La Tunisie est considérée comme étant un pays touché par le terrorisme. En effet, ce pays s’est trouvé confronté à plusieurs actes terroristes, tels l’enlèvement de personnes, les attentats et les assassinats. Cette violence a causé des dégâts importants en perte de vie humaine et en matériels.
Il y a un lien entre le terrorisme tunisien et celui dans la région et au monde puisqu’il s’agit d’un phénomène international.
Grâce au sentiment de colère, envers les terroristes, et la sensation d’effroi, le terrorisme peut être surmonté par une répression continue et bien adaptée.
En vue d’analyser le terrorisme en Tunisie, les points suivants seront élaborés :
– les caractéristiques de ce terrorisme.
– les facteurs qui ont déterminé son évolution.
– les grandes étapes de son évolution.
– comment éradiquer ce danger ?
1- Caractéristiques essentielles du terrorisme
Ce phénomène n’est pas propre à la Tunisie de par sa conduite, sa politique de recrutement, son organisation, ses objectifs et ses origines.
Une de ses caractéristiques frappantes est le fait qu’il est politisé et orienté vers l’extrémisme religieux. Son apparition durant les années 80, suite à la crise des valeurs, à l’anémie socio-économique.
Ses acteurs et son personnel appartiennent à toutes les classes de la société, avec priorité à ceux qui sont portés vers la violence et l’ indiscipline ; il y a parmi eux des jeunes aisés également sans principes. Le terrorisme en Tunisie est un ensemble d’organisations comprenant des groupuscules en nombre réduit (dizaines), souvent cloisonnés et clandestins (précaution élémentaire pour tout mouvement terroriste).
Le comportement du citoyen tunisien envers ce terrorisme est marqué au début par le silence, ce qui peut expliquer le fait que ce pays est un champ d’action exceptionnellement défavorable à ce phénomène. Dalleurs, il est unique dans son genre en Afrique du Nord et au Moyen-Orient.
2- Facteurs déterminants son évolution
Avec le temps, ce terrorisme a connu une évolution déterminée par des facteurs idéologiques et socio-économiques. Je parle des années 80 du 20e siècle. Les jeunes politiquement incultes et sans idéal étaient le jouet facile de tous ceux qui prônent le désordre et la violence. Le fait qu’il est politisé, le terrorisme s’est orienté vers l’extrémisme religieux.
Les facteurs socio-économiques ont occasionné aussi la montée du terrorisme, surtout pour les jeunes qui n’ont pas d’emploi et lesquels, par peur de l’ avenir, choisissent de s’intégrer dans des organisations terroristes. Les décisions politiques dans le domaine sécuritaire (lois, anti-terrorisme, etc.) ont favorisé la fuite vers la clandestinité, la contrebande d’armes et la délinquance.
Après l’assassinat des leaders politiques, Belaid et Brahmi, la torture et la tuerie des soldats à Djbel Chaambi, le mécontentement contre le terrorisme est devenu important. Les grandes personnalités deviennent menacées physiquement s’unissent et se mettent presque tous pour une réaction efficace contre ce phénomène. Ainsi, la majorité des partis politiques, l’armée et la police commencent à être réorganisées et renforcées. Le système pénitentiaire attend encore.
3 – Les grandes étapes de son évolution
La première période a été caractérisée par l’escalade croissante de la violence du coup de Gafsa en janvier 1980 et s’est terminée en 1987 (par la prise du pouvoir par Ben Ali).
La seconde est la période comprise entre février 1995 (coup contre le poste frontalier de la garde nationale région SENDES – Gafsa) et les évènements terroristes de Soliman en 2007. Cette période est caractérisée par l’espacement dans le temps des attentats, on a coupé le soutien actif et passif, le terrorisme est presque éradiqué.
La troisième est celle d’après le 14 janvier 2011 jusqu’aujourd’hui.
La faiblesse de l’État et l’anarchie sécuritaire ont fait accélérer la violence. Le point culminant est l’assassinat du leader politique Chokri Belaid en février 2012.
4- Comment éradiquer ce danger ?
