Ce Rassemblement est le deuxième précédé par une protestation organisée samedi dernier 18 février devant l’Assemblée constituante. Quelques artistes étaient présents, dont Badiaa Bou Hrizi et Kais Vipa, pour soutenir les détenus. Leur revendication se résume au changement de la loi de peine d’emprisonnement pour consommation de cannabis en la remplaçant par une amende.

Il est important de rappeler que des jeunes Tunisiens se font arrêter d’une manière récurrente par les autorités pour consommation de cannabis (zatla), pourtant aucun contexte de sensibilisation ou d’éducation ne les protège du piège de la dépendance. Emprisonner des jeunes dans nos prisons où la torture est encore pratiquée ne résout pas le problème mais le rend encore plus grave… Des solutions doivent être apportées, entre autres, un travail de prévention au sujet des dangers du cannabis. En parallèle, seul un suivi des ex-consommateurs emprisonnés muni de rapports de spécialistes pourra révéler l’impact et les conséquences d’emprisonnement sur la jeunesse tunisienne.