هوامش يوم من ايام قرطاج السينمائية

تزامنت زيارتنا لدورة السنة الحالية من ايام قرطاج السينمائية مع عرض فيلم خميس عشية لمحمد دمق و بطولة الفنان القدير فتحي الهداوي.

الخميس 22 نوفمبر 2012 شهد حركية غير عادية على غرار بقية ايام هذه الدورة التي شهدت اقبالا جماهيريا ملحوظا.

انتقلنا بين نزل الافريكا و قاعة الكوليزي الى جانب عديد القاعات الاخرى لرصد تفاعل الجمهور مع الجوانب التنظيمية للدورة الحالية.

كما كان لنا لقاء مع ثلة من ابرز نجوم السينما التونسية على غرار فاطمة سعيدان وفتحي الهداوي و مريم بن شعبان,عائشة بن احمد و سهير بن عمارة’رملة العياري و درة زروق ,نادية بوستة و خالد هويسة و غيرهم من الفنانين.

كما التقينا ايضا على اثر نهاية عرض فيلم : خميس عشية بوزير حقوق الانسان و العدالة الانتقالية سمير ديلو و النائبة نادية شعبان…

حاولنا ان نضع بين ايديكم هوامش يوم من ايام قرطاج السينمائية في شكل روبرتاج

متابعة و تصوير : امين مطيراوي
مونتاج : محمد عزيز بالزنايقية

Culture

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  1. 1
    إلياس النفزاوي

    En ce qui concerne les impressions du public, voici quelques moments du festival qui m’ont bien impressionné.
    Il est vrai que je n’ai assisté qu’aux trois premières journées de cette session, et que la prestation avait encore quelques journées de festival pour s’améliorer, mais je relève toutefois un certain nombre de dysfonctionnements qui me chagrinent particulièrement (يوجعو القلب بالفلاّقي) lorsqu’il s’agit d’un festival que j’affectionne comme les JCC, et qui m’ont bien pourri quelques séances.

    1. L’accès aux films :

    Le programme des JCC était toujours introuvable, du moins aux points de vente des pass et à l’Africa, le matin même de la soirée d’ouverture. Impossible donc de s’organiser en avance.
    Pour certaines séances, les détenteurs de pass ont été privés du film faute de places disponibles. A ce que je sache, en achetant un pass, on paie nos places comme tout autre spectateur et il est inadmissible de ne pas pouvoir assister un film pour cette simple raison. Si la rareté du nombre de places est à l’origine de ce dysfonctionnement, il est possible de donner, avant les séances, des places gratuites sur présentation du pass au guichet. On pourra alors suivre très précisément le nombre de personnes en salle et ne pas être confronté à un surnombre éventuel.
    Lors d’une séance où les détenteurs de pass ont été privés de places, les trois premières rangées, sous prétexte qu’elles étaient réservées aux journalistes, sont restées quasiment vides. Les journalistes, sous présentation de leur carte de presse, peuvent également obtenir une entrée gratuite au guichet et ainsi éviter ce gaspillage.

    2. Conditions de projection :
    Certaines salles ne devraient pas être autorisées à projeter des films dans un festival international à moins de s’engager à assurer des conditions de projection correctes.
    J’ai pu assister à des films dans trois salles différentes : Le mondial, le théâtre municipal et le Colisée. La première est de loin la pire.
    Deux grandes taches sur l’écran, visibles sur quasiment toutes les scènes à forte luminosité, opérateurs projectionnistes incompétents voire maladroits : erreurs lors du lancement des films (film lancé en accéléré par exemple, dévoilant bien cinq minutes aux spectateurs), éclairage de la salle avant la fin du générique, qui fait à ce que je sache, partie intégrante du film.
    La projection du film « Chronique des années de braise » au théâtre municipal samedi soir, était par ailleurs, de loin la plus anecdotique : on se demande si les organisateurs n’avaient pas téléchargé la copies projetées en peer to peer, s’ils ne l’avaient pas achetée à la galerie 7, car une meilleure copie était disponible sur Youtube.
    En effet, le chef d’œuvre algérien (palme d’or 1975) a été massacré sous tous les angles : le film, initialement en 35mm a été apparemment projeté en numérique, et quel numérique ! La copie numérisée était de très mauvaise qualité avec d’innombrables taches sur l’image, dignes d’un film de Adel Imem qui a tournée à l’ABC pendant une dizaine d’années. Film initialement en scope (format d’image présentant un rapport longueur / largeur = 2.35 ), a été projeté en 1.85 sans compression de l’image. Cela veut dire qu’on un bon cinquième de l’image. On s’en rend compte lors du générique du début où on n’arrive à lire que les titres centrés et où on perd tout le casting qui était dans ce cas affiché sur les bords de l’écran. Le projectionniste devient alors réalisateur, reléguant personnages, décors et paysages au hors-champ dans plus d’une scène. Ceci sans parler du sous titrage en langue nordique (je sais que les JCC attirent les foules européennes, et que le tunisien est polyglotte par nature, mais quand même), de l’interruption de projection en plein milieu du film (ce qui me conforte dans l’idée d’un téléchargement internet de deux fichiers distincts, ou encore, de la copie de la galerie 7, sur deux CD. Le film étant un peu long 3h, ne pouvait pas tenir, même avec cette qualité redoutable, sur un seul CD de 700Mo.), de la qualité sonore digne d’une radio من عام الحرب, ou encore du sacré courant d’air rafraîchissant qui circulait : on se les pèle dans ce putain de théâtre. Au final, cela aura fait une projection mémorable. Ah, j’ai oublié que notre projectionniste était au même temps cadreur, directeur de la photo et étalonneur étant donné que la qualité de la copie (ceci ne pouvait être dû au molosse de projecteur, un Christie imposant de quelques milliers de lumens) faisait tendre le noir de l’image à un beau bleu marine.
    Étant donné que le projectionniste a entièrement refait le film, il était inutile de projeter le générique de la fin, ce que notre bienfaiteur n’a pas manqué de remarquer. Il aurait quand même fallu qu’il se présente au public à la fin de la séance pour qu’on lui signifie notre admiration pour ce beau travail.
    Heureusement pour moi, et pour les autres spectateurs d’ailleurs, qu’on est désormais au temps de la « révolution » et du libre accès à youtube, et que j’ai pu, en rentrant chez moi, regarder l’original, source d’inspiration du remake projeté samedi 17/11 qui n’a rien à envier aux films tunisiens qu’on a l’habitude de voir et d’apprécier.

    J’arrête à ce point de faire mon aigri, pour rendre toutefois hommage au personnel du Colisée : prestation remarquable. J’ai vraiment apprécié de regarder des films dans cette salle jusqu’à ne plus regarder le programme des autres. Conditions d’accès très correctes, avec ses deux guichets et des ouvreurs bien consciencieux. Il est vrai qu’avec ses 1500 places, cette salle n’a rien de comparable sur la place. Projection dans les règles de l’art : bande annonce du festival, datant de quelques décennies certes, mais qui n’a pas manqué de me rappeler, avec un air de nostalgie, des éditions passées, synchronisation souvent quasi-parfaite entre celle-ci et le début du film, lumières éteintes jusqu’à la fin du générique, que ce soit pour jouir d’une musique de générique, ou pour rendre hommage à tous les contributeurs de l’œuvre projetée. Chapeau !
    Seul bémol toutefois : le public, qui mérite bien une bonne correction pour apprendre à bien se tenir dans une salle de cinéma, comme ailleurs. Il est vrai qu’il a fait l’effort herculéen de se déplacer jusqu’aux salles et de voir les films. Ce serait peu être trop lui en demander.

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