Par Abou Haroun,
Ce qui s’est passé ?
Tout a commencé il y a quelques semaines quand contre toute attente un Professeur candidat fait volte-face et vote pour le candidat adversaire alors que cette même personne était candidat déclaré sans succès au poste de Doyen pour ce mandat et le mandat précèdent. Ce qui se passe est que le candidat soutenu par le bureau syndical de l’UGTT à la Faculté des Sciences de Tunis est finalement élu avec cette voix traitre au lieu d’un autre candidat soutenu publiquement par la majorité des enseignants-chercheurs pour sa compétence, son rayonnement scientifique et ses qualités de gestionnaire vue qu’il a su mettre en place un projet colossal pour l’enseignement des sciences de la vie malgré les nombreuses difficultés et les obstacles au sein même de la direction de la Faculté des Sciences de Tunis (FST). A la suite de cet événement, les enseignants ont exprimé les semaines suivantes un mélange de sentiments entre stupeur, rage, désenchantement, défaitisme,….
Les plus folles rumeurs ont donc couru pour pouvoir expliquer ce geste désintéressé de ce traitre, les uns disent qu’il a fait un pacte pour voter au profit du candidat du bureau syndical contre un appui auprès du chef de cabinet du Ministre de l’Enseignement Supérieur et la Recherche Scientifique et des Technologies de l’Information et la Communication pour le poste de directeur de l’Institut National de la Recherche et Analyse Physicochimique (INRAP) qu’il n’a finalement pas eu. D’autres diront tout simplement en appliquant le principe « moi et le déluge après » ou par simple vengeance parce que ses collègues ne lui font pas assez confiance à cause de son passé trouble et ses connivences avec l’ancien système dictatorial et la division de l’unité des enseignants à un moment où l’unité était leur seule force contre la tyrannie des ministres Lazhar Bouani, Bechir Tekkari, etc. qui ont voulu mater les grosses têtes de l’enseignement supérieur qui étaient opposés aux différentes réformes voulant faire de l’Université Tunisienne une usine à chômeur non qualifié avec des cursus «lights».
Qui est ce syndicat ?
Beaucoup vous diront que que ce syndicat opère à la manière d’un syndicat criminel exerçant un travail de chantage et d’extorsion, de passe-droit, d’intimidation, etc. Ils ont divisé le corps enseignant entre Gauche bien pensante et éclairée et Droite rétrograde et renfermée. Ils sont même allé à opérer des adhésions sélectives des nouveaux membres en ne prenant l’adhésion que des enseignants qui affichent publiquement leurs opinions anti-islamistes ou bien montrent la docilité adéquate pour être trainés et influencés quand qu’il y a des élections en place. Deux événements marquants qui ont provoqué une levée de boucliers parmi les enseignants-chercheurs, le premier quand le Secrétaire Général enchevêtré dans une histoire de plagiat/copiage sans droit de données scientifiques oblige le Président de l’Université de Tunis El-Manar (Prof. Abdelhafidh Gharbi) et une commission qu’il a formé à prendre position en sa faveur contre le Professeur plaignant malgré que l’Éditeur-en-Chef du journal scientifique a obligé le plagieur à citer convenablement le travail plagié et de retirer la figure et les passage incriminé selon scientifique auquel obéit de facto tout scientifique publiant un travail de recherche original. Le second événement est aussi grave que le premier quand le prétendu syndicaliste s’est octroyé le droit de faire passer l’habilitation de sa femme sans se soucier du règlement et des conditions d’habilitation établis par la commission des thèses et d’habilitation. N’ayant pas accordé le passe-droit à sa femme, il quitte la réunion de la commission enragé profilant des menaces contre ses membres qui sont ses pairs disant qu’il subiront l’ire du syndicat. Prendre injustement parti pour un ancien membre du bureau syndical contre un autre enseignant ayant droit qui a été octroyé par son département et validé par le conseil scientifique de l’institution, ni le Secrétaire général, ni le Doyen, ni le Président de l’Université ne semblent être capables d’appliquer le règlement et se trouvent impuissant quand il s’agit de s’opposer au syndicat.
Ce qu’il en est?
La situation semble s’envenimer à cause l’élection forcée du Doyen, dans l’attente de la nomination du vice-doyen/directeur des études et le directeur de missions et stages, les deux membres complétant le staff directeur de la FST. Il va sans dire que l’appartenance idéologique primera sur la compétence et l’expérience surtout avec un refus total de participer au bon fonctionnement de cette administration sauf de la part de quelques opportunistes qui cherchent les nominations et les avantages pécuniaires qui y sont liés. Certains autres enseignants ont demandé à arrêter leur projet de recherche et de coopération parce qu’ils estiment de ce nouveau Doyen est totalement au dessous des attentes de chercheurs et qu’il ne sera pas gérés une aussi grande institution surtout sur la partie recherche vue qu’il semble être totalement inexpérimenté de ce coté là.
