Cher Professeur Gannoun,
Permettez-moi de répondre, au nom de toute ma génération, à votre article du 27 Avril 2015 intitulé « Dakhlet el bac » : ce tifo de dégénérés.
Contrairement à vous, je ne suis point choqué par la bassesse d’une partie des dessins et des messages affichés à l’occasion du “Bac Sport” de cette année. Je ne suis pas choqué car je peux les comprendre. Je peux les critiquer, je ne les accepte pas … mais je les comprends, car il y 5 ans de cela, j’ai moi aussi pris part à ce genre de “débilités”. Et je cherche à le faire au lieu de m’acharner inutilement à insulter des gamins en ayant recours à des stéréotypes stériles croyant que cela me donnerait plus de légitimité ou que ça puisse faire de moi un expert en la matière. Parce que j’avais moi aussi besoin d’être compris.
Avec tout le respect que je vous dois, Monsieur, pouvez-vous me dire ce que vous voulez transmettre à travers votre article ? Voulez-vous comprendre ce phénomène et l’analyser objectivement en essayant de pointer du doigt les causes d’une telle dégradation ou est-ce que vous vouliez tout simplement adresser un message à “Monsieur le Ministre de l’éducation” pour l’encourager à museler toute une génération de jeunes et à écraser tous ceux qui ne répondent pas à vos critères et qui choisissent de penser, vivre et s’exprimer autrement. Vous ai-je bien compris ? Ou est-ce peut-être ma petite cervelle limitée qui m’empêche de contenir toute la sagesse que vous auriez apparemment étalée ?
Laissez-moi vous rappeler, cher Professeur, que ces bras-cassés et ces cerveaux débiles et immobiles, comme vous prenez tant de plaisir à les décrire, ne sont pas issus du néant. Ce ne sont pas les enfants du diable ou des créatures chimériques descendues du ciel. Ce sont bel et bien vos enfants (non-voulus apparemment). Ce sont les enfants d’une société que vous avez construit vous-mêmes, ainsi que mon père et que nos parents à tous. Que vous le vouliez ou pas, nous sommes votre progéniture. Un de ces petits écervelés pourrait fort probablement être votre neveu ou petit fils ou le fils d’un ami à vous.
Nous sommes débiles, je l’avoue. Nous sommes ignorants aussi. Nous n’avons ni but ni motivation. Nous n’avons pas de rêves. Nous avons juste une quantité incroyable d’énergie négative, de frustration, de haine que nous exprimons chacun à sa manière.
Nous ne sommes qu’un miroir … nous ne sommes qu’une conséquence et une continuité de ce que vous avez commencé. Nous n’avons pas choisi de naître dans un pays du tiers monde, dirigé par un bandit cocu, sa garce et leurs bâtards et peuplé par des lâches qui n’ont jamais daigné ouvrir la bouche face à l’injustice et à la médiocrité dans laquelle ils vivent. Nous n’avons pas choisi d’avoir des enseignants qui ne cessaient d’insulter leurs classes à longueur de journée et de traiter leurs élèves de cancres et de vauriens, exactement comme vous le faites. Je n’ai pas choisi de ne trouver aucun lieu pour m’accueillir, étant jeune, où je peux me divertir et développer mes talents. Je n’ai pas choisi de trouver refuge dans la rue et dans le virage qui vous pose apparemment problème. C’est dans cette même rue et dans cette même Curva que j’ai compris que nous vivions dans la merde, que mes rêves ne comptaient pas vraiment car ils n’allaient fort probablement jamais voir le jour. C’est là aussi que j’ai appris à accepter la vérité et à l’affronter en étant un homme. J’ai appris à ne jamais baisser la tête devant l’oppression, à ne jamais craindre la brutalité de l’Etat, à ne jamais la fermer, à ne jamais accepter de voir mes frères se faire tabasser par terre sans rien faire. C’est là aussi, et grâce aux grands, que j’ai appris à contrôler ma colère, que j’ai appris à travailler dur pour espérer un jour devenir capable de changer la merde dans laquelle vous nous avez pondus et dont vous êtes en grande partie responsables. Nous on l’a juste trouvée là, on l’a éparpillée sur du tissu et on l’a pendue assez haut pour que vous puissiez l’admirer. Assez haut pour que vous puissiez redescendre sur terre, admettre vos erreurs et sauver ce qu’il reste à sauver.
