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Tunisie-tourisme

Par Rim Jelassi,

Depuis l’attentat de Sousse, la question majeure est comment réussir la saison de tourisme. En effet, tout le monde est conscient de l’importance du secteur touristique comme étant l’un des principaux pilier de notre économie, en fait la totalité des Tunisiens ont souffert de cet maudit événement surtout pour ceux qui travaillent dans le secteur.

Que faire ? Comment sortir de cette situation ? Quel avenir pour ce secteur ? Comment garantir la stabilité des emplois relevant de ce secteur rapporteur de devises et créateurs de postes de travail ?

Les nouveaux défis du secteur touristique

Pour répondre à ces problématiques le mot maître est la sécurité du pays. En fait le secteur touristique ne peut prospérer que si l’environnement où il opère est à la fois sécurisé et stable.

La première phase consiste à assurer la sécurité au niveau des zones clés, à savoir : les hôtels, les aéroports, les zones touristiques, les plages…….

La deuxième phase est de miser sur la vulgarisation. En effet, malgré la diversité des médias, on n’arrive toujours pas à transmettre le bon message. Avec une médiatisation qui met en valeur le secteur touristique, qui pompe le sentiment d’assurance chez les étrangers, on peut sauver ce secteur et attirer l’attention des touristes.

La troisième phase est d’avoir toujours le plan B ou un autre scénario qui est bien le tourisme interne. Or, d’après ma courte expérience dans un hôtel quatre étoiles situé à Sousse, j’étais très déçue du comportement aussi bien des clients tunisiens que des employés de cet hôtel. En effet, côté client, malheureusement, on a toujours le sentiment d’infériorité envers les étrangers, on reproche au personnel le mauvais traitement, alors qu’on est bien dans notre patrie et on paye les mêmes frais que les étrangers sans bénéficier des mêmes services. Ceci dit, notre cher client tunisien n’est pas conscient de son comportement abusif envers aussi bien le personnel que les services accordés, il mange sans arrêt, il veut être le premier servi, il n’est pas conscient qu’il est le représentant de son pays devant les étrangers qui partagent le même hôtel. Côté personnel, il manque d’engagement de bienveillance, il râle tout le temps et il n’épargne pas d’effort pour montrer son réticence et son manque d’hospitalité surtout envers les Tunisiens, ce qui crie un sentiment de frustration au niveau des clients.

Cette situation nous amène à réfléchir sur la nécessité de former le personnel du secteur touristique, pour faire face à des situations pareilles, on peut choisir comme thème : Tunisiens ou pas tu seras toujours notre client roi et notre source de joie.

Une telle formation ne peut réussir et faire ses preuves que si il y a une contre partie, c’est-à-dire une motivation aussi bien financière que psychologique.

Voilà certaines réflexions qui peuvent peut être nous guider sur les voies à suivre pour garantir la survie, la continuité et voire même la prospérité du secteur.