Dans le système éducatif tunisien, chacun –et surtout le professeur- est victime d’une formation qui le lance en eaux troubles avec une connaissance encyclopédique mais sûrement pas pédagogique. Ceci dit, il y a ceux qui subissent, et ceux qui agissent.
A SHT, on agit.
« SHT, ou Show Me How You Teach (Montre-moi comment tu enseignes) est un programme de mentorat qui vise à changer l’éducation nationale en jouant sur les interactions professeur-élève et sur les capacités de leadership de l’enseignant », nous confie Mariem Bchir, co-fondatrice.
Pour ce, on utilise un processus de construction d’idées nommé BUILD (Construire) : Believe (Crois), Understand (Comprend), Listen (Ecoute), Deliver (Transmet) et qui avait démontré son efficacité dans le cadre de l’African Leadership Academy, où tout a commencé.
Aux départ, ce n’était qu’un petit projet dans le cadre de l’Académie. On travaillait avec deux rwandaises : Fabiola Aurore et Peace Murerwa. On étudiait les systèmes éducatifs dans nos pays respectifs quand on avait réalisé que les problèmes n’étaient pas seulement logistiques et financiers mais surtout psychologiques. […] Si nous voulions avoir un impact rapide et réel, il fallait qu’on vise les professeurs, nous explique encore Mariem.
Plus tard, l’idée a été ramenée en Tunisie, avec une équipe à cent pour cent tunisienne, cette fois. De quoi parler de belles initiatives jeunes et totalement de chez nous.
Ok c’est bien beau mais… comment ça marche ?
La formation consiste en 2 étapes phares quasi-quotidiennes.
1. La Théorie : C’est un gros melting-pot d’idées où élèves, professeurs, et experts (psychologues, professeurs à la retraite…) ne parlent pas seulement de ce qui existe, mais de ce qui devrait exister. On y discute communication et créativité dans l’enseignement. On y pose le problème, propose des alternatives et les plans d’action adéquats.
2. La Pratique -elle-même en 3 étapes :
Rapide, simple et efficace.
En août 2014, le projet, bien que préparé dans un temps record de 3 semaines, a réussi à attirer un nombre de participants considérable. Mais aucun ne tarira d’éloges quant à l’évènement qui s’était étendu sur 3 jours à la très prestigieuse ESPRIT, partenaire de cette nouvelle initiative et qui avait très généreusement offert salles et matériel.
Encouragée par cette première réussite, l’équipe retente l’expérience cette année. Et elle voit grand ! La session d’août 2015 se prolongera du 23 au 28 du mois encore une fois à ESPRIT, attirera un nombre plus important d’élèves et verra son programme diversifié et augmenté. Et bien que cette session s’adresse exclusivement aux professeurs d’anglais, l’équipe vise encore plus de diversité pour les prochaines fois.
Ce qui est sûr c’est que SHT a encore des tours dans son sac et nous invite à les découvrir sur son site et sa page Facebook.
votre système d’enseignement calqué sur la France= franalphabétisme.
j’ai longuement traité des “grandes écoles ” mafieuses et féodales à qui vous ètes fiers d’y envoyer vos enfants … à propos, Polytechnique est classée … 200 ème au classement mondial. Elle n’a jamais été un établissement supérieur, n’a jamais délivré un vrai titre d’ingénieur. Tous juste un titre d’abstracteur matheux, dans les nuages, ie. inutile. Lisez ce livre: “la mafia polytechnicienne” écrit par un polytechnicien. vous serez choqué !!!
je peux aussi citer l’enseignment médical: on demande aux étudiants en Pharmacie de tout réciter par coeur, y compris la Chimie, Physique … 6 ans comme des perroquets, pour finir … épicier ( h’wanti), qu’on peut remplacer avantageusement par 1 distributeur automatique, qui n’a pas besoin de faire des études … dans d’autes pays, 3 ans d’études intelligentes …
Aucun pays qui suit le système français, n’est sorti du sous développement. Aucun .
Wake up !!!
J’adhère !
L’éducation est presque l’unique potion magique qui peut guérir ce pays malade!
