Les révolutions qui ont secoué la Tunisie et l’Egypte et qui vont sûrement encore secouer de nombreux sinon tous les régimes arabes, auront fait d’une pierre deux coups. Premières cibles abattues, les dictateurs, leur régime despotique appuyé par un arsenal de constitution, de lois et de décrets taillés sur mesure et une machine gouvernementale corrompue à tous les échelons, véritable rouleau compresseur arbitraire.
Outre ces trophées, une seconde cible qui, si elle n’a pas été totalement touchée, aura du moins reçu un très gros coup qui va lui faire battre de l’aile pendant quelques temps. Ce sont les mouvements religieux intégristes et salafistes.
Les révolutions auxquelles nous assistons depuis le mois de janvier sont le fait de la seule jeunesse avec deux leitmotivs récurrents : Liberté, Dignité.
La moyenne d’âge des manifestants qui ont tenu le haut du pavé se situait entre 20 et 40 ans. Bravant la brutalité du pouvoir, leur ardeur et leur courage ont brisé le mur de la peur. A toutes les menaces proférées par des gouvernements qui se sont retrouvés en un temps record moribonds, ils ont répondu avec hardiesse et fermeté : Liberté, Dignité.
En durcissant, leur grogne révélait chaque jour un peu plus l’inefficacité des armes de leurs dirigeants, tout comme elle révélait l’inefficacité leurs signaux lancés à l’étranger quant aux risques courus si l’aide extérieure ne se manifestait pas.
Société, islamisme et pouvoir
La confiscation du pouvoir par les équipes qui se sont retrouvées à leur tête après les indépendances est la première blessure qui a poussé les différentes couches des sociétés à opérer un repli sur soi. Ecartée du jeu politique, elles n’ont même pas participé à la distribution des bons points tels que refonte de constitutions ou promulgation de lois et décrets leur accordant parfois de larges droits considérés aujourd’hui comme des acquis très précieux.
Vécue comme une duperie, la gouvernance post coloniale a entraîné le vide quasi absolu dans tous les domaines de la vie civile, empêchant une reconstruction saine de l’identité nationale, qu’elle fût panarabe ou panislamique, leviers des combats contre le colonisateur.
La nature ayant horreur du vide, il était prévisible que l’individu allait tenter de reconquérir sa citoyenneté civile annulée par divers moyens. En empruntant le chemin le plus court, bon nombre se sont acheminés vers la foi. A la base, personnelle et individuelle, donc peu susceptible de leur être arrachée, elle devient très vite une réponse aux maux qui greffent les nations et le seul moyen de retrouver une dignité depuis longtemps perdue. De plus en plus d’appels au Djihad se font entendre dans les mosquées où la plupart des prêches deviennent des incitations à la mobilisation et à la lutte contre toute autre forme de gestion de la société que celle prévue par le Coran et la Sunna.
Malgré l’humiliation ressentie par toute la nation arabe au lendemain de la guerre des six jours, c’est la première guerre du Golfe qui va voir se cristalliser le sentiment de rejet d’un Occident perçu comme une entité rapace et vorace, sans foi ni loi, pillant et détruisant tout sur son passage. Exception faite pour une minorité, les valeurs occidentales ne représentent plus le modèle à suivre. C’est pour les fondements de la Sharia que les options vont être dirigées. Sa perte de crédibilité, l’Occident en sera lui-même à la fois instigateur et victime.
Calomniez, calomniez, il en restera toujours quelques chose
Brandie contre une révolution iranienne qui a pris de court tout le monde, la menace islamiste va se transformer petit à petit en la diabolisation de l’Islam dont l’apport à la Renaissance qui va sortir l’Occident des ténèbres, n’est plus à démontrer. A postériori, on réalise que ce ne sont pas tant les droits de l’Homme les plus élémentaires qui étaient l’objet du militantisme anti-khoméiniste mais bien plus la perte d’un allié solide pour Israël et ses protecteurs, en la personne du Shah d’Iran.
La campagne anti-islamique lancée dès la chute du bastion iranien va aller crescendo pour atteindre son point culminant en septembre 2011. A ce jour, point de conclusions de l’enquête, mais le « but » est atteint. La mémoire collective a fini par intégrer les paramètres présentant l’islam comme une religion sanguinaire, criminelle, despotique, antidémocratique, réfractaire à toutes formes de modernisme. Depuis bientôt près de quatre décennies, l’Islam est pointé du doigt par les médias, les télévisions et même le cinéma. Difficile d’y rester imperméable ou indifférents. La confusion entre l’islamisme et l’Islam est une aubaine pour les régimes dictatoriaux arabes. Judicieux, ils tournent la situation à leur double avantage.
