Mercredi, 7 janvier 2015. Une journée funeste dans l’histoire de la liberté d’expression. Ce matin Charlie Hebdo a été décapité.
Tout individu a droit à la liberté d’opinion et d’expression, ce qui implique le droit de ne pas être inquiété pour ses opinions et celui de chercher, de recevoir et de répandre, sans considérations de frontières, les informations et les idées par quelque moyen d’expression que ce soit. Déclaration Universelle des Droits de l’Homme, 1948.
Un demi-siècle plus tard la liberté d’expression vit encore sous une menace constante, et des limitations quotidiennes. 720 journalistes ont été tués depuis 2005 dans le monde. 66 journalistes ont été tués en 2014, 178 emprisonnés, 119 enlevés. 12 personnes sont tombées aujourd’hui. Tous, toutes, au nom d’un idéal, d’un droit, d’une liberté : l’expression.
Quand cessera donc ce massacre ? Quand l’ignorance cessera-t-elle de briser des plumes ? Car c’est bien de cela qu’il s’agit : l’ignorance. Ceux qui jamais n’ont senti le pouvoir des mots entre leurs mains et sur leur langue s’en effraient et se rebellent de la pointe de leur kalachnikov. Triste bêtise.
Hier matin, aux alentours de 11:20, deux hommes cagoulés pénètrent les bureaux de Charlie Hebdo dans le 11e arrondissement de Paris. Chacun porte une kalachnikov lorsqu’ils s’introduisent au 10 rue Nicolas-Appert. En entrant ils demandent leur chemin vers les bureaux de l’hebdomadaire satirique à deux employés d’entretien. Ils ouvrent le feu sur l’un d’eux. Frédéric Boisseaux, 42 ans est la première victime. Ils atteignent le deuxième étage et font irruption dans la salle de rédaction où avait lieux à ce moment la conférence de rédaction. Toute l’équipe était réunie. Ils ouvrent le feu, le massacre commence.
Les dessinateurs Cabu, Charb, Wolinsky, Tignous ; le policier en charge de la sécurité de Charb, Franck Brinsolaro ; l’économiste Bernard Maris ; les journalistes Honoré, Mustapha Ourad ; un invité de la rédaction, Michel Renaud ; un second policier en charge de la sécurité de Chrab, Ahmed Merabet; une chroniqueuse et psychanalyste, Elsa Cayat. Au total, 12 personnes sont tombées. 12 libertaires. 12 symboles de la liberté d’expression et de sa protection.
Les criminels s’enfuient après avoir lâchement abattu le policier Ahmed Merabet à bout portant dans la rue, alors qu’il était à terre. Ils scandent ‘on a vengé le prophète Mohamed, on a tué Charlie Hebdo’. De grands hommes sont tombés aujourd’hui. Oui, ils étaient polémiques. Oui, ils flirtaient avec les limites de la liberté d’expression à chaque publication. Et c’est bien là que résidait leur grandeur. De grands libertaires. Des hommes qui luttaient quotidiennement pour repousser la censure, et s’assurer que jamais elle n’avance. L’expression libre, et toujours à la limite de la légalité. Des funambules de la plume, qui à chaque dessein nous faisaient vibrer d’angoisse à l’idée de tomber dans l’interdit. Merci pour ces frissons, car c’est eux qui nous permettent de savoir que la liberté d’expression est bien vivante. Elle n’est pas figée, elle se libère chaque jour du plomb que l’on s’entête à cribler dans ses ailes.
La Tunisie s’émeut également de cette tragédie. La Tunisie résonne elle-même des tragédies que peut connaitre la libre expression. On pense dernièrement aux blogueurs et journalistes actuellement poursuivis pour avoir critiqué, pour avoir parlé, pour s’être exprimé. La Tunisie n’oubliera également jamais toutes ces plumes brisées dans les geôles de l’ancien régime. Ni celles qui résistent encore aujourd’hui. La Tunisie peut clamer haut et fort « nous sommes Charlie Hebdo ». N’oublions jamais que le retour de Charlie Hebdo dans nos kiosques marquait bien le retour de la liberté en Tunisie.