Il ya beaucoup d’expériences géniales dans la pratique de l’enseignement. Mais elles restent marginales ou utopiques. Parce qu’un système d’enseignement n’est pas choisi en fonction de sa créativité ou sa pertinence, et surtout pas par ses futurs benéficaires….etc. Il est choisi par ceux qui vont détenir le pouvoir politique. Leur choix peut être juste ou catastrophique. Même si ceux qui detiennent le pouvoir son jeunes celà ne garanti rien. Tout dépendra de leur alignement idéologique Le pouvoir de Ben Aline voulait-ilpas ceder aux privé tout le système d’enseignement? Les islamistes n’ont-ils pas voulu tout enseigner avec le coran…..etc. Donc il ne faut pas rêver.
Dans cet article que j’estime bien écrit et à aspiration vraiment révolutionnaire.Il est question ici de changement, de créativité.Je vais essayer d’aborder le même problème négativement cad a travers sa face sombre et négligé.Je trouve votre manière d’exposer le débat assez problématique : l’emploi de slogans ou d’anglicismes un-pensé témoigne d’une ardeur, détermination, mais aussi d’une certaine superficialité.Le monde dans lequel on vit et fondamentalement énigmatique ,en effet, les phénomène qui se produisent au sein du monde nous dépassent(devancent peut-être) par leur complexité inouïe.J’adère cependant totalement a votre horizon premier : l’élévation des conscience et qui est a mes yeux l’ultime projet pour l’humanité).Cependant comme je le mentionne ,j’estime qu’il fallait -au contraire -essayer de convaincre par le rêve(montrer a quel point notre monde est extraordinaire ).Plus concrètement,votre méthode(sensibilisation etc) me semble marcher in-fine:en votre activisme émane une efficacité presque diabolique et qui a long terme pourrait changer le monde.Je pense naïvement qu’une autre combinaison gagnante existe toujours (une sorte de compromis entre “la volonté” des personne et l’action réciproque du monde)et qu’il suffit juste faire preuve d’imagination pour la trouver.
Concrètement et surtout sur le plan personnel, exceptionnellement en Tunisie, j’observe intrigué parfois a quel point on gâche nos compétences:Passons la critique de notre système éducatif boiteux pour le moins qu’on puisse dire,Plus Frappant encore, on remarque la cessation quasi-généralise de tout ascension personnelle dès l’obtention d’un diplôme.A peine qu’il débute le travail le tunisien devient juste un rouage dans la grande machine.Toute son expansion personnelle se fera dans le meilleur des cas à titre professionnelle.La vie du tunisien conserve le chaos primitif de la vie tribale:le bac associé a une étape quasi rituelle ou il faut évidemment sourire pendant le cliché, passons les pics du boulot/mariage.L’apport miraculeux des temps modernes,est essentiellement celle de modifier notre rapport au temps qui devient continue.Cette continuité devait assurer une meilleur répartition de nos activités au delà des nos nécessités vitales En Tunisie, rater son bac conditionne toute une vie ou rester au chômage augmente exponentiellement vos chances de rester au chômage.Si seulement -par miracle -monsieur tout le monde reprenait gout a la Connaissance (tout domaine confondus) quel déchaînement de possibilités presque infini inondera notre pays.Votre façon de répondre a cette nécessité qui supplie l’urgence(‘la situation est grave’) cache une démagogie : en effet,l’éducation que vous idéaliser n’est qu’une lecture parmi d’autres.Malgré l’urgence, il nous faut un travail de réflexion sur notre utopie de l’éducation.Par ex, vous évoquer le leadership(qui est un anglicisme qui incarne l’idéologie américaine dominante).Cet aspect de Education est controversé,Peut être qu’au lieu de (leadership,révolution) il fallait davantage accrocher l’élève aux structure traditionnelles (passé,famille,hiérarchie) pour qu’il les comprennent afin de pouvoir s’en affranchir un jour.il ne fallait peut-être pas importer des modèles a l’occidentale(comme le motionne le monsieur)(ou a l’américaine a fortiori) et espérer que sa marche ici, en Tunisie.
Excuser ce tumulte et cette confusion