على اثر دعوة بعض الشباب إلى رقصة الهارلم شايك أمام وزارة التربية ،تجمع اليوم أمام الوزارة في باب بنات مجموعة من الشباب وقاموا بالرقص. كنا على عين المكان وواكبنا لكم حيثيات هذه التظاهرة الشبابية العفوية والتي شاركهم فيها بعض المربين الذين حضروا إلى جانبهم.
صحفي
حبّذا لو نظر وزير التربية بجد لهذه الظاهرة وفكّر أن هؤلاء الشبااب في حالة ضياع أمام انخرام الؤسسة التربوية الباهتة ببرامجها و بنيتها التحتية
. حبّذا لو فكّر في اصلاح المنظومة التربوية التي لا تغني من جوع عقل المتعلّم الذي اختار هجر المدارس و اصبح يعبّر خن عدم رضاه اما بحمل العلم الاسود أو بالتفسّخ .
أما عن ظاهرة الهارلم شايك فما هي إلا وسيلة تعبير عن هذا الضياع. فهل نستمع إلى شبابنا أم نعاقبه و نحن المسؤولون عما يحدث له؟
Les medias et la mission impossible, diviser coût que coût, quelle noble tâche !!!!?
Depuis la révolution on est plusieurs à avoir remarqué que la mission principale des medias était non pas d’informer, ni de poser des débats contradictoires pour le besoin de la démocratie et pour éveiller les consciences de nos concitoyens, non loin de là; la mission principale était et demeure comment diviser la société? La question est : Pour le compte de qui? – d’azlems ennidam que son patron et sa femme ont fuit la colère populaire. (A titre de rappel, tous le deux sont encore en Arabie Saoudite).
Retour sur avènement : medias, profession, et mission, les incorrigibles de ben Ali.
Apres le 14 janvier 2011, les grands medias (télés, radios, journaux…) tunisiens de la sphère ben Ali/trabelssi… pour ne pas dire les medias publics, se sont trouvés dans un vide d’autorité et aussi dans une absence d’un dirigisme qui leur dicte (la chanson habituelle) (le président a fait, sa femme l’a accompagné, ils ont visité, ils ont inauguré, le gouvernement est là, il gère bien la crise financière…, la Tunisie 1er pays en Afrique …).
Le 18 janvier de la même année, 4 jours après houroub ben Ali, les journalistes de tv7 ont posé la question : qu’ils ont remarqué/constaté, hélas, qu’ils sont dépassé dans leur profession ‘’couvrir les événements…’’ et que même les réseaux sociaux font mieux qu’eux. En direct on regardé la journaliste posait des pareilles questionnements, on n’a cru « sans trop d’illusion bien sur » que notre chaine nationale est rentrée dans la révolution et que sa ligne de conduite va changer positivement, dans le sens des objectifs de la révolution.
Pendant les 2 gouvernements gannouchi, les événements des rues (sit in) étaient tellement forts, plus la débandade sécuritaire à fond , le retour des opposants de l’étranger , la révolution égyptienne ont obligé les medias d’être d’une manière ou autre sur ces quartes sujets.
Vient le gouvernement Bce, la révolution libyenne bat son plein, les refugiés affluaient par centaines de milliers, la mobilisation citoyenne et populaire, pour cette noble cause, et puis son oublier la propagande autour de la réussite sécuritaire de Bce (tout le monde connait la réalité), et de toute manière il ne faut pas nier les quelques améliorations. Et puis bien sur la transition démocratique, sujet principal pour les tunisiens. Sur ce dernier sujet on est tous témoins des genres des débats qu’on a eu sur elwataniya 1 et le reste des radios et chaines. Pour résumer : les vrais sujets (développement, système démocratique, droit au travail et la formation…) étaient négligés pour ne pas dire autre chose. Les débats étaient autours des sujets sociétaux qui mettaient et mettent encore la société en division entre morale et modernisme à l’occidental. Les partis qui ont mieux communiqué lors de leurs meetings et dans leur travail de proximité sur les sujets fondamentaux (développement, système démocratique, la citoyenneté pour toutes et tous, la volonté de s’inscrire dans une logique de non retour à la dictature) ‘’les objectifs de la révolution’’ se sont distingués par leurs scores lors des élections du 23 octobre 2011 malgré leurs farouches et riches adversaires (le pole moderniste, le pdp, les partis de l’ancien régime « moubadera… »). Et surtout ils ont réussi à former le 1er gouvernement démocratique en tunisie, cpr, ettakattoul, ennahda.