C’est au nom de cette liberté que douze âmes sont tombées ce jour. C’est au nom de cette liberté que des hommes et des femmes donnent leur vie chaque jour à travers le monde. C’est au nom de cette liberté que nous avons tous un devoir. Parlons. Parlons. Parlons, haut et fort ! et jamais ne nous tairons.
Charlie Hebdo, tel un phœnix se révèle aujourd’hui à travers la plume de centaines de journalistes et s’exprime à travers le crayon de centaines de dessinateurs à travers le monde.
Charlie Hebdo est mort, longue vie à Charlie Hebdo.
Oui, les libertés sont à défendre, et jamais ne doit étre mis en berne le fanion qui porte leurs couleurs, ni abandonnés ceux qui, en leurs noms, demeurent debout y compris au péril de leurs vies. Dans ce pays, la Tunisie, au sein mème de ce blog qui s’en revendique, voisinent les amants de la liberté et ses pourfendeurs. Les uns pensent que la vérité du réel est une quète sans fin avec l’espoir d’en acclimater cette part infime que les hommes se donnent en partage dans des mots communs pour la nommer et la signifier. D’autres, s’efforcent de faire entrer le réel dans le moule de leurs visions, balayant toutes contradictions ou versions non conformes, et si le forçage s’avère insuffisant, toutes les violences sont permises pour le tordre et retordre sans cesse écrasant sur leur passage toute voix ou personne qui y résiste.
Quelque chose de cet ordre a lieu en Tunisie, et sans doute n’avons-nous pas fini de voir s’affronter ces deux modalités. Mais, aussi, à l’échelle de notre monde si violent par ses injustices et peu capable de faire place à la part raisonnable des humains tant il flatte leurs plus bas instincts, nationalistes, chauvins, racistes, et sectaires.
On peut regretter que la plume de certains se fit assassine, et leurs coups de crayon si insultants et violents aient heurté jusqu’au plus profond les convictions intimes de millions de personnes, cela ne justifiait pas leur mise à mort. Mais, on ne peut justifier leurs outrances, mème si on admet leur droit à ces libertés.
De quelles outrances vous parlez; ils étaient athées et c’est leur droit et ils ont aussi le droit de rire de ces obscurantistes qui ont fini par les mettre à mort; alors ne cherchez d’excuses ; ils n’ont jamais été outrancier.
Athées et anarchistes, c’était leur droit. Artistes et journalistes, aussi, et à ce titre on peut ne pas abonder dans leurs parti-pris, ni partager leur tropisme à renverser les icônes. Car, insulter le prophète peut choquer jusqu’à provoquer la colère chez certains, et cela se comprend.
Pas outranciers, les gens de Charlie-hebdo? C’est même une de leurs rêvendications que de choquer…
Bien entendu, les assassins n’ont, à mes yeux, aucune justification, ni excuse. Ils desservent, même, la “cause” dont ils se réclament.
Et, puisque tout musulman qui s’exprime est sommé de se situer du “bon côté”, je viens de le faire dans les deux phrases précédentes, ce qui devrait me garantir l’acceptabilité requise.
Cher Volvert,
pourrais tu, s’il te plait, m’indiquer en quoi ces caricatures t’ont semblé insultantes pour un musulman ?
Est ce le simple fait de mettre en scène sous la forme d’un dessin, le Prophète,
ou as tu trouvé que les situations relatées étaient insultantes pour le Prophète ?
J’ai été élevée dans le respect des règles de l’Islam même si dès l’âge adulte, je suis devenue athée. Cependant, je crois pouvoir affirmer que je respecte tout de même l’Islam et je n’ai rien vu de malveillant ou d’insultant dans ces caricatures.
Juste de l’humour, un peu enfantin d’ailleurs.
Voudrais tu m’en dire plus sur ta perception de ces caricatures ?
