Voici venir le printemps, le vert, le vrai. Le printemps tunisien semble quant à lui suspendu à de gros nuages opaques faits de questionnements hallucinants, de rumeurs grossières, de polémiques déplacées, de diversions fâcheuses. Nuages collatéraux propres à toute révolution ou véritable tempête contre révolutionnaire, le printemps tunisien est surtout marqué par une montée de violence, d’hostilité, de vol, de délinquance, de fanatismes, d’anarchismes, de régionalismes et autres divisions. Le sentiment collectif dérape vers le ressentiment individuel. L’intérêt du pays se fragmente et explose en une mosaïque d’individualités de fauves blessés… Rien qui se justifie. Rien qui se pardonne.
Mais, pour beaucoup, tout s’expliquerait par le traumatisme d’un peuple découvrant les arcanes surréalistes d’un régime délinquant et éprouvé par l’attente pressante que la lumière soit faite, la vérité soit rétablie et la justice rendue…
Ralliement d’une opinion de la rue tunisienne qui pense que le prestige de l’Etat, l’ordre, la sécurité, la démocratie et la prospérité dépendent avant tout de l’application équitable des lois …
Quand le chef du gouvernement provisoire, M. Béji Caïd Essebsi, fraichement nommé à la tête du gouvernement provisoire, plaçait le prestige de l’Etat au premier rang des urgences et des priorités nationales d’un lendemain de révolution, peu de tunisiens, alors terrifiés par le spectre du vide politique et de la menace contre révolutionnaire sont restés insensibles à son message fort et hautement fédérateur. Il y avait dans la classe politique et l’histoire personnelle du nouveau premier ministre quelque chose de crédible et rassurant à la mesure de leurs attentes et leurs besoins. Il y avait aussi dans son audace à prononcer, le premier, le terme de haute trahison à l’encontre de l’ex président une relation évidente entre la réhabilitation du prestige de l’Etat et celle de la justice, et entre l’entrée effective en démocratie.
Un mois après, le prestige de l’Etat semble être au plus mal et M. Béji Caïd Essebsi est sommé par tous et de partout de rendre compte de résultats visibles et tangibles de ce côté-là. Encore tôt pour un homme d’expérience qui pense que l’impatience est l’ennemie de la démocratie. Jamais assez tôt pour des tunisiens pressés par les évènements, remontés à la folle horloge révolutionnaire pour lesquels il n’y a de prestige de l’Etat, encore moins de démocratie qui se construisent sur l’impunité. Pour eux, le temps est compté et l’impunité serait fatale. Ils redoutent surtout que cette impunité ne soit, elle-même, à l’origine du désordre secouant le pays : violences, hostilités, ressentiments, rumeurs, fanatismes, régionalismes, clanismes, divisions… ce n’est surement pas le pouvoir du peuple qui s’exprime ainsi, c’est le pouvoir d’individualités blessés qui de sa délinquance originaire, qui de sa frustration ancienne, qui de ses traumatismes nouveaux… Pensent-ils.
« Des procès équitables pour briser le cercle de violence, restaurer le prestige de l’Etat et construire la démocratie »
Ils n’ont pas de partis politiques, ni avant ni après le 14 janvier, ils n’ont pas encore de couleurs ni de partis pris. Ils ne font partie ni de conseil, ni de commission, ni de comité. Ils ne changent pas de ton. Ils ne font pas de concessions. Ils ne font pas de sit-in. Ils ne brûlent pas les frontières ni ne se brûlent eux-mêmes. Ils ne sont pas anti gouvernement. Ils ne demandent pas de rançons, de vengeance, ni de chasse aux sorcières. Ils n’ont pas d’esprit de revanche. Ils n’ont pas de cagoules ni d’armes blanches. Ils ont juste les mots. Des flots passionnés et intarissables, de l’éloquence et des discours cohérents, structurés qui feraient pâlir de vrais politiciens en manque de parole limpide et de franc parler. Ils n’ont ni rancœurs ni soif de vengeance. Ils ont les mots d’un amour sans entaches et sans entraves pour le pays. Ils croient avoir « la solution » qui coule des veines. Ils ont la franchise, la droiture et la lucidité des apolitiques et des sans voix. On les appellera les révolu lucides.
