L’article 38 boudine la sphère du savoir dans un corsage beaucoup trop restreint, il s’obstine à se focaliser exclusivement sur les connaissances sur le monde arabo-islamique, vraisemblablement comme accoutumé en Afrique du Nord et en Orient en générale exclusivement idéalisées et démunies d’une approche critique, excluant par cette restriction sous entendue toutes les sciences humaines modernes indispensables pour franchir le pas vers un avenir autodéterminé et responsable.
Loin de vouloir exclure notre propre patrimoine riche et lucide qu’il devient sans doute grand temps de revoir dans sa diversité non diminuée, il n’est pas moins pressant d’autoriser, pour ne pas dire d’exiger, la perception des approches scientifiques contemporaines exogènes à notre sphère culturelle et de ne pas abdiquer à préciser qu’elles ont à se passer de partialité idéologique et politique et à ne servir qu’à l’acquisition d’une pensée critique, rationnelle et réflexive en harmonie avec sa propre tradition, ouverte sur le monde mais méfiante contre toute sorte de tentative de manipulation.
Il n’est sans doute pas resté inaperçue que du jour où Rached Ghannouchi a décidé de retourner de son exil à Londres, la Tunisie n’est pas devenue sans raison témoin d’un clivage profond qui parait séparer sa société en deux fronts intransigeants. Pas moins il ne se laisser dissimuler que le développement scientifique et technologique en Orient porte témoignage d’un énorme retard par rapport à celui abouti par d’autres civilisations, y compris celles, comme la Chine, dont la situation initiale, une cinquantaine d’années en arrière, était bien plus lamentable que celle vécue en Tunisie.
Un livre très épanouissant sur la situation alarmante de nos sociétés aux Maghreb en général et en Tunisie en particulier est l’étude à laquelle ont participé beaucoup de chercheurs nord-africains, éditée par Camille et Yves Lacoste: « L’état du Maghreb » (Tunis: Ceres productions, 1991). Comme le montre la date de parution, le livre n’est plus très actuel, mais l’approche reste sans égal et demande à être poursuivie.
Ce qui me parait être crucial dans un système d’éducation moderne sont les méthodes d’enseignement qui doivent encourager l’initiative personnelle, l’amour du savoir, l’intérêt à la recherche scientifique et le questionnement des choses.
Plus jamais un système d’éducation Tunisien doit exclure tant d’enfants ou d’adolescents sans achèvement. Quelle surprise a saisi les Tunisiens à la suite des élections en se rendant compte que deux millions de Tunisiens sont encore analphabètes ! C’est quand même un cinquième de la population. C’est pourquoi il est temps de changer de philosophie à l’égard des buts de l’éducation. La première tâche doit consister à élever une personnalité émancipée et équipée de tout les moyens pour pouvoir affronter les nécessités de la vie privée, politique et professionnelle. Le but primaire ne peut pas être de trier le bon du soit-disant mauvais pour laisser tomber celui qui paraît avoir des difficultés. Le défi sera d’aider ces élèves à trouver leurs points forts.
Pour tous ceux qui ne peuvent ou ne veulent pas aboutir au baccalauréat il est temps d’envisager un système de formation professionnelle à haut niveau comme en Allemagne (pas sans analyser et disséquer les errements) où l’étudiant reçoit une formation duale composée d’un volet pratique dans une entreprise accompagné de cours reçus dans une école professionnelle spécialisée.