Toute personne intéressée peut bien entendu donner son avis, je l’en remercie d’avance.
On retrouve le même réseau que les assassins de Chokri Belaïd et Mohamed Brahmi
http://revolisationactu.blogspot.fr/2015/01/terreur-islamofasciste-en-tunisie-et.html
JEUDI 8 JANVIER 2015
Terreur islamofasciste en Tunisie et à Charlie Hebdo: Chokri Belaïd, Cabu, Charb, Mohamed Brahmi, Wolinski, tous assassinés par le même réseau islamofasciste
Chokri Belaïd, Cabu, Charb, Mohamed Brahmi, Wolinski assassinés par le même réseau islamofasciste dirigé par l’organisateur de la terreur en Tunisie Boubaker al-Hakim et dont le “gourou” Farid Benyettou est membre de Ennahda
Boubaker al-Hakim, qui se fait appeler “Abou-Moukaatel”
complice de Chérif Kouachi et Said Kouachi
par Yanick Toutain
RevActu
8/1/15
“son gourou, un certain Farid Benyettou, chef du « groupe des Buttes-Chaumont » et membre d’Ennahda.”
“« Je m’adresse à eux pour leur dire que oui, c’est nous qui avons effectivement tué Chokri Belaïd et Mohamed Brahmi ; et avec l’aide de Dieu, nous reviendrons pour hisser l’étendard d’Allah Akbar et Mohamed est son prophète », a-t-il aboyé. “‘
C’est un seul et même réseau qui fait règner la terreur en France et en Tunisie.
Les médias nous baratinent avec une version édulcorée de la vérité.
Chérif Kouachi [.. ] On l’y présente comme un «élève assidu» de Farid Benyettou, un prédicateur du XIXe arrondissement de Paris qui préparait des volontaires à partir combattre en Irak avant que sa filière soit démantelée (Le Parisien)
Mais en fait de “filière demantelée”, il n’en est rien. Ce réseau est celui qui a organisé la terreur en Tunisie depuis plusieurs années. Le groupe qui a assassiné les deux leaders de gauche Chokri Belaid et il suffit de chercher un peu plus loin le CV du gourou Farid Benyettou sur internet pour découvrir tout autre chose
Chokri Belaïd (شكري بلعيد), né le 26 novembre 1964 à Djebel Jelloud1 et assassiné le 6 février 2013 à El Menzah, est un homme politique et avocat tunisien. Son assassinat provoque des manifestations violentes et la plus grave crise gouvernementale depuis la révolution de 2011.
Mohamed Brahmi (محمد البراهمي), né le 15 mai 1955 à Sidi Bouzid et mort assassiné le 25 juillet 2013 à l’Ariana, est un homme politique tunisien2.
Un réseau dont le “gourou” est parfaitement connu de la police française.
Le 18 décembre Nebil Ben Yahmed écrivait sur Tunisie Secret à propos de l’assassin qui revendiquait son crime
Qui est Boubaker al-Hakim ?
L’assassin de Chokri Belaïd et de Mohamed Brahmi a une longue carrière de terroriste derrière lui. Français de parents tunisiens, il a vécu toute son enfance dans le XIXe arrondissement de Paris. En compagnie de son jeune frère, il a fait le djihad en Irak et il a été arrêté et condamné en France en 2005. Il y avait déjà contre lui un mandat d’amené émis par la police de Ben Ali via Interpol.
Né à Paris le 1er août 1983, de parents tunisiens, Boubaker al-Hakim est un terroriste notoire dont le gouvernement tunisien avait demandé l’extradition par le biais d’Interpol (6 mai 2001). Les services tunisiens l’ont repéré par rapport à son gourou, un certain Farid Benyettou, chef du « groupe des Buttes-Chaumont » et membre d’Ennahda.