S’attribuant le rôle de protecteurs du peuple contre ce fléau social, ils s’érigent comme seul rempart contre l’Islamisme face à un Occident aux populations désemparées et aux gouvernements complices de leurs forfaits et passés maîtres dans l’art de la duplicité.
Marginalisées et rejetées par tous, les couches les plus diverses de la société, vont venir grossir les rangs des armées levées par les chefs islamistes frustrés de ne pouvoir partager si ce n‘est s’accaparer le pouvoir. De cette frustration va naître une situation intenable où les peuples seront pris en otage entre un épouvantail islamiste et une répression sanguinaire se nourrissant l’un de l’autre.
La fin de la victimisation
En Tunisie, le 14 janvier 2011, la jeunesse a fait tomber le rideau sur cette pièce de théâtre sordide, refusant de continuer à y jouer le rôle de spectateur. Elle va plus loin en décidant d’en devenir l’acteur principal. Les deux précédents comédiens vont devoir faire avec le scénario de la nouvelle pièce de théâtre écrite par cette jeunesse et dans laquelle l’Etat islamique n’est pas à l’ordre du jour.
Dans leur combat contre les régimes en place, les Islamistes ont beaucoup souffert. Poursuivis sans relâche, ils ont payé un très lourd tribut : exil, emprisonnement, torture, dislocation des cellules familiales, isolement social, confiscation de biens …
Aujourd’hui, les uns sont rentrés d’exil quand les autres ont quitté les prisons ; tous ont retrouvé leur dignité ainsi que leur droit à la liberté et à l’exercice de la démocratie.
Bien qu’adversaire principal du gouvernement, ils n’ont pas été les vainqueurs de la partie de bras de fer joué contre lui. Ce sont les jeunes qui ont terrassé la bête.
Pourtant certains avancent encore qu’aujourd’hui, en cas d’élections législatives, les partis religieux des deux pays seraient en mesure de remporter 30% des sièges aux Parlements respectifs. Rien n’est moins sûr si l’on tient compte des nouvelles dynamiques qui sont en train d’apparaître. Nul ne peut nier que ces organisation demeurent une force d’opposition importante, sans compter que les nouvelles générations d’Islamistes, sont devenues effectivement non violentes et qu’elles ont évolué sur la question de la démocratie, des femmes et de la société civile. Aujourd’hui, leur primauté est non à la mobilisation sur les grands slogans de l’Islam politique mais au travail social.
Il reste qu’elles ne mènent pas le mouvement et qu’elles ne représentent pas la majorité de l’opposition. Parlant de l’Egypte, Patrick Haenni, sociologue affirme que « les Frères musulmans, dépassés par un islamisme light, avec une religiosité personnalisée qui n’est obsédée ni par la charia ni par l’Etat islamique, contrôlent de moins en moins bien la dynamique de réislamisation de la société égyptienne ».
La grande inconnue aujourd’hui demeure la manière dont les partis religieux vont exercer le jeu politique ? Maintenant qu’ils ne sont plus dans l’adversité, quelle va être leur nouvelle stratégie ?
Radicalisation ou libéralisation ? Crispation ou démocratie ? Le primat social l’emportera-t-il sur le primat politique ? Ce dernier l’emportera-t-il sur le primat religieux ?
La conclusion de Patrick Haenni « Je crois que la grande leçon de ces deux révolutions, celle de Tunisie et maintenant celle d’Egypte, est l’irruption de nouveaux acteurs avec de nouvelles manières de faire de la politique qui prennent à contre-pied toutes les formations traditionnelles, islamistes ou non » constitue une ébauche de réponse.
Fatma Benmosbah
@ Fatma benmosbah,
les TUN doivent sortir et bloquer le Parlament,et NON d’aller au mosquee’,RELIGION un HACHICH pour dormir
et NON por le (LOGO jasmin)pour calmer le peuple.
*ATTENTION au (islmistes )ils profitent du problemes Sociales, et ATTENTION au GADDAFOBIE !!! ELMAAMMER supporte les Trabelsis (TRIPOLIS)et il veut exporter son LIVRE VERTS comme base ideologique de la REVOLTE TUNISIENNE….
Gaddafi il as investir en Tunsie 3 Mill USD seulement pour les Trabelsis..et maintenant il veut son argents ???!!!!
