Tunisiens en liberté surveillée. C’est la thématique incontournable de cette fin d’année, traitée par ce 14eme numéro de Nawaat Magazine. Un sujet d’autant plus brûlant que les peines de prison sont désormais banalisées dans notre pays.  L’actualité est en effet rythmée par les condamnations prononcées par les tribunaux contre des “influenceurs”, des activistes de la société civile, des hommes politiques, des journalistes. Le taux de surpopulation carcérale est passé de 170% à 300% en été dernier, selon un membre du bureau exécutif de la Ligue tunisienne des droits de l’Homme.

Ce numéro propose ainsi une timeline retraçant les condamnations, poursuites judiciaires, tracasseries policières et diverses ayant visé les journalistes du 25 juillet 2021 à nos jours. 

Le dossier est enrichi par la bande-dessinée du talentueux Seif Eddine Nechi et le trait corrosif du caricaturiste Tawfiq Omrane.

Notre contre-plongée sera consacrée aux blessés de la révolution face aux fourvoiements des autorités et à l’amnésie de pans entiers de la société civile.

Puis notre article dédié aux ilots de nature au cœur de la capitale, résistant à l’avancée du béton et du bitume, offrira à nos lecteurs une bouffée d’oxygène inespérée.

Notre rubrique Territoires vous embarquera dans les luxuriants contreforts de Ain Drahem, près de la frontière algérienne, où se joue un nouvel épisode du drame des migrants en Tunisie.

Enfin nos pages Inspirations se pencheront sur le cas Kamel Daoud, qui a reçu le prix Goncourt, mais qui affiche sa sympathie pour l’extrême droite française à longueur de chroniques.

Loin de la course contre la montre de l’actualité chaude et de l’information instantanée, Nawaat Magazine propose un contenu riche et audacieux. Allant au-delà de l’actualité, ses reportages, enquêtes, portraits et décryptages permettent une meilleure compréhension de notre présent.