Depuis de nombreuses années, le système de santé tunisien est de pire en pis. Pénurie de médicaments et de matériels, insuffisance dans les staffs et négligence de patients, sont les principales problématiques couramment évoquées et restées sans réponses ni réforme. Les fautes médicales s’ajoutent, dans ce contexte, aux souffrances des tunisiens qui trouvent de plus en plus de difficulté d’accès à la santé.
Or, cette question vitale est peu évoquée, surtout par les autorités. La faute médicale peut détruire des vies, causer des souffrances, et mener à la mort. Mais le traitement de cette question est délicat car il est difficile de prouver une faute médicale. Dans la plupart des cas, il y a confusion entre la complication de l’état de santé d’un patient, le manque de moyens dans les hôpitaux et la faute médicale. Selon les spécialistes, la faute médicale est une violation ou un manquement de procédures au cours d’un traitement médicale. Par exemple, un ciseau oublié dans l’estomac d’un patient, un médicament prescrit sans diagnostic ou une opération tardive.
S’il y a faute médicale, la victime peut porter plainte, mais elle doit prouver, à l’appui de son dossier médical, qu’il s’agit bien d’une erreur médicale. Souvent, face à l’incompréhension et le manque d’information, les victimes n’arrivent pas à prouver l’erreur médicale. De leur côté, les médecins, apprennent très tôt à se protéger en oubliant l’objectif principal de leur métier qui est de sauver leurs patients et d’aider les malades.
En Tunisie, aucune étude sérieuse et nationale n’a été effectuée pour donner une visibilité sur la qualité des prestations médicales et surtout sur l’état des victimes (justice et indemnisation). Depuis 2009, aucun chiffre n’a été communiqué, pourtant les cas sont nombreux voire de plus en plus flagrants.
En mars derniers, Sabah, 33 ans, se rend à l’hôpital de Menzel Temim pour accoucher de son premier bébé. Bien que la mère soit en bonne santé, le bébé meurt dans son ventre. En effet, le médecin vacataire, a décidé de reporter l’opération césarienne qu’elle devait subir jusqu’au lendemain, alors que tous les symptômes de l’urgence de l’accouchement étaient là.
J’ai assisté et j’ai vu de mes propres yeux, la mort progressive de mon bébé (une fille) … ses battements de cœur n’arrêtaient pas de s’affaiblir. Avant l’accouchement, mon enfant était déjà mort,
témoigne Sabah avec douleur.
Le médecin, responsable de l’erreur médicale, s’est enfui, après l’opération, en abandonnant sa patiente. « Le chef de service nous a interdit de récupérer le dossier médical et nous a menacé de ne plus nous laisser entrer dans hôpital pour y recevoir des soins », raconte Karim, le mari de Sabah, qui a porté plainte, mais sans espoir de se faire justice.
Une infirmière de l’hôpital regrette, sous le sceau de l’anonymat, le pessimisme du mari. « Ce n’est pas la première fois et ça ne sera pas la dernière. Je suis certaine qu’ils vont tout faire pour protéger le médecin et la réputation de l’hôpital », déplore-t-elle. De nombreux cas similaires ont eu lieu, ailleurs, comme à Mahdia où une femme a décédé à cause de la négligence des médecins, alors que son bébé est née handicapé, car souffrant d’asphyxie.
Le dossier médical a disparu et fut, par la suite, remplacé par un autre. Même après le recours au tribunal, on n’a rien obtenu puisque des interventions se sont tramées à un haut niveau pour protéger les médecins. Et dire qu’un mois avant ce drame, une autre jeune maman est morte victime des mêmes médecins et dans le même hôpital, témoigne la cousine de la victime sur les réseaux sociaux.
Le docteur Issam Amri, président de l’association Tunisienne d’Aide aux Victimes d’Erreurs Médicales (ATAVEM) a effectué la première et dernière étude, en 2009, à l’hôpital Farhat Hachad, à Sousse. Cette étude qui se prolonge sur un mois, a montré que 11.3% des malades sont victimes d’erreurs médicales, 12.9% des victimes se plaignent de plusieurs fautes à la fois, 3.1% deviennent complètement handicapés suite à des erreurs médicales. Durant ce mois d’observation, 16 personnes ont été décédées à cause des fautes médicales.
Face à ces chiffres alarmants, les médecins restent impunis dans la majorité écrasante des cas. Le docteur Issam Amri explique que le cadre législatif n’est pas assez solide et ne favorise pas le dédommagement des victimes qui risquent dans la plupart du temps leurs vies ou survivent avec un handicap.
En effet, les procédures juridiques prennent plusieurs mois voire des années entre enquête, jugement et dédommagement. Dans la plupart des cas, les procédures judiciaires peuvent dépasser les trois ans, ce qui augmente la frustration et le traumatisme des victimes et ne les aide pas à dépasser leurs difficultés financières. Ainsi, les victimes de fautes médicales payent cher les fautes d’autrui, en étant obligés d’étendre la durée de leurs séjours dans les hôpitaux sans compter les dépenses supplémentaires de soins et opérations.
Rappelons qu’en 2012, le ministère de la santé a promis des réformes en matière de responsabilité médicale. Lors d’une conférence qui a réuni le ministère et l’ordre national des avocats de Tunisie, des propositions de réforme au niveau des mécanismes de dédommagement, ainsi que dans le système de santé en général ont été évoqués. Mais la situation est au statu quo et le citoyen continue à payer seul la facture.