La population commence à être sensibilisée davantage par l’horreur des actions terroristes. La mobilisation n’est pas encore générale. La lutte contre le terrorisme est lancée sur trois front : politico-stratégique, militairo-sécuritaire et socio-économique (n’est pas entamé et on attend encore).
Le point de non-retour fut atteint, au lieu de répandre la terreur, cet acte inqualifiable souleva une indignation unanime et les hommes au pouvoir se sentant menacés doivent s’unir pour mieux réagir: la meilleure stratégie à adopter est la riposte massive. On a besoin d’information sur les terroristes, un service secret combiné (intérieur–défense) exclusivement commandé par un homme qu’il faut, obtenant les prérogatives nécessaires et moyens financiers et matériels énormes, on parle aussi ces jours-ci d’une salle d’opération algéro-tunisienne, pourquoi pas ; la coordination régionale est vivement sollicitée.
Les mesures policières et militaires doivent compter sur l’appui de la population, des partis, des syndicats et des organisations. Aucun résultat ne sera obtenu dans une atmosphère défavorable et sans solidarité. L’historique organisation des forces militaires a bel et bien commencé au lendemain du coup de Gafsa en 1980 ; lors de l’infiltration d’un commando tunisien formé en Libye et en Algérie, pour tenter de renverser le régime de Bourguiba. Cette organisation s’est poursuivie lors de la grande crise Tuniso-libyenne durant l’été de 1985 et le raid israélien sur Hammam Chat. Moins bien équipée que la plupart des armées de la région, l’armée tunisienne peut néanmoins se prévaloir d’une bonne maitrise des techniques modernes de combat. (Jeune Afrique n°2009).
Le 1er octobre de la même année, le plan de modernisation de l’armée a permis à celle-ci de rattraper le temps perdu, en augmentant son effectif et en se dotant d’équipements perfectionnés. Les armements utilisés étaient américains, français et italiens (chasseur F5 et machi, hélicoptères gazelle SA 342, missiles antiaériens RBS70 et chaparal, missiles antichars HOT et MILAN, chars AMl90,SK105,et M60). La durée des études à l’Académie militaire a été portée dès 1986 de quatre à six ans.
Face à l’indignation générale contre des actes terroristes, on voit commencer ainsi le début du démantèlement des organisations terroristes qui commencent tantôt à riposter, tantôt à fuir dans l’anarchie et la clandestinité.
L’épreuve de force doit commencer entre le pouvoir et les Tunisiens d’un côté, et les terroristes d’un autre. Est-ce suffisant ?
Il ne faut pas oublier le volet préventif, le volet socio-économique doit être entamé : d’abord les prisons spéciales pour les terroristes pour que ceux-ci ne contaminent pas les autres et ne rechutent pas chez les délinquants.
Le Général Umberto cappuzo (celui qui a éradiqué le terrorisme de la mafia en Italie) a dit : une lutte anti-terroriste nécessite une approche stratégique, des mesures militaires et policières, mais elles ne sont pas suffisantes. Nous devons ramener aux valeurs de la démocratie les couches des jeunes sympathisants où on recrute des terroristes. C’est le vieux discours maoïste de l’eau et du poisson. Il ne suffit pas de prendre les poissons, il faut aussi changer l’eau.
Les rats de la montagne, enfants gâtés du terroriste en chef Ghannouchi, ont démontré clairement que cette chose qui s’appelle “armée tunisienne”, n’est autre qu’un château de cartes ou presque. Des avions d’attaques, des hélico de tous genres, quatre groupes d’élite de forces spéciales entraînés par les américains aux frais du contribuable, des C-130 flambant neufs, des missiles, des bombes, de la logistique à couper le souffle, etc. etc. et vous n’arrivez pas à faire l’essentiel de votre boulot: protéger le pays contre une bande de branleurs qui puent ! puis votre commandant en chef vient marteler à la télé: “Allah Lé Ywarrina Ghyar” ou pire “Ardh Tounes 7aminha Welya Sal7ine”! une mesquinerie abominable qu’un soldat professionnel préfère se mettre une balle dans la nuque que d’y faire recours pour expliquer sa traîtrise.
Une armée de débiles profonds ou presque dont le commandement est totalement défaillant: Zéro renseignement. Zéro sérieux. Zéro stratégie. Zéro engagement. Zéro compétence !
