Tristesse, colère et peur se sont emparé des Tunisiens, après l’attaque terroriste contre nos soldats, Henchir El-Talla, au Mont Chaambi. Une nouvelle alerte sur la fragilité de la situation sécuritaire, mais aussi sur les menaces de l’extrémisme religieux et ses effets sur le moral des citoyens.
Des incitations au meurtre, des imams qui mobilisent et recrutent pour le Jihad dans les mosquées, des salafistes d’Ansar Al Chariaa qui menacent des citoyens et des personnages publics de mort en passant parfois à l’acte, toute une atmosphère de violence et de mort règne, depuis quatre ans, encouragée par le silence des autorités. Forcément, l’impunité face aux discours de la haine et aux menaces de mort a mené à la banalisation de la violence, sous prétexte de différence ou de respect du religieux. Aujourd’hui, un homme menacé de mort par des extrémistes religieux doit garder le silence, sans quoi il serait coupable d’avoir heurté la sensibilité des religieux, de surcroit dans un pays musulman.
C’est le cas du jeune MK, 18 ans, menacé de mort par des inconnus qui lui ont envoyé des lettres avec ses photos dans les cafés, des captures d’écran de son profil facebook et son adresse. Ces personnes qui parlent au nom de Jabhat Al Nusra ont menacé Mohamed Ali de lui couper la tête et les testicules. Ces prédateurs cagoulés n’ont trouvé aucun mal à repérer leur victime dans la rue pour le tabasser et le terroriser, dans le noir, lui reprochant ses publications sur les réseaux sociaux qui dévalorisent les religions.
Mohamed Ali a porté plainte, le mercredi dernier, mais, dit-il, « j‘ai l’impression que ma plainte n’aura pas de suite. Depuis, je n’ai pas été contacté par la police qui a promis d’assurer ma sécurité et d’enquêter sur les expéditeurs des lettres de menaces. En attendant, je reste cloitré chez moi pour éviter le pire. Mes parents et mes frères sont terrifiés par ce qui se passe. La vie n’a plus aucun sens car cela me parait absurde de mourir à cause de publications sur facebook. » D’ailleurs, Mohamed Ali Haj Kacem commence sérieusement à penser à s’exiler en demandant l’asile politique.
Une histoire similaire est arrivée à un avocat qui a été obligé de changer d’habitation, après avoir été menacé de mort plusieurs fois. « Des islamistes ont crevé les pneus de ma voiture et ont écrit sur le pare-brise « incroyant. J’ai préféré m’éloigner et chercher un autre logement en espérant que les menaces cessent », nous a-t-il confié.
Comme ce fut le cas de Jabeur Mejri et de Ghazi Beji, menacés, harcelés et condamnés pour leur idées et croyances, plusieurs personnes livrées à la terreur de moralisateurs wahhabites craignent le pire.
Le soir où des dizaines de soldats tombaient à Chaambi, des témoins ont assisté à une grande compagne de sensibilisation organisée par des Salafistes, à Bizerte. « Plusieurs groupes salafistes ont fait le tour des quartiers en jetant devant les portes des maisons des livres wahhabites. Le pire est que la police les a vus faire sans réagir de peur d’une confrontation violente », raconte Bechir Ben Cherifa, militant de droits de l’homme à Bizerte.
D’un drame à l’autre, les gouvernements de transition ne semblent réagir que dans l’urgence et le réactionnisme basique face à la violence. La solution sécuritaire déjà lacunaire n’est visiblement pas efficace pour lutter contre le terrorisme qui commence à s’installer confortablement, pas seulement à Chaambi, mais aussi dans les rues et les foyers des Tunisiens.
الارهاب لعبة صعيبة ومعقدة
لان جزء كبير من الارهاب وراءه مخابرات وعناصر المخابرات لهم شخصية غريبة فعناصرالمخابرات تقتل وتذبح وتجلس مع الناس وكأن شئ لم
يكن لذلك كشف الرؤس والقيادات التي تأمر الارهابين وتتحكم فيهم يكون صعب وربما ان تكون هذه القيادات ا الخارج الخارج ليس الجزائر ربما المانيا او غيرها من الدول الاروبية كذلك يمكن ان تكون هذه القيادات الارهابية داخل الحكومة التونسية الافضل تكوين لجنة مستقلة من الخبراء الامنيين المخلصين
“Mohamed Ali Haj Kacem commence sérieusement à penser à s’exiler en demandant l’asile politique”. Il commence à y penser seulement maintenant?
