La Tunisie se trouve aujourd’hui à un carrefour décisif, où elle se doit de décider quelle direction prendre ? Plusieurs obstacles se montrent de plus en plus infranchissables, voire mêmes d’une certaine agressivité généralisée, accompagnée de menaces inadmissibles et susceptibles de poursuites pénales. Le constat qu’on pourrait faire sur le Pays n’échappe à personne :
* Les fondements mêmes de l’Etat sont remis en cause.
* La Justice est malmenée et les principes qui la gouvernent sont remis en cause par un opportunisme politique à la fois cynique et hypocrite.
* La notion de service public est devenu un leurre, Les lieux de travail sont soit désertés soit devenus des lieux de setting, pour arracher plus à l’Etat, et les fonctionnaires qui s’en graissent sont tous les jours dans la demande, quels qu’en soit le secteur d’activité .
* L’économie nationale est au bord de la faillite,.
* Un terrorisme à visage découvert est en passe de devenir une réalité politique quotidienne, une sorte de faits divers qu’on lit tous les jours au coin d’un journal.
* Un mélange explosif, pour ne pas dire une association de malfaiteurs est objectivement observable entre terroristes et contrebandiers et qui sèment l’insécurité à nos frontières avec l’Algérie et la Libye.
* Une armée républicaine loyale et fidèle, mais que la République n’a pas su ou n’a pas voulu pourvoir en moyens modernes logistiques et stratégiques pour en faire une force de frappe dissuasive.
* Un pouvoir d’achat du petit peuple est au dessus du seuil de pauvreté : ( les inactifs hommes et femmes, les sans emplois, les diplômés que la République à formés et jetés sur le pavet, les familles nécessiteuses, les orphelins, les mendiants, les élèves, les lycéens et mêmes les étudiants) luttent tous les jours pour survivre.
* Le Secteur privé est objectivement empêché de remplir le rôle qui est le sien : mise en quarantaine des hommes d’affaires, mains mises sur leurs capitaux, sans qu’ils sachent qu’est ce qu’on leur reproche Une volonté délibérée de faire du mal à ce Pays, de rompre les fondements de l’Etat, et d’en détruire le ciment qui le tient.
* Une classe ouvrière inconsciente et qui entend tuer la poule aux œufs d’or pour en disposer une fois pour toute, tant il est vrai que les pertes accumulées pendant ces trois dernières années représentent plus de deux fois le budget de l’Etat. Et pourtant, l’engouement pour les settings continuent.
* La Fonction publique est devenue le Mammouth qui engrange tous les denrées de l’Etat, et tout le peuple veut devenir fonctionnaire.
Tel est le tableau qu’on pourrait dresser de prime à bord, et de façon très abrégée de la Tunisie ici et maintenant. Nous y reviendrons, dans une seconde partie, sur les possibilités de redressement du Pays.
@ l’auteur: pour moi, c’est un récapitulatif non Exhaustif. Certes c’est un courageux déclinement des choses qui sont entrain de bâtir -le déclin construit- de la Tunisie. il ne s’agit pas d’une théorie de complot, mais d’un vouloir collectif d’auto destruction et bien conscient.
j’ajoute à la liste,
– un désenchantement de masse de la politique,
– les éléments de réponses pour garantir à un niveau minimum ”l’indépendance de la décision nationale”, sont absents, vu le tiraillement politique entre les partis, et la situation du non dialogue, malgré l’existence d’un HIMAR national,
résilience, résilience ;););)
dans l’attente de la deuxième partie ”la partie propositions/solution”,
Bon dimanche
Ben Ali harab
Mandhouj Tarek.
Tout est dit descriptif terrible constat affligeant…..c’est notre réalité un pays sclerosé par l’égoïsme le clientélisme l’anarchie linconsistance l’absence de patriotisme et d’amour du pays…j’en finis par croire que les tunisiens n’aiment pas leur terre,petite contrée aux si faibles ressources mais si généreuse ..le faible acquis s’emiette,le peu de richesse s’effrite .gonflés de suffisance et d’orgueil d’avoir été à l’origine des printemps arabes, gloriole de pacotille nous voilà donc réduits à demander aux riches l’aumône pour payer des fainéants sans vergogne….je crains qu’à ce rythme nous n’ayons déjà mis la Tunisie sous tutelle …hélas!
Pour le septième point: “Une armée républicaine…” => Le qualificatif “républicain” dénote une autre légende urbaine qui sert justement à endormir le petit peuple donc il faut éviter de propager sur la place publique!
[…] avoir dressé un tableau de l’état de la Tunisie ici et maintenant in « Quels chemins pour la Tunisie ? » Nous y reviendrons dans cette seconde partie pour examiner, dans un style télégraphique les […]