Mais rassurez-vous, cher Professeur. Je suis plus en colère contre ces jeunes que vous. Non parce qu’ils ont mis de la merde sur du tissus, mais parce qu’ils ne l’ont pas assez bien fait pour vous faire comprendre que c’est la vôtre ainsi que celle de toute votre génération. Une génération qui a trainé tout un pays – avec tout ce qu’il symbolise – dans la boue et qui a encore l’audace de nous parler de leur “exploits” héroïques et de leurs prouesses avec toute l’arrogance du monde. La même arrogance avec laquelle vous avez écrit ces quelques lignes.
Je suis en colère contre ces jeunes, parce qu’ils ne savent pas communiquer ce qu’ils ont à dire, parce qu’il ne savent pas canaliser toute cette énergie gaspillée. Le jour béni où il apprendront à le faire, on ne verrait probablement plus de lèches bottes sur les télés, ni de professeurs qui supplient des ministres pour museler leur peuple au lieu d’essayer de résoudre ses problèmes…
Ne vous inquiétez pas, nous irons tous nous moucher ailleurs. Du moins, ceux qui en sont capables. Je l’ai déjà fait, personnellement, je me mouche ailleurs et je n’ai plus à sentir l’odeur de la merde dans laquelle j’étais obligé de vivre. Concernant ceux qui y sont malheureusement restés, attendez-vous à tout de la part de quelqu’un qui a tout perdu et qui n’a rien à gagner.
Cordialement,
Mehdi, bras cassé au cerveau débile et immobile
اشكر كاتب المقال…الأجيال التي سبقتنا و تدعي النبل و الدفاع عن الأخلاق سقطت في هذا الإمتحان منذ وقت ليس بالبعي. ليس علينا تذكيرهم بتقصيرهم في قضايا مصيرية للوطن..بداية من التعليم و الأسرة نهاية إلى الديمقراطية.. كل منهم يرضع فكرة ما من بلد أو من ثقاقة ويتبناه ليرغي بها على أجيال ترعرعت بعيدا عن أطر التشكيل و الدمغجة…بل نمت في عالم إفتراضي أكثر تحررا من أفكارهم المتعفنة..لذلك فهم لم يفهموا هذه الأجيال و لن يفهموها…في انتظار أن تكنسهم مع كامل الإحترام للأبوة الزمنية التي لهم..
تذكروا عيوبكم..تمجيدكم لثقافة الإتباع سواء يمينيين أو يساريين..أنتم لم تمتلكوا الجرأة يوما لتجاوز أنفسكم أو للمراجعة الصريحة..
دعوهم و شأنهم و سيتجاوزونكم للأفضل.
Très bien dit mon fils.
Chèr Mehdi bras cassé au cerveau débile et immobile,
Contrairement à toi je suis choquée par la bassesse des dessins et des messages affichés à l’occasion di “Bac sport”. Je suis choquée à chaque fois que l’ignorance s’affiche, fière d’elle même et orgueilleuse du rien qu’elle symbolise.
Je les comprends ces gamins, après les avoir analysés, et c’est pourquoi je les méprise.
Et je n’accepte pas qui se lave toujours les mains ni celui qui lave celles des autres, ceux qui cherchent et qui trouvent ponctuellent des bouc émissaires pour tout justifier.
Dans l’ordre, qui est toujours le même, n’importe la faute à couvrir: la société, le pays, le tiers monde, le dictateur, les enseignants.
La merde n’est jamais de celui qui l’a pondue. C’est toujours une conséquence.
Comme les violents qui collent aux victimes la faute d’avoir provoqué.
Mais là, pointer le doigt contre les enseignants pour couvrir une génération paresseuse et lâche, là pour défendre des fainéant on essaie de culpabiliser une categorie bien plus noble.
Laissez-moi vous rappeler, cher Mehdi bras cassé au cerveau débile et immobile, que les enseignants ne sont pas ces boucs faciles qui “ne cessaient d’insulter leurs classes et de traiter leurs èléves de cancres et de vauriens.” Après une dictature de 30 ans les enseignants d’aujourd’hui ont grandi dans la même société que vous avez décrit, ils ont couvé la même énergie negative et ils ont trouvé une manière plus difficile mais aussi plus fructueuse de la canaliser. Ils n’ont pas joué les rebelles anti-sociales pleins de rage qui nuisent à leurs future avant qu’à la société qu’ils visent.