*Demnade VISA obl. 1000 USD pour les Lybiens, sont des visiteurs de Bordels pas plus…
Cooedialment
CONSEIL NATIONAL de la RESISTANCE (CNR)
Department of OPERATION-TUNISIA
Look at my pictures I fought worse than a freaking few ignorant Islamo-fascists.
si NON du BATTON de Police
au BATTON de SIDI El-Meddeb
Heheheheh! Bien dit :))))
Don’t worry Tunisians are very smart and care less about religion, if any of these so called Islamists try to hijack the revolution, next day he he will be hanged by his balls in a Mosque.
oui l’islam réligion…. non à l’islam politique…
[…] This post was mentioned on Twitter by Nawaat de Tunisie, ahmed tounsiii. ahmed tounsiii said: Islam radical, quel avenir post- révolutions dans le monde arabe ? » Nawaat de Tunisie – Tunisia http://t.co/efuSTmx via @nawaat […]
vous avez un réel problème avec la foi et en particulier la foi musulmane !
Le problème c’est l’islamisme. Vous faites la différence avec l’Islam j’espère ?
nous voulons la democrati pas les barbus
vous êtes entrain de jouer le jeu que ben ali a su utiliser pour consolider son pouvoir et régner !!
vous voulez nous diviser ! nous monter les uns contre les autres !
vous voulez nous faire peur de l’islam !
mais vous oubliez que la Tunisie est à 99.9 % musulmane !
les jeunes qui sont sortis et qui sont mort pendant cette révolution sont issues de couches sociale ou l’islam est leur religion et leur identité !
malheureusement la minorité qui stigmatise l’islam est connue pour être issue d’une classe plus aisée, plus ouverte sur l’occident ! on est pas dupes ! alors arrêtez votre cirque !
chacun vit sa vie ! mais ce n’est pas à une minorité qui à la chance de posséder des plumes et des échos dans le cercle de la gauche caviars de vouloir imposer des idées, un style de vie et de pensés qui sont exportés……………..
faites un référendum sur des questions liées à l’islam et nous verrons les résultats (pourvu qu’ils soient démocratique)
arrêtez de vous appuyer sur des orientalistes ou pseudo intellectuel soit disant spécialiste de l’islam pour faire passer vos idées !!
on n’a pas besoin de divisions en Tunisie mais d’union!
je n’est pas peur de l’islam
mais ATTENTION 1!!! au BUSINESS ISLAMISTES
Bien dit! Personne en Tunisie n’est contre l’islam comme religion. C’est la foie de la majorite des tunisiens, la question n’est pas la. Il faut faire la difference entre l’islam et l’islamisme (islam politique). L’islamisme par contre n’est pas synonyme de la democratie dont le peuple tunisiens a si bravement conquis. L’Iran et l’Afghanistan sont des preuves concretes de cette divergence.
Personellement, en tant que musulman, je prefererai un etat laique (ou au moins preserver la relation actuelle entre etat et religion) la ou tout les tunisiens musulmans, juifs, chretiens, atheistes puissent pratiquer leurs religions en paix et vivre cote a cote comme nous l’avons toujours fait depuis la nuit des temps…
Encore un chose, le fait que Ben Ali ait persecute les musulman politiques en les empechant de pratiquer leur foie ne veut pas dire qu’une democratie en fera autant. Ben au contraire…
on ne parle pas de l’islam, mais de l’islam politique, et que vous le voulliez ou non, les partis dits islamistes sont totalement a la dérive, oui 99,99% de la tunisie est musulmane, mais je ne suis pas sur que ces 99,99% souhaitent que l’etat s’occupe de leur vie spirituelle et encore moins que celui ci leur impose une maniére de vivre , comme c’etait le cas sous les talibans en afghanistan . Maintenant il faut que ceux que l’on appelle islamistes ne cherchent pas a imposer leurs vues au reste du peuple comme ce fut le cas en algerie, dixit Abassi Madanni: “Celui qui ne vote pas pour moi est contre l’islam” .
faites donc un référendum et vous verrez que la majorité pensent
Pourquoi un referendum? Il y aura des elections en juillet…
*NOTRE LANGUE TUNISIENNE c-Maltaise Aujourdhui
*les TUN 80% sont berberes.
*la TUNISIE doit quitter ARABE LEAGUE (c’est de la MERDE)
* TAXE Obligatoire pour les mosquees’ Synagoge et payent la location .
Donne moi un seul exemple d’un pays soumis a la “democratie” des Islamistes qui n’est pas sous la dictature des Mullahs,Imams et qui jouit d’un progres economique, intellectuel, technoloqique, technique ou autre. Cite moi ce pays et je te promets que j’irais a la mosquee ce soir meme. ( disons demain matin parce que je dois me purifier d’abord)
turquie , un etat laïc , et un parti islamiste au pouvoir depuis 8ans
Merci pour cet article Mme/Melle Ben Mosbah que j’ai beaucoup apprécié. Je suis parfaitement d’accord avec votre analyse dans ses grandes lignes, excepté sur quelques passages sur lesquels vous voudriez bien me permettre de vous interpeler.
