تناقلت المواقع الاجتماعية اليوم الخميس 13 سبتمبر 2012 في حدود الساعة الثانية و النصف بعد الزوال خبرا مفاده محاولة المدير العام المعين حديثا على راس دار الصباح لطفي التواتي دهس احد صحفيي نفس الدار على اثر خروجه من المراب.
اثر ذلك وصلنا خبر تحول هذا الاخير وهو الصحفي خليل الحناشيالى مستشفى شارل نيكول على اثر هذه الحادثة فتحولنا على عين المكان اين التقينا ايضا السيد : منتصر العياري عن النقابة الاساسية لدار الصباح و الذي كان شاهد عيان على الحادثة
و اعددنا لكم التقرير المصور التالي
صور و حوار : امين مطيراوي
مونتاج : محمد عزيز بالزنايقية
C’est l’un des cowboys HALLAL d’ennahda,on a tout vu…!
brabby 3lech ma tsakrouhech w tratou7ouna ha essaba7…
chouf hal la5bar elly tjibou feha.. yezzy bla kedheb..
le medias elkoll t5addem fy des journalistes 99% de l’extreme gauche…donc avec une telle prorata seulement 5% du peuple est representé.
ça resume tous les problemes qui sont apparus aprés le 23 aoctobre.
La version de Montaser Ayari serait-elle la seule digne d’être rapportée? Si c’est le cas, il faudrait quand même nous expliquer pour quelle raison. Nous avions l’habitude du temps de la langue de bois de n’entendre que les versions officielles. Maintenant que les langues se sont déliées devons-nous faire l’inverse? J’ai bien peur que la victime de deux façons de faire ne soit la vérité à laquelle le public a droit pour pouvoir juger. De toute façon La Presse qui depuis la révolution n’arrête pas se suivre des cours et des stages de virginité retrouvée, et dans le conflit de Dar Essabah s’affiche du côté des soi-disant journalistes publie aussi d’autres versions. Ainsi, d’autres témoins oculaires parmi les collègues de la victime ont d’autres versions. C’est troublant. Hayet Saïeb rapporte que Hannachi ‘a eu la malchance de se trouver, aux côtés d’autres journalistes, devant la voiture de Lotfi Touati et il voulait engager une discussion avec lui sur les résultats de la réunion tenue, hier, par le Conseil d’administration de l’entreprise’. Je me pose ici la question de savoir si c’est l’habitude des journalistes de Dar Assabah de se rassembler devant les sorties de parking sans se demander si un pareil attroupement n’est pas de nature à gêner les usagers qui veulenet quitter le parking. Nos journalistes qui façonnent l’opinion publique feraient-ils fi du civisme qui nous incite à ne pas bloquer le passage des autres? Ensuite quand on est à plusieurs devant une sortie de voitures, surtout quand on est journaliste avec un oeil bien entraîné pour observer les situtions, comment se fait-il que personne n’ait décelé le mpouvement de la voiture qui manoeuvrait pour sortir? Bon, je n’insiste pas et j’admets la malchance comme le dit Hayet . Les journalistes se sont donc trouvés au mauvais endroit et au mauvais moment. Mais comment se fait-il que Hannachi qui comme le dit sa collègue se trouvait là par malchance, au lieu de dégager le passage, ait voulu ‘engager une discussion sur les résultats de la réunion tenue, hier, par le Conseil d’administration’? Était-il prévu d’engager une discussion en cet endroit en ce moment même? Pareilles discussions importantes ne devraient-elles pas être engagées dans une salle de réunion avec un rapporteur pour prendre des notes? En plus, et toujours d’après Hayet: “Malheureusement, il n’a pas été entendu par Touati qui roulait à une vitesse vertigineuse’. Question suivante: Comment peut-on discuter avec quelqu’un qui roule à une vitesse vertigineuse qui l’empêche de vous entendre? Ou bien s’agissait-il d’un discourd de sourds? Hannachi serait-il un de ces casse-cous qu’on voit dans les films d’action pour ne pas avoir été écrasé par la voiture qui roulait à une vitesse vertigineuse? 