Lancée en réaction à certaines arrestations et poursuites engagées contre des non-jeûneurs, la campagne citoyenne Mouch Bessif [Pas contre notre gré] œuvre à plaider le respect de la nouvelle constitution, relativement progressiste dans son Article 6, et à contrer le recours aux anciennes lois liberticides dont la Circulaire Mzali de 1981 et l’Article 226 bis du Code pénal. Cependant, la pression sociale tend à favoriser le statu quo. Nawaat est parti à la rencontre de la coordinatrice de la campagne ainsi qu’un juriste, un sociologue et un restaurateur. Reportage.
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encore un mouvement de protestation enfantin.devant une violation du nouvelle constitution, voilà une réaction naive.Tant que la réaction ne prendra pas de caractère politique, donc prise en charge par des partis politiques ou des groupes politiques. C’est un problème de rapport de force: L’Etat viole la loi et la constitution et envoie tout le monde balader. Parce que le problème est un problème de mentalités, c.à.d. de croyances religieuses majoritaires.
Il faut aller à la finalisation de tous les processus constitutionnels,… Avec tout ce suit en matière des nouvelles lois… La société sortira gagnante… Dans le cas contraire, croyez moi, c’est déjà maintenant, mais dans moins d’une décennie, on ne va rien comprendre de la société, et tous les partis politiques seront encore sur papiers.
Tous les processus constitutionnels, OK !