Récemment, le Secrétaire général du syndicat nous envoie un email de groupe jubilant à cause de l’évincement du directeur de la Recherche Scientifique non pas pour incompétence avérée dans la gestion de la Recherche en Tunisie ou l’absence d’une vision à long terme de mais pour son appartenance alléguée à Ennhadha. Depuis quand un syndicat devient le bras armé d’une partie politique jubilant du malheur d’un collègue malgré la différence dans les orientations politiques ? Est ce que tous les compétents sont de Gauche et les autres ne sont pas ? Qui sera nommé un nouveau directeur surement de Gauche ou le plus compétent ? Nous entrons dans un cycle où volontairement on fait éloigner toute une frange de la population de la vie éducative ou associative, etc. En quoi ce Secrétaire général est mieux que Zine Abidine Ben Ali quand il a décidé de les jeter en prison à cause de leurs oppositions à son régime. De langues séances de psychanalyse sont à préconiser pour expliquer la haine viscérale du syndicat et ses membres pour leurs collègues ayant une vision différente de la leur.
Ce qu’il en sera ?
La période à venir (Août 2014 – Août 2017) sera déterminante, l’orientation du nouveau Doyen et sa relation avec le syndicat. Sera-t-il couper le cordon ombilical qui le lie à cet organisme et voler de ses propres ailes ? Aura-t-il peur de son manque d’expérience et restera sous leur tutelle et une gestion chaotique et désastreuse s’en suivra ? Tous les voyants sont au rouge et j’espère personnellement que mes pronostics sont faux et que l’avenir montrera que je suis pessimiste. Ce qui est bien dans toute cette histoire ce que les enseignants ont reçu un électrochoc, en premier ça les abasourdie et surement provoquera leurs réveils. Avec l’élection du nouveau président de l’université et la mainmise du syndicat sur le système ne nous sommes pas prêt d’en sortir. Je finira sur cette boutade : « j’ai quatre voies à monnayer et je compte bien les utiliser » c’est ce qu’ a lancé un enseignant « syndicaliste » qui comptait devenir vice-président de l’université en parlant des quatre enseignants élus de la liste syndicale. Il y est maintenant grâce au concours du syndicat. Je ne savais pas que les enseignants-chercheurs sont des vaches, chèvres ou moutons qu’on pouvait les monnayer pour promouvoir son ascension personnel ?! Réveillez-vous ! Indignez-vous !
ça aurait été mieux si on avait nommé les personnes en question, cela a le même ton que les médias de l’ancien régime “on apprend d’une source bien informée, que le directeur d’une institution publique, située dans un gouvernorat de l’intérieur a été ……………
Article tendancieux!!! Avec une prise de position evidente. tout le monde vote pour qui il veux. Je ne vois pas pourquoi le qualifier de “traitre”, et “election forcée”. Si le systeme est pourrie, dites que le systeme est pourri. Mais je ne vois pas de traitrise la dedans. et je ne vois pas de place pr de tels mots dans un article.
mdr c’est parce que les anciens doyens de la FST et les autres candidats étaient des notoriétés ou des “prix Nobel”
faut dire mesdames et messieurs que les personnes ayant occupées le décanat de la faculté des sciences de tunis étaient tjrs parmis les lauréats du prix Nobel!!! les candidats de cette année aussi et probablement l’auteur Abou Haroun!!! MDR
Il faudrait que Abou Haroun reconnaisse d’abord qu’il est parti pris et que lui ou l’équipe de Nawat lui corrigent son français. Parcequ’un universitaire qui se lamente de la situation actuelle doit d’abord commencer par communiquer un bon niveau de français à ses étudiants…. Toujours est il tout n’est pas faux dans l’article…A bon entendeur
La gauche bien pensante,syndicat criminel,traitre,voila un lexique qui ne laisse aucun doute sur la partialité de l’auteur de cet article.Ces éléments de langage,avec lesquels les crypto-islamistes et leurs accolytes du CPR,nous ont rabaché les oreilles et continuent de le faire;l’auteur n’a pas pris la peine de les rénover.Il les déblatère et les applique dans une affaire d’élection du doyen de la FST.De l’honneteté intellectuelle est requise,M l’auteur!
J’ai participé comme électeur actif dans la compagne électorale du Conseil et du Directeur du Département de Biologie ainsi que dans les élections des membres du Conseil Scientifique de la Faculté des Sciences de Tunis. Je suis très content des résultats électoraux et je félicite sans exception tous les électeurs, les élus et membres des conseils du corps A et B dévoués et volontaires pour assumer des responsabilités souvent épuisantes et sans avantages financiers substantiels.