Lorsque vous dites:”une situation intenable où les peuples seront pris en otage entre un épouvantail islamiste et une répression sanguinaire”, vous consentez bien que le terme peuple dans cette situation est impropre, car en définitive les partisans des deux parties que vous citez, à savoir les islamistes et les sanguinaires font partie intégrante du peuple et en constituent même une bonne partie. Par conséquent, réserver le terme de peuple à la seule population restante, qui n’est pas des moindres j’en conviens, représente à mon sens une injustice envers les islamistes, et une censure, que j’approuve personnellement, envers la population sanguinaire et avide de pouvoir, mais qui hélas est bel et bien présente. Il n’y a qu’à voir les mouvements contre-révolutionnaires qui sévissent en Tunisie encore aujourd’hui, pour s’en rendre compte.
La seconde réserve concerne le passage au début de votre article, quand vous dites:”une seconde cible qui, si elle n’a pas été totalement touchée, aura du moins reçu un très gros coup qui va lui faire battre de l’aile pendant quelques temps. Ce sont les mouvements religieux intégristes et salafistes”. En fait, je ne suis très convaincu que la population des jeunes, et des moins jeunes aussi (dont je fais partie), sortie dans les rues avait pour seconde cible les salafistes et encore moins les islamistes, je crois même que bon nombre d’islamistes étaient parmi les foules dans tout le pays. Par contre, je suis tout à fait d’accord que cette révolution ne s’est pas déroulée sous la bannière des islamistes ni sous aucune autre d’ailleurs.
Bonsoir Mr Rahmouni.
Merci pour votre commentaire.
Votre remarque concernant le terme peuple me semble très pertinente. Il aurait mieux valu dire que le tiers du peuple non adhérent aux mouvements religieux ou à l’oligarchie régnante.
Pour votre seconde remarque, je voudrais préciser que je parlais des salafistes et non de la base du mouvement Nahdha que je ne considère pas comme un parti intégriste à la mode afghane mais un simple parti religieux. Si les jeunes ne sont pas descendus dans la rue contre les salafistes, il n’en reste pas moins que leur révoultion leur a porté un coup dans le sens que les slogans de ces jeunes ne se referaient nullement à l’Islam mais à la liberté et à la dignité, une manière indirecte de leur dire vous non plus n’avez pas de place dans notre futur.
Juste une clarification: les salafistes, je peux vous dire que je connais bien le mouvement, ne s’intéressent pas à la politique, ce n’est pas leur terrain,tout simplement, ils n’ont pas envie de faire de la politique, je m’interroge pourquoi les gens insistent à les faire rentrer dedans !!!
Par connaissance de cause, je vous dit que C’est un faux combat, le salafisme n’est pas un mouvement politique, ils s’en foute!!!!
les salafistes n’ont que des revendications religieuses et pas du tout politiques!
Donc, je crois que vous en êtes dans une logique de guerre “des coups…”, .Les salafistes considèrent que leur rôle se limite à faire de la prédication pacifique et apaisée, de ce point de vue, la démocratie, est cadre idéal de travailler!
L’islam nous invite à la réflexion et le choix nous appartient.
Dieu Exalté dit :
« Il n’y a pas de contrainte en matière de religion. » (2:257)
« Si ton Seigneur l’avait voulu, tous ceux qui sont sur terre, tous (sans exception) auraient cru. Est-ce toi qui peut contraindre les gens à devenir croyants ? (10:99)
@ l’auteur,
Ce qui se passe en Tunisie et en Egypte est aussi un choc entre les générations. Le cas égyptien est plus parlant, mais c’est la même chose en Tunisie en y introduisant des nuances. Vous avez d’un côté, les jeunes de la place Attahrir; représentant une génération en prise directe avec la complexité du monde moderne et des rapports de forces mouvants qui le façonnent. Et, de l’autre côté, deux figures représentatives de la génération des pères et leur visage de Janus : le nationaliste militaire et le nationaliste islamique. Regardez Tantaoui et le guide des F.M. et vous serez frappée par la ressemblance. Ces deux visages incarnent l’échec!!!!
Ce sont des pères qui n’ont préparé aucun avenir à leurs enfants!!