AU fait vous vous souvenez de Amina la Femen? Elle a été arrêté à Paris après avoir inventé une agression d’islamistes Place Clichy. Elle a trop pris la confiance. Elle a du croire qu’elle pourrait exploiter le filon islamophobe/ma liberté plus encore.
Je dis juste que pour les candidats au départ pour la France, insultez l’Islam, faites vous menacer et demandez un visa. Ça devrait marcher, au moins tant que Hollande est président.
malla la3b wehed lezem yhej mel bled
now we are harvesting the good crop that
ennahda has incubated for us and that’s thanks to the brainless
masses that voted for them to prove their hypocratical goody goody moslemhood.
any one that drapes himself in religion or flag are the eventual vermons who
will prove they are nothing but a devil incarnate.
if that’s a religion behaviour and the twisted minds who use her to their ends?
than more likely these hate mercados will revolt the people of the world than
embrace it.
all it can be said about these islamists: they are pest who don’t deserve to exist
on this planet..
remember ghannouchi and his wanting the go softly on them.
they are his mates and he still wants us to install him as a .president.
زايد تعبو في رواحكم! وقت تقرا آلاف التعاليق متاع الشعب المتخلف على الفايسبوك اللي تزعم أنو الإسلاميين ناس ملاح وخاطيهم والإرهاب مؤامرة من كمال اللطيف والسبسي وإسرائيل وفرنسا وأمريكا والجزائر وربما نمور التاميل والدلاي لاما وماليزيا أيرلاينز، واحد كيف يقرا تعاليق شعبنا المسلم ولا يستسلم ما ينجّم يقولهم كان “داعش تليق بكم”! يا أخي، الديمقراطية هي حكم الأغلبية. والأغلبية في بلادنا إرهابية أو متواطئة مع الإرهاب قلبا وقالبا. ولذا فخار يكسّر بعضو.. الشعب المتخلف يستاهل هكة وأكثر والعربان ماهمش متاع ديمقراطية ودولة قانون ومؤسّسات وحقوق إنسان. هذا ريق متاع غرب “كافر ماسوني زنديق” موش متاع “شعب مسلم ولا يستسلم” و”يريد النهضة من جديد”
Le terrorisme est au cœur de la société. il touche la conscience sociale comme la conscience politique, de nos parti. la majorité d’entre eux sont contents quand des soldas tombent.
ces gens trouve alors l’occasion, pour s’afficher dans les plateaux des télévisions, … pour papoter, dire des sottises, accuser… mais jamais pour faire faire la guerre ”au moins médiatique” contre le terrorisme.
ben Ali harab
Mandhouj Tarek
Il y a des politiques qui portent des responsabilités dans l’éclosion de la terreur et le retour à des normes de conduites et des relations sociales que l’on croyaient désuètes en Tunisie. Ceux qui ont prèché en faveur du prosélytiisme religieux ont ouvert la boite de Pandore…les autres ont péché par idéalisme en libérant des extrémistes en grand nombre, ou peut-ètre par calcul politicien, ont oeuvré pour leur élargissement pour tirer bénéfice dans les urnes à la faveur du travail d’influence et d’endoctrinement qui a fait son chemin depuis trois ans, au point qu’il se trouve des complicités dans certaine frange de la population pour servir de soutien ou de base-arrière à des commandos ou groupes terroristes.
Il y a, d’autre part, des questions intéressantes à poser quant aux moyens financiers à disposition des terroristes, les armes et leur provenance (s), et les facilités avec lesquelles des prosélytes occupent le terrain à fanatiser les esprits dans des harangues organisées au vu et au su de tous, ou bien encore dans les réseaux sociaux et autres chaines de radio, télé, ou mosquées…
Le chef du gouvernement semble envisager de sévir par la loi…
Il serait judicieux de poursuivre ceux ayant une part de responsabilité dans tous ces phénomènes, leurs commanditaires, et leurs pourvoyeurs en finances, y compris leurs soutiens politiques pour espérer, me semble-t-il, en limiter les effets. S’il y a une volonté politique, et un possible consensus en faveur de la poursuite du processus de “démocratisation” en cours.