100, 120 km/h? Là-aussi, admettons. Il est jeune et sportif et a raté sa carrière car il aurait pu être engagé par Hollywood pour doubler James Bond. Il s’est donc ‘accroché à l’essuie-glaces de la voiture et a été traîné, sur plusieurs mètres’. Les plusieurs mètres de Hayet seraient-ils un synonyme du kilomètre de Ayari? Passons maintenant à un autre témoin cité par La Presse, Farhat Tounsi qui ‘assure avoir vu Khalil Hannachi se jeter sur le capot de la voiture de Lotfi Touati lui criant “Dégage” et lui faisant des signes de contestation’. Toujours d’après Tounsi, ‘Touati a pris le risque de faire démarrer sa voiture en dépit du fait que Hannachi était encore accroché au capot de la voiture’. Pour plus de détails je vous renvoie à La Presse de ce jour 14-9-2012. Mais tout ceci me laisse dans l’embarras pour comprendre le choix ci-dessus de ne présenter qu’une seule version des faits.
Nous avons essayer d’avoir la version de Touati sur les événements de Dar Assabah depuis deux semaines. Il peut vérifier auprès de sa secrétaire.
Malgré cela m. Touati peut toujours donner sa version sur ce site. Il n’a que nous rappeler….
Je voudrais ajouter ici que selon Le Temps Hannachi a été traîné sur 500 m, et selon Assabah 300 m. Devant toutes ces versions je pense que vous pourriez aussi nous donner la version de Touati comme vous l’avez fait avec un témoin concernant Hannachi. S’agissant de Dar Assabah je considère les témoignages venant de cette direction peu dignes de foi. Je vais vous expliquer pourquoi et ce que je pense de Dar Assabah et ses deux torchons, aussi bien l’Arabe que le Français. Mon habitude est de ne jamais me fier à une seule source d’information. Mais il y a bien sûr des limites à tout. Depuis x-temps mon opinion sur la presse nationale tunisienne était établie. J’ai pensé à un certain moment qu’avec la révolution et le retournement de veste des thuriféraires de l’ancien régime les choses auraient changé. Pour cette raison, ayant remarqué après le 14 janvier 2011 des inexactitudes dans les deux quotidiens de Dar Essabah j’y ai réagi. Je pense que 3 ou 4 de mes réactions ont été publiées dont la dernière a été supprimée quelques heures après sa parution car elle manquait peut-être d’allégeance à Caid Essebsi. Depuis, et cela fait plus d’un an, j’ai remarqué que j’étais mis à l’index de ces fleurons de la liberté d’expression qui ont longtemps servi d’essuie-pieds à Sakher Materi pour ne pas nommer le reste de la sacro sainte famille. Je n’ai plus insisté. Mais le 30 août dernier j’ai lu dans Assabah sous le titre de ‘Franchise envers le peuple’ un article qui m’est apparu intéressant car il révélait des transactions financières entre Ennahdha et l’émir du Qatar. Cet article réfère au journal britannique The Independant et à un autre le Belfast Telegraph. D’après Assabah le ministre des affaires étrangères syrien Al-Mouallam aurait révélé au correspondant du journal The Independant, Robert Fisk, que l’émir du Qatar aurait donné l’ordre de payer 150 millions de dollars à un visiteur qui n’était autre que Rached Ghannouchi afin de financer la campagne électorale de Ennahdha. Aucune date de la transaction n’était indiquée par Assabah qui ajoute: “C’est ce qu’a affirmé Robert Fisk au journal Belfast Telegraph. Il a dit qu’il a vu de ses propres yeux l’émir du Qatar donner l’ordre de payer 150 millions de dollars au chef du parti Ennahdha pour financer la campagne électorale de son parti pour l’élection de l’Assemblée Constituante”. J’ai