Mise au point à propos du papier « Les thuriféraires libanais de la dictature tunisienne »
www.renenaba.com, nawaat.org. et izuba.info. Tous ont fait l’objet d’une mise en demeure de la part du conseil de M. Antoine Sfeir leur enjoignant de retirer l’article de René Naba. Parallèlement, suite à la parution de la « Version deux : Les thuriféraires libanais de Ben Ali sur le grill de la dictateur tunisienne », les sites www.renenaba.com, palestine-solidarite.org et oumma.com ont fait aussi l’objet d’un courrier analogue de la part du conseil d’Antoine Basbous pour la première version de ce texte.
Les signataires de ce texte commun souhaitent porter à l’attention de leurs lecteurs les précisions suivantes :
l’article, objet du courrier des conseils juridiques des deux Antoine, mentionne pas moins de treize journalistes, notamment, Philippe Val, Mohamad Sifaoui, Frédéric Encel, Jeune Afrique, Afrique Asie, l’ancien ambassadeur de Tunisie à l’Unesco Merzi Haddad, l’universitaire Caroline Fourest, le présentateur de France 2 William Leymergie et son équipe Sophie Davant et Françoise Laborde, sans compter des personnalités politiques de premier plan. Aucun n’a formulé une requête visant au retrait de l’article, sauf ces deux personnes. Par ailleurs, le courrier ne mentionne aucun passage spécifique, se bornant à évoquer la diffamation. Il est de notoriété publique que les propos incriminés peuvent faire l’usage d’un droit de réponse, conformément aux usages.
Le fait de demander la suppression pure et simple de l’article, sans faire au préalable usage d’un droit de réponse, équivaudrait à une censure de fait. Censure d’autant plus inadmissible que les plaignants occupent moins d’un cinquième de cet article.
En quatre ans de fonctionnement, l’auteur de cet article a déjà publié sur son site une trentaine de portraits de personnalités politiques et médiatiques internationales de premier plan, tant françaises qu’arabes, sans concession, et sans jamais n’avoir jusque-là fait l’objet de la moindre plainte ou de la moindre doléance de la part des destinataires. Cet indice témoigne du sérieux de l’auteur et de la rigueur de ce site.
L’auteur a été le premier journaliste de l’espace francophone à dresser un portrait critique du tandem vedette de la politique moyen orientale Jacques Chirac et Rafic Hariri, au sommet de leur gloire, de même que ceux de Hosni Moubarak, Zinedine Ben Ali, Mouammar Kadhafi, la famille royale saoudienne, Bernard Kouchner, Dominique Strauss Kahn, Christian Blanc, Pierre Lellouche, et parmi les journalistes Christine Ockrent et Philippe Val, à l’apogée de leur puissance.
Une vingtaine de personnalités de premier plan de la vie politique française, dont le premier ministre François Fillon supposé être la relève morale du sarkozysme dévoyé dans l’affairisme, et sa ministre des Affaires étrangères, la gaulliste Michel Alliot Marie, se prélassaient à l’ombre des tropiques dictatoriaux (respectivement en Egypte et en Tunisie) quand les premières immolations libératoires de la tyrannie arabe se sont produites, illustration caricaturale et la désinvolture française et de la vénalité de sa classe politique.
Le collapsus diplomatique de la France vis-à-vis du Monde arabe, l’hiver 2011, nous commande de redoubler de vigilance et de veiller à maintenir une claire démarcation entre pouvoir politique et média, dont la connivence intellectuelle, la confusion idéologique et l’impunité professionnelle ont débouché sur des dérives fatales au pays, à l’effet de compromettre ses intérêts à long terme, tant au niveau de la cohésion nationale que de son rayonnement international.
Faut-il s’exonérer de cette désinvolture par un silence complice ? Invoquer les aléas de la rue arabe dont « personne n’a rien vu venir », en guise d’excuse absolutoire ? Ou s’atteler à la tâche de détecter les dysfonctionnements et de dénoncer les « arrangements entre amis », comme les mentionnait le journal Le Monde pour expliquer ce piètre résultat ? A l’instar des autres articles publiés sur les sites des signataires, « Les thuriféraires libanais sur le grill tunisien » a fait l’objet de commentaires diverses. Certains ont jugé bon de présenter des arguments contraires à ceux développés dans le texte initial, usant de leur droit de réponse.
L’un d’entre eux, Bernard Goddard, sur le site oumma.com, a jugé bon de réagir par un post placé sur un site partenaire du nôtre, présentant ses objections tout en soulignant « l’extrême fiabilité » de l’auteur et le « grand soin » avec lequel il lit ses papiers. Un comportement qui l’honore.
