école est tellment bas qu’il ne peuvent pas affronter les exigences du marché de l’emploi).
Dans ce contexte, je vous raconte une anécdote : je suis parti avec un ami tunisien dont le fils (jeune diplomé en gestion financière: avec une maitrise Bac + 4) a décroché un emploi de réceptionniste dans un hôtel 5 étoiles à Hammamet.
A notre arrivée à la réception de l’hôtel, vers 17 h, le fils de mon ami etait justement en poste et en grande discussion avec un touriste anglais. Discussion, dont je vous retranscris une bribe de cet échange :
– Touriste :to go to Sousse with my friend.
– le réceptionniste : yes, yes I understand
– Touriste : Just, I asked for the Train timetable.
– Le réceptionniste : Yes, Yes I understand, i hav’nt the Table. the restaurant open at 7 pm.
Traduction pour ceux qui ne maitrisent pas l’anglais: (en gros) le touriste demande les horaires des trains et le receptionniste lui répondait qu’il a bien compris la question et que le restaurant ouvrait à 19 h.
Ceci n’est qu’un exemple flagrant de ce niveau de compétences.
Des diplômes vidés de leurs valeurs scientifiques et qu’il faut leur donner de nouveau leurs lettres de noblesse.
A aujourd’hui, des jeunes qui ont fais des lycées pilotes et des études à l’étranger ou dans quelques écoles tunisiennes, peuvent tirer leur épingle du jeu et sont globalement bien recherchés dans les entreprises, pour les autres c’est le chomage ou des emplois subalternes, mal payé (dans l’esprit du jeune), trop bien payé (dans l’esprit du patron).
Je revient à mon histoire, donc après avoir été accueilli par le fils de mon copain. Il nous présente son directeur, ce directeur qui est son ami d’enfance et qui était à l’origine de son recrutement dans cet hôtel. Cet ami d’enfance qui contrairement à lui, l’ a quitté à 14 ans pour rejoindre un lycée pilote, pour finir avec un dipôme de bac + 5 dans une école de commerce en France, deux ans après son retour en Tunisie, il est déja directeur d’un hôtel 5 étoiles, il gagne 3000 dinars ( 10 fois plus) que son copain qui a décroché pratiquement (sur le papier au moins) le même diplôme en Tunisie.
Je ne prétends pas avoir des statistiques , mais parmi ces jeunes ( soi-disant) diplômés, et j’ai mal au coeur de le dire, un grand nombre parmi eux aujourd’hui sont : serveurs dans des cafés et des restaurants, femmes de chambre dans des hôtels, chauffeurs de Taxi ou de louage, vendeurs ambulants dans les souks ou font de porte à porte etc etc.. pour rembourser un credit BTS qu’ils ont eu le malheur d’engager dans le rêve de devenir entrepreneur.
@ tuni_chti
Merci pour ce temoignage qui en dit long et qui est criant de vérité.
Je partage parfaitement votre point du vue sur bien dés points.
Il est clair qu’une maitrise de science économique ou de mathématiques pur ne rend pas son détenteur responsable RH ou ingénieur R&D en Vibro Acoustique. par exple..
Certe diplome rend uniquement compte de la réussite a un examen theorique en economie ou en mathématique dans le cas mais n’est pas un savoir faire qui répond au besoin d’une entreprise a l’instant t.
Effectivement c’est un plan marshall sur les formation qu’il va falloir entreprendre car les diplomes ne valent rien si ceux ci ne mesura pas et n’accredite pas un réel savoir faire utilisable dans une optique commerciale….
Un bac+5 qui ne serait pas billingue voir trilingue et capable d’echanger de façon aisé en anglais, français ou allemand par exple est handicapé vis a vis des exigence du marché de l’emploi…
Avoir un bac+5 et aucune notion sur les systemes d’informations ni aucun stage en milieu industriel a son actif est aussi un handicap !!!