@Houcine:
Citation: “Le chef du gouvernement semble envisager de sévir par la loi…
Il serait judicieux de poursuivre ceux ayant une part de responsabilité dans tous ces phénomènes, leurs commanditaires, et leurs pourvoyeurs en finances, y compris leurs soutiens politiques pour espérer, me semble-t-il, en limiter les effets.”
Poursuivre les commanditaires et les soutiens politiques du terrorisme est équivalent à mettre sous les verrous Ghannouchi, Laarayedh, Jebeli, Bhiri, Ben Salem, Chourou, Ellouz, Khademi, bref l’état-major d’Ennahdha ainsi que Merzouki en personne et sa bande (Ben Hmidane, Maatar, Ben Amor, Daimi, Kahlaoui, Badi, etc.), Abderraouf Ayadi, les agents de la police parallèle, les médias qui font la propagande du terrorisme (Zaytouna + Moutawasset au palmarès), les pseudo-droits-hommistes tels que Anouar Hadj Ali et Imen Triki, la milice des prédicateurs d’Ennahdha (Ridha Jawadi, Bechir Ben Hssan, etc.), etc. sans oublier les responsables régionaux des deux partis (Ennahdha + CPR) qui œuvrent dans des associations islamistes qui servent comme “sociétés-écrans” assurant à la fois le financement des deux partis ainsi que les réseaux islamistes dans le pays (madarassa + jardins d’enfants coraniques, campement de prédication pour enfants, livres de prédication, dons alimentaires, etc.). Penses-tu vraiment que Mehdi Total a le courage pour ouvrir un tel dossier alors que sa hiérarchie au sein des chancelleries occidentales flirte encore (parfois même publiquement) avec l’islamisme politique, et de surcroît hostile à une telle attitude?
@Tounsi
Je n’ai pas autorité pour diligenter des enquètes, encore moins le pouvoir et les moyens de mettre sous les verrous telle ou telle personne, mais croit en la force de la loi et veut faire confiance à ceux qui nous gouvernent.
En vérité, je ne crois pas un instant que ceux dont vous déclinez les noms puissent ètre inquiétés. Ils ont les clés de la maison, et en sont les patrons.
Toutefois, une démocratie se mesure à ses capacités d’application égale, sinon équitable, de la loi à tous les citoyens. Elle se doit de respecter leurs droits, aussi. C’est pourquoi, je me refuse à incriminer, sans preuves, toute personne.
Mais, je comprends que pour certains, parmi ceux nommés, la présomption de complicité ou de culpabilité parait l’emporter sur tout autre hypothèse.
Laissons le chef du gouvernement à ses engagements, et le jugement des urnes lui donnera sa réponse.
@Houcine:
Citation: “croit en la force de la loi et veut faire confiance à ceux qui nous gouvernent.”
Il se trouve qu’en politique, la confiance n’engage que celui qui l’offre et une promesse n’engage aussi que celui qui la croit! une loi ancienne comme le monde.
Citation: “En vérité, je ne crois pas un instant que ceux dont vous déclinez les noms puissent être inquiétés. Ils ont les clés de la maison, et en sont les patrons.”
Mon ami, ici tu as tout dit! un résumé bien sage de la situation. Par contre, ce qui m’intrigue c’est que deux phrases plus loin, tu plaides “Laissons le chef du gouvernement à ses engagements, et le jugement des urnes lui donnera sa réponse.” Tu ne trouves pas qu’il y a une totale contradiction dans tes propos? En fait, comment veux-tu qu’un chef de gouvernement qui n’a aucune autorité sur cette frange de la classe politique (particulièrement immunisée et jouissant d’une totale impunité), complice idéologique et politique de la mouvance terroriste (si on veut garder l’hypothèse de la présomption d’innocence concernant sa complicité matérielle), un chef de gouvernement dont la mission première est la sécurisation des intérêts occidentaux dans le pays, comment veux-tu qu’il ose ouvrir les gros dossiers qui relient le Cheikh et ses sbires à ses enfants du Châambi?
Dernier point:
Citation: “Toutefois, une démocratie se mesure à ses capacités d’application égale, sinon équitable, de la loi à tous les citoyens.”
Tout à fait d’accord! mais penses-tu que la Tunisie est une “démocratie” (bien sûr si on ignore le fameux rapport de l’Economist, organe de propagande du néo-libéralisme occidental)? penses-tu que ce pays où des responsables politiques (pour ne citer que ceux là) qui ont des connivences (les plus illustrées et documentées de l’histoire du pays) avec le terrorisme soient au dessus de la loi et jouissent d’une totale impunité, est démocratique? Est-ce cela est une définition acceptable de la “démocratie”?
