كلام شارع فقرة تسعى الى تشريك المواطن بكل تلقائية عبر ترك مجال كي يعبر عن ارائه و تفاعلاته مع القضايا المطروحة على الساحة الوطنية في مختلف الميادين. فقرة “كلام شارع” رصدت لكم تفاعل المواطن التونسي و توقعاته فيما يتعلق بتاريخ 23 اكتوبر القادم.
صحفي
rappelez vous le passage à l’an 2000, c’est exactement la même chose, Il ne se passera rien, autrement, si jamais, l’incroyable sera vrai, El Beji sera jugé et Ennahdha sera maudite et abandonnée à jamais…
Le 23 octobre 2012 est tout simplement le 1er anniversaire d’une election libre et transparante.feter cet anniversaire en lui même est un évenèment hautement politique. On ne fete pas l’arrivée d’une majorité au pouvoir, ni le fait d’avoir une opposition qui s’oppose. Durant tout l’an 1er de la démocratie en notre chere et aimée Tunisie, nous avons assisté fierts, vigilants, encourageants, frustrés, des multiples fois en condamnants certains choix du gouvernements ou de l’opposition… mais comme citoyens ont étaient dans l’évènement par nos réactions, nos alertes, nos propositions… On a subit comme tous les peuples la crise économique et financiaire- les perversions de la mondialisation libérale- (par l’occasion il ne faut pas oublier les peuples Grec, Espagnol, Italien qui luttent contre les politiques de rigueur, il ne faut pas oublier le peuple Syrien qui subit un massacre partagé et organisé).Durant toute cette année électorale on était vigilant à toute tentative de récul histhorique et societal, et on continuera à l’être. Malgré tout on était dans l’échange et le débat et on a su resisté au désir des certains à amener le pays dans un cycle de violence et dans une logique d’affrontement et de division de la société. Le 23 octobre 2012, sera la continuité de toutes les légitimités qui ont émanée de la révolution, la legitimité électorale de la constituante jusqu’à l’adoption de la nouvelle constitution et les prochaines élections législatives et du président(e) de la république, la légitimité de la tunisie plurielle politiquement et culturellement, la légitimité de nos nouvellles et actuelles institutions politiques. Ensemble, par le consunsus ou la règle démocratique, nous devant continuer à en finir avec le systeme ben Ali (dictature et spoliation). Les réformes qui touchent la police, la justice, l’éducation nationale, l’administration publique en général, sont les plus dures à mettre en place, je l’accorde, mais la persévérance des tunisiennes et des tunisiens à faire le deuil sur le passé (à travers une justice transitionelle et une réconsiliation nationale) gagnera toutes les difficultés et vaincra tous les obstacles et les tentatives de retour en arrière et de détournement des objectives de la révolution. Vive notre peuple, vive la Tunisie, bonne anniversaire démocratie. Ben Ali harab. Mandhouj Tarek.
au fil des jours , je me trouve inquiet plus et plus du futur qui etait a un certain point tres prometteur apres UNE REVOLUTION ET DES des elections libres et democratiques pour une fois , mais malheureusement pour nous tunisiens il parait qu’on ne pourras vivre que sous une dictature quelconque.
apres avoir 100 ou plus de partis politique , dans un pays aussi petit que la tunisie , a fait completement diviser le gateau a n’en finir , mais je m’excuse il n’y a pas de gateau) on n’a pas fait la recolte encore pour preparer le gateau.
la tunisie est diviser par des idees importees et des idees arrierees et des idees hypocrites , et des idees planifiees par des ex zabaiste etc… mais je ne vois pas la moindre idee qui est basee sur le vrais futur de la tunisie et des tunisiens , basee sur le patriotisme et l’amour de la tunisie , la ou je suis je souffre par amour pour mon pays que je ne puisse rien faire pour l’aider, pour un pays qui nous a tellement donner de sa terre et de sa richesse et de ses fruits et de son sable et de son soleil et de sa mer et de son histoire et de sa culture , et nous voila tous devenus des traitres et on lui ai mis le couteau au dos.
je t’aime mon pays et je t’aime mon peuple .
et je m’excuse pour les erreurs des corrompus et des hypocrites qui sont entrain de te dechirer en petit morceau pour sucer ton sang et te tuer.
cordialement et patriotiquement
wild el bled
usa.