Effectivement il est inutile de postuler a un poste si on n’est pas capable de faire un cv digne de ce nom et de proposer ainsi un savoir faire et des compétences recherché et reconnu…
Les grandes écoles en frances sont consciente de ce principe et ont adapté leurs formations afin de répondre a ces basic…
J’invite n’importe quel chercheur d’emploi a prospecter dans les moteur de recherches d’emplois tels que “monster” par exple ou a lire les offres d’emploi dans les sites des multinational tels qu’eads, renault, bnp, areva etc… et a se faire un avis sur ce dont on besoin les entreprise il comprendront vite que leurs soit disant bac+X d’université tunisienne n’est aujourd’hui pas a la hauteur des compétences qu’elles recherche…mais des ecoles tels que l’ecole polytechnique de tunis par exple peux les interesser…
Tout ca pour dire que le systeme doit etre élitiste, selectif basé sur des criteres objectifs d’une part et les formations doivent délivré avt tout une formation professionnnelle donc donner une part importante a l’entreprise et ses besoins, les systemes d’informations (SAP, SIEBEL, PEOPLE SOFT) etc.. apprendre aux gens a conquerir des marché a vendre, a innover etc…
[…] Tunisie : La désespérance d’un chômage de fond » Nawaat de Tunisie – Tunisia. […]
il ya un verus pour ouvrir le Lien de Yahyasheiko 786 Blog
POUR CEUX QUI NE CROIT PAS ENCORE AU COMPLOT L’INVASION DE LA LIBYE A ETE PREPARER DEPUIS SIX MOIS PAR LA FRANCE VOUS POUVER LIRE LE JOURNAL ITALIEN LIBERO UN JOURNAL VENDU A 100 000 EXEMPLAIRE,L’INFO EST AUSSI SUR LE JOURNAL ALLEMAND ZEITUNG,C’EST SOIT DISONT POUR PROTEGER LES CIVILES QU’ILS SONT EN LYBIE ARRETER DE CROIRE AU PRINTEMPS ARABE C’EST DE LA PURE MANIPULATIONS-COMPLOTS.
bonjour
est il possible que tu me donners les references exactes de ce que tu dis. merci d avance.
Bonjour
est il possible que tu me donnes les références exactes de ce que tu dis? merci d avance.
ces nevroses de “revolutionnaires de gauche” nous construisent des chateaux en tunisie , ces illumines “dirais je fou de l extreme (droite) y habitent ,posent leurs valises apres un sejour (pardon exil ,refuge) chez les yankee ou chez les roosebeef (quatar et aljazeera frero-land a coup de $) ne reste plus que nos neo psy (zaba bourguiba team et autres envoyes speciaux (tunis air vol 4325 Paris tunis) de venir toucher les loyers ….. Oui le chomage est le fleau de la mondialisation; une economie dictee par ” nos amis” du FMI et de la banque mondiale! un constat amere !mais que faire !”les fonctionnarises” tous?…..j ai suivi les debats: sauvons le tourisme trouvons des emplois pour nos “diplomes”!! comment,? avec la meme politique economique? nous devons ouvrir un debat national sur la politique economique de demain les choix a suivre…vaste chantier mais de premier ordre :une democratie se constuira sur des bases economique saine ou le citoyen sera le centre de nos interrets! revoyons notre agriculture dirigeons nous vers une economie generatrice d une plus value qui respectera l environnement mais aussi laisser aux generations futurs une patri saine avec une eco durable loins des exigences de l autre cote de la mediterranne nous devons regarder vers le sud et vers notre voisinage immediat!! notre potentiel et richesse humaine nous ouvriront tant de possibilites ! une volonte politique doit accompagner cet elan loin de ce que d autres nous “migottent” dans les arrieres salles!!
Je partage tout a fais votre analyse sur le faite que le chomage est en parti lié au conséquence de la mondialisation…
Etant moi meme ingénieur dans un grand groupe du CAC 40 ce que l’on observe est affligeant mais aussi révoltant car le chomage est simplement une conséquence des logiques libérale des entreprises.
