Le 16 juillet dernier la radio nationale tunisienne a publié un communiqué niant les dernières accusations de «censure». En effet l’institution publique a récemment fait l’objet de critiques virulentes suite à à l’interdiction faite à la journaliste de RTCI, Nadia Haddaoui Mabkhout, d’accéder au siège de la radio, siège depuis lequel elle anime l’émission de radio “Café Noir”.
C’est quelques jours aprés que la directrice de RTCI Donia Chaouch a fait irruption dans le studio pour confronter et accuser le chanteur satirique Bendir Man, alors invité de Nadia Haddaoui Mabkhout, que l’interdiction a été faite. Au cours de cette émission, diffusée le 2 juillet Bendir Man s’était moqué de la décision de la direction de la radio de changer les noms de deux émissions de RTCI « Café noir » et « Chocolat chaud » pour le mois de Ramadan.
Peu avant l’incident Nadia Haddaoui Mabkhout avait déclaré à Index on Censorship que lors d’une réunion la direction de RTCI avait pris la décision de changer le nom des deux émissions afin « de ne pas heurter la sensibilité de certains auditeurs » au cours du mois de Ramadan. Elle a également accusé la direction d’avoir « censurer » l’épisode controversé avec Bendir Man en choisissant de ne pas le mettre en ligne sous forme de podcast.
Dans son communiqué, la radio a qualifié la décision de suspendre le travail de Nadia Mabkhout de « procédure disciplinaire» contre le journaliste qui avait « commis de graves fautes professionnelles » à savoir « non respect du temps de travail et de sa durée », et « utilisation du temps d’antenne pour insulter ses collègues ».
« Les émissions de la Radio tunisienne se font avec une liberté absolue. Il n’y a pas de tabous, et personne au-dessus de la critique. Seuls la responsabilité, l’engagement envers le code de déontologie et les exigences et les normes professionnelles réglementent cette liberté » explique le communiqué de la radio.
De son côté Nadia Mabkhout nie les accusation de manque de professionnalisme et demandé à la direction de la radio de lui fournir des «preuves» de ses fautes professionnelles. Elle a également nié le fait d’avoir insulté ses collègues en live. « c’est Bendir Man qui a utilisé le micro pour critiquer RTCI ! Moi je n’ai rien dit » a-t-elle ajouté.
Nadia Mabkhout cherche à obtenir une copie de l’épisode enregistré avec Bendir Man pour prouver qu’elle n’a pas commis d’erreur, et a même promis de porter son cas devant les tribunaux si nécessaire. « Le Syndicat National des Journalistes Tunisiens a obtenu une copie du podcast et a confirmé que je n’ai pas commis de fautes professionnelles » a-t-elle dit.
Nawaat a contacté Monji Khadhraoui, secrétaire général du syndicat pour se renseigner sur le podcast. « Ce n’est pas un problème de censure » explique-t-il. « Il s’agit juste d’un désaccord entre le directeur de la radio et la journaliste » a-t-il ajouté.
Traduit de l’anglais par Sana Sbouai
La censure de la télévision tunisienne a été au grand jour le 01 juillet 2011. Alors que même Al Jazeera et la BBC (embarqués en guerre avec l’OTAN) s’étaient vue contraintes de publier les images pour ne pas nier l’ampleur de la manifestation de 1 à 1,7 million de personnes à Tripoli (Jamahiriya libyenne) noire de monde (avec LE PLUS LONG DRAPEAU DE L’HISTOIRE : 5 KILOMETRES, visible à l’écran) pour demander l’arrêt des bombardements (et donc pulvérisant le mensonge d’un « peuple en révolte contre son ««dictateur»»)[1], la Télévision tunisienne (journaux de 20 heures à minuit du même jour) a choisi de ne pas montrer ces images aux Tunisiens qui auraient pu les réveiller de leur anesthésie.
Un mois auparavant, Beji SEBSI revenait de Paris avec une promesse de 25 MILLIARDS D’EUROS qui était en fait la récompense pour tenir le peuple tunisien « en laisse » vis à vis des bombardements de 7 mois contre le pays voisin.
La censure a très bien fonctionné et plus personne n’a parlé des 25 milliards…
[*] VIDEO ET IMAGE DE LA MANIFESTATION : Le rouge et le noir chez Hala Misrati, héroïne mondiale du journalisme. Les Pacifistes de Tunis, 8 mars 2012 (Journée mondiale de la femme…)
http://www.mathaba.net/news/?x=629992
[*] SUR LA CENSURE DE LA RADIO ET TELEVISION TUNISIENNNE : Le crime du Belvédère révèle l’identité du vrai Dictateur en Tunisie. Les Pacifistes de Tunis, 26 mars 2012
http://lavoixdelalibye.com/?p=4134
@ les pacifistes
C’est tout a fait normale qu’il y’est censure si non le complot du putsch americano islamiste en libye et maintenant en syrie,plus tard en Algérie …. tombera a l’eau .
Oui, bien vu, et hier, après leurs vomissements au Conseil de l’ONU, ils ont coupé l’une des fréquences de la chaîne de télévision syrienne ADDOUNIA, en violation de tous les traités internationaux et toutes leurs tartines sur la liberté d’expression.
La Télévision tunisienne va-t-elles exprimer sa solidarité avec la la Télévision Syrienne et lui fournir des moyens pour contourner la censure?
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Tunisiens, femmes et hommes libres, soutenez la résistance héroïque du peuple syrien au bombardmenent médiatique le plus long de l’histoire de l’humanité (1 an et demi)!
Tous unis avec Nadia Haddaoui contre Donia Chaouch
@les pacifistes
Regarde voltairenet.org tu trouvera ton bonheur.
SYRIE: LA RADIO “NATIONALE” CENSURE EN PERMANENCE
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Nous en apportons la démonstration dans un article qui vient d’être publié:
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“Syrie : Les mots qui tuent dans la propagande officielle du régime complice tunisien. Les Pacifistes de Tunis, 1 aout 2012”.
http://www.mathaba.net/news/?x=630969
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TUNISIENS DE TOUS BORDS, SOUTENEZ LA SYRIE DANS SON EPREUVE!
“Ce que Nawaat omet de dire c’est qu’on est deux à être interdite d’accès à la radio et deux à avoir subit la censure concernant les titres de nos émissions, les menaces indirectes du PDG et son intrusion dans des questions rédactionnelles! Le choix de l’angle de l’article revient au journaliste mais une information troquée est inadmissible, Est ce si difficile de donner l’information complète?”
@Anarchiste: Merci pour la solidarité, mais ce n’est pas tant contre Donia Chaouch, c’est contre la censure, l’anti-déontologique, l’abus de pouvoir et la nouvelle main-mise sur les médias publics!:)
[…] La Radio nationale nie les accusations de censure […]