We are in bad situation we need support from out side, democracy wiht out security & food no need and also our revolution not yet,
thank U
Le 23 octobre 2012 doit être un jour de réflexion et non pas un jour de violence.
Un jour où chaque tunisien en son for intérieur doit évaluer le chemin parcouru par ce gouvernement élu. Un jour de questionnement loin de toute influence extérieure, comme si nous étions le 23 octobre 2011 face à l’isoloir pour voter.
Une autre élection en quelque sorte mais virtuelle cette fois et précédée de nos interrogations légitimes sur la base de notre propre expérience : qu’a fait ce gouvernement depuis un an pour mériter notre indulgence et le renouvellement de notre confiance? A-t-il fait de bonnes ou de mauvaises choses ? A-t-il tenu ses promesses ? A-t-il accordé la priorité à l’intérêt national ou à l’intérêt partisan ? A-t-il nommé les nouveaux responsables selon leurs compétences ou selon leur lien de parenté avec tel ou tel dirigent de son parti ? A-t-il fait reculer la pauvreté et le chômage, deux causes majeures de notre révolution ? A-t-il essayé de renforcer ou de soumettre la liberté de la presse, autre cause importante de notre révolution ? A-t-il arrêté les groupes extrémistes ou leur a-t-il laissé le champ libre pour terroriser les citoyens ? A-t-il fait progresser la liberté de la femme ou tenté de la faire régresser ? A-t-il été capable ou incapable de faire tourner la machine économique ? A-t-il amélioré ou terni l’image de notre pays à l’extérieur ? A-t-il inspiré confiance aux investisseurs nationaux ou étrangers pour entreprendre en Tunisie ? A-t-il cherché à écouter tous les Tunisiens ou a-t-il choisi d’imposer ses décisions en sa qualité de vainqueur des élections ? A-t-il rassemblé ou divisé le peuple ? A-t-il fait régner la sécurité ou l’insécurité dans notre pays ? A-t-il fait naître parmi nous l’espoir ou le désespoir pour notre avenir et celui de notre peuple? Si cet exercice vous semble difficile pensez que vous êtes passager dans un taxi. Le chauffeur que vous avez choisi vous conduit depuis un certain temps vers votre destination. Il vous a convaincue qu’il connaissait parfaitement le chemin et vous êtes monté dans son véhicule en lui faisant confiance. Vous avez vu pendant cette course comment il conduisait et sa sourde oreille à vos inquiétudes légitimes quant à sa façon de conduire. A-t-il respecté les signaux routiers ? A-t-il dépassé imprudemment d’autres voitures malgré les panneaux de signalisation ? Vous a-t-il respecté pendant le trajet ou vous a-t-il traité de mauvais croyant alors que son rôle était simplement de vous conduire à votre destination et non pas de sonder la profondeur de votre foi ? Vous a-t-il fait des remarques sur votre façon de vous habiller ? A-t-il fait monter durant la course certains de ses amis dont il connaissait la violence dans le seul but de l’aider à vous imposer sa propre interprétation de notre belle religion ? Après une telle course agitée et à hauts risques où vous avez été obligé de subir l’insupportable d’autant plus qu’il refuse de vous écouter au motif que vous l’avez choisi librement et que la loi ne vous permet pas de changer d’avis; accepteriez-vous de lui faire de nouveau confiance ? Rappelez-vous le chemin qu’il a déjà parcouru depuis que vous êtes monté dans sa voiture ? A-t-il avancé vers la bonne destination ou a-t-il tourné en rond plusieurs fois, changé de directions des dizaines de fois et fait des marches arrières et des demi-tours à n’en plus finir sur les conseils de ses amis auto-stoppeurs, sans jamais avoir la modestie de demander son chemin à ceux qui savent sous prétexte que vous l’avez choisi démocratiquement pour faire cette course ? C’est en cherchant à répondre à toutes ces questions et à en tirer vos propres conclusions que vous aurez une chance d’influer sur les choix politiques de notre pays et pas par la violence qui n’engendre que l’escalade, les destructions et les déchirures entre les membres d’une seule famille, la nôtre, celle de notre patrie, la Tunisie.