En effet les entreprises font des milliards d’euros de profits chaque année mais la richesse généré par la valeur ajouté des salarié n’est pas redistribué dans l’économie afin de crée des emploi et de la croissance, bien au contraire elle est détenu par des actionnaires qui majoritairement sont des font de spéculation qui se fichent bien des besoin de l’état et de l’économie…
Théoriquement si la richesse généré par les entreprises etaient redistribué dans l’économie, on aurait j’en suis sur pas de chomage en france..
Ce que font les entreprises c’est de minimiser autant que possible leurs charge salarial donc le nombre d’emploi et de maximiser les benef qui eux sont ensuite mis dans des paradis fiscaux et des compte offshore..
Comment creer de la croissance tout en maintenant au plus bas le nombre de salarié .. .trés simple toute les grandes entreprises délocalisent..dans des pays ou la main d’oeuvre est a bas coup et ou le droit du travail et quasi inexistant… ainsi les entreprises qui sont dans la productions manufacturière se délocalise principalement en chine, pour la production logiciel et “intellectuel” c’est l’inde avec une production d’ingénieur quasi intarissable et un coût salarial a la limite du ridicule comparer a leur confrères français… par contre le client final continue a payer le même prix voir plus cher un service qui aujourd’hui est plus médiocre mais sur lequel les bénéfices eux ont explosé…
C’est ce système cupide sans foi ni loi ou l’argent est le maître mot, qui est en parti responsable du chômage…un chômage conséquence d’une thésaurisation sans limite
En bref c’est le systemes global de l’économie mondial qui doit faire sa révolution car il est le principal responsable de la situation économique désastreuse de bien des pays, responsable des choix de politique industriel tres contestable (ce qui se passe actuellement au japon avec les centrales nucléaires est un bel exple)
Merci pour cet article (bien écrit) qui donne une description que je pense être juste de la réalité de l’emploi pour beaucoup de jeunes en Tunisie.
Vivant et travaillant en France je dois dire que ces difficultés ne sont pas différentes de celles vécu par les jeunes diplomé français qui aussi subisse le chômage.
Les conséquence que l’on a en France face au fléau du chômage sont la recherche d’un bouc émissaire.
Les politique qui a défaut de trouver des solutions au pb prefere donner a la vindicte populaire un coupable a cette situation qui serait l’immigré qui prendrait le travail du français et qui en plus de lui piquer son travail vit de l’assistanat … les gens désabusé et crédule accrédite ces thèses ce qui se traduit par une montée en flèche de l’extrême droite et du populisme.
Bref la réaction primitive des populations subissant le chômage est le repli identitaire et le protectionnisme… or on a bien vue que la monté du fascisme et du nazisme en Europe dans les années 30 suite au même causes la crise 29 a mené a une guerre mondiale
La réponse identitaire et de repli sur soi non seulement n’est pas les bonnes mais aggrave le chômage et mène au chaos social et peu mener a des dictature très virulentes.
Concrètement la solution au chômage ne peux pas se résoudre qu’a l’échelle de l’individu mais nécessite une impulsion politique suffisamment importante pour induire une dynamique qui permettrait de changer la donne…
Quelle réponse politique pour endiguer le chômage :
Cela peux des un premier temps se traduire par le lancement de vaste projets d’infrastructure (routes, ponts, énergie, batiment, …) qui serait conduit et réaliser par les forces vives et disponibles du pays…
Utiliser le courant écolo afin que la fiscalité soit aussi fonction du cout carbone induit afin de favoriser la production locale réduire les importations…
Encourager entrepreneuriat
Proposer des formations en adéquations avec les besoins des entreprises et encourager par des mesures fiscales alléchantes les entreprises a investir dans la recherche et développement afin que les universités et les étudiants deviennent des partenaire et que les entreprises ne soit pas uniquement des sous traitant de production..
