Plus de 50 ans après “la Conférence de l’unité” à Tanger et un an après la première édition de “la Conférence de Tunis pour un Maghreb uni et démocratique“, c’est la jeunesse qui se lance pour remettre le projet de l’union en route. Sous l’impulsion de l’Union des Jeunes Euro-Maghrebins une conférence a eu lieu à Tunis le 27 avril, afin de discuter des points de mise en place d’une telle union.
De la Mauritanie à la Libye, des représentants de chaque pays étaient présents lors d’une conférence organisée à Tunis pour un Maghreb uni et démocratique. Tous ont discuté et proposé des idées pour permettre la mise en place d’une union maghrebine. Une tâche qui semblait compliquée lorsque chaque pays était sous le joug d’un gouvernement autoritaire.
Aujourd’hui avec les mains libres, les envies se libèrent et les choses se mettent en route. On est venu parler de démocratie, de droits de l’homme, de libertés individuelles, de bonne gouvernance, de transparence… des qualités propres aux pays démocratiques.
« Ici ce n’est pas un appel commandé, c’est un appel élaboré par des jeunes maghrébins qui sont épris de démocratie et de liberté et qui sont favorables à une union basée sur l’approche démocratique participative. Une union qui émane de la base populaire plutôt que des gouvernements et des partis dirigeants. C’est à la fois un projet imaginatif et créatif de part les outils et moyens utilisés : TIC et réseaux sociaux, et aussi du fait de la souplesse qu’il contient puisque le travail ce fait à la manière du travail associatif avec des discussions intra-jeunes » explique Rabii Leouifoudi, président de l’UJEM du Maroc.
Le rôle et la place de la jeunesse sont primordiaux d’après de nombreux participants. Foued, arrivé tout droit d’Algérie et membre du Mouvement des Jeunes Indépendants pour le Changement, le souligne bien : « En Algérie les jeunes représentent 70% de la population alors que la classe politique est composée principalement d’adultes. » La non représentativité au niveau de la scène politique s’applique partout d’ailleurs. Les femmes et les jeunes ont toujours du mal à accéder aux instances de gouvernance. Il découle naturellement de celà un déséquilibre entre les attentes de la population et les politiques publiques mises en place.
Il a aussi été question de l’identité à construire. Ainsi lors d’un atelier de discutions autour de la thématique « Place des jeunes et des femmes » il a été question de la culture amazighe, de sa place et de la nécessaire reconnaissance. La question de la langue a aussi été abordée et ce de manière pratique : comment communiquer au cours de cette conférence ? En arabe, langue partagée mais pas forcement préférée ? En dialecte ou en français, au risque de ne pas être compris par tous ?
Une identité qui passe également par le choix du nom de l’union. Et une fois encore la dénomination de Maghreb arabe dérange. Pour beaucoup elle est jugée comme ségrégationniste puisque rejetant l’idée de l’existence du peuple amazighe.
Au delà de l’identité, sur le terrain, cette union ne pourra voir le jour que via le développement de différents points, comme l’explique Rabii :
« Il faut construire le Maghreb sur les atouts qui peuvent garantir la consolidation d’une unification réelle. Nous avons une géographie et une histoire ainsi que des traits identitaires communs. Ces atouts sont bénéfiques pour la construction d’une union politique, économique, culturelle, sociale et pourquoi pas populaire. A long terme la résultante de cette union serait la mise en place d’une citoyenneté maghrébine qui abolirait les frontières, le chauvinisme, le nationalisme… ces choses qui nous ont bloqué jusqu’à maintenant. »
La voisine Europe semble être un modèle pour certains. Mais au vue de la crise économique qu’elle traverse et face à la montée en puissance des partis d’extreme-droite dans les différents pays membres, il semble que cette union ne soit pas forcément l’exemple à suivre.
Reste que, comme en Europe, la coopération économique peut permettre de mettre en place cette union. Différents acteurs du secteurs financiers sont d’ailleurs venus témoigner des possibilités existantes. Pour des jeunes motivés mais désargentés, la question du financement de projet est importante, tout comme le choix du projet d’ailleurs. Et ce sont les projets alternatifs qui semblent attirer le plus : l’économie verte et l’économie solidaire. Les banques n’hésitent d’ailleurs pas à investir dans ce secteur, le marché étant vierge. Un projet a été cité en exemple, celui d’un futur portail maghrébin pour les énergies renouvelables. Un portail qui devrait communiquer et mettre en avant les projets et opportunités en la matière.
il y’a d’autre priorité en ce moment,il devrai y avoir un seule union algero tunisien et basta.
pas la peine de nous faire la démonstration de votre ignorance , on le savait déjà !!
pour ma part ,pas d union sinon on perd notre souverainete .
dans une association il y a toujours un qui bouffe,et un qui ce fait bouffer.Veritas les algeriens ne veulent pas de cette union tu pense bien ,qu ils savent que c pour leur petrole,du moins ils ont le droit de le penser.
