Le FMI vient de mettre en ligne la lettre d’intention envoyée par le gouvernement Jomaa pour libérer les 500 millions de dinars qui lui sont destinés au titre du prêt FMI.
L’Observatoire Tunisien de l’Economie a marqué sur sa page Facebook son étonnement de voir que la date de la signature de ladite lettre est le 28 janvier 2014. Hakim Ben Hammouda l’avait signée en tant que ministre des Finances alors qu’il ne l’était pas encore, vu que le nouveau gouvernement n’a obtenu la confiance des élus que le 29 janvier 2014 à 00h55. Or, la passation de pouvoir n’a eu lieu lors que le 30 janvier 2014, soit deux jours après la signature de la lettre en question. Hakim Ben Hammouda n’a-t-il pas usurpé le titre de ministre en signant une lettre officielle avant même son investiture officielle ? Ne vient-il pas de donner une perche en or à des procéduriers qui souhaiteraient annuler cet acte pour un vice de forme évident ?
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Devant l’Assemblée Nationale Constituante, Mehdi Jomaa avait déclaré qu’il allait envoyer la lettre d’intention juste après l’investiture. Nous avions donc attendu Hakim Ben Hammouda à la sortie de la plénière pour l’interroger sur le contenu de cette lettre. Il répondit brièvement :
Laissez-ça pour demain, je vous jure que je n’ai rien !
Hakim Ben Hammouda
Rappelons que l’accord avec le FMI est un engagement financier de l’Etat qui n’a toujours pas été validé par le pouvoir législatif comme l’exige la loi constitutionnelle sur l’organisation provisoire des pouvoirs publics et comme l’exige aujourd’hui la Constitution déjà entrée en vigueur.
Nous nous demandons en outre, qu’est-ce qui pousse le FMI à autant de laxisme vis-à-vis d’autant d’anomalies manifestement suffisantes pour faire annuler l’acte ?
Juste une précision, le document ne mentionne pas que le code d’investissement a été adopté par l’ANC mais plutôt par le conseil des ministres.
“The new investment code, recently adopted by the
government as agreed under the program, has been submitted to the National Constituent
Assembly for approval and will later be supplemented by implementation decrees aiming at
defining market access and restrictions on investments”.
Merci de réctifier
merci pour votre remarque, cela a été pris en considération
Le 29 janvier 2014 à 00h55 à Tunis il était le 28 janvier 2014 18h55 à New york !!!
Le décallage horaire explique bien des choses !!!!!!!!!!!!
C’est bien écrit : “Tunis”, 28 janvier 2014 … en non pas New York ou Washington !
On parle de document dument signé, quelqu’un peut nous indiquer où sont elles passées ces fameuses signatures. Je vois une lettre d’intention avec l’intention d’être signée. ..Le board du FMI s’est réuni en début de soirée du 29 janvier (à partir de 20:30 heures tunisiennes). Ce document était signé durant l’après midi du 29 pour passer devant le board du FMI durant la soirée du 29 afin de ne pas encore pénaliser la Tunisie d’un tire-temps sur le décaissement…
Faut connaitre l’historique des relations h.b.HAMMOUDA, FMI et grandes institutions pour comprendre cet énervement de la FMI
Je vous invite à Lire ses livres à lui …..
je crois qu’il y a des gens plus honnêtes et patriotes au Singapour et Malaisie qu’en Tunisie
; Eux ils ont botté les fesses du président du FMI (français à l’époque) lorsqu’il est venu chez eux pour leur dicter avec son ton arrogant ce qu’il devraient faire pour avoir les quelques sous dont ils avaient besoin. Ces deux pays étaient au bord du gouffre après la crise asiatique. Et pourtant, ils ont envoyé le FMI se faire chier et ont pu redresser la barre grâce à un peuple bosseur qui s’est sacrifié en toute humilité (pas comme le demande notre gouvernement) et des voisins asiatiques collaboratif faisant parvenir les prêts et aides bilatéraux sans conditions humiliantes. Cette histoire peut servir de leçon à un pays comme la Tunisie, éleve assidu des classes du FMI. il ne faut jamais écouter ce que dit le FMI pas plus que la BM bien qu’elle se veut the organization which is tackling the poverty worldwide”
Hélas, nos bi nationaux qui ont étudié à l’étranger, beaucoup grâce à des bourses étatiques, et depuis sont restés la bas pour gagner leur vie et travailler dans les sociétés occidentales ne savent pas ce que c’est la vie dure à vrai dire. c’est tout à fait normal. Ils ont une situation matérielle aisée, une fois leur mission terminée, ils retourneront dans les bras de leurs employeurs à l’étranger. Et au pauvre peuple tunisien de subir leurs conneries pour les générations futures. je plains mes enfants qui vivront en Tunisie contrairement à leurs enfants. On commence par la tomate, après l’essence puis le pain et le sucre. Comme ça, le FMI s’est invité pour venir manger et cracher dans nos assiettes; L’hôte est un peu trop complice. il est jeune et ambitieux mais à la personnalité trop molle quand il s’agit d’étranger. Combien il va nous donner donc ce FMI? Savez vous que le FMI s’endette auprès de l’Algérie. Mais ses plus grosses ressources viennent des pays puissants de ce monde qui l’utilisent pour faire passer leurs règles à eux. La Grèce a reçu 150 milliards de dollars et continue à recevoir de l’argent à la pelle. On a crée un fonds de soutien européen pour sauver ses banques et leurs banques. Pauvre Tunisie divisée entre une gauche ignorante et une droite libérale vendue.
Mais je vous parie qu’une fois on en viendra à la fameuse exigence du FMI de réduire la main mise par certaines familles fortunées sur certains secteurs (banque, automobiles etc). Mr Jomaa va nous faire valoir ses belles capacités de résistance; Ms Wided is watching :)
En fin, une proposition pour Messieurs, jomaa, ouerfelli et Bennaceur qui viennent tous du secteur de l’énergie, soyez honnêtes avec votre pays et soucieux de votre peuple et trouvez nous une solution dans les quelques mois de votre passage en Tunisie, soit par exemple un financement innovant pour monter un champion national de l’énergie conventionnel et des énergies renouvelables, à la brésiliennes, qui sait explorer et exploiter toutes ses ressources cachées de ce pays et qui ne sera pas obligé de gonfler les dépenses courantes (overheads) remontées dans les comptes consolidés pour baisser l’impôt d’une façon malveillante et duper le fisc local dont les caisses sont déjà vides ni trop donner de bribe aux membres corrompus des différentes commissions pour s’octroyer les renouvellements et pomper les puits en un temps record. Un milliard de dollars sur les 10 recherchés suffiront pour monter ce projet. Surtout ne demandez pas l’avis du FMI et Lisez les livres de Joseph Stiglitz.