Faire emmerger des junior entreprises dans les universités et les écoles afin que celle ci ne forment pas leurs etudiants a devenir des fonctionnaires mais des collaborateurs au services d’entreprises et qui soit des acteurs de l’economie
ALLEZ LES TUNISIENS DE PARTOUT RENTRER POUR LES VACANCES ET POUR AIDER L’ECONOMIE TUNISIENNE ET SURTOUT LE SECTEUR DE TOURISME QUI EMPLOI PLUS DE 400 MILLES TUNISIENS .MERCI
Il n’y a plus de place dans les avions
@ TUNIS LOVE
RENTRER POUR LES VACANCES ?
alors vous aidez le Mafia du Tourisme et companies aereenes TUN ?
ramasser le DEVISE pour les Mafias ? et pour SI ELHAJJ vers Mecca ?
NON NON :de mon avis BOYCOTTAGE c-mieux . et j’ai commence’ de faire mon pyramide et cmencer par 2 per.maintenant sont 400 pers
2 Mio. de tun. a l’etranges’ peut faire leur banque ,
leur comp.aerenne , leur hotels etc…comme sa en lutte L’EMBARGO ,et apres COLLAPS ….
maintenant en TUNISIE: vous pouvez changer 100 EUR pour 500 DNT
Je ne trouve pas une seule réponse à mes questions sur ce site.
Quels sont les organismes qui vont promouvoir l’emploi?
Quels sont les projets qui sont mis en oeuvre pour créer de l’emploi?
Combien d’emploi seront crées?
Quel est le budget qui sera alloué à la promotion pour créer de l’emploi?
Dans quel mesure et quels sont les objectifs à atteindre?
Qu’est ce qu’il en est au niveau de la révision des salaires?
Quels sont les initiatives entreprises pour harmoniser les diplomes?
Quel avenir pour tous ces jeunes?
Mais qu’est ce que vous attendez pour aller leur demander?
exellent article, ce tableau ne peut etre plus noir qu’il l’est,
dans cette mondialisation non equitable ou les pays developpes ont trouve une maniere beaucoup plus efficace pour re-coloniser les pays pauvre.
la tunisie va devenir un lieu de loisir a la hawai ( une sorte de disneyland ) ou les citoyens des pays developes vont passer leurs vacances et ou la population locale doit etre a leur service. le gouvernement tunisien deviendra de plus en plus favorable aux exigences de son employeur ( les multinationals ).
je me demande ce que les tunisiens ont achever apres l’independance , si on est la a mon avis c’est a cause de notre indulgence et l’envie de ” lp9ma il barda ”
la malesie conte parmi les 10 premiers pays industrialise du monde , le japon,la coree etc…
Les difficultés des pays en voie de développement face à l’économie mondiale. Dans quelles mesures l’approche du développement et de la pauvreté par les libertés implique-t-elle de repenser les stratégies de développement ?
http://www.oboulo.com/difficultes-pays-voie-developpement-face-economie-mondiale-mesures-approche-developpement-22212.html
L’impact de la mondialisation sur le Marché du travail, émigration
des femmes dans les pays du Maghreb
http://www.ulb.ac.be/soco/colloquerabat/papiers/articles_definitifs/RS1_Boutkhili.pdf
Mondialisation et marché du travail dans les pays développés
La mondialisation se définit comme l’augmentation des échanges internationaux de biens et de services et des
mouvements de capitaux et de personnes. Depuis une vingtaine d’années, elle s’est intensifiée, permettant ainsi
la montée en puissance de pays comme la Chine et une réduction de la pauvreté dans les pays en développement. Dans le même temps, on a constaté dans les pays développés une détérioration de la situation relative des travailleurs peu qualifiés, qui s’est manifestée par davantage de chômage ou une hausse des inégalités salariales.