Sinon, Citation: “le jugement des urnes lui donnera sa réponse.”
Je ne comprends pas tout cette confiance dans des urnes que tout le monde sait qu’elles seront bourrées de faux bulletins, qu’ils soient illégalement introduits ou bien achetés au plus offrant! Mais franchement, penses-tu sérieusement que le peuple tunisien, même si les conditions idéales d’élections impartiales et transparentes soient réunies, sera apte de “sanctionner” le Cheikh et ses sbires? Moi, j’en doute fort! La preuve? si demain, la justice appellera le Cheikh ou un de ses sbires à comparaître devant les juges, tu trouveras un million de moutons à la Rabâa Âdawiya qui défendent “l’islam en péril”!
Mon ami, avec cette attitude on ne fait que continuer la fuite en avant !
Là où vous relevez de la contradiction, j’exprime avec prudence mon opinion tout en faisant une sorte de pari Pascalien. Je ne veux pas, tel Don Quichotte, m’investir dans le projet de réparer tous les torts, et mon souci consiste à reconnaitre aux autres les droits et les libertés qui sont la source et l’objet de mes réactions.
Les politiques coupables de torts infligés aux peuples finissent toujours par en payer le prix. Un certain monsieur Ben Ali se crut l’empereur d’un minuscule pays, qu’il a régi à son goùt durant plusieurs décennies, dut trouver refuge auprès d’une monarchie rétrograde afin de sauver sa peau.
Nul ne peut échapper au jugement de l’Histoire, et parfois le jugement des hommes fait le reste.
Cela dit, votre fougue et vos indignations rencontrent mon assentiment. Et, à tout prendre je préfère me reconnaitre dans un tel élan n’étant pas, par tempérament, porté à assister en spectateur indifférent aux périls que court le pays.
A ceux qui parlent d’islamophobie en fermant les yeux sur les soldats égorgés, brûlés, lapidés, à ceux qui fêtent les assassinats des militaires au mépris des familles accablées et impuissantes, à ceux qui les regardent faire sans sourciller, aux autorités complices, incapables et incompétentes et à tous les haineux assoiffés de sang, aux politiciens de tout bord dont l’histoire ne retiendra que l’inénarrable veulerie, je vous souhaite les fléaux les plus atroces, les maladies incurables, de voir la mort s’approcher dans les plus grandes souffrances.
Je vous maudis, vous, vos drapeaux, vos croyances d’un autre âge, je vous maudis d’avoir gangrené ce pays à tout jamais!
@Houcine:
Citation: “Les politiques coupables de torts infligés aux peuples finissent toujours par en payer le prix. Un certain monsieur Ben Ali se crut l’empereur d’un minuscule pays, qu’il a régi à son goùt durant plusieurs décennies”
Bourguiba est parti sans qu’il ne soit tenu responsable d’aucun crime pendant son règne. Ben Ali n’a jamais été inquiété par ceux qui l’ont succédé. Au contraire, Jebeli a annoncé qu’il ne veuille pas “embarrasser” les saoudiens (entre autres principaux alliés et financiers de nos apprentis terroristes) en ce qui concerne l’extradition de l’ancien dictateur. Ne parlons pas de ses hommes qui ont bénéficié de nombreux non-lieu et aujourd’hui nombreux parmi eux qui cherchent à faire leur come-back pas en politique mais carrément au pouvoir! Bouchleka, seul nahdhaoui poursuivi par la justice à ce jour, a bénéficié de tous les vices de procédures possibles et imaginables afin d’être blanchi dans l’affaire Sheratongate. Bref, les politiques chez nous, ne peuvent être inquiétés que par l’ange de la mort. Lui seul ose leur tenir tête. Sinon, dans une république bananière telle la nôtre, il n’y a aucun espoir de voir tous ces criminels jugés et punis pour tout le tort qu’ils ont fait au pays et au petit peuple, lui aussi complice dans cette injustice éternelle.
ken jeou les musulmans yaitiou fi le bon exemple rahou cette personne n’est pas devenue comme mentionnée dans la lettre mentionnée ci dessous, ces personnes sont loin d’etre des musulmans ils sont plutot des juifs et des vampires qui ne peuvent pas s’empasser du sang des musulmans