La confusion sur la nature de la démocratie, la séparation des pouvoir, l’état de droit et le sécularisme comme l’afflux aux démagogues et l’adoption de solutions incomplètes incite à appeler à introduire les sciences humaines modernes et de revoir critiquement notre histoire. Malheureusement dans les dernières décennies, pour ne pas dire siècles, nous avons idéalisé les séquences douteuses de notre histoire génuine à un degré de naïveté presque embarrassant mais exclu d’évoquer les étapes majestueuses. Il s’agira de revoir avec plus de fierté les moments glorieux de notre passé pour surmonter le sentiment d’infériorité paralysant, mais en même temps d’avoir le courage de faire face aux séquences désagréables pour retrouver la modestie et le respect nécessaire devant les exigences de la vie, loin de fantasmes mystiques. En étudiant en plus les théories de l’État dans l’âge des lumières comme les réformateurs musulmans au temps de la vraie Nahdha au 19ème siècle et au début du 20ème siècle nous trouverons une sensibilisation pour les possibilités de gérer au mieux une société et à empêcher réellement le gouvernement à succomber à l’abus de pouvoir, à l’arbitraire, au népotisme et à la torture. De l’autre coté il devient temps d’analyser en détail les raisons qui ont mené par exemple à la révolution Française ou à la révolution Russe, de disséquer l’absolutisme puis les démagogues qui ont profité des soulèvements populaires pour aboutir au pouvoir et servir leur propre intérêt, les contre-révolutions, l’industrialisation, le capitalisme, le communisme et le fascisme. Cela entraînera notre méfiance et nous réconciliera avec nôtre propre passé.
Que la société Tunisienne est perçue être si divisée n’est, à mon avis, en rien du à l’incompatibilité entre la sphère occidentale et la sphère orientale mais uniquement au matières d’enseignement contrôlées, réduites et instrumentalisées auxquelles elle avait à se contenter. Au cours de 50 ans depuis l’indépendance les élèves n’ont reçu, à part dans les sciences naturelles, que des miettes de savoir.
Reste à mentionner le niveau des universités théologiques islamiques qui n’ont pas connu de réelles reformes dans les derniers 500 ans et ne sont pas capables de répondre aux interprétations obscurantistes par un islam reformé à la hauteur d’une société moderne qui veut franchir le pas dans un avenir prospère et autodéterminé. A l’exception de la Tunisie, dans la majorité des pays musulmans les aspirants à la théologie islamique émanent d’un système d’éducation parallèle à moindre qualification. Pour surmonter cette régression, le futur étudiant devrait avoir obtenu son baccalauréat d’un système scolaire qui présente un niveau d’éducation élevé, vaste et critique et qui aurait à se plier aux mêmes standards dans tout le pays et pour tout élève. Que la Zitouna soit réhabilitée comme université théologique est surement louable mais ne devrait pas être entamé sans envisager de réelles reformes et en aucun cas cela devrais être accompagné du redressement du système d’éducation scolaire de la Zitouna. Le cas de l’Égypte et de l’Algérie montre avec insistance que des systèmes d’école à niveaux différents produisent une société à différents développements qui manquera de cohésion.
l’article 38 dans sa formulation actuelle ne contribuera pas à surmonter les décisions erronées du passé mais à les cémenter. Nous ne nous trouvons pas dans la position à pouvoir nous permettre davantage d’errements. Ne commettons pas la faute de nous auto-restreindre pour mieux servir les intérêts d’autrui et de rester à la traîne d’un monde en développement vertigineux. Les Frères Musulmans, dont Ennahdha fait partie, sont connus pour repousser les philosophies d’État développées depuis l’ère des lumières occidentales, prétendument parce qu’elles démystifient la sphère du religieux, réellement pourtant parce qu’elles proposent des approches à des remèdes effectifs contre l’abus de pouvoir. Seul d’un savoir critique, profond et diversifié émane une personnalité émancipée, responsable, apte à refléter et à aboutir à ses propres synthèses comme à affronter les défis du futur, que ce soit sur la scène nationale qu’internationale.
Il n’existe nulle part le refus des autres cultures ou des autres langues. Confirmer chez nos enfants leur identité est une necessité dans la construction de leur personnalité. Un des articles sur lequel je suis d’accord semble deranger certaines personnes. Ces mêmes personnes n’ont d’exemple et de modèle que l’occident, sauf que cette fois ,ils ont oublié d’utiliser leur étalon habituel. Ont-ils regardé du côté de l’allemagne; du Japon; ou des pays scandinaves (pays dont les langues ne sont pas trop répandues): Dans quelles langues enseignent-ils leurs enfants? Quel est le contenu des cours d’histoire? Je suis enseignant en France depuis 30ans; Et de l’aveu de mes collègues (prof de langues étrangères); nos étudiants sont d’une pauvreté désolantes en matière de langues et civilisations étrangères. Avez-vous vu les dégats ; en terme d’identité et d’équilibre pesonnel des enfants de l’immigration? Il y a des moments où les soumis aux lumières artificielles de l’occident doivent absorber leurs complexes et nous épargner leurs diathribes. (Pour info: Je suis anti-NAHDHA ; et je ne suis pas anti-occidental mais parce que je suis arabe je n’ai de complexe envers personne) VIVE LA TUNISIE ARABE ET MUSULMANE.