L’opinion publique a tendance à rapprocher ces deux phénomènes et les économistes paraissent parfois en porte à faux lorsqu’ils se cantonnent à souligner que la mondialisation est une source d’opportunités et de gains agrégés pour toutes les économies qui y participent.
http://www.minefe.gouv.fr/directions_services/dgtpe/dpae/pdf/2006-002-96.pdf
Travail, sécurité économique,
globalisation et genre
Janine Rodgers
31 mars 2009
1. Tendances de l’emploi des hommes et
des femmes dans le monde.
2. L’insécurité des femmes sur le marché
du travail.
3. Est-ce que la mondialisation bénéficie
aux femmes dans le monde du travail?
http://graduateinstitute.ch/webdav/site/developpement/shared/developpement/mdev/soutienauxcours0809/maurer_defi/JRodgers.31-03-09.pdf
Pour nous approcher du plein emploi il faut d’ abord que le cout du travail ne soit pas trop eleve. Les économistes orthodoxes comprennent cela, mais malheureusement, c’ est une espece en voie de disparition. Ensuite, et c’ est un peu moins evident, il faut que les entreprises tunisiennes produisent pour un marche aussi etendu que possible, en fait le monde entier. Depuis toujours, elles produisent essentiellement pour le marche interieur parce que c’ est plus facile, mais c’ est un marche bien trop exigu pour assurer le plein emploi. Si Tijani Chelly, le pere de la loi d’ avril 1972 encourageant les industries exportatrices a bien compris cela. Mais les encouragements fiscaux sont beaucoup moins efficaces et plus couteux que la réduction graduelle mais ferme de la protection contre les importations, qui forcerait toutes les entreprises (exportatrices et les autres) a l’ efficacite. Ainsi disparaitrait la contrainte du marché exigu. Comme en Tunisie, le travail est encore le facteur abondant (sinon nous n’ aurions pas de chomage), le besoin de survivre forcerait les entreprises tunisiennes a se specialiser dans les activites les plus utilisatrices des differentes qualifications de travail disponibles. C’ est aussi vieux que Adam Smith et Ricardo, mais c’ est toujours vrai. Des dévaluations compensatrices peuvent utilement accompagner la reduction de la protection douaniere. Aussi, il faudra mettre en place pendant la transition un programme puissant de protection sociale pour identifier et compenser les futures victimes (a court terme) du demantelement douanier. Mais le discours socialisant d’ a peu pres tous les partis montre bien qu’ ils n’ ont pas compris les causes de notre échec économique, et suggere que les les autorités tunisiennes vont continuer plus ou moins les memes politiques economiques qui ont causé le chomage. En fait, les revendications vont affaiblir encore plus la performance de notre économie et augmenter le chomage. On va probablement mettre en place une aide genereuse aux chomeurs, le genre d’ aide que meme les pays europeens ont du mal a financer. Au moins eux prennent l’ impot au sérieux et ont donc des ressources d’ impot considerables. Il est donc probable qu’ a nos maux va s’ ajouter un déficit budgétaire considérable.
Un example de la pauvreté affligeante de la reflexion sur le probleme est l’ article de Saïd Aïdi, ministre tunisien de la formation professionnelle et de l’emploi, paru dans l’édition du Monde du 22.03.11. Un autre example est que personne ne remet en cause l’ orientation universitaire. Cette limitation draconienne de la liberté du bachelier a choisir ses etudes universitaires a lamentablement echoue a ameliorer l’ equilibre entre l’ offre et demande de travail. Son maitien signifie qu’ on n’ a pas tiré la lecon de l’ echec de l’ economie planifiée.
J’ ai déja joué Cassandre en 1979 quand j’ ai prévenu, en vain, feu Si Hédi Nouira que nous allions droit a l’ echec si nous n’ adoptons pas ce programme. C’ est bien triste de continuer a jouer le meme role 30 ans apres.
Votre analyse est pertinente.
Le premier probleme sur lequel les politiques ont une marche de manoeuvre et qui de mon point de vue est tres importantes c’est La redistribution de la richesse généré par le travail..
