L’audience pour étudier la demande d’extradition américaine de Julian Assange aura lieu fin février 2020. La nouvelle est tombée vendredi dernier. Après 7 ans d’asile politique dans l’ambassade de l’Equateur à Londres, le sort du fondateur de Wikileaks, détenu depuis le 11 avril et poursuivi par les Etats-Unis pour « espionnage », est désormais entre les mains de la justice britannique. Dans ce contexte tumultueux, nous avons rencontré son avocat belge Christophe Marchand, venu à Tunis pour participer à un séminaire à l’invitation de l’Institut danois contre la torture (Dignity) et l’Ordre National des Avocats Tunisiens (ONAT).
Thank you so much for this iinterview
Je pense que ce Monsieur MARCHAND a pour mission de nous donner une mauvaise image de Julian Assange. Une image fausse! Il prétend qu’Assange a lui même demandé ses services, mais cela m’étonnerait. Je crains fort que sa plaidoirie soit catastrophique, vu qu’il parle de son “client” comme si il avait commis des délits… Alors qu’Assange n’a commis aucun délit! Seuls les militaires qui ont enfreint le secret professionnel sont coupables au regard de la loi. Mais ceux-ci ont agi, eux aussi, pour le bien de l’humanité…