J’ai beaucoup d’estime à tous les candidats et candidates élus ou non élus.
Je trouve cet article de Mr Abou Haroun excessif, polémique et décevant.
La guerre n’aura pas lieu à la Faculté des Sciences de Tunis. La paix et la sérénité régneront à la Faculté pour plusieurs raisons (i) Les élections ont été assurées dans la légalité des lois de l’Enseignement Supérieur (ii) Le Doyen élu n’est ni un empereur, ni un dictateur. il travaillera au sein d’un conseil de 20 membres : dix membres du conseil scientifique, 6 directeurs des Départements, deux Vice-Doyens, un secrétaire Général et un représentant des étudiants. (iii) Le Doyen est tenu de respecter tous les membres et les lois en vigueur (iv) Le Président et le conseil de l’Université de Tunis – El Manar sont aussi aux services des doyens, des enseignants et des étudiants (v) Un service juridique existe à l’Université et aussi au Ministère pour résoudre tout éventuel problème posé par les uns ou les autres (vi) Les syndicats des enseignants, du personnel administratif, des techniciens et des ouvriers constituent une mosaïque de tendances politiques positives et ne sont pas dominés ou vendus pour aucun parti. La crédibilité du syndicat, du doyen et des structures, est celle du respect de la loi et de leur personnel avec leur diversité. (vii) Aucun des universitaires, content ou non des résultats des élections ne peut transgresser les lois ou les structures administratives, il sera rappelé à l’ordre. La Tunisie est un pays du consensus. Les conflits internes et les dénigrements ne mènent nulle part. Les universitaires corps A e B doivent commencer par assumer leurs responsabilités pédagogiques et scientifiques en face de leurs 11 000 étudiants.
Les nouveaux conseils (Département et Faculté) doivent entamer le chantier de la réforme de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique. Chaque enseignant commencera par l’amélioration de son propre cours, TP-TD et son CV de recherche et d’encadrement. Nous sommes et nous serons tous évalués par nos étudiants, nos collègues tunisiens et étrangers. Les polémiques n’apportent rien pour nos CV. Nos engagements associatifs, syndicaux ou politiques ne sont utiles que sur la base de résultats scientifiques et/ou socio-économiques réels pour notre société.
Les universitaires et leurs conseils scientifiques (Départements, Facultés et Universités) post-révolution, ont toujours la lourde tâche et la responsabilité d’améliorer (i) la qualité de l’enseignement (ii) la qualité de la recherche (iii) la visibilité et le rayonnement socio-économique (iv) la bonne gestion et la bonne gouvernance de leur institution (v) et enfin une auto-évaluation puis une évaluation externe sont nécessaires pour la qualité des programme et des résultats de l’enseignement et de la recherche.
Je suis toujours optimiste,
Bonne chance pour la Faculté des Sciences de Tunis,
Bonne chance pour les élus et les membres des conseils,
Une heureuse année universitaire pour nos étudiants et pour la Tunisie,
A la prochaine compagne électorale, bonne chance à tous les tunisiens
Bonjour, j’aimerais bien savoir comment êtes-vous évalué par vos étudiants ? Est-ce que ça entre dans votre note d’évaluation et prime de rendement ? Moi aussi, je suis universitaire et je ne connais aucune institution qui a un système d’évaluation formelle tel que vous le décriviez (à en croire que vous enseignez à Havard !!!).
Je suis aussi biologiste que vous et je connais la personne qui a été élue. Tout ce que je peux vous dire c’est qu’il n’y a plus aucun prestige de la fonction de doyen dans cette institution qui a connu des professeurs de la trempe de Ali Hili. Je suis vraiment navrée que les représentants de l’UGTT pratiquent le lobbyisme, en dépit du bon sens et des intérêts de cette faculté qui va de mal en pis depuis quelques années…
Les termes utilisés, le parti-pris, l’appartenance idéologique claire et nette de Abou Haroun font que son commentaire est loin d’être objectif, et je me demande bien si c’est bien un universitaire qui a écrit tout ça. Si c’est le cas, je serais bien soucieuse de l’avenir de nos enfants livrés à ce genre d’enseignants démunis de bon sens et d’objectivité. A ce point les enseignants de la FST sont nuls et n’ont pas su, moyennant des elections libres, choisir parmi toute une panoplie de candidats, des représentants valables. Et puis, si ce syndicat est aussi désastreux qu’il le pense, comment se fait-il qu’il a pu influencer ses adhérents à tel point que ce sont les listes syndicales qui l’ont emportées?? Y-at-il pas là une contre vérité?? Un peu de sérieux cher Abou haroun UNIVERSITAIRE!!!!
on devrait alors faire des universités de gauche et des universités de droite comme en France. A croire que nous sommes condamnés à reproduire les mêmes erreurs que nos chers maîtres français qui, eux au moins, n’ont pas decouvert la démocratie il y 5 minutes…Vive les anglosaxons et vive l’université élitiste basée sur le mérite et/ou Le Capital : vu les prix nobels qu’ils rafflent, on est sur que ce système marche mieux que l’université pour tous !