29 juillet 2013: 8 commandos sont égorgés comme des moutons. J’aimerai savoir qui vous a enseigné de lâcher des troupes terrestres sans appui et renseignement aérien? Qui vous a dit que combattre le terrorisme se fait avec un pareil amateurisme et incompétence ? On lâche des commandos sans qu’il y ait un protocole clair d’engagement, des renseignements précis, une mission bien planifiée y compris les plans de repli, un suivi en temps réel du terrain de l’opération et un appui proche, prêt au combat ?! bande de faux culs !
16 juillet 2014: 15 soldats tués sans tirer une seule balle (selon plusieurs sources, le rat terroriste a été tué par des tirs-amis)! Les photos que les enfants du Super-Ghannouchi ont brandi fièrement sur Facebook démontrent que l’un des camps des soldats est bâti sur la pente d’une vallée, tout le matériel (camion, bulldozer, Hammer, etc.) entassé ensemble dans une zone très limitée, sans postes surélevés d’observation, sans tranchés, sans appui-dos, sans sacs de sable, sans rien ! on dirait une bande d’auto-stoppeurs qui campe à coté d’un lac et non pas des unités de combat en alerte sur le front. Depuis quand on construit des campements de la sorte dans une zone de combat ?? Un seul obus RPG a tout fait sauté à cause de vos sottises, votre manque de discipline et de professionnalisme ! Le résultat: 15 familles en deuil et 15 soldats pauvres venant des régions les plus défavorisées de ce pays, martyr des complots islamistes et proie de l’incompétence de ses institutions régaliennes, y passent à cause d’un amateurisme et d’une incompétence de haut vol.
26 juillet 2014: deux soldats tués dans un scénario proche de celui du 29 juillet 2013. J’aimerai savoir ça ressemble à quoi vos officiers de renseignement et d’opérations? Je suis sûr que si l’incompétence était un homme, elle aurait les attaquer en justice pour “usurpation d’identité”!
Ceci dit, il vous reste une chance à saisir: soit vous faites votre boulot dans les règles de l’art ou bien enlever vos uniformes et rentrez chez vous. Les jeunes des régions désœuvrées dont les grands-parents ont infligé d’énormes pertes à la France coloniale et qui eux-mêmes, ont accompli l’oeuvre de destituer ZABA, sauront protéger cette terre mieux que quiconque!
La chance qui vous reste est la suivante:
0- Appeler tous les réservistes des dix dernières années,
1- Destituer le psychopathe de Carthage et l’envoyer en asile psychiatrique,
2- Décréter la loi martiale et suspendre toutes les institutions pro-terroristes (l’assemblée nationale des amis du terrorisme sis au Bardo en premier). Tous les responsables politiques (au pouvoir comme à l'”opposition”) devraient être jugés pour le crime suprême,
3- Dissoudre la bonne dizaine de partis terroristes (Ennahdha en premier), les 3000 associations/sociétés-écrans du terrorisme ainsi que tous les médias de propagande terroriste,
4- Encercler tous les foyers du terrorisme (Châambi en tête) et brûler-les au napalm,
5- Ratisser le pays du nord au sud et de l’est à l’ouest, maison par maison et centimètre par centimètre si nécessaire. Toute personne ou organisation soupçonnée de terrorisme ou de complicité avec les terroristes devrait être appréhendée, jugée et ses avoirs nationalisés.
6- Identifier les bases arrières des terroristes en Libye (Triploi, Zenten, Derna, Benghazi comme exemples) et faire des frappes aériennes préventives ciblées (l’article 7 de la charte de l’ONU le permet car la sécurité nationale est en jeu).
7- Décréter une zone démilitarisée (tampon) d’une largeur de 18 km au sud de nos frontières avec la Libye comme le permet le droit international au moment des conflits. Tout convoie militaire qui entre dans cette zone doit être pulvérisée!
8- Annoncer une feuille de route politique avec des échéances précises en vue d’élections démocratiques nationales, locales et régionales ou seuls les moins 45 ans pourraient se présenter.