INTERPELLER TOUT LE RESEAU EN DECEMBRE
UNE EVIDENCE
POUR DES POLICIERS ANTI-ISLAMOFASCISTES
PAS POUR LA DGSE-DGSI
Ce chainon manquant “Farid Benyettou” est le lien que la presse tente de camoufler entre les deux crimes
C’est une vidéo de décembre dernier qui aurait du – si la police secrète française n’était pas complice de ces islamofascistes – inciter à l’arrestation de toute cette bande de criminels
BLBL
TUNISIE SECRET : Exclusif: D’Irak, Boubaker Al-Hakim reconnait l’assassinat de Chokri Belaïd et Mohamed Brahmi (vidéo) (Nebil Ben Yahmed )
18 Décembre 2014
C’est une vidéo exclusive de Tunisie-Secret qui a révélé dès 2013 et plusieurs fois réitéré depuis que Boubaker Al-Hakim est l’assassin de Chokri Belaïd et Mohamed Brahmi. Maintenant qu’il est à l’abri en Irak, ce psychopathe vient de le revendiquer dans un message vidéo. TS a aussi révélé le 7 décembre dernier qu’Abou Iyadh et Boubaker Al-Hakim s’apprêtaient à déserter la Libye pour l’Irak, en bateau et via la Crète.
Décryptage du message vidéo
Quatre terroristes tunisiens apparaissent dans cette vidéo postée hier, 16 décembre 2014 et supprimée cinq heures après (TS a pu la sauvegarder sur son propre serveur). Seifallah Ben Hassine, alias Abou Iyadh, n’apparait pas parce qu’il veut garder le mystère sur le pays où il se trouve et qu’il n’aimerait pas que ses fidèles le considèrent comme un déserteur. Il laisse croire qu’il se trouve toujours sur le front tuniso-libyen alors qu’il est depuis une semaine en Irak.
Sur les quatre terroristes, nous avons pu identifier deux : Boubaker al-Hakim, l’assassin de Chokri Belaïd et de Mohamed Brahmi, et celui qui se fait appeler « Abou-Moussaâb » et dont nous avons retrouvé la photo en compagnie d’Abou Iyadh à l’époque où l’activisme de ses dangereux terroristes était toléré par la police tunisienne et soutenu par la troïka au nom des “acquis de la révolution”, de la démocratie et de la liberté d’expression !
Tout au long de son mandat, Mohamed Brahmi critique ouvertement le gouvernement
dirigé par les islamistes d’Ennahdha4.
Le lien vient d’être donné par l’auteur du même article sur tunisie Secret Nebil Ben Yahmed
LE CERVEAU DU RESEAU DES BUTTES CHAUMONT
EST L’ORGANISATEUR DE L’ASSASSINAT
DE CHOKRI BELAID ET MOHAMED BRAHMI
Exclusif : les frères Saïd et Cherif Kouachi s’entrainaient en Tunisie auprès de Boubaker al-Hakim
8 Janvier 2015
(…) le meilleur connaisseur de l’islamisme en France, Gilles Kepel, a laissé entendre que Cherif Kouachi et Boubaker al-Hakim se connaissaient. C’est un euphémisme. Cherif et Saïd Kouachi ont été converti à l’islamisme par l’imam autoproclamé de la mosquée de Stalingrad, Farid Benyettou, et au terrorisme, par Boubaker al-Hakim, le franco-tunisien qui a préparé et ordonné l’assassinat de Chokri Belaïd et Mohamed Brahmi en 2013.
Cherif Kouachi, un ancien d’Al-Qaïda en Irak
Les frères Kouachi sont deux dangereux terroristes islamistes qui ont bien profité du laxisme de la justice française. Tout comme leur caïd, le franco-tunisien Boubaker al-Hakim. Agé de 32 ans, Cherif Kouachi, ex-rappeur et malfrat, était bien connu des services antiterroristes français et du FBI américain, qui est sans doute à l’origine du mandat de recherche qui a été émis hier contre lui et son frère !