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L’inverse c’est plus réel,plus véridique et plus juste.
@nazou
Bonjour ,tout a fait d’acc on peut leur faire une opération de séduction ils ne sont pas si difficile que ça je trouve d’après mes expériences c’est les seuls qui sont vraiment sincères avec nous par apport aux autres pays arabes,il faut pas oublier qu’il y’a des liens historiques entre la Tunisie et l’Algérie bref je l’espère car les 2 peuples peuvent s’entraider faut il rappeller aussi que politiquement il y’a toujours eu coopération sauf avec ce nul de president qui est entrain de tout chambouler .
@veritas salut . si ce nul de president chamboule les rapports entre la tunisie et l algerie c parce qu il attend le prochain president algerien .l actuel president algerien (contrairement au roi du maroc) traine des pieds pour l union mediterraneenne.
tu a remarque que la 1er visite de marzouki il l avait reserve a un rat libyen,et non pas a l algerie. cette union
ce n est ni plus ni moins qu un mariage force arrange commandite chapote et voulu par l oncle sam et le fric du qatar ,et tu pense bien que le qatar et l oncle sam nous on toujours adore et soutenus .
@nazou .salut
Si bouteff traîne c’est par ce qu’il sait très que Marzouki ce n’est pas l’homme Qu’il faut,en plus les obstacles vienne du conflit marocain et algérien (on doit pas se mêler )ceci est un obstacle parmis plusieurs,Marzouki n’est pas le bienvenu car il se mêle de la Syrie et joue le pion du Qatar pour foutre le bordel en Algérie plus tard donc c’est tout à fait normale que bouteff envoi Marzouki chier .
Je te fait juste une remarque si el beji sa première visite été l’Algérie qui a resulté d’un don de plusieurs milliard aucun autre pays arabe n’a fait un geste pareil en plus bouteff sait bien avec qui il entretien de bonne relation ,déjà il a envoyé Sarko chier il va pas s’empêcher de le faire avec un bidon comme Marzouki .
Le sujet et trop long pardon .
Nous, Algeriens, voyons l’UMA d’un oeil different,cette union, doit etre batie sur des bases tres solides,il doit y avoir equité dans tous les domaines pour qu’il n’y ait pas un pays qui supporte les charges de l’autre,un audit composé par tous les membres pour suivre et controler severement les finances et la politique decidée au sein de cette union,aucune ingerence etrangere dans nos affaires ne doit etre tolerée,je ne crois pas que cela pourra marcher,plusieurs parametres rentrent en jeux,concernant l’AlGERIE;le temps de la vache laitiere est revolu, rojla c”est finie,une decision comme celle n’est pas facile, notre pays, Allah ghaleb,ne peut pietiner ses conviction, l’Algerie appartient au peuple,pas au president,pas d’UMA sans le Sahara Occidental,
@ Syphax, bonjour,
vous dites : “, concernant l’AlGERIE;le temps de la vache laitiere est revolu, ” , moi je vous dit : ” il faut être riche pour jouer le rôle de “la vache laitière” , voyant votre PIB ( plus bas que celui de la Tunisie), vos ressources ou exactement le seul et unique ressource de revenue qui est le pétrole ( 98% de revenue en devises) et ce qui reste après que les militaires s’en servent ( hôtels, hôtels particuliers, châteaux et palaces en France aux noms de vos généraux sans compter les Comptes copieusements garnies en Suisse et à tout les paradis fiscaux ) fait de nos Frères algériens le plus pauvre pays des membres de l’OPEP . si vous croyez qu’il pourrai y avoir quelqu’un qui vous envi pour ça , même le qualificatif “parano” ne décrira pas votre cas . Un de vos penseurs as dit : ” le pétrole est la malédiction du peuple algérien.” ce qui me laisse penser que , comme votre pétrol as une esperance de vie qui ne dépasse pas 30 ans et, le lêchage de casserole avec l’extraction de gaz par explosion , je pense que vous feriez mieux de laisser l’idée de L’UMA mijotée encore dans vos cervelles et, revenez nous voir après l’épuisement de vos ressources pétroliers ( sujet de convoitises) qui font de vous la fameuse ” vâche laitière” , et revenez nous voir quand vous serez un ” peau de chagrin” on sera vous ouvrir nos bras comme on as toujours su le faire , monsieur la vâche à lait . en ce qui conserne “erréjla”, chez nous on dit : “errejla tahthar wa taghuib”, plus chatier : ” y as de bon et de mauvais dans chacun de nous ” ailleurs : ” ther’s good and bad in evry one” . brabbi yezzi yâachek, personne ne convoitise les richesses que vous n’avez pas et, vous avez tendance a devenir des “kaddafi” en version costard cravatte .