Peu d’entre eux économisent leurs mots. La ferveur est générale. L’élan est souverain. Le débat est chaud. La patience a des limites. L’impatience a des raisons. Dans les maisons, les cafés, les marchés, le moindre détail est prétexte à s’improviser orateur et se découvrir des dons insoupçonnés de grand stratège et de fin politicien.
« Mais c’est quoi au fait le prestige de l’Etat ?!… S’énerve ce chauffeur de taxi. Eh bien moi je vous le dis, ce n’est pas seulement la sécurité. Le prestige de l’Etat ne vient pas par le grossissement des rangs des policiers… C’est l’efficacité de l’Etat ; les bonnes mesures solides qui apaisent et unissent. C’est l’autorité de l’Etat et sa crédibilité, c’est avant tout l’application des lois à l’encontre de tous les coupables sans distinction, à commencer par les grands criminels du pays… C’est là que le peuple sentira qu’on lui rend enfin justice et c’est seulement ainsi qu’on peut calmer les esprits, dissuader les petits délinquants qui émergent, dérouter les tentatives de contre révolution et faire régner l’ordre et la sécurité… »
Comme lui, beaucoup de tunisiens ont fondé de grands espoirs sur cette révolution. Ils sont aujourd’hui inquiets à l’idée de voir le pays s’engouffrer dans un cercle de violence. Ils pensent, sans détours ni ménagements que des procès équitables qui commenceraient par le haut du sommet du pouvoir et du crime constitueraient le meilleur moyen de panser les blessures, de briser le cercle de violence, de ramener l’ordre, la sécurité, de construire la démocratie. Leur opinion, leur ton contrastent avec ceux de plus en plus opaques et dilués des nouveaux décideurs et justiciers qui, peu à peu, se départissent de leur franc parler des débuts et réduisent insidieusement la demande de justice d’un peuple à une ridicule et vaine soif de vengeance et désir de chasse aux sorcières qui ferait perdre du temps à la marche vers la démocratie et la prospérité.
Mais qu’est ce qui a réellement ébranlé le prestige de l’Etat ?
« Contrairement à l’image déformante qu’on veut en donner, les tunisiens nombreux qui demandent que justice soit faite sont loin d’être animés par l’esprit de revanche et impatients des shows en life des procès publics… Ce ne sont pas les jugements et les verdicts en eux-mêmes qu’on attend, encore moins la persécution des personnes, autant que ce sont les leçons à tirer, la confiance à ressusciter, l’avenir à assainir… » Soutient Abir, étudiante en Droit pour qui les procès constituent, dans toute révolution pour la démocratie, la toute première leçon de démocratie. Il y est de poser et de vérifier le socle d’une construction naissante qui réside avant tout dans la réhabilitation des lois et la force du droit.
« On peut comprendre les difficultés à créer de l’emploi, à remédier d’un bâton magique aux aberrations des décennies passées. On ne comprend pas l’hésitation des acteurs politiques actuels à prendre les grandes décisions, à punir les coupables. » Abir pense que tout ce qui se commet à présent se fait avec la licence et dans la grâce de l’impunité. D’anciens et de nouveaux « délinquants » opèrent, forts de l’idée qu’ils ne font que reprendre ce qui leur a été confisqué, et qu’ils n’iront pas en prison pas plus que n’y sont allés les « grands criminels du pays ». Clanismes, régionalismes et fanatismes, chômages, misères et désespérances s’expriment tout aussi anarchiquement et violemment dans le contexte de ces mêmes sursis. Et pour parfaire le tableau, « d’honnêtes gens » se dressent et, de sit-in, en construction anarchique, jusqu’en invasion barbare, s’improvisent autorité propre et décident « se rendre justice » au nez de la véritable autorité.