Pauvre FST: il n’y a plus d’enseignement supérieur et la recherche scientifique tend vers zéro lentement mais surement !
Comment nos étudiants nous évaluent ?
L’évaluation est devenue une évidence pour tous nos étudiants des différents masters, il suffit de cliquer sur les sites du Google, Scopus, PubMed d’écrire le nom et le prénom de chaque enseignant pour recevoir la liste de ses travaux, publications, livres.
Vos enfants, nos enfants peuvent faire la même recherche pour les 100 enseignants Biologistes de la Faculté des Sciences de Tunis et recevoir la liste des publications, le H-index, l’impact et le nombre de citations de ces travaux, ils peuvent aussi s’amuser à classer les enseignants en fonction du nombre de leurs publications, de leur impact, du nombre de citations ou en fonction du H-index.
Il n’est pas nécessaire d’être à l’Université Harvard, pour évaluer ou s’évaluer, il suffit d’être en face d’un micro-ordinateur et en Tunisie.
L’Université de Harvard est la première dans le classement mondial de 2013. Seize Universités américaines parmi les 20 premières universités de la planète.
Ce n’est pas une surprise, le Budget de chacune de ces universités dépasse le budget de la Tunisie et parfois 2 à 3 fois le budget Tunisien.
Les universités du Sud sont entrées dans la compétition du savoir (Chine, Inde, Corée du Sud, Brésil, Afrique du Sud). C’est un plaisir et un défit de rentrer dans la course avec ces géants. Il nous faut une vraie passion, des nerfs solides et une nouvelle politique favorable au développement de la matière grise.
Dans ce marathon pour la recherche et l’enseignement de qualité, il n’y a pas de place pour les pessimistes, pour la polémique, la paresse ou les conflits inutiles.
Je remercie Nawaat pour le dialogue engagé entre enseignants anonymes.
J’ai préféré un dialogue direct entre enseignants au sein de notre Faculté et notre Université.
Bonne chance à Tous, Bonne chance à la Faculté des Sciences de Tunis.
Une chose est sure c’est que, à des degrés d’importances variables, le pélagiat et l’autoplagiat existent depuis longtemps à la FST et dans d’autres universités du pays. C’est un dossier dangereux que le rectorat et le ministère n’ont pas encore trouvé le temps pour ouvrir (ou ne veulent pas ouvrir). En suivant certaines nominations ces derniers temps, je suis presque certain que le jour où l’administration va nommer les membres d‘une commission d’éthique scientifique pour examiner ce dossier c’est quelques uns des plagiaires et les autoplagiaires qui seront nommés dans les dites commissions (clientélisme et copinage obliquent) et vont passer à travers les mailles du filet. Je suis aussi sure qu’en Tunisie on va attendre encore des décennies pour appeler à l’ordre les plagiaires et les autoplagiaires ou les dégrader dans leurs fonctions conformément aux lois en vigueurs.
“Biologisteaussi” ton texte grouille de jalousie. Ta souffrance peut être vécue sereinement. avec ton h-index aussi minuscule qu’un thèsard à la FST et non pas à Harvard (et non pas havard si Rhodesly), أحمد ربك de grignoter du pain et d’être universitaire par pure hasard!
Mes respects PROFESSEUR BIOLOGISTE!
BINGO Monsieur le FST, je ne suis pas le Biologiste que tu as cru être, par contre je pense qu’on peut comprendre suite à ta réaction éclair et ton affinité avec ton professeur biologiste que tu es parmi ceux qui protègent les plagiaires et les autoplagiaires: C’EST GRAVE et pas bon pour l’Université Tunisienne. Quant à mon CV il est online Hell essandouk.
والله لا تحشمو عاملين زوز مجموعات حلفاء و محور و تتعاركو عل الكلية تقول ملك السيد الوالد الكلية ملك الطلبة فقط موش العباد اللي تتعارك على المناصب
و زادة بالنسبة للي كتب المقالة نقلو راك جبان خاطرك كان عندك ثقة في روحك و تعرف روحك تقول في الصحيح و عندك الحق راك تكتب اسمك الحقيقي موش إسم مستعار
Un débat excellent qui montre l’excellence des universitaires Tunisiens d’une façon générale et de l’enseignement supérieur en Tunisie!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Ce syndicat est entrain de massacrer notre économie, résultat de brillant chef d’entreprise se barre chez ennahdha. C’est pas étonnant qu’il cherche à massacrer nos universités. Mais alors, quel sera le résultat ??