صحفيو و اعوان دار الصباح يحتجون امام مقر الحكومة

نظم صحفيو دار الصباح اليوم نحو الساعة منتصف النهار وقفة احتجاجية امام مقر الحكومة بساحة القصبة احتجاجا على التعيينات الاخيرة في مؤسستهم و ما اسموه محاولة للالتفاف و بسط اليد من طرف الحكومة على مؤسستهم الاعلامية.

وقد حضر الى جانبهم لمساندتهم عديد مكونات المجتمع المدني كما حضوا بمساندة كل من الرابطة التونسية للدفاع عن حقوق الانسان و .الفيدرالية العالمية لحقوق الانسان و جمعية الصحفيين الشبان الى جانب مراسلون بلا حدود

لم يتجاوزالحضور المائة شخص وقد رفع المحتجون شعارات تندد بتدخل السلطة التنفيذية مباشرة في الاعلام دون استشارة الاطراف المعنية الى جانب شعارات تستنكر التصريحات الاخيرة لمستشار رئيس الحكومة لطفي زيتون.

كما سجلنا حضور النائبان سمير بالطيب و عبد العزيز القطي و الاستاذة بشرى بالحاج حميدة للمساندة.

تحولنا على عين المكان و اعددنا لكم الروبرتاج التالي

متابعة و تصوير : امين مطيراوي

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3Comments

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  1. 1
    Fathi

    Cette manifestation montre indéniablement l’attachement des employés de Dar Essabah à la déontologie de leur métier depuis la fuite de leur ancien patron Materi. Ils prouvent aujourd’hui qu’ils ont de la voix, une voix qu’ils ont courageusement cachée sous Ben Ali afin de la faire entendre aujourd’hui en hurlant que le premier ministre Jebali est un lâche et qu’on n’humilie pas le journalisme. Bravo. Ces valeureux journalistes nous annoncent aussi avec fierté que leur référence est France 24 où leur patron est allé se plaindre de la dictature de Jebali. La France enverra certainement très bientôt ses canonnières pour rétablir la liberté de la presse en Tunisie. Pour ceux qui croient encore en la souveraineté nationale, 1881 n’est pas si loin après tout. Mais que fera la Tunisie lorsque les médias Français choisiront Dar Essabah pour venir s’y plaindre de la dictature de François Hollande? Que va-t-on leur envoyer? Les courageux journalistes de Dar Essabah?

    • 2
      mouhttem

      @ Fethi, bonjour,
      j’ai assisté au mini débat sur France 24, et j’ai vu et entendu l’exploit hérculien de nos valereux ex larbins de “dar assabah” ( mise à part shik rouhou père ), ce que ne savent pas nos valereux chevaliers que l’ex directrice général de fr24, rfi et tv5 n’est autre que Christine Ockrent ( femme de french docter) avait était promu à ce post par sarkozy et son remplaçant aussi , et c’est pas le seul poste que commande le président français , il peux recruter le président de CSA, et de touts les chaines publique française . ce que je viens de dire , n’est pas pour cautionner ces agissements, c’est juste pour montrer la bêtise des notres , et l’hypocrisie de ceux et celles de fr24 .