Une armée est par définition le socle d’un état et le bouclier d’une nation! Faites votre boulot ou rentrez chez vous à coté de vos femmes. Protégez une nation comme des hommes au lieu de pleurer sa perte comme des gonzesses!
Point barre !
A force de lire vos imbecilités on risque de devenir involontairement terroriste
A mon avis c toi kon doit interner :-) dans un asile
Hahaha
Il aurais juste fallu parer a cette précarité economique des deux côtés de la frontière et on aurait pas eu besoins de deployer un seule soldat. Si les hommes politiques ki se sont succédés avaient fait leur job en mettant en place un vraie politique sociale qui permet au populations locales de s’en sortir au lieu de survivre on en serait pas la. Bref de vrais salauds ki n’on fait ke s’een mettre plein les poches et dont la pplupart sont encore sr la scène politique.
اذ ارادت تونس تحارب الارهاب فعليها ان تغيير كل العامليين بالسفارات وخاصة سفارة تونس بالمانيا تضع جيش في سفارة تونس بالمانيا يمثل تونس
tout ce que vous enoncez est d’une rationalité claire qui aide a bien determiner les failles de nos responsables politiques et militaires qui tardent a s’occuper du terrorisme du fait du blocage des infiltrés dans les institutions de l’etat
je me permet de rajouter une suggestion qui me parait importante laquelle consiste a eloigner les habitants et les deplacer a une certaine distance du mont chaambi et declarer la zone militaire pour eviter la collaboration et les entraides et ainsi les isoler ,les affamer ,les assoifer et les deloger de leur tanniere et ainsi les eradiquer,en consequence il nous faudrait une volonté politique et militaire pour venir a bout de ces microbes
Citation: “Le comportement du citoyen tunisien envers ce terrorisme est marqué au début par le silence, ce qui peut expliquer le fait que ce pays est un champ d’action exceptionnellement défavorable à ce phénomène. Dalleurs, il est unique dans son genre en Afrique du Nord et au Moyen-Orient.”
Cette assertion est fausse et archi-fausse. C’est même un constat dangereux qui démontre clairement pourquoi les militaires n’arrivent pas encore à en finir avec le terrorisme, parce que justement ils se trompent sur l’analyse et l’estimation de l’ampleur du phénomène. Ces trois années d’anarchie pseudo-démocratique ont démontré clairement qu’au contraire de ce que la propagande du ZABA affirmait jadis à propos d’une Tunisie embrassant un islam ouvert et tolérant, au moins le 1/3 de la population (et c’est une estimation trop optimiste) est totalement conquise et dévouée à la cause islamo-terroriste. En plus, il y a une autre frange, pas du tout négligeable, de la population qui par intérêt (matériel et économique immédiat) plus que par adhésion idéologique continue à travailler d’arrache-pieds avec les terroristes et leurs offre des services précieux (soutien logistique, contre-bande, communication, etc.). Donc tout compte fait, la moitié du pays est d’une façon ou d’une autre terroriste ou pro-terroriste. Ne restez pas bouche bée Monsieur. Abandonnez votre bureau climatisé et luxueux pour un moment et partez découvrir la réalité du terrain (zones frontalières, villages et petites villes des régions intérieures, les cités populaires, etc.).
