Depuis le début de la révolution, un sujet d’une importance capitale s’est vu négligé, délaissé pour ne pas dire bâclé et n’a bénéficié d’aucun intérêt ni de la part de la couche politique ni des médias ni de cette fameuse société civile, je comprends que l’intérêt d’un bon nombre de gros bonnets de ce pays en soit la vraie raison car il s’agit là d’une vraie fortune colossale dans laquelle se retrouve engagé les réseaux de l’Etat et pas forcément pour la bonne cause.
Quand on parle de 530 terrains, 650 sociétés, 24739 pièces mobilières, 73 milliards de dollars, 1.5 milliard d’euros, 173 voitures de luxe ainsi que tous les biens acquis par les proches de l’ancien système depuis le 07 novembre 87, confisqués, on mesure l’ampleur de cette fortune « laissée pour compte »…
Une première commission s’était initialement occupé de cette petite fortune, il s’agit de la fameuse commission de confiscation et pour ne pas faire simple quand on peut faire compliqué, une deuxième commission s’était vue attelée à la première, il s’agit de la Commission de gestion des biens confisqués chargée de la liquidation, cette dernière a vraisemblablement délégué plus de 80% de ces prérogatives à des commis de justice qui ont décidé de faire la pluie et le beau temps, compte tenu de la procédure, des délais et de la mise à prix des biens confisqués, le fait d’avoir « traîner » sur certaines décisions concernant certains biens aurait contribué à l’enveniment de leur situation ou état ce qui a engendrer leur bradage à un prix dérisoire, sans omettre de mentionner que ce mode de gestion aurait permis certaines reprises par un réseau parallèle comprenant soit les anciens détenteurs soit les nouveaux faucons du pouvoir actuel proches de l’ancien système .
Une révolution qui se respecte est caractérisée par deux changements essentiels, une redistribution des richesses et une redistribution des pouvoirs, la nôtre n’a vu ni l’un ni l’autre, alors de quelle révolution sommes-nous en train de parler ?
Je me retourne vers nos fameux médias, Hommes politiques, et surtout notre bien aimée société civile, qui ont évoqué différents sujets depuis cette « révolution » sauf peut-être l’essentiel, ont-ils été trop manipulés, ou trop nonchalants à l’égard de certains sujets cruciaux sinon vitaux à la Tunisie, ou ont-ils seulement accepté à ce que cette « révolution » leur soit confisquée…
…”Une révolution qui se respecte ” …. doit faire table rase du passé: oublier la France, sa langue à l’ORTOGRAF infernal, son système judiciaire archaique, corrompu, dépendant du pouvoir en place … ses “grandes écoles” mafieuses et féodales= noblesse de diplome d’un autre àge= technobureacrates abstracteurs matheux inutiles …
Monsieur Lakhoua essaye de prendre les gens pour des imbéciles en se faisant passer pour un dissident au système que lui-même (ou plus précisément son patron Zimbawi et son parti familial) ont longuement défendu et participé activement à sa résurrection et son retour en force!
La prétendue “révolution” que ce Monsieur essaye dans un énième texte (de blabla) essaye de “défendre” a été étouffée dans l’œuf un certain 13 janvier lorsque son chef Zimbawi a mis sa main dans les mains des “RCDistes propres” (sic!). Aujourd’hui, après avoir participé activement (pour des calculs purement opportunistes, politiciens et même mafieux) à l’échec retentissent de la transition post-14 janvier en servant entre autres, comme porte étendard aux RCDistes, bourreaux et mafieux de tous bords, et après avoir été largué par son excellence le vieux sénile de Carthage, ils viennent pleurnicher comme des enfants sur les “objectifs” d’une “révolution” qu’ils ont été les premiers mercenaires à combattre et à trahir!
أيامّك_سوداء_يا_زنباوي
شفت_التجمّع_ما_أحلاه؟
لقد_فاتكم_القطار
إن_لم_تستح_فقل_ما_شئت
كنتم_وستبقون_دوما_مرتزقة
الفانتا_حق_دستوري_مقدّس
La seule chose qui aurait du suivre la Révolution du 14 janvier 2011 était la FORMATION DE CDR, de base et la désignation de DELEGUES REVOCABLES
http://revolisationactu.blogspot.fr/2011/01/tunis-cest-la-revolution-africaine-qui.html
J’écrivais ceci le 14/1/2011
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Il faut d’urgence 300 000 délégués de base ! Il faut que 7,5 millions de Tunisiens de plus de 14 ans se groupent par 25 pour désigner le meilleur d’entre eux.
IL FAUT 12 000 DÉLÉGUÉS DE CONSEIL révocables à tout moment (chacun représentant 625 Tunisiens)
IL FAUT que ces délégués de conseil, par 25, désignent 480 DÉLÉGUÉS-députés.(chaque délégué-député représente 15000 délégateurs de base et peut être révoqué à tout moment par ses 24 délégués de conseil.)
IL FAUT UN
GOUVERNEMENT PROVISOIRE RÉVOCABLE !!!
IL FAUT
UN GOUVERNEMENT DE 19 DELEGUES NATIONAUX !
Ce sont 25 délégués députés qui peuvent désigner un délégué national révocable à tout moment. Chaque délégué national représente donc 390 000 Tunisiens.
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Mais les agents locaux et français de la Franceàfric de gauche se sont empressés de faire RABATTEURS DE LA DEMOCRATIE esclavagiste … celle qui divise par 5 les salaires des Tunisiens…
http://revolisationactu.blogspot.fr/2013/09/lampleur-des-crimes-esclavagistes-des.html
L’argent et les biens mal acquis ne peuvent revenir à la Tunisie qu’à la faveur de décisions politiques. Le droit de la propriété est un droit “sacré” dans le système-monde”, les ruses et moyens à la disposition des possédants sont immenses, et les procédures dilatoires si nombreuses qu’il est hasardeux d’attendre des tribunaux des pays hébergeants autre chose que leur coutume, celle d’ètre du parti des nantis.
Si la volonté politique de l’Etat Tunisien de récupérer les biens volés au peuple n’est pas franche, la Suisse, la France et les autres n’ont pas à faire montre de plus de détermination et continueront à profiter de cette manne qui leur rapporte.
Par ailleurs, il faut admettre que les Tunisiens n’ont pas fait le choix de rompre avec ce système. Par leur vote, ils ont confié le pouvoir aux partis se réclamant de ce système, et parler de révolution parait une tromperie ou un détournement du sens des mots.
Mais, il y a eu et demeure un changement important, celui du droit d’expression, d’association, de vote…et cela est en congruence avec les revendications exprimées lors des semaines sanglantes qui firent tomber le régime.
Il est possible, désormais, de se regrouper pour peser sur le cours des choses. Ceux que ce “scandale” révolte ont la possibilité d’entreprendre des actions, y compris devant des tribunaux…au nom de l’intérèt général, des biens communs spoliés.