Cependant, L’ERREUR SERAIT DE CROIRE QUE LES ÉGYPTIENS, EN ÉVOLUANT, DEVIENNENT NON OU ANTI-MUSLMANS. IL N’EN EST RIEN. ILS ABORDENT CETTE DIMENSION DE LEUR IDENTITÉ EN DEHORS DE LA RHÉTORIQUE DES PÈRES qui ont failli. C’est la même chose en Tunisie : une certaine approche de l’islam est jugée ringarde, obsolète, dépassée par les événements. Mais cela ne met en cause l’islam.Arrêtons de le mêler à toutes les sauces : il s’agit d’un combat politique.
hedidh.blogspot.com
SALEM arrétez cette phobie et en plus béyén taba3 chkoun ces gens la
aussi chémda5élkom kol wé7éd yotlob elli y7éb 3léch dima el moulta7yin wel mou7ajbét dima 4altin wdima tmas5oulhom fi sourétehom
respectez les autres
Les colonisés resteront toujours des colonisés, et la pire des colonisations est celle des esprits, il suffit de lire cet article et certains commentaires pour conclure que vous êtes bien la voix de vos maîtres occidentaux !
la vraie révolution est celle qui consiste à s’affranchir de ses maîtres penseurs qui ont toujours sus que le seul rempart contre leur colonialisme est notre réelle identité millénaire et non la posture de l’esclave qui se voit valorisé en répétant les chansons de ceux qui l’asservisse.
Oui maintenant agitez l’autre epouvantail: Le colonialisme – que sais tu du colonialisme? J’ai connu et vecu sous le colonialisme, il avait un nom et un visage, et il ne me faisait pas peur, mais je suis plutot effraye par les esprits qui rodent dans l’ombre, prets a egorger les mecreants qui ne les suivent pas aveuglement…au nom d’Allah.
Le type sur la photo n’est pas un islamiste. je le connais bien. il est loin d’être un religieux. Méfiez vous de la manipulation
arretez de vous faire peur. lisez Mohamed Talbi.
la communauté de conviction c’est des musulmans qui discutent librement et se respectent les uns les autres. c’est une communauté ouverte sur le monde et évolue avec le temps
la communauté de conditionnement: l’individu n’a pas de place. La communaute devient une secte, fermée sur l’evolution des idées, refuse “d’ouvrir ce qui est fermé”( d’apres la phraséologie des salafistes) celle qui se choisit un guide, un emir et lui obei. Une théocratie totalitaire est une communauté de conditionnement.
ya quelqun qui pense logiquement … tres bien !!!
* NOTRE LANGUE TUNISIENNE c-Maltaise Aujourdhui
* les TUN 80% sont berberes.
* la TUNISIE doit quitter ARABE LEAGUE (c’est de la MERDE)
* TAXE Obligatoire pour les mosquees’ Synagoge et payent la location .
nous avons appri a vivre ensemble et sans probleme avc les gens des otres communité donc on veux continuer de vivre et pour tjr ensemble c ca la democratie pas aller tuer un pretre (egorgé…) c ca lislam????? je sui musulman et je me pose vraiment si g fais le bon choix!!!!!!!!!!! est ce qu’on accepte qu’on nou tue un imam?? je ne croi pa que un etr humain sur cette terre acceptera ca!!! et dites mois ou c ecri qu’on doit tuer des innocents et en plus ces etrangers vienne en tunisie parcequ’ils aiment ce pays la tunisie et son peuple ils ont voulu vivre avc vous ils vous ont fait confiances mais vous les avez trahiiiiiiiii!!!! g honte de mon pays et de ces terroristes gros batards …………..
@Anonymous Tout a fait d’accord avec votre analyse du terrain. La majorité des Tunisiens sont des berbères arabisees et non arabe comme la majorité le pensent. Nous devrons accepter que notre langue maternelle, la darija, est une langue dont le plus proche cousin est effectivement le maltais. Je pense que nous perdrons notre identité tunisienne et maghrébine si nous continuons a avaler la pullule panarabo-musulmane qui n’est pas la notree et qui c’est intensifier ces dernières années. La majorité des tunisiens est certe musulmane, mais nous somme très différents des orientaux…. Et oui pour séparer état et religion….
“Islam dont l’apport à la Renaissance qui va sortir l’Occident des ténèbres”
Ce n’était pas l’islam mais la culture Berbère, les Berbères, à l’ époque qui étaient légataires des écrits méditéranéens grecs et romains, notamment en matière de philosophie.
Philosophie héritée par le génie de St-Augustin.
Hors l’islam n’est en aucun cas pour la philosophie, puisque la philisophie remet en cause l’existence même de dieu.
Il ne faut pas oublier que c’est aussi et surtout grâce aux Berbères que l’Espagne a été conquise !