Ceci dit, dans votre second paragraphe intitulé “Facteurs déterminants son évolution” où vous parlez “des années 80 du 20e siècle” et particulièrement de ces “jeunes qui (…) choisissent de s’intégrer dans des organisations terroristes”, vous commettez deux grossières erreurs: la première est de s’abstenir de dire davantage à propos de ces organisations terroristes qui recrutaient à l’époque à tour de bras des jeunes dans les lycées, les facultés et les cités populaires. Durant les années 1980s, il n’y avait en Tunisie que le Mouvement de la Tendance Islamique (MTI) et Hizb Attahrir, mouvements politiques d’obédience islamiste. Il n’y a pas trop d’indices qui prouvent que ce dernier (Hizb Attahrir) était impliqué dans des actions de violence ou terrorisme bien que le régime Bourguibo-novembrien les a réprimé massivement à tort ou à raison. Le MTI, ancêtre biologique d’Ennahdha, lui avait une réputation sulfureuse. Il a pratiqué la violence tous azimuts depuis la fin des années 1970s. Il ne faut pas oublier que le régime bourguibiste les a utilisé pour contrer les syndicalistes en 1978 et surtout pour réprimer la gauche dans les universités quelques années plus tard (Fameux accord entre Mohamed Mzali et Ghannouchou le marabout). Les caïds actuels d’Ennahdha qui se présentent comme des “démocrates” (e.g. Ali Laarayedh, Zitoun, etc.) étaient à l’époque des gladiateurs qui sévissaient dans les universités tunisiennes au vu et au su de la police. Puis vers 1986, le MTI a basculé carrément dans le terrorisme. Il a fomenté au moins deux coup d’états. Le premier planifié pour le 8 novembre 1987 et coordonné par 3ab9arinou le Chocotomiste, Moncef Ben Salem, a été devancé par ZABA de 24 heures. Le second a été déjoué en 1991 et consistait à abattre l’avion présidentiel (ZABA) avec un missile Stinger. Il a été prévu d’acheminer cette arme par bateau du Khartoum (Soudan, asile de Ghannouchou et ses lieutenants à l’époque) jusqu’en Algérie (fief de Abbassi Madani et Ali Belhadj amis personnels du Marabout) puis de le ramener illégalement via la frontière algéro-tunisienne. Des informations déclassifiées par le renseignement français indiquent que plusieurs leaders du mouvements étaient impliqués dans du trafic d’armes sur le sol européen dans les années 1980s. Même au sein du mouvement, on l’avoue à voix basse que certains éléments des bureaux régionaux ont été contraints de jeter des armes à feu dans la mer pour limiter la casse (au moment de la grande répression contre le mouvement). Des documents de la justice canadienne prouvent que des éléments d’Ennahdha pratiquaient de la violence et du terrorisme (voir le jugement contre le député nahdhaouis Zrig, à ce jour encore interdit du sol canadien). Des rapports de la marine américaine indiquaient jusqu’en 2007 les connivences d’Ennahdha avec des mouvements terroristes, etc. etc. Tout cela sans parler des attentats à la bombe, les attaques à l’acide, les cocktails molotov, Bab Souika, etc. Bien sûr, il est actuellement extrêmement difficile de prouver cela avec des documents après que Ali Laarayed et Hammadi Jebeli ont détruit toutes les preuves que la DST tunisienne détenaient (en Mars 2012, 3 mois après l’accès de Ali Laarayed au MI, une vidéo amateur a été publiée par un individu et montre des agents, identifiés dans la vidéo comme appartenant aux services spéciaux, entrain de détruire des monts de documents. Celui qui a tourné la vidéo affirmait qu’il s’agit de documents sensibles de l’archive de ces mêmes services). Mais, les témoignages écrits et filmés restent encore disponibles (exemples: Sahbi Amri concernant les attentats de Monastir/Sousse, Ahmed Mannai concernant les actes de violences de la période 1989-1992, le témoignage de Moncef Ben Salem en personne (en 2011) concernant le plan du coup d’état de 1987 où il justifiait son action comme émanant d’une “volonté de libération et délivrance du pays des jougs du sanguinaire Bourguiba”, sic!). Ne pas énumérer ces “organisations terroristes” qui menaçaient la sécurité nationale du pays à l’époque (et comble de l’ironie du sort, aujourd’hui au pouvoir) est une omission grave. Appelez les choses par leurs noms n’est qu’un devoir de vérité que nous devons à l’histoire (mis à part la stupidité, l’ignorance et la mémoire courte de notre peuple arriéré). Sinon pour la seconde erreur, il s’agit toujours de “justifier” le terrorisme par le chômage et la “par peur de l’ avenir”. Il s’agit là d’un élément clef de la même rhétorique dont use et en abuse les islamistes, leurs sbires et leurs médias de propagande pour décrédibiliser la lutte anti-terroriste. Le taux de chômage en Espagne dépasse 25%. Combien d’espagnols conduisent des attentats terroristes? Attention! Le terrorisme est un crime effroyable. Ça ne se justifie pas. Ça se bat! Et toute personne qui le justifie est certainement complice.