Un hors série de journal « La Presse », paru le 3 décembre dernier, nous propose de retracer l’histoire du dessin en Tunisie sous le titre « Vive la Révolution ». Chouette ambition et sacré challenge pour le quotidien.
Le propos n’est pas d’attaquer la Presse. L’ensemble des médias, avant le 14 janvier, était contraint de servir la soupe à la dictature. Il est clair qu’on pouvait la servir plus ou moins bien et que la compétence n’était pas la seule qualité requise pour exercer son métier.
Mais depuis la Révolution, n’importe qui, ne connaissant pas un sujet, et a fortiori les journalistes et rédacteurs, peuvent aller faire quelques recherches pour être le plus sérieux et le plus complet possibles. A moins qu’on ne le veuille pas pour d’autres motivations moins avouables.
Il n’est pas question de distribuer les bons et les mauvais points ici. Mais le sérieux dans les choix de ce hors série laisse à désirer, à moins que cela soit un parti pris dont s’expliqueront peut être les auteurs.
Par exemple, on se réjouit de voir Plantu, amoureux de la Liberté d’Expression s’il en est, se prêter à une interview pour faire connaître l’association Cartooning for Peace. Pourtant l’intérêt du journal « la Presse » n’a pas été jusqu’à parler du travail de dessinateurs Tunisiens de Cartonning for Peace . Pourquoi ignorer et passer sous silence des personnes qui ont sorti des livres, exposés, donnés des conférences ou reçus des prix pour leur travail.
Ce hors-série s’affiche comme étant sans prétention et perfectible. On lui concède aisément notamment en ce qui concerne l’écriture de l’Histoire du dessin en Tunisie. Peut-être que cette révolution n’est pas encore arrivées dans la tête de tout le monde et que les « anciennes pratiques » perdurent encore. Pour combien de temps ?
Une conclusion pourrait s’imposer : Ecrire « Vive la Révolution », c’est très différent de « Vivre la Révolution » mais cela permet, pour certains, de se refaire une virginité.
“la nouvelle star academy”
Rarement vu un article si mal redigé. Il illustre pourtant parfaitement ce que l’auteur tente avec peine de faire comprendre. Titre racoleur, meme pas justifié, aucune information pertinente délivrée dans cet amas de mots, un texte aux tournures aussi alambiquées qu’incompréhensibles et bourré de fautes d’orthographe. Donc oui, encore du boulot pour “écrire” la révolution messieurs les journalistes.
Je partage totalement l’avis de Leila, cet article est presque une mise en abîme…