Ce qu’on constate c’est que les entreprises crée de la richesse grace a la valeur ajouté du travail de leurs collaborateurs, mais cette richesse qui aussi doit profité a la société dans son ensemble est confisqué a des fins de spéculation
Ce probleme est globale et aussi responsable des disparité social ainsi que du chomage…
Ca sert a rien de générer de la richesse uniquement a des fin cupides et de thesaurisation qui n’interesse personne hormis les spéeculateurs les rentiers et les marchand d’esclaves modernes…
par ailleurs, je pense le role de l’état et aussi de protégé la société et le citoyens…et dans le monde moderne il est inacceptable que des gens soit livré a eux meme avec 0 dinar par mois et d’autre spécule en payant les gens au lance pierre et vive dans un luxe ostantatoire inacceptable aux yeux de ceux qui sont mis de coté…
Un rmi meme minime est je pense légitime afin de permetttre au gens de ne pas crever de faims…
Un appel a tous arrêtez de donner des théories derrières vos PC et agissez agissez? créez des association, pensez a des solutions concrètes venez au contact des jeunes apportez même une aide morale sa compte aussi, venez nous voir a Sidi Bouzid
Excusez moi je ne veux pas juger ou donner d’ordre a personne mais nous somme dans une période déterminante de l’histoire de la Tunisie
c’est le moment des actes qui montrent que nous aimons notre chère Tunisie
Le probleme demeure la solution est donnee par nos visiteurs ……………..”Le Fonds monétaire international a annoncé jeudi avoir envoyé des conseillers en Tunisie et prévoir d’en envoyer en Egypte, dans le cadre de missions dites techniques pour aider les gouvernements de ces pays à évaluer leur situation économique après la révolution.”
Le Fonds monétaire international a annoncé jeudi avoir envoyé des conseillers en Tunisie et prévoir d’en envoyer en Egypte, dans le cadre de missions dites techniques pour aider les gouvernements de ces pays à évaluer leur situation économique après la révolution.
Madame Nadia Omrane je tiens a vous dire merci pour cet article.
Merci de rappeler les fondamentaux.Merci de dénoncer et de souligner les difficultés que rencontrent les jeunes tunisiens , en donnant une piste de réflexion aux dirigeants ,actuels et futurs, de notre beau pays.
Enfin merci de dire tout ça avec une si belle plume.
mes respect pour cette grande journaliste nadia omrane qui a su guarder la tete haute .
Dans la plupart des démocraties le chômage est entretenu de façon artificiel pour tirer les salaires vers le bas.
Madame nedia omrane est pessimiste et demoralise les jeunes tunisiens.Mondialisation,adam smith,repartitions des richesses,tout ca c est du pipi de chat.La tunisie n a pas les moyens de regler ce probleme de chommage c est un fait.Il faut etre pratique et trouver des solutions immediates .Referez vous a l article de la presse du 24 mars,la seule solution c est l union avec la lybie d apres kaddafi,ce qui ne saurait tarder,alors tous nos ouvriers et nos diplomes auront du travail dans une union entre deux pays democratiques.Ca c est une solution a tres court terme,pratique et utile.cessez de philosopher ……..
tu peux toujours rêver… les places seront prises par d’autres que les tunisiens, sauf si tu crois à l’annexion de la moitié ouest de la Lybie à la Tunisie!!!
OUI le portait que fait Mme OMRANE est assez noir mais n’allez pas croire que c’est trés différent ailleurs… Il suffit de voir combien de fautes par ligne font les jeunes français , allemands, anglais … c’est aflligant et les CV sont à la hauteur de celles-ci!
Il y a en Tunisie et hors Tunisie, des personnes capables de donner aux jeunes des enseignements de haute qualité technologique et la tunisie dispose d’un atout majeur qui est son bi voire trilinguisme “inné” additionné d’une intelligence hors pair.
Mais cet atout ne peux se passer de l’exigence de qualité qui fait la qualité des diplomes!