Bravo M.DASSI.Moi aussi je ne suis pa nahdaoui; mais je partage parfaitement votre analyse.Non seulement il n’y a aucun mal à enraciner entre autre et sans complexe l’dentité arabo-musulmane de la Tunisie qui est bien réelle,mais c’est une des fonctions essentielles de l’éducation.Avec bien entendu l’ouverture sur les langues étrangères et la civilisation universelle. Le Japon, la Chine ,l’Iran , le Brésil…n’ont pas fait autres choses.L’auto-flagéllation de certains tunisiens sur ce sujet n’est qu’un déni de soi, peu glorieux.
Puisqu’on parle de l’arabe et de la culture…ça me rappelle le dicton de ma mère :yakol il ghalla ou sib el milla…ce qui est en cause dans cet article ce n’est pas l’encrage de notre identité mais l’exclusion sous entendue des autres langues et cultures. Kateb yassine l’a bien reconnu : la langue française est notre butin de guerre. N’importe quel chercheur à travers le monde vous dira aussi qu’il faut rediger en anglais pour espérer être reconnu.
@megdiche: il faut rédiger en anglais pour espérer être reconnu mais être reconnu par qui? Devons nous continuer à capituler? Je ne suis pas encore arabophone mais pourtant j’aime cette langue et cette culture qui n’a pas à rougir devant qui que ce soit. Pratiquement toutes les sciences modernes doivent quelque chose aux arabo-musulmans. On s’est laissé colonisé, maintenant c’est à nous de nous émanciper de cette occident injuste impérialiste et de retrouver notre fierté perdu.
” elli me ya3fis ale ejjemra me iQoul ehh ” vous Etes arabe musulman mais vous n’habitez pas en Tunisie
@BECHIR; il y a un autre proverbe “illi nmayedri ygoul sboul” Ne jugez pas les gens sans les connaître et puis c’est un débat d’idée “Pour votre info, je n’ai pas quitté ma Tunisie ARABE et MUSULMANE de mon gré ; j’étais renvoyé de l’université et comdamné à la prison; sous le regime de BOURGUIBA ,après c’était l’exil forcé “pas de passeport” . Aussi, j’ai du mal à comprendre en quoi c’est contrdictoire d’être arabe et musulman et de ne pas habiter la Tunisie. Diriez vous la même chose à un français catholitique qui vit en TUNISIE. @ MEGDICHE: Il faut demander à ta maman de t’expliquer le proverbe. Je n’ai insulté personnes et je n’ai refusé personne.. J’ai dit je veux d’abord être moi-même” et ceci ne veut pas dire le refus de l’autre. J’enseigne en français; et j’utilise l’anglais dans mes cours et dans mes recherches. Il y a un grand respect entre mes collegues et moi. Vous n’êtes pas obligé de vous mepriser pour vous faire accepter. Pour info; depuis plusieurs années mon emploi du temps ne comprend jamais de cours vendredi après-midi et personne n’a trouvé ceci étrange ….où alors vous peut-être.
un très bon article qui appelle des réponses à des nombreuses questions. malgré que l’article 38 n’est pas en ligne avec le sécularisme, les personnes qui ne sont pas à l’aise avec l’article n’ont que l’occident comme exemple (sauf le systeme Finlandais, le meilleur au monde). je partage l’opinion de @dassi je crois ce n’est pas mal du tout encrer notre identité pour ensuite devenir des citoyens mondiaux. chaque peuple doit avoir une identité
la démocratie prends du temps..les Ethnologistes, anthropologiques auront du travail à faire si on on tombe dans le danger de perdre notre identité culturelle
L’auteure écrit “il n’est pas moins pressant d’autoriser, pour ne pas dire d’exiger, la perception des approches scientifiques contemporaines exogènes à notre sphère culturelle”. Mais que croyez vous que le gouvernement tunisien a fait ces 50 dernières années? Réponse: regarder l’occident et essayer de le copier. Mais aussi “Les Frères Musulmans, dont Ennahdha fait partie, sont connus pour repousser les philosophies d’État développées”. Ah bon? L’auteure ignore donc que les frères musulmans sont directement inspirer des modèles politique occidentaux?