voulu en savoir davantage et me suis rendu sur les sites The Independant et Belfast Telegraph. Il m’est apparu que le Belfast Telegraph du 28 août 2012 reproduisait le même article de Fisk du même jour dans The Independent. Il ne s’agissait donc pas d’une interview que Fisk aurait donnée au Belfast Telegraph pour leur affirmer quoi que ce soit ou témoigner de quelque chose. Aussi bien dans le Belfast Telegraph que dans The Independant du 28 août 2012 Fisk écrit dit qu’il venait d’avoir une interview avec Muallam, la première de ce dernier avec un média occidental depuis le début des évènements de Syrie. Muallam aurait dit à Fisk qu’en novembre 2011 il était au Qatar pour recontrer l’émir à l’occasion d’une nouvelle initiative arabe concernant la Syrie. Pendant qu’il était en train d’antichambrer Ghannouchi serait arrivé et l’émir aurait ordonné de lui payer 150 millions de dollars pour sa campagne électorale. Les détails manquaient. L’émir serait-il sorti de son bureau pour donner ses ordres à haute voix afin que Muallam les entende? Ou bien aurait-il fait entrer les deux en même temps dans son bureau pour donner ses ordres en prenant Muallam comme témoin? Mais étant donné que Muallam était arrivé avant Ghannouchi et qu’il était en train d’attendre, l’émir aurait-il d’abord fait rapidement entrer Ghannouchi sans refermer la porte et sans baisser la voix? Ce ne sont pas les questions qui manquent mais plutôt les explications.Toutefois ce qu’il y a de plus remarquable est le suivant: Les élections tunisiennes ayant eu lieu le 23 octobre 2011 pourquoi l’émir aurait-il attendu jusqu’en novembre pour financer la campagne alors que les résultats étaient déjà publiés? Ne s’agirait-il pas d’une intox de la part de Muallam qui aurait choisi de faire une fausse ‘indiscrétion’ à Fisk pour foutre encore plus de pagaille en Tunisie afin de se venger de la condamnation tunisienne des actes barbares commis par le régime syrien? J’ai voulu attirer l’attention de Assabah sur ces points, d’autant plus que l’article avait comme titre ‘franchise envers les citoyens’. Des heures plus tard, remarquant que ma réaction n’avait pas été publiée, j’ai voulu faire savoir à Assabah ce que j’en pensais. Mais j’ai eu l’agréable surprise de remarquer que j’étais interdit d’accès à l’espace réservé aux réactions. J’avais beau cliquer autant que je voulais sur le bouton ‘réagir’ je ne passais pas. La franchise de Assabah en arabe et de son pendant Le Temps avec ses harkis de service est plus qu’évidente. La Tunisie a-t-elle besoin de torchons pareils pour réparer plus d’un demi-siècle de mensonges et de manipulations?
Je viens de me rendre sur le site The Independent. Le paragraphe incriminé n’y figure plus. Je suppose qu’après la plainte de Ghannouchi le célèbre journal anglais a dû se rendre compte de l’incohérence des dates et a apporté une correction. Je ne suis pas dans le secret des dieux. Y a-t-il eu un règlement avec paiement de compensation? je n’en sais rien. Mais sur le site du Belfast Telegraph le paragraphe en question n’a pas été effacé. J’en ai fait un copier-coller que je joins ici pour conclure ma réaction.
“At the same time, when I was waiting to enter a meeting, there was the head of the Tunisian party Ennahda and the Emir issued orders to pay Ennahda $150m to help his party in the elections. Anyway, this was their business”.
Read more: http://www.belfasttelegraph.co.uk/opinion/columnists/robert-fisk/we-believe-that-the-usa-is-the-major-player-against-syria-and-the-rest-are-its-instrumentsrsquo-16203133.html#ixzz26ROppqW8