La Tunisie, le pays qui a fait la révolution de la dignité bouleversant ainsi l’ordre politique dans plusieurs dictatures, a été le premier gouvernement à renvoyer l’ambassadeur syrien et à couper toute relation avec la Syrie d’Al Assad. Le monde arabe a applaudi cette « décision » de notre chef d’Etat provisoire, ceci contrairement à d’autres avis internationaux et surtout nationaux, pour lesquels ce fut une décision «prise dans la précipitation ».
Côté opposition politique, les partis Ettajdid et le PDP ont dénoncé l’expulsion de l’ambassadeur syrien, suivis par le Parti Républicain qui a publié un communiqué le 4 Février et le parti Afek Tounes qui a également dénoncé la décision du gouvernement.
Côté syndicats, L’UGTT a aussi dénoncé la décision visant à renvoyer l’ambassadeur, ainsi que l’UTT (Union des Travailleurs Tunisiens) par le biais de son secrétaire général monsieur Sahbani.
Ces contestations ont pour raison principale : la survie et la sécurité de la communauté tunisienne vivant en Syrie et qui compte 2300 personnes [source site wikipedia (2009)].
Notre ministre des affaires étrangères Monsieur Rafik Abdessalem Bouchleka est intervenu à la télévision nationale pour se vanter de la décision prise par le gouvernement tunisien et a expliqué qu’il ne craignait pas pour la situation de nos concitoyens car l’Etat syrien (qui n’est plus reconnu par la République Tunisienne), devra les protéger et ce, selon les conventions diplomatiques signées. Il a aussi appelé l’Etat syrien à protéger les ressortissants tunisiens.
Était-il plus judicieux d’avertir la communauté tunisienne avant de prendre une telle décision ? Ou comme l’ont fait les Etats-Unis de fermer l’ambassade et remettre la sécurité de leurs ressortissants entre les mains d’une autre mission diplomatique ? Ou même de commencer par convoquer notre ambassadeur en tant que signe de contestation envers ce régime… Faute d’un site internet pour communiquer avec l’ambassade en Syrie, nous n’avons pas pu trouver un communiqué destiné aux tunisiens vivants en Syrie. Pire, on enfonce le clou une première fois avec Monsieur Hamadi Jbali premier ministre tunisien, qui a également appelé tous les pays à renvoyer les ambassadeurs syriens de leur pays. Il est aussi intervenu sur les ondes de ShemsFM pour déclarer que le bon Dieu protégera les ressortissants tunisiens. Est-ce une déclaration d’un chef de gouvernement ? N’est-il pas responsable de la vie de ses ressortissants vivants en Syrie ?
Le comble de l’histoire c’est que Monsieur Fayçal Allouni, ancien ambassadeur syrien en Tunisie a déjà quitté le pays à la fin du mois de Juin 2011 après la fin de sa mission et n’a pas été remplacé. Cette information a été confirmée par Maitre Taoufik Ouannes sur les ondes de radio MosaiqueFM .
Quand est-ce que ce gouvernement arrêtera son amateurisme et ses méthodes populistes pour s’occuper des vrais problèmes de notre pays ? Ou, là encore, c’est le bon Dieu qui résoudra les problèmes de chômage et éradiquera la pauvreté ?
Et cette opposition qui a crié au loup sans vérifier les informations, quand est-ce qu’elle arrêtera d’être ridicule et servira réellement à changer les choses ? Qu’elle commence déjà à être transparente envers ses électeurs et qu’elle publie ses comptes après les élections du 23 Octobre puisqu’elle ne cesse de parler de l’open gouvernance et qu’elle a soutenu la campagne #7ell…
enfin un site tunisien qui retrouve sa tunisianité,ça fait du bien d’entendre quelque bonne information de compatriotes résolument souverrain!!face à ces soumis aux pétro dollard !!
La Tunisie a déjà convoqué son ambassadeur en Syrie depuis le gouvernement du BCE en signe de contestation envers ce régime.
d’accord avec certains points de vue, mais non on n’a pas le gouvernement qu’on mérite,pourquoi le peuple de ce pays n’aurait-il le choix qu’entre la peste et le choléra? Peuple jeune, dynamique,plein de bon sens jusque dans la Tunisie profonde, pacifiste,avant-gardiste,pourquoi ce peuple devrait-il être constamment soumis à des incultes sanguinaires et écervelés?? Soyons constructifs et battons-nous pacifiquement contre toutes les formes de nuisance,exigeons par notre volonté,nos idées et notre travail que les dirigeants soient à la hauteur de l’intelligence de ce peuple.
L’article détaille bien les faits qui nous montre que le gouvernement est constitué d’une bande d’incapables et que l’opposition ne vaut pas beaucoup mieux.
Mais à aucun moment il ne justifie le titre qui porte la responsabilité sur le peuple tunisien. Peut que Mr Gargouri fait des deux partis cités dans l’article.