En bref, l’auteure sait elle seulement de quoi elle parle?
les frères musulmans sont directement inspirés
J’aimerais qu’on m’explique, est ce que l’identité est une affaire d’état ?
Que les tunisiens sont “arabes”, arrêtez d’aller vite en besogne, un petit regard sur l’histoire montre sans effort que les tunisiens ont commencés a se dire arabe comme par magie depuis Nasser et les frérots ! Avant, nous étions turk, mamelouk, maures, amazigh, roumi, carthaginois, africain et arabe… bref, nous étions tunisien.
Personnellement, je ne vois pas comment est ce que je pourrait etre arabe alors que plus de 90% de mes gènes ne le sont pas ! C’est une question de bon sens.
L’identité arabo musulmane, parlons en, je met en défi quiconque peut me donner une définition claire et sans ambiguïté, je ne vois que des interprétations philosophiques qui ne veulent absolument rien dire du tout.
Maintenant, je ne comprend pas cette haine envers l’occident de la part de gens qui n’ont cessé de se nourrir dans ses mains et qui continuent a envoyer leurs enfants ! Cracher dans la soupe semble être une de nos spécialités. Un détail : Je n’est jamais vu des tunisiens harkou ( brûler) et risquer leurs vies pour aller travailler en Arabie, ils vont tous chercher un avenir meilleur du coté de cet occident si méchant et si raciste ! Pourquoi ? Eh ben je pense que c’est parce que cette fameuse identité n’existe que dans la tête de ceux qui veulent bien y croire ou peut être la vendre et que en réalité, dans la vraie vie, notre jeunesse a besoin simplement de vivre comme le reste des habitants de la planète.
De grâce, faite ce que vous voulez de votre vie, mais n’hypothéquez pas la vie de la jeunesse, elle ne vous a rien fait, déjà qu’elle doit supporter toutes les catastrophes qu’elle va hériter, vous vous rendez compte, nous sommes a 0 au bord du gouffre après 50 ans d’indépendance, c’est dire l’échec monumental de cette génération qui non seulement elle est incapable de faire quoi que ce soit mais voilà que cette même génération de ratés cherche a compromettre le futures de nos enfants avant même leur naissance !
@ Robin
“un petit regard sur l’histoire montre sans effort que les tunisiens ont commencés a se dire arabe comme par magie depuis Nasser et les frérots !” désolé mais il va falloir faire un effort sur ce coup là! Je ne vois pas d’où vous sortez ça mais bon vous n’êtes pas le seul à le dire et qui sait, à force de le dire ca deviendra peut-etre vrai? Beaucoup de tunisiens issue de la bourgeoisie tunisoise rêve de se défaire de notre passé Arabo-musulmans et devenir français. Ben oui, la France coloniale s’appuyait sur cette bourgeoisie pour asseoir sa main mise sur le pays. Ça parle (mal) le français entre eux et ca croit que cela fait d’eux des français et les rends plus “moderne”.
“comment est ce que je pourrait etre arabe alors que plus de 90% de mes gènes ne le sont pas”, vous avez fais une analyse ADN?
Les tunisiens sont arabes car ils parlent arabe! Tout simplement. Tunisiens = nationalité. Arabe = Culture et langue. “L’identité arabo musulmane, parlons en, je met en défi quiconque peut me donner une définition claire et sans ambiguïté” arabo parce que on parle Arabe et musulmane parce qu’on est en majorité musulmans n’en déplaise aux Bourguibistes Benalistes. Voila le défi est relevé! Ouf! Mais c’était facile quand même.