Mais, est-ce pour autant cela qui aurait ébranlé le prestige de l’Etat ?
Comme Abir, les « révolu lucides » pointent plutôt le doigt envers le volcan sommeillant et le lourd héritage légué par les anciens dirigeants. « Est-il de mal qui éprouve le prestige de l’Etat, sa crédibilité et son autorité autant que l’ont fait les années de répression et de spoliation, l’ordre de tirer sur les foules des manifestants et de tuer nos enfants, la menace des snipers contre une population désarmée et terrorisée, la terre brûlée, les larcins du président et de sa famille, les flots de scandales et de révélations, le spectacle surréaliste d’un bureau présidentiel de parrain de mafia… C’est hallucinant de vouloir nous faire croire que ce sont les sit-in et les braquages actuels qui mettent à mal le prestige de l’Etat… Il faut dire qu’ils ne font peut-être que l’achever ! »
Peut-on pardonner à des anonymes et les absoudre de crimes indéfinis ?…
Pour l’expliquer cette jeune psychologue remonte aux faits : « Faire vivre à un peuple la criminalité du pouvoir, le visage masqué d’un terrorisme d’Etat, la grande délinquance et la haute trahison de ses dirigeants sans que cela ne soit à ce jour officiellement revendiqué ni expliqué, encore moins sanctionné, nous laisse une blessure ouverte ; un traumatisme grave qui expliquerait en partie les tensions collectives, l’agressivité individuelle, la crise de confiance envers l’Etat et le refus de toute forme d’autorité… Qui est à l’origine de tous les incidents qui continuent à nourrir toutes les rumeurs et toutes les paranos ? Qui sont les snipers ? Qui sont les milices du RCD ? Qui est aux commandes de tout ceux-là ? Qu’attend-on pour faire la lumière sur tout ceci? »
Comme elle, beaucoup de tunisiens pensent que l’horloge révolutionnaire qui n’a pas correctement fonctionné. Ils soutiennent que le temps révolutionnaire est compté et qu’une meilleure synchronisation entre révélations, lumière et jugements auraient épargné au pays une bonne partie de la vague actuelle de violence et de tensions.
Comme elle, beaucoup de « révolu lucides » n’avalent pas cette pilule en vogue qui fait croire qu’« une bonne moitié du peuple tunisien est corrompue et qu’à moins de vider le pays et de remplir les prisons et qu’à moins d’une chasse aux sorcières, on ne s’en sortirait point ». Ils ne succombent pas à ce lavage de cerveau médiatique qui souffle qu’un procès en cacheraient des millions et qu’il nous reste à choisir entre la réconciliation et la réconciliation. Une curieuse litanie qui culpabilise la majorité et blanchit la minorité.
« Si je ne suis pas moi-même corrompu ou assassin, c’est qu’il y a des millions de tunisiens comme moi… Pourquoi nous culpabiliser ? Pourquoi nous assimiler aux vrais criminels et vrais corrompus ? Pourquoi nous contraindre à une réconciliation hypocrite qui maintient l’équivoque et brouille la vue ?… » Les « révolu lucides » n’ont rien contre la réconciliation en soi, mais ne comprennent pas qu’il faille pardonner à des anonymes et les absoudre de crimes indéfinis. Ils demandent avant tout à ce que la lumière soit faite, la vérité soit rétablie et la justice rendue.
” Le prestige de l’Etat ne vient pas par le grossissement des rangs des policiers… C’est l’efficacité de l’Etat ; les bonnes mesures solides qui apaisent et unissent. C’est l’autorité de l’Etat et sa crédibilité, c’est avant tout l’application des lois à l’encontre de tous les coupables sans distinction, à commencer par les grands criminels du pays… C’est là que le peuple sentira qu’on lui rend enfin justice et c’est seulement ainsi qu’on peut calmer les esprits, dissuader les petits délinquants qui émergent, dérouter les tentatives de contre révolution et faire régner l’ordre et la sécurité… ”
Excellent….