Comme viennent de l’écrire nos confrères du Point, Cherif Kouachi « a été condamné une première fois en 2008 pour avoir participé à une filière d’envoi de combattants en Irak. Né en novembre 1982 dans le 10e arrondissement de Paris, de nationalité française, surnommé Abou Issen, Chérif Kouachi a fait partie de ce qui a été appelé “la filière des Buttes-Chaumont” : une organisation qui, entre 2003 et 2005, aurait incité une dizaine de jeunes Français, tous Parisiens, âgés de moins de 25 ans et domiciliés dans ce quartier, à partir combattre en Irak ». Or, dans ce procès de 2008, le principal cerveau de ce réseau de recrutement de djihadistes pour l’Irak s’appelle Boubaker al-Hakim, dont nous avons plusieurs fois parlé et qui est l’organisateur du double assassinat de Chokri Belaïd et de Mohamed Brahmi.
Toujours selon Le Point, Cherif Kouachi a été interpellé en janvier 2005, « juste avant de s’envoler pour la Syrie, puis l’Irak. Il avait été ensuite mis en examen pour “association de malfaiteurs en vue de préparer des actes terroristes”. Jugé en 2008, Kouachi, qui encourait jusqu’à dix ans de prison, n’avait pourtant écopé que de trois ans d’emprisonnement, dont 18 mois avec sursis. Depuis, lui et son frère aîné Saïd, âgé de 34 ans, avaient tout fait pour se faire oublier des services de renseignements, en partant se “mettre au vert” en province, notamment dans la région de Reims ».
Il n’y a pas que Cherif Kouachi à avoir bénéficié de la « clémence » de la justice française. Son recruteur, Boubaker al-Hakim, a eu droit au même traitement de faveur. Dans la même affaire du groupe des Buttes-Chaumont, Boubaker al-Hakim a été condamné à huit ans de prison ferme, mais il n’en a fait que quatre ! Boubaker al-Hakim, libéré des prisons françaises et extradé au pays de la « révolution du jasmin » Comme le franco-algérien Cherif Kouachi, Boubaker al-Hakim est né à Paris le 1er août 1983, de parents tunisiens. C’est un terroriste notoire dont l’ancien régime de Ben Ali avait demandé l’extradition par le biais d’Interpol (6 mai 2001). Les services tunisiens l’ont repéré par rapport à son gourou, un certain Farid Benyettou, chef du « groupe des Buttes-Chaumont » et membre d’Ennahdha. Il a été mis en examen et écroué à Paris en janvier 2005, parce qu’il était considéré par les enquêteurs comme le chef spirituel et recruteur du groupe de jeune parisiens qui cherchaient à rejoindre le djihad en Irak. Le 4 juin 2005, Boubaker el-Hakim – dont le frère Radwan, 19 ans, a été tué le 17 juillet 2004 en Irak -, a été mis en examen pour “association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste” par le juge de la section anti-terroriste du Parquet de Paris, Jean-François Ricard. Il a ensuite été placé sous mandat de dépôt par un juge des libertés et de la détention (JLD), conformément aux réquisitions du parquet. C’est grâce au gouvernement syrien que ce terroriste a été livré à la France en 2005, lorsque ce pays combattait le terrorisme islamiste! En 2008, il a été condamné à 8 ans de prison ferme. Il n’en a fait que quatre, puisqu’il a été relâché en décembre 2012, dans l’euphorie du « printemps arabe ».
A l’instar d’autres pays européens, la France voulait se débarrasser de sa racaille islamo-terroriste. C’est le cas de la Belgique avec Tarek Maaroufi et Walid Bannani. Deux semaines après la libération de Boubaker el-Hakim, ce dernier est rentré en Tunisie ! Moins de deux mois après son retour, il a préparé et conçu l’assassinat de Chokri Belaïd, le 6 février 2013, puis celui de Mohamed Brahmi, le 25 juillet 2013 !
Depuis, profitant de complicités des éléments islamistes qui ont phagocyté le ministère tunisien de l’Intérieur, Boubaker al-Hakim a pu quitter la Tunisie pour la Libye en compagnie de Seifallah Ben Hassine, alias Abou Iyadh. Actuellement, il se trouve aux frontières irako-syriennes, combattant au sein des barbares de Daech.