La logique journalistique de nos medias (surtout publics) s’est inscrite, alors, définitivement, dans la non démocratie par excellence « voila pour faire court encore ». En aucun moment le gouvernement a pu communiquer sur ces activités et projets pour mieux expliquer. La logique de nos médias était, tout simplement, comment ce gouvernement doit être toujours sur la défensive, alors dans l’usure parfaite, même s’il réussi à rétablir une certaine sécurité, apporter une certaine croissance, à , à …
La couverture du tiraillement politique prenait de la hauteur d’une séquence à l’autre, le 9 avril, le congrès d’ennahda, la rentrée scolaire, novembre/décembre et les grèves régionales, la communication des medias autours des manifs de la ville de silyanna reste une énigme pour plusieurs, et pour couronner le tout, les menaces par la grèves général. A chaque fois le contradictoire était même pas 20% pour le gouvernement et 80% pour l’opposition. Le travail de nos journalistes payés par les impôts de la collectivité nationale, était orienté et inscrit dans le non équilibre, le non démocratie…
Là je ne parle pas de la part des partis politiques et de la société civile dans la construction parfaite de ce tiraillement qui a fini par l’assassina de la personne la plus médiatisée en tunisie (le professeur, l’avocat, le militant, le grand, el batal chokri belaid). Mais je parle du travail et du rôle des medias, comment nos medias ont encadré, assisté, médiatisé… ce maléfique tiraillement. Moi en tant que tunisien j’ai honte à leur place.
Une fois le sang a coulé, l’appel à dissoudre l’Anc est lancée, le gouvernement « le chef du gouvernement » se distingué de sa majorité à l’Anc et des institutions de son parti par une énigmatique proposition (…), et que maintenant un autre gouvernement avec un autre chef du gouvernement sera peut-être formé, il ne reste plus rien à croquer pour ces medias de la … (non professionnels, non responsables) pour ne pas dire des grands mots. Et magiquement, nous voila avec une danse, juste une danse, une petite danse qui se danse un peut partout, peut-être l’exagération faite par nos groupes des jeunes était de se présenter, de se mettre en culotte, une culotte, en caleçon, en boxeurs ; et voilà le monde médiatique s’emploie d’une manière pour faire de la danse « harlem shake » un avènement, l’avènement du siècle !!! Et pire que l’histoire du bikini (née en Amérique) quand il est arrivé en Europe fin des années 1960. L’effet de la mode et de l’encrant (la télévision, le cinéma), la société française catholique dans sa morale (famille, pudeur…) ‘’vous avez compris’’. Et la chose s’est installée avec la douceur des mutations sociales, société de consommation… wa hatte ma ki ellawy. (On ne va pas faire une leçon), le courant existentialiste et mai 1968 ont tranché le débat (vive la démocratie), mais en aucun moment la société française depuis, n’est rentrée dans une confrontation ‘’ tiraillement ‘’ qui tue, qui divise la société, la jeunesse, les choses se passent en douceur, la douceur du débat, qui reste débat et qui prendre forme en pratiques sociales sans haine ni dénigrassions.
Les medias français n’ont pas soulevé la terre et les cieux pour communiquer sur le côté pervers ‘’ou dit pervers’’ de l’événement Bikini afin de mettre la jeunesse de leur pays en division, les familles en affrontement, les cathos et les libertins…
Conclusion : je laisse aux responsables des medias, aux journalistes, aux professionnelles de la communication de conclure. Juste une chose, il ne faut pas aider les gens, « les jeunes, les adultes, les croyants, les laïques …» à se juger. Merci pour la lecture. On aime tous la Tunisie. Ben Ali harab. Mandhouj Tarek.
Quelle connerie! Un ministre qui crée une polémique nationale autour d’un problème mineur (par rapport aux catsatrophes qui végétent dans les lycées) qui aurait dû être géré au sein de l’établissement par l’administration, des élèves ridicules à qui on a fait croire que ça c’est de la liberté d’expression et qui sont tellement déphasés par rapport à la situation du pays qu’ils pensent que c’est bien le moment de suivre le méga super ultra in tendance buzz du harlem shake (pffffff et re-pfffffff), des parents qui n’ont pas su élever leur enfants et encore moins les contrôler (oui, voilà, moi je suis arriéré et totalement has been, je crois encore que les parents doivent avoir une certaine autorité sur leurs enfants), des partis politiques qui surfent sur le phénomène comme s’ils n’avaient pas d’autres soucis (autres que la construction d’une base électorale) et des médias qui nourissent la polémique et détournent les faits et les déclarations en fonction de leurs appartenances.. Et puis enfin, il y a les gens qui, comme moi, ne sont ni de gauche ni de droite et qui n’en ont rien à cirer du harlem shake et qui trouvent la polémique outrageusement inutile et mal placée en ce moment tout comme ils trouvent le concept du harlem shake ridicule et pensent qu’il ne devrait en aucun cas être exécuté au sein d’un établissement scolaire.