En effet, un marché relatif à un événement qui aura bientôt lieu témoigne de ces pratiques de trucage. Le Président de la Fondation Mo Ibrahim a été reçu par le Premier Ministre de transition en juillet dernier, à la suite de son entretien, l’homme d’affaires africain a été mis en relation, par l’un des conseillers de M. Essebsi avec une société d’événementiel locale et par n’importe laquelle si on se rappelle de l’intervention vidéo de Moez Sinaoui (conseiller du PM) qui avait fait l’éloge de cette même société qui l’a lui même recommandé ainsi que Ghazi Karoui de Karoui & Karoui.

Cette société a déposé un dossier d’organisation d’une manifestation musicale (prévue au mois de novembre) pour le compte de la fondation. Or cette demande auprès du ministère de la culture n’a pas été faite suivant la réglementation en vigueur, mais via plusieurs interventions.

Non seulement le dossier de la manifestation (concert de musique) à vocation d’échanges culturels est parvenu au ministère de la culture sans passer par l’ambassade qui représente la fondation, mais aussi la société d’événementiel tunisienne n’a pas l’agrément pour ce type de manifestation.

Concluons alors que ce dossier est passé grâce aux recommandations des amis haut placés et influents qui ont usé des pratiques de l’ancien régime pour rendre service, ceci avec la bénédiction du ministère de la culture qui se terre dans le silence.

Le Compte rendu de la réunion Mo Brahim & BCE.

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