Certe le prestige de l’Etat ne vient pas par le grossissement des rangs de policier mais celui ci permet lorsqu’il est utilisé dans son juste role d’assurer la paix civile et la tranquilité…
Sans police, les lois ne servent a rien et la justice ne peux etre assuré…
La police est tres importante pour que le pays retrouve son calme…et que les perturbateurs et semeurs de désordre soient neutralisé…sans quoi la révolution sera en danger..
Benali a détourné la police de son role qui est d’assurer la sécurité du citoyen et de l’etat de droit…pour l’utiliser a le maintenir au pouvoir et a controler l’opinion du peuple ainsi que pour opprimer ceux qui contesterait son pouvoir…
La police tunisienne sera une piece maitresse pour le succes de la révolution mais il faut etre vigilant pour qu’elle soit au service de la justice et non d’un RCD bis…
has there a confidence building measure taken by this
provisonal goverment?.
the answer to that no by far.
perception plays a significant measure in instauring peace
of mind and what do we get?.
an interior minister who seems to be doing the right being
dumped and replaced by by some some that had a dubious past
and belonged to regime that terrorised us.
when that question is put to ecb,he it brushed aside citing
his right to do as he sees fit and no one else has a say.
ecb claim of dismantling the feared security apparatus and yet
the truth in the street seem to tell a different picture.
part of this upheavel demands is the right to hold protests and
demand answers when things aren’t clear and in doing this exercise
the protesters have met a disturbing outcome from the security thugs.
all these goverment initiatives aren’t a building blocks for trust
of authority but a powder to inflame the mistrut.
history is not on the side of goverment honesty and we can’t
blame the public for wanting answers.
urgency and the need for straight answers is within our right
and more pressure should be applied on the goverment.
if this goverment can’t handle the pressure then they should
relenquish that task to capable people as simple as that.
Enfin un article qui résume en toute sagesse la situation amère que l’on vit actuellement, cela mérite d’être imprimé en milliers de copies à coller partout et dans tous les milieux pour que les gens se rendent un peu compte… et que les plus “intellos” fassent parvenir le message aux “mémés” avec des termes plus simples, nous sommes un peuple très ouvert et très cultivé, ça serait dommage de ne pas nous battre pour accorder nos violons sur la base d’un diapason commun, merci madame la journaliste!
C’est la CREDIBILITE DE L’ETAT qui lui restaure son indispensable AUTORITE.Que JUSTICE soit RENDUE et sans délais pour les CRIMES du passé et que l’INTERET GENERAL prime dans la confection du futur et le peuple se reconciliera avec SON ETAT.Pour le jugement des crimes, des mesures conservatoires contraignantes ne préjugent en rien de la culpabilité mais sont d’une haute symbolique.Ces mesures permetteraient à l’état de s’absoudre de la suspicion de connivence avec les anciens criminels.Ces mesures sont prises trop, trop lentement et de façon trop parcellaire pour pouvoir prouver qu’il s’agit d’une volonté réelle de l’état de JUGER.Une action judiciaire conservatoire plus rapide plus large et plus visible ne préjuge en rien de la présomption d’innocence.