Ils se sont construit un futur, une vie pleine, un travail qu’ils aiment et des idées dont être fières.
Et ils continuent à le faire, leur boulot, qui est d’éduquer à la réflexion, au sens critique et d’ouvrir les esprits au monde, malgré ces tas d’étudiants qui s’en moquent et qui réchauffent inutilment des chaises en attendant un morceau de papier avec un titre qui, dans leurs cas, ne voudra rien dire.
Ces tas d’étudiants convaincus que personne n’a rien à leur apprendre parce qu’ils savent dèjà tout et que si ils ignorent quelque rare chose c’est la rue qui va leur apprendre. (YO!) Ces tas d’étudiants qui ne veulent pas étudier, par leur choix, ni se construire de vraies opinions basé sur des faits solides mais qui trouvent plus facile de jouer un peu le mouton et un peu le perroquet.
Mais c’est aussi sur les bancs d’école qu’on apprend à être homes et femmes , à “ne jamais craindre la brutalité de l’Etat” dans n’importe quelle forme. Qui est celle de la dictature nazie aussi. C’est parce que des hommes, des vrais, n’acceptaient pas de “se faire tabasser sans rien faire” que le nazi-fascisme a été écrasé comme les cafards qu’il representait.
On ne peut guère justifier avec la vie sous une dictature le soutien à une autre dictature égalment féroce et liberticide.
Si les politiques des partis et des armés invoqués par ces gamins avaient eu dans le passé, ou auront dans le future la victoire pour laquelle ils font leur grand tifo, il n’y aurait certainement plus de pancartes à la con dans les cours des écoles.
Peut être ils auraient pu faire un simple 2+2 s’ils avaient prêté un peu plus d’attention à leurs profésseurs. Et si ils ont fait leurs calcules et tiré consciamment les conclusions qu’on a vu affichées aux murs on sait, tous, qu’être une bête est bien pire qu’être un simple ignorant.
La merde, pour une fois, appartient à celui qui l’a pondu. Sans médiateurs, ni boucs émissaires.
Cordialement.
Chère Madame ou Mademoiselle RL,
comme le titre du texte l’indique, ce que j’ai écrit est une réponse à un autre article parlant de ce sujet. Ce qui voudrait dire que ce que j’ai écrit n’a de sens que dans ce contexte très précis. Je suis absolument d’accord avec vous sur tous les points que vous avez évoqués et je n’ai nulle part dit que ces images me plaisaient. Au contraire, j’ai bel et bien dit “Je peux les critiquer, je ne les accepte pas”. Ceci dit, le but de mon écrit n’était pas d’expliquer ou d’analyser ces faits, mais de réagir face à un académicien qui demande à son “Monsieur le Ministre de l’éducation” de museler toute une génération en ayant recours au “Karcher national” selon ses propos.
Bien que leurs messages soient en grande partie des conneries et des affrosités, ce serait insensé, injuste et porbablement malhonnête de diaboliser ces gamins et de leur faire porter toute la responsabilité. Et comme ce sont VOS enfants et que le futur de notre patrie repose sur eux, il est de VOTRE devoir de bien les éduquer, de les motiver, de leur montrer la différence entre le mal et le bien, de leur prouver que se tuer à étudier comme des malades dans une école préparatoire (et ce n’est qu’un exemple) leur garantira une vie digne et confortable. Que ça les protègera de l’injustice et que ça donnera de l’importance à leurs personnes. Je sais bien que vous ne le pouvez pas. Moi non plus, bien que je les comprenne mieux que vous, étant donné que je suis l’un d’eux. Je ne peux leur apporter la motivation que je n’ai moi même pas trouvée. Je ne peux leur mentir en leur promettant que l’avenir sera meilleur (comme tout le monde ne cesse de le répèter) alors que tous les signes disent le contraire. J’ai quitté ma patrie à l’âge de 19 ans. Je me bats depuis pour assurer ma vie et mes études et chaque mois qui vient représente pour moi l’inconnu. Cependant je ne regrette absolument pas mon choix, car même si j’ai le mal du pays, je vis dans un pays qui me respecte beaucoup plus que le mien. Un pays qui croit en moi et qui me donne tous les moyens pour réussir. Un pays dans lequel le travail paie vraiment. Un pays dans lequel le fils de foulen ne me prendra pas ce qui me revient de droit. Je ne compte absolument pas rentrer un jour, à moins de devenir un richard. Car dans la Tunisie dans laquelle j’ai grandi, le pays de la médiocrité et de la corruption, il n’y a que le fric et le pouvoir qui comptent et il n’y a que ceux qui les ont qui peuvent rêver. Et ceci, madame ou mademoiselle, n’est en aucun cas la faute de ces gamins. Tout comme moi, ils ont perdu espoir en leur propre patrie. Je me suis refugié en Europe, eux c’est dans l’état islamique ou nazi qu’il voit la solution. Et ça, chère madame ou demoiselle, reflète une triste réalité qui devrait vous inquièter beaucoup plus que les tifos de ces jeunes lycéens. Et comme dit l’ancien proverbe “فالكم في صغاركم”.