Les frères Kouachi hôtes de Boubaker al-Hakim en Tunisie
Après leur libération anticipée en 2010, Cherif et Saïd Kouachi se sont fait oublier en se repliant sur Reims. Ils n’ont pas pour autant disparu des radars des services de renseignement français et américains. Dès 2012, Saïd Kouachi a passé ses « vacances d’été » en Tunisie, probablement à Hammamet. En janvier 2013, Cherif Kouachi s’est rendu en Tunisie à la suite d’une reprise de contact avec Boubaker al-Hakim, qui venait à son tour d’être relâché par la justice française malgré sa condamnation à 8 ans de prison ferme dans l’affaire de la filière des Buttes-Chaumont. Dès sa libération en décembre 2012, ce dernier s’est installé chez sa tante dans la banlieue de Tunis, la Tunisie étant devenue pour lui et ses semblables la nouvelle terre du djihad. C’est dans ce pays livré aux islamistes et devenu terre promise de l’Internationale terroriste que Cherif Kouachi, suivi par son frère Saïd, s’est installé durant près de deux mois. Après avoir suivi un stage de “perfectionnement” dans le maniement des armes, ces deux sinistres criminels ont probablement suivi Boubaker al-Hakim dans sa fuite en Libye. Ce dernier reparti en Syrie via les frontières turques, les frères Kouachi ont dû regagner la France il y a trois ou quatre mois parce qu’ils avaient une mission à accomplir.
Dans l’attaque de Charlie Hebdo, nos deux psychopathes n’ont pas agi en « loups solitaires », expression inventée par certains imbéciles pour éviter les « amalgames », mais en soldats d’Allah obéissants aux ordres de Boubaker al-Hakim, l’un des principaux sanguinaires de Daech en Irak et en Syrie. Nebil Ben Yahmed
Après le versement de 20 millions par François Hollande à Iyad Ag Ghali, l’égorgeur de Aguel Hoc au Mali, on a une nouvelle fois la preuve de l’imposture totale : les islamofascistes et les services secrets ont les mêmes patrons.
C’est Sarkozy et Hollande qui ont organisé sur financement du Qatar la prise du pouvoir par Ennahda et Morsi. Et l’on retrouve des membres et associés de Ennahda dans le crime contre Charlie !
Il ne reste plus qu’à déclarer la guerre à #QatarRiba #RibArabieSaoudite et à leurs employeus : la bancocratie mondiale
Je suis Charlie,
Tout à l’heure, Coco, une dessinatrice, rescapée de la tuerie de Charlie Hebdo, est apparue deux minutes sur Arte, la TV franco-allemande. Malgré l’émotion qui lui serrait et nous serrait la gorge, elle a montré un nouveau dessin : simple et sublime victoire !
Faut-il rappeler à tous ceux qui osent parler de “violence”, de “provocations”, d'”insultes”, d'”atteintes à ceci ou à cela”…, à propos des horribles carnages -celui de Charlie, comme de tant d’autres- que le dessinateur, le journaliste, l’intellectuel, le penseur… ne prennent pas les armes pour défendre la raison, la sensibilité et le goût contre les mythes assassins, les thèses outrées sans nombre, les superstitions meurtrières.
Seul le raffinement des barbares se passe de mots, de crayon et de papier.
Il y a bien un dicton tunisien qui dit grosso-modo “Le mariage chez les voisins mais les youyous chez nous”! Toutes les voix de la pseudo-élite bougnoule s’élèvent subitement pour défendre la “liberté d’expression” en France alors que cette même liberté est protégée et défendue par les institutions et les lois françaises (et même une arme nucléaire si cela devient nécessaire). Alors que ces mêmes voix (y compris les petits bougnoules hypocrites et lèches-bottes qui manifestent devant la résidence de l’ambassadeur français (visiblement dérangé de leur présence, en tout cas, c’est-ce qu’il a déclaré à la presse locale) ne se sont jamais entendu quand il s’agit de la “liberté d’expression” dans leur propre pays. Des blogueurs et des artistes (pour ne pas parler des citoyens ordinaires, eux complètement invisibles aux yeux de notre pseudo-élite) sont arbitrairement détenus dans les geôles du nouveau vieux sénile et malmenés devant les cours militaires et subissant des entraves très graves à leurs droits les plus élémentaires de défense, de liberté d’expression et de circulation sans que ça ne soit un problème ou une cause pour qui que ce soit !