En ce qui concerne la deuxième condition de”crédibilisation” de l’etat et qui à mon avis n’a pas bénèficié de votre part du même interêt que la première,il me parait urgent que la direction actuelle du pays fasse prévaloir l’interêt géneral.Je m’empresse de dire que loin de moi l’dée de demander à cette direction de” façonner “l’avenir ceci la fairez rentrer dans des enjeux politiques qui par essence sont des interêts particuliers même s’ils sont respectables.Ce que je demande c’est que la direction actuelle fixe un échéancier précis complet et raisonnablement limité dans le temps pour achever cette incontournable phase de transition.Malheureusement l’échéancier en cours n’est ni précis ni complet ni limité dans le temps.Il est source de confusions, d’amalgames bref de perplexité.Obligeant la direction d’intervenir périodiquement la rendant ainsi partie prenante dans “le débat politique”.La crédibilité de l’état impose à l’état de rester en dehors des jeux et enjeux politiques.L’echéancier que je préconise est l’election d’une constituante qui DOIT se limiter à rédiger 3 projets de constitution et les soumettre au REFERUNDUM POPULAIRE pour adoption.Un délai de 6 mois me parait raisonnable( 2 mois pour la constituante et 4 mois pour la constitution).Par la suite organisation d’elections présidentielles et législatives( leur chronologie sera fonction du type de régime déterminé par la future constitution)qui necessiteront quatre mois au plus.Ainsi la phase transitoire aura duré au plus 10 mois au cours desquels l’état ayant fixé un échéancier précis et limité dans le temps n’aura pas à le réctifier ou à le changer.Au cours de cette phase je ne vois pas de justification de remplacer un executif provisoire par un autre provisoire même s’il est issu de la constituante.La légitimité découle de la constitutionnalité et non du plebiscite populaire qui confère dans ce cas la representativité sans plus.
“Ce n’est pas la FIN ,c’est meme pas le COMMENCEMENT de la FIN, mais c’est peut-etre la FIN du COMMENCEMNT” (W.CHURCHILL”
le GOV. TUN c-l’embre du DICTATURE et les Trabelsi.
et SI GADDAFI n’est pas mort :
SERA PLUS DANGEREUX POUR LA TUNISIE et le peuple TUN.payera FACTURES LOURD…
*LA TUNISIE dans 2 au 5 ans …!!!
je vous trouve bien péssimiste RETRIEVEL
De toute façon dangereux ou pas les tunisiens ne voulaient plus de Benali et de son systemes mafieu et oppressif…les tunisiens dans leurs immenses majorité se sont soulevé pour dire qu’ils en avait marre de sa mafia et ne voulaient plus subir
Vaut mieu vivre pauvre et libre que riche et asservi et humilié
S’il le faut chaque tunisien deviendra un soldat et est pret au sacrifice ultime pour proteger notre liberté retrouvé contre gaddafi et sa folie
@ Hisb Elhourria
c-logique:
voir les rues dans les villes plain poubelles depuis 4 mois, des chats et chiens sur les tonnes, SORRY ….
-plus de 36 entreprises quitte la tunisie
-les islamistes provoque avec leur afgane barbus et voile nikab noir : SORRY c-pas la tunisie
j’ai vu a tunis banlieu sauf BLANC et NOIR comme en arabie saoudite .
– il n’ya pas de poste
-les avocats cherchent des postes chez le nouveau GOV.
-l’armee’ veut ce reposer dans les VILLAS de LUXE a SBSD-carthahge -sousse -HT-
-il n’ya pas d’administration
-autres EX-police (l’armee’ NOIR )cherche les voitures LUXE qui sont vole’ et le business continu FIFTY FIFETY .
alor l’actualite’ en TUNISIE :
de la PESTE au COLERA
il faut avant tous changer la mantalite’ des arabes
+POURQUOI LA TUNISIE SOIGNE LES SOLDATS DU GADDAFI ?
et apres 3 jours au hopitaux TUN- RETOUR au front ?
I’m VERY VERY SORRRYYYYYYYYYYYYYYYYYYY
c- SACANDAL- SCANDAL
a DIEU LA T U N I S I E
Excellent article, à mon avis.
” Le prestige de l’Etat ne vient pas par le grossissement des rangs des policiers…
Les policiers, que tout cytoyen paye avec ses impôts, DOIVENT comme tout corps de l’Etat, être AU SERVICE DU CITOYEN et alors seulement ensuite et en corrolaire au service de l’institution judiciaire!