Cordialement,
Mehdi El Aouni, étudiant à la Technische Universität München
Je crois que celui qui ne s’est jamais révolté contre l’école ne se révoltera jamais contre une dictature.
“Je n’ai jamais laissé l’école se mettre entre moi et mon éducation” (Mark Twain).
Et bien peu de professeurs seraient capables d’écrire un texte aussi magnifique qui, en très peu de mots, rend compte de ce qui se passe en Tunisie et de ses causes à la fois les plus profondes et les plus cachées, à quoi l’on répond par la punition, l’humiliation, la peur… Jusqu’à la prochaine fois. Et puis encore et encore.
Les professeurs étaient déjà en poste sous Ben Ali. Ont-ils changé quelque chose à leur enseignement depuis ?
Et n’étaient-ce pas les “bons” élèves d’une méritocratie qui servaient les tortionnaires s’acharnant sur les “mauvais”. Etonnant, non ?
” je les comprends, car il y 5 ans de cela, j’ai moi aussi pris part à ce genre de “débilités”.”
Et apparament vous n’en êtes pas sorti petit Mehdi,vous êtes toujours bras cassé et cerveau débile et immobile,aussi débile que ceux que vous prétendez défendre !
Il est trop facile d’accuser les “autres”,ceux qui vous ont précédé ne vivaient pas dans de
meilleures conditions que les vôtres,et pourtant ils n’étaient pas “débiles”;ils bossaient et
ils vous ont élevé ! Ne croyez pas que vous vous en êtes sorti seul,comme vous semblez
l’affirmer.
Quans au pays dans lequel vous vivez,il a produit le nazisme,ne l’oubliez pas….
J’ai lu les premières phrases de l’article, et j’ai eu tellement d’espoir! Tellement d’attentes: Enfin, quelqu’un de notre génération allait révéler aux “adultes” à quel point le monde a changé, à quel point la frustration sexuelle des jeunes est indescriptible, à quel point les relations humaines se sont transformées avec toute la technologie qui nous entoure et à quel point ils sont déconnectés.
Toutes génération s’éloigne de la précédente. Mais les les «90s kids» sont à des années lumières de leurs parents. Si internet est une chose magique, c’est bien aussi un fléau, oui un fléau, parce que qu’il n’est pas canalisé, puisque les parents en savent si peu:
Pour des “jeunes” de mon âge (21), rien de choquant dans les images qui circulent :
-Bien sûr qu’il y a des dessins qui montrent les “Sciences” entrain de dominer les “Info” (sexuellement), puisque tout ce que les jeunes connaissent du sexe, ils ont appris des films pornos.
-Bien sûr qu’il y a un drapeau de ISIS sur le toit d’un lycée je ne sais où, puisque les jeunes défaitistes (mais aussi méprisés) voient en la violence la revanche absolue et l’affirmation d’un machisme sans limite.
-Bien sûr que la violence est glorifiée, puisque le petit Emino fait la star à Damas sur son profil Facebook.
Pour nous les jeunes …rien de neuf.