“nous sommes a 0 au bord du gouffre après 50 ans d’indépendance” ben oui, voila ce qui arrive quand on veut imiter cet occident qui ne nous a jamais voulu de bien. Alors vous comprendrez peut-etre que écrire “je ne comprend pas cette haine envers l’occident” n’a plus trop de sens.
En bref, la France ne nous a jamais voulu de bien alors peut-etre qu’il faudrait changer de doctrine pour la Tunisie.
@ Celui qui se prénomme ROBIN et qui cherche des gênes arabes : Je vous réponds car vous dites « qu’on m’explique ». L’arabité de la Tunisie n’est pas une question génétique (loin de nous les thèses Eugénistes). L’arabité de la Tunisie est un droit d’appartenance que nos ancêtres se sont appropriés. Personne n’a la propriété exclusive de l’identité arabo-musulmane. Les tunisiens comme le reste du peuple arabe ont construit une œuvre commune « la civilisation arabo-musulmane » et ils ont choisi d’être les porteurs de cette identité. Nous ne nions pas nos origines amazighes. MAIS ; pour répondre à vos questions nous étions arabes avant l’arrivée de NASSER (d’ailleurs le courant nationalistes arabes dans sa forme politique existait un siècle avant NASSER). Avez-vous entendu parler d’IBN KHALDOUN ; d’ASSAD IBN ELFOURAT et j’en passe. J’espère avoir relevé le défi.
« Cracher dans la soupe » notre éducation ne nous permet pas. Mais ; en vivant en occident ; nous vivons de notre travail et après tout ils nous ont pompés nos richesses et continuent de le faire sans vergogne ; alors récupérer un peu de nos biens n’est qu’un début de justice.
Aussi ; pour un ROBIN ; j’ai trouvé que vous connaissez un mot arabe « haraga » : Ceux-ci sont des victimes et en aucun cas on ne peut considérer qu’ils ont fait un choix libre et éclairé ; ils ont tout simplement céder aux sirènes.
Au fait vous pester sur toutes les générations : De quelles générations êtes-vous ?
Puisque l’Occident vous pose problème, Mr Dassi retourner garder vos troupeaux de race pure et laisser la mixité à ceux qui n’ont pas peur des mélanges!! Vous mettez 3500 ans d’Histoire à la poubelle pour vous accrocher à des racines qui ne sont tunisiennes qu’à hauteur de 20%!! Relisez votre histoire!! Si le Tunisien peut être arabe et musulman, tout arabe n’est pas tunisien et tout musulman n’est pas tunsien! Ps : S’il faut enseigner l’arabe, ça sera le tunisien tel que nous le parlons avec toutes les colorations culturelles qu’il porte en lui même et certainement pas celui des colonisateurs du désert merdique! Tahya Tounis!
@Latiri
La vulgarité de votre poste n’a d’égal que la paertinance de ce que vous proposez. Enseigner le tunisien! Comme si une langue se résumée à du vcabulaire et la grammaire simplifié utilisé dans la langue parlée. Votre haine de l’islam, à vous a à d’autres, vous aveugle au point de ne meme plus reflechir aux conséquences pratique de vos propositions (si on peut parler de propositions).
Depuis que la colonisation française a eu lieu, ses historiens et ses démagogues n’ont eu de cesse de vouloir influencer et dessiner l’identité de la sphère culturelle du sud de la méditerrané pour qu’elle leur soit le plus avantageuse et facile possible, quelle leur soit vivable et surtout aussi acceuillante qu’un bon vieil hotel tun.. Aujourd’hui la coercition et le mensonge fait partie d’une panoplie de méthodes que les robins sans forêts utilisent pour encore se refaire la belle vie au sud de la méditerrané. L’homme nouveau n’existe point mes amis, il est encore a inventer, dont l’honnêteté et la vérité devraient être l’unique méthode raisonnée de la vie.
Arrêtes Robin, tu t’est fait niquer par Ikea tu veux que nous aussi on se fasse avoir? Tu veux qu’on te suive dans ton projet a 2 bal?
@ Amira:
Une princesse ne devrait pas écrire de gros mots voyons. Même si ce Robin n’est pas très éclairé.
Bon, je vois que de tant d’encre a coulé après mon intervention.