Bonjour
Mon oncle qui vie a Jendouba c’est fait opéré dans l’hopital public de la ville. Il est monté a cheval est est tombé. C’est une operation de la hanche des plus classique qui devais etre realisé. A notre grande surprise il souffre toujours de la hanche, et il est incapable de transporté quoi que ce soit avec son bras.
J’ai une amie qui vie a Dubai, elle a payer l’operation medical a 16 000 dinars dans une clinique privé. Malgré l’operation chirurgicale, le patien souffre toujours de la maladie.
Au final tout c’est medecin merite une bonne correction physique, il est anormal qu’ils soivent au dessus des lois et qu’ils n’ait de compte a rendre a personne
je salue votre proposition de “corriger physiquement” tout les médecins très intelligente et civilisée, le médecin n’a pas d’obligation de résultats il y’a faute non pas lorsque le résultat attendu n’est pas obtenu mais lorsqu’il n’a pas tout mis en oeuvre pour atteindre un bon résultat il y’a tellement d’autre paramètres qui influent avec le devenir du patient la compétence du médecin est importante mais elle ne garanti pas un bon résultat a cause des autres problèmes qui peuvent survenir ou la nature de la maladie elle même
Tout simplement SCANDALEUX !!
JUSTICE pour les victimes !
L’étude citée dans votre article n’a jamais été éffectué ni par Dr Issam ,ni par l’Association d’aide aux victimes d’Erreurs médicales.Je note bien que cette étude trés ancienne publiée par des collègue dans Pan African medical journal est à propos des évènements graves liés aux soins et que ses resultats étaient les mêmes dans la plupart des pays européenne.
un médecin seul dans les régions d’intérieur , sans matériel , sans staff multidisciplinaire et en plus il paye la fracture seul …. mon oeil!
l’ignorance et la non responsabilité sont devenus les principales et les meilleures compétences des médecins tunisiens;
toujours les mêmes excuses: pas de matériel, pas de staff, pas de bonne conditions bla bala….
Mais, ce qu’on voit réellement c’est que :pas de volonté, pas de respect à ce boulot et surtout pas d’humanité
تحية طيبة لقد القرن لما حصل مع المراة في مستشفى منزل تميم و اريد ان اقول ان عائلتي و بالتحديد ابنتي كانت ضحية لخطا طبي منذ 5 سنوات و نصف و حصل معي نفس الشئ قال لي احد الاطبا حرفيا )( من غير ما تشكي و قول الحمدالله جات قناة معاقة و ما ماتتشي و لاك اول واحد و لا باش تكون اخر واحد) و) فقررت تقديم قضية و لكن مازالت حتى يومنا هذا عند التحقيق بسبب مماطلت ادارة المستشفى في تقديم الملف الطبي. وقعت هذه الحادثة سنة 2008 بمستشفي فرحات حشاد بسوسة و اذا تردون التاكد هذا هاتفي 22247989 ابنتي الان معاقة تماما و ساجري لها عملية جراحية في مستشفى سهلول بسبب اعوجاج في المخروقة من الناحيتين يوم 29 ماي،، هي لا تتكلم لا تمشي و لا تجلس. و لا تعرف افراد العائلة. حافظ السعودي
Saluut je me présente med amine j’ai 20 ans de soussa J’ai une ostéomiélyte au fémur droit osteite chronique il y a 2 ans que je suis à lhopital sahloul service orthopedice . je me suis fais 45 opération cette été malgrès cette faute medical 14 jours sans changement de pansement au service orthopédique et j’ai 4 germes resistantes de nombreux malentendus et nombreuses mésaventures .Je tiens a dire que cela n’a pas été facile pour moi & j’en suis certain ! malheureusement aujourd’hui j’ai appris qu’il restait des germes … je prenais les médicaments suivants : pyostacine 500 et bristopen 500 pendant 3 mois fosfocine tienam augmentin cipro oflocette refadine fortum … et des antibiotique … probleme des vennes et maintenant j’ai alergiquée a tous les antibiotique parceque mon Corps ne supporte plus …depuis un mois je prend comme médicament cipro “comprimé” et la derniére decision que le staff l’on pris et comme une solution c’est de me faire une operation de couper dix centimetere de l’os mais fort probable que l’os (….) mais aussi un risque que les vennes (…) et un probléme dans l’articulation de genou et un probléme dans l’estomac aussi à cause des forts antibiothique
Quand j’était petit j’avais des problémes de ventre mes parents on ma ramener chez un psychiatre parce que les autres médecins ils on pas trouvé une solution pour les douleurs et depuis que je suis tombé dans le piége de ce psy il m’a bourré des médicaments ils on le même effets de drogue à l’age de 13ans il me donne le valium et plein des autres médicaments qui sont interdits car j’avais aucun problémes psychiatrique juste j’ai des douleurs de ventre l’année passé ma santé et devenue trés grave probléme de vertige de coeur de ventre des yeux ect…je me suis opéré les yeux grâce au laser je porte plus des lunettes et je me suis révéillé de l’effets des médicaments on m’a envoyé chez un clinique qui soigne les gens drogué pour débarrassé des médicaments de psy…J’aimerai bien porter une plainte contre ce médecin j’ai tout les épreuves contre lui !