Deux autres, Antoine Basbous et Antoine Sfeir, ont opté pour une voie conflictuelle, faisant planer la menace de poursuites judiciaires pour obtenir le retrait pur et simple du papier. Brandir la voie judiciaire pour obtenir le retrait d’un papier relève d’une sournoise tentative d’intimidation et d’une censure déguisée.
Il est absolument malsain pour l’honneur de la France et du journalisme de taire l’une des plus grandes bévues de l‘histoire diplomatique et médiatique française de l’époque contemporaine, le ratage du printemps arabe de l’Hiver 2011, par crainte de complications judiciaires.
Le préjudice infligé tant à la France qu’à la profession excède infiniment les contrariétés d’amour propre d’un ego parfois surdimensionné.
L’auteur n’a pas pour habitude de piétiner un homme à terre, ni de tirer sur une ambulance, mais d’exercer sa fonction critique à l’égard des détenteurs d’un pouvoir qu’il soit politique ou médiatique, convaincu des vertus du débat contradictoire, tant il est vrai qu’un détenteur de pouvoir ne saurait se permettre de jeter des anathèmes du haut d’une tribune médiatique, sans s’exposer à la critique aussi bien de ses idées que de son comportement que de son parcours. Une fonction critique et non vindicatif.
La déontologie le commande. Le libre exercice de l’esprit critique est un des fondements de la démocratie et le principe de l’égalité des armes dans un débat, un impératif de survie de la démocratie.
Le site permet la libre expression des opinions. La présence de divers commentaires en bas de chaque article en témoigne. Telle est la loi du genre. Telle est notre philosophie de vie. Il est loisible à quiconque d’exprimer ses observations dans ce cadre là, voire dans celui d’un droit de réponse ; pour peu que la demande en soit faite.
Les Signataires :
Malek Khadraoui : www.nawaat.org
Said Branine : www.oumma.com
Jean Pierre Robert : www.palestine-solidarite.org
Bruno Gouteux : www.izuba.info
René Naba : www.renenaba.com
La mise en demeure reçue par Nawaat
Que répondre à ce monsieur grand admirateur du dictateur criminel sanguinaire Ben Ali ? Qui se sent morveux se mouche ! Et puis les lecteurs de Nawaat n’ont pas envie que l’article soit retiré !Ils n’ont pas l’habitude de ce genre de pratiques d’un autre âge !! Par contre ils ne veulent plus qu’on leur martyrise les tympans lors d’émissions télé telles que “C’est dans l’air” avec des histoires à dormir debout racontées par Monsieur “je sais tout du monde arabe” grand admirateur de notre dictateur !(réf :livre de Monsieur Antoine Sfeir, “Tunisie, terre de paradoxes” éditions de l’Achipel, 2006)
D’ailleurs pourquoi l’admire t-il au fait ?? Peut-être pourrait-il éclairer notre lanterne et nous expliquer ce mystère au lieu de tenter de réduire au silence le blog le plus lu depuis 2004 ?
Exercez votre droit de réponse, nous l’attendons avec impatience !
Monsieur, chaque être humain doit assumer son passé, alors assumez le vôtre, reconnaissez vos erreurs et foutez la paix à ceux qui font correctement leur travail d’investigation dans un souci de vérité !
Cela fait des décennies que nous nous battons pour notre dignité et notre liberté d’expression, acquises au prix d’énormes sacrifices. Alors, NON Monsieur Sfeir, nous, fidèles lecteurs de Nawaat, n’accepterons pas les intimidations d’où qu’elles viennent.Peut-être avez-vous une fausse idée des capacités intellectuelles et de résistance des tunisiens ?
Ne pas céder à l’ignoble chantage.
Ces deux Antoine, le second, naguère petit bedeau aboyant des katâ’ib, a fait son petit chemin par un thuriférariat exemplaire, se courbant tous azimuts, broutant à tous les râteliers, de Tel-Arrabî’ à Riyad, du Caire à Paris, avec une brosse à reluire grande comme ça pour les bottes des fachos, des enturbannés et des dictateurs.
Il ira loin, cet “observateur”… jusqu’à Nejad, s’il le faut, à la recherche de subventions : il faut observer n’est-ce pas? et surtout, il faut bien vivre.
Quant à l’autre, ses guirlandes à Zibla, exhalaisons putrides, lui ressemblent tellement que partout il faut fermer ses cahiers et ouvrir grand les fenêtres.