Je ne vais pas répondre a ces gentlemans magnifiques releveurs de défis !
Je ne vais pas répondre non plus a cette dénommée Amira ou “princesse” dont la politesse na d’égale que sa connaissance profonde de l’histoire de la Tunisie et la pertinence de ses analyses !
Je vais juste m’inspirer d’une parole superbe de Konrad Lorenz (Oui je sais, c’est surement un juif, sioniste, raciste, maçonnique, gay….. Un sale type quoi !) qui dit ceci :
“La haine rend non seulement aveugle et sourd mais incroyablement bête.”
Bon pour couper cour à toute polémique contre productive, je me permet une dernière intervention, il se fait que j’ai fait ma thèse à la Sorbonne (encore une université de fasciste- maçonnique…. français) sur la culture arabo-musulmane entre les VIII-XIe siècle. Il semble très curieux qu’historiquement parlant le mot « arabo-musulman » ne soit apparu que vers le XVIII-XIX siècles lors de la division des espaces géopolitiques du monde, par soucis de simplification historique, les historiens occidentaux regroupent sous ce néologisme tous les musulmans sans tenir compte des racines culturelles de chacune de ses sphères géographiques, quelle est le point commun entre un indonésien, un habitant du golf persique et un nord africain ?? ils n’ont absolument aucun point commun d’un point de vue culturel sauf celui de pratiquer le même religion et encore, pas les courants religieux, les quatre courants reconnus officiellement vacillent entre les hanbalites, les malékites, Shafiites, etc. et je ne parle pas des différents courants existant chez les Chiites….. Il y a un gouffre de différence et tous ne parlent pas arabe. Le plus gros contingent de musulman se trouve en Indonésie ! Sont-ils arabo-musulmans pour autant ?? Passons.
Dans les livres de « géographies » arabes des VIII-XIe siècle la nomenclature officielle qui été employé à l’époque (cf. Massûdi, Mourouj al thahab 825 Ap JC, Kindi, Ibn al Faqih, …. etc etc) employaient les mots de Dar el Salam par opposition à Dar al Harb pour différencier les territoires sous domination arabe et ceux sous domination chrétienne et cela jusqu’à l’effondrement des dynasties Ommeyades et Abbassides. Les Mongoles prennent le pouvoir vers 1245, l’empire sous domination musulmane à cessé d’être arabe, il n’était plus commandé par des émirs de souche arabe, mais par les Mongoles puis par les turcs. La religion musulmane était syncrétique par définition, donc il n’y a eu que des superpositions de couches, les aspects culturelles n’ont jamais pu être gommé dans tout l’empire…..Donc pour revenir à la question initiale, les historiens arabes modernes ont repris la nomenclature « arabo-musulman » qui leur a été proposé par les occidentaux sans la remettre en cause, elle ne correspond à aucune réalité sociale où historique avéré puisque ce n’est qu’un transect historique qui permet de lire de manière linéaire l’évolution de la géopolitique mondiale sans tenir compte de la complexité des structures sociales et culturelles sous jascentes…..Est qu’un seul chercheur arabe a essayé d’avoir un esprit critique et de proposer un concept plus pertinent?? Ben non!!! La pensée système n’était pas encore née, c’est toujours le « cause à effet » simpliste qui prédomine…..
Et pour finir, l’arabe parlé des tunisiens, n’en déplaise à quelques uns, est digne d’être enseigné comme langue officielle, il est curieux de voir les algériens et les marocains enseignés leur langue vernaculaire sans complexe, qui a une grammaire, une conjugaison et une syntaxe comme toutes les langues du monde, curieux que vous ne reconnaissez pas le statut de votre langue maternelle mais que vous reconnaissez celle qui nous accuse à tout bout de champ d’apostasie, parce que notre islam tunisien ne leur convient pas !!! de tunisiens malékites vous être en train de glisser à arabo-musulman salafiste wahhabistes !! mabrouk allikoum !!!! mais ça sera sans moi ! Tahya Tounis, celle de mon grand père Imam de la mosquée de hammam sousse, connus et reconnu, tayha tounis celle que mon père et mes oncles ont bâti , progressiste, ouverte au monde, celle qui n’a oublié personne quelque soit sa foi, Tahya tounis celle qui a su tirer toute sa richesse de la diversité de ses enfants, qu’il soit minoritaire ou majoritaire. La Nation doit contenir tous sans oublié aucun.