Mais pour beaucoup d’ “adultes” c’est choquant! … Il y a tellement de chose que la génération de mes parents ne pourrait même pas imaginer: Mes oncles et mes tantes (pourtant éduqués et relativement habiles avec internet) ne savent même pas ce qu’est le contrôle parental. Mon père pense que Facebook est un site de rencontre et la durée de vie du compte instagram de ma mère était d’une heure. Entre temps, je vois des cousins d’à peine 14 ans révéler des informations personnelles sur Ask et passer des heures scotchés à leurs écrans.
Le gouffre ne fait que s’agrandir. Une mise à jour s’impose. Voila ce que je pensais que l’article allait enfin expliquer…
Mais non.. au lieu de ca, j’ai eu droit a un article plein d’ad hominem, qui fait exactement ce qu’il reproche a “l’adversaire” (ne pas proposer de solution) et qui, faute d’arguments, se contente de pointer du doigt les profs et les parents. “Oh, c’est votre faute, pas la notre”
RL démontre très clairement beaucoup de choses que je reproche à l’article.
Mais j’ajouterai que la conclusion est encore plus déprimante que le reste. C’est carrément le même discours que les “hara9a” : “Ici c’est nul! Ya pas de futur! Je vaux mieux que ça! J’ai rien à gagner ici, donc voila… je me casse.”
C’est juste décevant.
Donc en fait, cet article montre que les jeunes en Tunisie ont 3 options:
1 céder à la frustration et faire des dessins de tout genre, cons comme tout, macho, fascistes et simplement ridicules
2 Se rendre compte du cercle vicieux de bassesse et se sentir incompris par les adultes et voir l’étranger comme la seule issue (c’est le cas de l’auteur ici)
3 Changer! Construire! Faire avancer les choses. Et plusieurs ont déjà commencé. Mais bien sur, on en parle pas, ou peu….pas assez en tout cas.
Je vous propose donc de partager cette initiative qui montre qu’une autre voie est bien possible:
https://www.facebook.com/media/set/?set=a.399064340300952.1073741853.338402136367173&type=1
Ce groupe de jeunes a fait une da5la tellement class! C’est juste fantastique!
A partager sans moderation.
On pourrait appeler ça, au fil des commentaires, la “politique académique du pire” : une école dévouée à l’ordre, quel qu’il soit, et à la légitimation de l’ordre en essentialisant les inégalités sociales en différences d’intelligence. C’est la fonction plus ou moins cachée de tout système scolaire, d’autant plus insupportable quand les enseignants prétendent, et croient plus ou moins sincèrement, enseigner l’esprit critique. Il n’y a pire sourd que celui qui ne veut pas entendre, et pire dictateur que celui qui n’a que la force pour faire taire les souffrances de la société, plutôt que d’en chercher les causes et commencer à les traiter à la racine. “Travail, Famille, Patrie”, c’est bien le slogan de Sebsi non ?
RL votre réponse est complète et juste pour cet article.
Monsieur le cerveau immobile, Dieu merci qu’il n’y a pas que vous en Tunisie. Il en a ceux qui l’aiment au point que toute bassesse et saleté de la part des générations antécédentes ne les aveuglent pas de sa beauté et du mérite qu’elle se doit. Dieu merci qu’il y a ceux que par eux la Tunisie avance, jusqu’au temps que vous viendrez, riche et justement traité… Dieu merci qu’il y a ceux que leur cœur est bien rempli de la Tunisie qu’il ne peuvent pas avoir le cœur si obscur que le tien. Monsieur cerveau immobile, quoiqu’il l’est immobilisé, si vous êtes payé c’est parce que vous faites avancer les choses, et vous les avanciez au dehors de chez soi. C’est pour cela que vous êtes bien payé. Dieu MERCI qu’il a ceux qui se battent pour améliorer le visage de la Tunisie . Eux ils le font en silence ce bien. Vous, vous vous vantez de vos illusions. D’ici à ce que vous reveniez, trop de batailles seront faites, que vos articles ne les résoudront guère. Vous viendrez riche pour continuez l’histoire de nos riches. Les Tunisiens continueront l’histoire des Tunisiens. Ceux qui ont été injustement traité, n’ont pas trouvé leurs places et qui ont quitté pour cherchez à se bâtir, reviendront pour bâtir leur rêve en Tunisie.
+1 Cihan!