Alors, l’opposition ou le gouvernement?
le malheur c’est que parfois on oublie nos peux petits principes envers la population nommée médiocre par les uns ,illitrée par d’autres . espérons que les urnes dont 18 mois puissent écartées toutes ses …….. poliques ils ne faut pas électer ceux de la constituante
Tout est bien dans cet article sauf la première phrase : “La Tunisie, le pays qui a fait la révolution de la dignité”. Il faut arrêter de répéter ce mensonge. Les tunisiens n’ont fait aucune révolution, encore moins celle de la dignité.Ils ont juste servis de moutons dans la stratégie américaine. Ils ont ruiné leur propre pays et détruit la Libye, l’Egypte et maintenant la Syrie. L’histoire ne nous le pardonnera jamais.
A sélim Ben Ayad …. pour dire cela il ne faut pas être originaire du Nord Ouest ou de régions déshéritées et oubliés par tous !!!!
Que l’étincelle tunisienne soit sans détonateur (manipulation) c’est un fait avéré et l’histoire me donnera raison … que les détonateurs (les USA, …) en aient profité c’est autre chose !!!
Mais dans tous les cas, pour en revenir à cet article, l’amateurisme est flagrant de toute part !!!! pourquoi ne pas écouter ou s’appuyer sur les personnes qui ont de l’expérience et/ou le sens de l’analyse ?
Nous en avons en Tunisie et à l’étranger (oups l’article 8 de cette mini constitution est là …)
pensons à nos Tunisiens/Tunisiennes en Syrie, là ils doivent pas être bien avec ces conneries … !
Tout à fait d’accord avec les points mentionnés, en concentré, par Ikbal, j’ajouterais ces quelques petites ‘notes’ sur ce bon article :
1 – la Tunisie mérite un gouvernement, même provisoire, de loin meilleur que ce chlaka que l’on a. Une des raisons de la main mise d’Ennahdha sur l’AC est que 1.3 millions de votes (presque autant que ceux d’Ennahdha) ont zéro représentant à l’AC, et sont tombés dans le trou noir de l’organisation des élections par l’ISIE de Jendoubi. Il fallait un deuxième tour pour assurer que les votes trop dispersés puissent se reporter sur d’autres formations, et finissent par avoir une représentation dans les instances élues.
2 – c’est que ce n’est pas tant le renvoi de l’ambassadeur Syrien qui est mise en cause ici, c’est plutôt de ne pas avoir pensé à la sécurité de la large communauté tunisienne vivant en Syrie, et de laisser leur sort à Allah. Les invocations fréquentes d’Allah par les membres nahdhaouis du gouvernement – provisoire –dans les décisions de politique comme c’est le cas ici, ne sont un signe de piété, loin de là, ils sont plutôt une reconnaissance d’échec pour ne pas avoir considérer les options, et pour ne pas avoir penser aux conséquences ; ce sont des déclarations de démission devant leurs responsabilités en les transférant ainsi à Allah (dans sa double signification de ‘tout’, et aussi de ‘rien’ comme c’est le cas ici). La vie de chaque citoyen tunisien en Syrie est la responsabilité de ce gouvernement ; s’il n’a pas encore compris cette vérité première il ne mérite pas d’être. Cela dit, depuis des mois, qu’il n’y a pas d’ambassadeur Syrien en Tunisie, alors qui au juste essaye-t-on de renvoyer? Il est clair que cette décision n’a pas été préparée, et son timing n’a pas été étudié. Ce sont là des signes non trompeurs (de l’ici-bas) de l’amateurisme et de l’incapacité à gouverner.
3 – se déclarer soudain champion de la croisade contre le régime d’Assad, personne en Tunisie ne doute de de ses caractères de dictatorial et de sanguinaire, et, appeler tous les pays arabes et du monde entier de renvoyer les ambassadeurs Syriens est surement bien au-dessus de la taille et du poids de notre fier petit pays ; nous accabler par un tel fardeau démontre un flagrant manque de discernement en matière de politique étrangère.
4 – l’opposition fragmentée doit écouter les appels impatients de sa base, et l’appel passionné du juriste S. Belaid de de mettre de côté leur différences enfantines et s’unir, et de parler d’une seule voix claire et crédible, et de démontrer – irréfutablement – au peuple qu’ils ont son intérêt a cœur. Il est bien temps pour eux de commencer un travail de fonds de discussions et d’explication de leurs idées et programmes dans tous les coins du pays pour stimuler le débat responsable et ancrer le sens de la citoyenneté chez les citoyens. Rester cloué aux bancs de l’AC ne peut pas servir un grandiose dessein. Jusqu’à quand va ton attendre de voir les bus itinéraires aux couleurs d’une opposition unie en tournées sur les routes d’une Tunisie par la révolution réinventée ?
Bonjour!
Super interessant cet article et vos commentaires.
Je fais une enquête sur la révolution tunisienne. Auriez-vous l’amabilité de prendre quelques minutes afin d’y répondre! Merci d’avance!
Le lien: http://www.mon-enquete-enligne.fr/index.php?sid=34724&lang=fr