Ce que je dis simplement, la liberté d’expression en France est protégée et n’a pas besoin de vous pour le faire. Il vaut mieux que vous vous occupiez de la liberté d’expression bafouée dans votre propre pays. En tout cas, vu de la France, vous ne resterez que des bougnoules et des pygmées ou au mieux des humains de seconde zone. Donc il vaut mieux que vous vous occupiez de vos oignions!
Pauvre Tounsi,
bête comme ses pieds, amer et aigri,
qui n’a trouvé que “bougnoules” comme argument décisif selon lui.
Qui crois tu convaincre en usant de tels propos, de telles insultes ?
Minable tu es, minable tu resteras.
Il n’y a qu’un seul Bougnoule ici, et c’est toi.
Je suis Clarissa, Frédéric, Mustapha, Ahmed, Frank, Michel, Elsa, Bernard, Stéphane (Charb), (Jean) Cabu, Georges, l’autre Bernard (Tignous), Honoré, Yoav (mon compatriote fauché à 21 ans !), Philippe, Yohan, Francois-Michel,
Original, en effet, de
– vilipender ad nauseam et sans nuance, aucune ! tout un peuple, qualifié -excusez du peu- de
“جاهل، عابث ومنافق لا يُوالي سوى الطغاة والفاسدين ولا يأتمن سوى الخبثاء والغادرين ولا يصدّق سوى الكاذبين”
“ignorant, musard, hypocrite, ne prêtant allégeance qu’aux despotes, qu’aux corrompus, ne faisant confiance qu’aux roublards et aux traitres, n’écoutant que les menteurs »,
un peuple révélé ailleurs :
“لأنّ التونسي لحّاس، متزلّف، منافق أو لا يكون. الإيجابي في الموضوع أنّ هذا الشعب المتخلف في غالبيته لا ينكر البندير بل يرى في ذلك أسلوب حياة مناسب”.
“… car le Tunisien ne saurait être que courtisan ès-lèche, flagorneur, hypocrite (une obsession !). Ce qu’il y a de positif dans l’affaire c’est que ce peuple arriéré, ne nie pas, majoritairement, [l’industrie] de tresser des lauriers aux Maîtres, mais y voit un mode de vie convenable » ;
deux exemples entre mille autres,
– et venir après le défendre (?), s’érigeant, par un clavier un peu trop lourd, en voix justicière contre des « élites » faillies et serviles.
Votre certitude radicale que tout est fichu dans le pays, que tout est pourri, de la cave qu grenier, votre illogisme oublieux de ses injures des uns dès qu’il s’agit d’en injurier d’autres, disent-ils, parmi tant de dissolutions, que le Tounsi est définitivement submergé par sa paranoïa ?
P.S.
Vous a-t-on vu dire un mot à propos de Yassine Ayyari, ou de Inès Ben Othmane, pour ne citer que deux des derniers événements tunisiens ?
Ca y est les mauvaises odeurs ont commencé à sortir de la poubelle de la liberté d’expression.Quandau contenu de cette poubelle, c’est le mépris des autres, la haine de classe, l’ignorance, l’aveuglement de la foi religieuse…etc. Et ce n’est pas la raison qui va trier les ordures pourchoisircequ’ily aàjeter et cequ’il y a a recycler. C’est la violence qui va trancher. Pour les pays chantres de la démocratieet de la liberté de l’individu et de la liberté d’expression, c’est le devut de la gurre.