      • 3
        Fathi

        Bonjour. Moi, je pense que ces pitoyables larbins qui ont passé des années à lécher les bottes savaient très bien ce que FR24 voulait entendre et pour quelle raison. Ils ont un flair de chien pour trouver la trace qui les met sur la bonne piste. Pour la France qui a échoué dans son projet de protéger Ben Ali en lui envoyant ses flics, aucune occasion de jeter la boue sur le nouveau gouvernement Tunisien démocratiquement élu ne doit être ratée. Toutefois la France ne veut pas être accusée d’arrogance coloniale. Donc elle ne doit pas lancer elle-même les attaques. Mais heureusement, lorsqu’il s’agit de sale boulot il y a toujours des harkis pour le faire. C’était ainsi pendant la guerre d’Algérie. Je ne sais pas si vous connaissez le blog du psychologue Gilbert Argeles qui a fait la guerre d’Algérie et n’arrête pas jusqu’à ce jour de condamner cette sale guerre pour sa barbarie. Il raconte avec indignation que l’armée française a utilisé le napalm et le gaz contre la population civile algérienne. Je voudrais citer une autre phrase de son blog: “il y avait parmi nous, un sergent-chef harki nommé Tahar, chargé du renseignement, un individu odieux par ses méthodes et ses exactions nombreuses”. Il me fait penser aux harkis de Dar Essabah qui veulent se faire passer pour des journalistes. Cette catégorie me rappelle aussi les juifs allemands avant la 2ème Guerre Mondiale qui se haïssaient et voulaient coûte que coûte se faire accepter par les allemands antisémites. Mais beaucoup ont fini dans les fours crématoires des nazis. Il existe toute une littérature sur ce sujet. Un exemple célèbre est celui de l’écrivain juif allemand Otto Weininger qui ne pouvant pas supporter d’être juif s’est suicidé à l’âge de 23 ans en 1903. Il y a aussi le cas de cette femme de lettres allemande du 19ème siècle Rachel Varnhagen qui a écrit sur sa judéité: “Jamais, à aucune seconde, je n’oublie cette infamie. Je la bois dans l’eau, je la bois dans le vin, je la bois avec l’air, à chaque respiration. Le Juif doit être exterminé en nous, même au prix de nos vies”. Mais ce phénomène n’est pas uniquement juif. Le médecin antillais Frantz Fanon, militant anticolonialiste et auteur du livre “Les Damnés de la terre” l’a aussi constaté chez les noirs. C’est le sujet de son livre “Peau noire, masque blanc” où il note la haine du noir antillais pour les noirs. Explication de l’auteur: Les Antillais français se placent à la périphérie du monde blanc et chrétien et pensent qu’en faisant preuve de haine vis-à-vis des autres noirs, un jour viendra où les blancs voudront bien les assimiler et feront d’eux des gens normaux, des occidentaux civilisés. Ce raisonnement a aussi été remarqué chez les élites maghrébines et chez certains Algériens qui reconnaissent à contrecoeur qu’ils sont Algériens mais pensent atténuer le mal en ajoutant: “Mais je suis kabyle”. Je citerai aussi notre malade mental national Bourguiba qui aimait singer les Français et prétendait qu’il était de culture française. Dans ses écrits M’zali raconte qu’avant de rencontrer Edgard Faure Bourguiba passait beaucoup de temps à réviser le poème de Vigny “La mort du loup” pour le déclamer devant Edgard Faure afin de le convaincre de sa connaissance de la culture Française. Et dire que pendant 30 ans ce clown a été le patron de la Tunisie. Parmi ses expressions de haine envers les arabes je rappelle sa fameuse exclamation dans un discours où il s’attaquait à Nasser en disant: “Balach ourouba”. Pour lui être arabe était une honte. Il se méprisait lui-même. Pour cela il voulait se rapprocher des Européens et les convaincre qu’il était moins typique que les autres arabes, plus occidentalisé, plus civilisé. Je pense que ceci a joué un rôle important dans le code du statut personnel qu’il a promulgué pour prouver aux Européens qu’il se rapprochait d’eux en ce qui concerne le statut de la femme. Cependant cette attitude n’est qu’une hypocrisie car Bourguiba n’avait de respect pour personne, ni les hommes ni les femmes. Il l’a prouvé dans la pratique. Après s’être fait entretenir par sa femme Française Mathilde, ce qui lui a permis de faire des études, il l’a répudiée une fois qu’il est devenu président pour épouser sa maîtresse Ouassila. C’était sa façon de la remercier. Plus tard, dans un accès de colère contre Ouassila il l’a aussi répudiée selon le rite musulman, c’est à dire en faisant appel à un adl et en prenant comme témoins Mzali et Ben Ali. Ouassila n’était au courant de rien. Ce qui revient à dire qu’il ne croyait pas en sa propre loi sinon il l’aurait appliquée à lui-même. Le Bourguibiste Caïd Essebsi raconte une autre anecdote dans son livre sur Bourguiba. Un jour dans la campagne de Aïn-Drahame une pauvre femme s’approche de Bourguiba et lui demande de l’aider pour nourrir sa famille. Il lui donne 3 dinars qu’elle refuse en disant: “Que puis-je faire avec? Un président ne donne pas 3 dinars”. Bourguiba la gifle violemment en disant: “Qui vous a libérés du colonialisme?” Encore un exemple du respect de Bourguiba envers les femmes. Il y a tellement d’exemples que je pourrais citer concernant des femmes Tunisiennes qui ont été arrêtées, violées et torturées par la police parce qu’elles étaient dissidentes ou mariées à des dissidents. La dictature a laissé beaucoup de traces de pourriture en Tunisie. Il y a encore du nettoyage à faire. Peut-être en commençant par ces soi-disant journalistes car ils étaient en fait des criminels complices de la dictature. Ils cachaient la vérité au peuple et passaient leur temps à faire la louange des dictateurs. Aujourd’hui ils ont pris du courage parce que le gouvernement a dit et répété à plusieurs reprises qu’il ne prendra pas de représailles contre les jounalistes qui émettent des opinions contraires. Jusqu’à présent je n’ai pas entendu d’opinions de la part des journalistes, mais uniquement de la médisance et des insultes. C’est le courage des lâches. C’est pour cela que devant cette pourriture je n’ai pas pu m’empêcher de réagir.

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