« Le fait de demander la suppression pure et simple de l’article, sans faire au préalable usage d’un droit de réponse, équivaudrait à une censure de fait »
Non ,il ne s’agit pas de censure . Il s’agit d’une demande de suppression tout simplement. Cela peut concerner un nom , une phrase , un paragraphe ou l’article tout entier.
Mais vous n’êtes pas obligés de vous y soumettre . Vous pouvez l’appeler comme vous voulez : Une demande amicale , une intimidation etc . En revanche , vous ne pouvez pas exiger de la part de la personne concernée de répondre par le moyen que vous choisissez , à savoir exercer le droit de réponse .
On peut parler de censure seulement lorsqu’une décision de justice intervient qui vous somme, par exemple de retirer l’article ou de supprimer un passage .
we should initiate an international arrest warrant on those 2 turds.
for being accessory to a band of thieves,manipulation to extract
money by dubious means from the republic of tunisia.
for being an associates to people of criminal nature and what ever
the solliciters can cook up.
these undesirable caracters are worth pursued in any legual sphere,
their lock up in any friendly nation to tunisia should be sought.
these two parasites shouldn’t allowed to roam free,let alone dictate to us what we should publish.
get lost lebbo toads with hyenas values. you ought to be exterminated for your vile actions.
their own publication should be used as testimonies to their ill
intentions. guilty by their own words and lies.
Je me souviens de l’article des deux antoines. C’était un article très à charge sur ces deux hommes. Et je me souviens qui avait une petite musique complotiste sous entendant le petit monde nébuleux americano-sioniste.
Et finalement, si Monsieur Naba a des preuves des fait(ou insinuation?) rapporter. Un procès montrerai plus en Lumière ce que son ces deux antoines en vérité. Enfin, ce petit mail montre que l’article les a fait au moins réagir.
Par ailleurs ,aucune inquiétude ,à la lecture du courrier envoyé par l’avocat .
En résumé ,l’avocate dit juste que l’article ne plait pas à monsieur. À lui répondre ,si vous l’estimez utile ,qu’elle console son client, en lui faisant espérer qu’il y aurait un bon article sur lui dans le web , un jour .
Voilà pourquoi il s’agit d’un pétard mouillé :
– Elle ne décrit pas la nature de l’infraction constatée
– Elle ne cite pas la loi qui la réprime , ni de quel pays.
Se borner à dire « In compliance with our rules of ethics » pour demander la suppression d’un article sur le web , il faut reconnaitre que cela rappelle bien un autre âge . C’est que croire que le monde est encore peuplé de républiques bananières avec des administrations d’Etats qui doivent se rendre service mutuellement .
Bonjour,
Volonté de censure ou pas de la part de ces deux “experts”, leur “letter of summon” est significative de la peur panique qui s’est emparée d’eux. Peur qu’on les voie – et qu’ils se voient – tels qu’ils sont réellement: des sayanim ou des supplétifs (il y en a une floppée dans nos contées récemment révolutionnaires) en service commandé, au service du mal absolu de ce siècle, le sionisme. Ce dernier, pour survivre, a autant besoin de dictateurs comme le nôtre que de ce genre d’idéologues. En contrepartie, ils sont “honorés”, invités…Savent-ils qu’il suffirait d’un petit rien (une petite critique mal placée)pour qu’ils soient rejetés, voire anathémisés et à jamais inscrits au régistre des “antisémites” notoires, par ceux-là mêmes qui les propulsent? savent-ils que l’honneur n’a rien à voir avec les honneurs?
pas etonnant que les evangelistes falangistes libanais soutiennent benali!la plus part des espions libanais qui travaillent avec le mossad sont de la meme categorie qu antoine sfeir ,basbous,lea salame ou nahida nakad!
si vous observez bien les évènements, il y a souvent des évangélistes qui sont à la source d’incidents qu’ils s’arrangent ensuite pour faire dégénerer d’un autre façon pour ne pas être impliquée. C’est valable dans tous les pays… et c’est “made in USA”
SFEIR ET BASBOUS sont les serpillaires de l occident ,les 2 valets de service qui sont exhibes par des chaines FRANCAISES et ISRAELIENNES pour faire de l intox…
qui les ecoute???
franchement il ne meritent pas tant de publicite de meme pour le soi disant chasseur d islamiste SIFAOUI
queL ROQUET celui la.
la revolution des peuples arabes depasse leur mediocre personne et nous les fideles de NAWAAT d ou que ns soyons nous leur faisons un monumental bras d honneur
[…] Sfeir a évoqué son contentieux avec renenaba.com et les autres sites partenaires dans une déclaration à “Reporters sans frontières”, à la suite de la parution […]