La première chose est donc de protéger le citoyen en rétablissant la sécurité de tous.
Le peuple ne pourra avoir confiance dans sa police que quand les rangs de celle-ci seront “nettoyés” et qu’il sera sur de ne pas se retrouver devant les abus et les perversions de ses ancens torsionnaires!
En second lieu vient la sanction: lorsque la faute a été commise il est normal qu’elle soit sanctionnée à la hauteur de la faute mais aussi de l’intention qui l’a sous-tendue.
Pour celà il faut une justice intègre et égalitaire et jamais arbitraire. La justice est elle aussi AU SERVICE DU CITOYEN, de tout citoyen! La précipitation en matière de justice est préjudiciable à tous, le laisser aller et la lenteur aussi (surtout pour la victime).
On peut comprendre l’impatience de certains mais l’arbitraire d’une justice expéditive ne leur rendra pas plus justice!
C’est le second point essentiel car le peuple n’aura pas confiance dans la justice actuelle tant que les anciens juges corrompus par le pouvoir de la dictature déchue seront à l’oeuvre!
20 000 postes supplémentaires dans la police (et l’armée?!), sans le “nettoyage” des corrompus ce ne sera jamais autre chose qu’une méthode de résorption du chômage!
Que deviendront ces 20 000 jeunes s’ils sont formés aux méthodes de l’ordre qui prévalaient au temps de ZABA?
Un peu d’espoir vient de la justice qui a montré, par l’engagement du corps des avocats dans la révolution, une intense soif de justice! Espérons que les juges, si les juges “véreux” qui ont sévi du temps de ZABA sont mis à la retraite, auront le recul, la culture, le courage et la sagesse qui sied à leur fonction régalienne!
Les mesures dilatoires et le manque de clarté actuels ne peuvent que porter le discrédit sur un gouvernement, fut’il provisoire et ne seront jamais la voie par laquelle on rétablira le prestige d’un Etat!
Des actes raisonnés, courageux, clairs, concernat tant le corps policier que le corps judiciaire, peuvent seuls rétablir, lentement, le préstige de l’Etat et redonner assez de confiance et de patience aux victimes et à tout un peuple!
Qu’attent le gouvernement pour celà?
En complément, ceci est INDEPENDANT DES CHOIX POLITIQUES FUTURS!
très bon article.
je suis aussi d’avis que le peuple tunisiens a tout simplement besoin de justice.
il n’y aura pas de prestige de l’état sans le PRESTIGE DU PEUPLE.
@H,barkat
Les revo-lucides ne sont pas apolitqies comme vous le ditres mais non partisans, ce qui est different.
Les anonymes on les connait, les caciques de l’ancien régime,ET anciens du serail de zaba.
CORDIALEMENT
as the spring blooms burst into a revolt in the fields of discontent.
the counter forces aren’t letting down either but whatever they
say or do is only a mean to cling on.
like in ten pin bowling game the desposts are tumbling down.
for all their rethoric to hold onto power irrespective to the cost
they inflict on their compatriots.
this father and the son theory doesn’t wash well but sounds good
as a bible story.
transmitting power to their children is no more then a continiation
of despotisme in practice north korea,syria and a wishfill thinking
for kaddafi. and in their image a new despot is born wow.
zibla step son was on the verge of realising his ambition,luckily
to no avail.
that these despots left us with is a mess,justice not respected,a
police force viewed more as a torture unit then an institution that
protects us,their collaboraters are changing posture,reinserting
themselves and pretending to be changed people.
until all vestige of past is cleaned,the institutions reeducted,
laws are independent , respected and acts independently,the leaders
are freely chosen then we no reason to trust,respect or give a
stuff about goverment prestige.
we want a detox not sustainance for despots remnants.
adding more police is a waste of money,public service is a cost
and the money should be spent in a productive projects.
despots steal the national assets and their hangers on waste it
on useless schemes.
leave all major decisions to an elected body,you aren’t authorised
to handle those tasks.