La Nation vous dites? Faudrait déjà qu’elle nous dise la vérité, et puis que cette pute de république arrête de nous vendre aux capitalistes apatrides et arrête de nous affamer par ce qu’on veut être ou penser ce que l’on veut!
Moi je suis tunisien, et j’ai été éduqué par l’éducation nationale française en Tunisie, mais on ne m’y a jamais rien enseigné sur mon pays, sur moi, ou sur notre véritable histoire, a PMF, Hannibal était un barbare, mes ancêtres étaient des miséreux qui survivaient dans une grotte a l’abris d’un soleil fracassant et le 9 avril c’était juste le nom d’une prison, normal ça? Le pire c’est que durant toute ma scolarité, on ne m’a jamais fait un seul cours (je n’ai pas dit un chapitre de cour hein) sur Pierre Mendès France lui même, j’était dans un établissement a son nom, et personne n’a osé envisager la vérité.. Pareil pour pour tant d’autres exemples.. J’en savais plus sur Charlemagne, la guerre de cent ans et le roi Soleil que je n’en savais sur Abou El Kacem Echebbi, le 12 mai 1881, la statue de Jules Ferry (très parlante) anciennement a la place de celle d’Ibn Khaldoun et une infinité d’autres exemples du même type, alors le Massoudi et la jmé3a dont tu nous parles.. Et je suis certain que c’est pas tellement mieux dans le système éducatif de Bourguiba qui a complètement été clochardisé et détruit par ben ali pour (entre autre) donner un semblant de valeur artificielle de 99% des écoles privées qui bricolent une “sorte” d’instruction a ces jeune qui on eux aussi des choses a dire pour faire court.
Le pire c’est que cette destruction organisée de l’éducation nationale par la coiffeuse de ben ali c’était pour créer un marché, forcer les gens a payer l’éducation dans les écoles privées, qui, forcément ces écoles privées a l’image de celle de Carthage, étaient une sorte de réseau mafieu parrainé par la régente de la misère, qui donnait des bon points et des mauvais points au gré de ses intérêts! Des manipulations a vomir comme l’affaire de la fondation Bouebdelli car la réputation était tellement bonne que les meilleurs payeurs ne voulaient pas aller ailleurs, le curseur de cette pute de leila c’était la mediocrité et l’argent, ou l’argent par la médiocrité.
Elle voulait élargir le fond de commerce de l’ISC, établissement dailleurs homologué par l’éducation nationale française en deux temps trois mouvements et adoubée par Serge Degallaix qui s’est déplacé en personne.. Donc au final qu’est ce que vous reprochez a ces générations éduqués tour a tour par des intérêts politiques, menteurs, ou financiers? De vouloir s’identifier a un socle de valeurs et de repères solides loin de toutes ces manipulations et ces mensonges? De pas savoir s’identifier a la Tunisie profonde et l’histoire de sa terre et de sa culture qui lui a été cachée ou manipulée pour servir x ou y intérêts? Faudrait savoir! Ou sinon quand on sait pas (même si on est passé par la Sorbonne- y’a longtemps que le curseur s’est déplacé là aussi..) on ferme pas forcément s’a gueule mais on a plus d’obligation que les autres d’inspecter ses connections neuronales et de la manière dont se déplacent les pensées et informations entretenues subjectivement a travers le cortex malléable. Mouch haka ya eli mta3 esorbone?
[…] Ces jeunes, qui entament une vie d’adultes prématurée, n’ont pas vraiment le choix. Malgré leur présence de plus en plus remarquable dans les souks ou dans les ateliers d’artisans, peu de gens s’en indignent. […]
[…] Ces jeunes, qui entament une vie d’adultes prématurée, n’ont pas vraiment le choix. Malgré leur présence de plus en plus remarquable dans les souks ou dans les ateliers d’artisans, peu de gens s’en indignent. […]
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