Décidément, il est écrit quelque part que la Tunisie n’aura pas de repos en cette année. A peine l’affaire Baghdadi Mahmoudi explosée, voici venue l’affaire Mustapha Kamel Nebli, le gouverneur de la banque centrale tunisienne, un rôle trés sensible dans des circonstances trés difficiles par lesquelles passe le pays. Evidemment :-)) la classe politique est montée en créneau pour hurler au scandale, d’autres ont trouvé que c’est la bonne décision, certains pensent à une revanche du président, d’autres pense que cette décision a été prise trop tard … Bref, un peu comme d’habitude ces derniers jours .. beaucoup de cris, peu de travail un peu de tous les cotés. Je pense qu’en dehors de la politique, ce qui devrait vraiment intérésser les tunisiens, c’est la positions des partis sur des questions importantes sur la fiscalité et le système bancaire.
Cet épisode analyse les positions des principaux partis politique sur la scéne tunisienne en ce qui concerne les politiques fiscales et le probable changement de ces positions durant les neuf mois qui se sont écoulés depuis le 23 Octobre, date des “premiéres” élections tunisiennes. Comme dans les articles précédents, les positions des partis seront tirés à partir de leurs réponses aux questions de TuniVote concernant ce théme.
1) Êtes-vous pour l’augmentation des taxes sur le tabac?
Comparé à l’Europe, les cigarettes en Tunisie sont vraiment gratutuites! Ce fléau est combattu en Europe par tous les moyens, y compris une augmentation presque continuelle des taxes sur le produit. En Tunisie, la plupart des partis sont pour l’augmentation des taxes sur le tabacs avec des différences sur le fond je suppose. La Nahdha regarderait les choses d’une maniére plûtot conservatrive, il nuit à la santé et les muftis sont pratiquement à l’unanimité d’accord que fumer est interdit selon notre religion, par conséquent il faut le combattre entre autres en élevant son prix. En plus de l’argument de la santé, je pense que Le CPR, Afek et le PDP regarderaient les choses d’une perspective fiscale: c’est simple, ce produit est un vrai cash-cow! Estimé dans quelques études à 3 millions, le nombre des fumeurs en Tunisie est VRAIMENT ALARMANT! Il est néanmoins malheureux et macabre alors de conclure que la Tunisie gagnerait dans ses cagnottent des milliards de Dinars en augmentant les taxes sur les cigarettes. En effet, presque un an jour pour jour aprés les élections du 23 Octobre, soit le 27 Octobre 2011, le prix des cigarettes a augmenté. De passage, je citerai que les activités en relation avec le tabac contribuent à 8% au budget national!! Le NON du PCOT est un peu idyllique: l’argument était:
“نحن مع مقاومة الادمان على التبغ و انعكاساته الصحية بسياسة توعوية لا ردعية، و نعتبر أن الترفيع في الضرائب على التبغ نتيجته المباشرة هي مزيد ضرب القدرة الشرائية للشرائح محدودة الدخل ”
Certes, de bonne foi, mais sincérement, je pense qu’il ne faut pas avoir une bonne foi avec ce fléau. De plus, la longue expérience des européens et des américains avec le tabagisme montre qu’il n’y a d’autre solution pour contrer le tabagisme apart la zéro tolérance notamment en ce qui concerne le prix. Le neutre de Ettakatol me choque un peu quand même vu l’impact du sujet sur les concitoyens et sur l’économie du pays. Un parti qui fait parti du gouvernement devrait àvoir un avis à ce sujet ..
2) Êtes-vous pour l’augmentation des impôts sur les capitaux?
Un classique :-)) La question qui tue, celle qui sépare clairement la gauche de la droite. Et alors lá surprise totale! Comme déja mentionné lors du deuxiéme épisode, le socialisme en Tunisie se défigurerait à la vue des réponses des partis censés être un peu à gauche: le NON du PDP est un non pour moi clairement et purement “politique”. Ce parti, aprés le 14 Janiver a gagné la sympatie de milliers de militants mais surtout de quelques hommes d’affaires qui n’entendraient pas d’un gai oreil l’augmentation des taxes sur leurs fortunes. Un peu moins catégorique, un neutre sans explications proposé par Ettakatol, qui lui aussi a attiré plusieurs hommes d’affaires. Aprés la création du parti républicain, il est claire que le PDP a consolidé sa position à l’encontre de ce sujet vu que le principal allié, Afek, est un parti libéral plûtot à droite économiquement parlant (notez bien que j’évite exprés d’utiliser le mot “capitaliste” vu que le mot a une connotation plûtot péjorative). La Fusion de Afek et du PDP au sein du parti républicain me pousse à dire que la politique en Tunisie n’a toujours pas trouvé ses repères et se base essentiellement encore sur la sympathie et la bonne entente entre les personnes plûtot que sur les principes et les idéologies classiques. La Nahdha .. comment expliquer sa réponse! J’ai du penser et repenser et au final, je me dis que la Nahdha est un parti politique à droite et puis voila, c’est tout. Entrer dans les détails de la répartition de la richesse en Islam ne ménera pas l’analyse trop loin. J me demande si les grand capitaux tunisiens contribuent annuellement par 2.5% de leurs capitaux dans les caisses de l’état. Vous connaissez je suppose la question philosophique et éternelle si le revenu sur l’impot peut être considéré comme Zakat. En tout cas, l’interprétation du NON de la nahdha est assez difficile, je ne crois pas que ce soit le même NON du PDP ou de Afek mais je ne pense pas non plus que ce soit poussé par une pensée religieuse. Le CPR se place à gauche et c’est tout à fait normal, c’est sa ligne proclamée dés le début mais je pense aussi qu’il y a une autre raison derriére ca: le CPR est le parti qui a eu le moins de support des hommes d’affaires pendant la campagne électorale et son SG, actuel président de la république a clairement insisté sur ce point lors de la campagne. Les NON et OUI respectifs de l’Initiative et du PCOT sont presque triviaux: l’un est libéral et l’autre est communiste.
Mais .. Qu’est ce qui a changé à ce sujet extremement délicat et sensible? Pas grand chose .. du moins pas visible au grand publique. La question en Tunisie n’est même pas d’augmenter ou pas l’impot sur le capital, c’est plûtot d’assurer le paiement de la dette ancienne des hommes d’affaires qui n’ont pas vraiment contribué aux caisses de l’état .. Le FISC .. Ah, ce mot qui fait peur en Tunisie mais qui, en Europe et ailleurs, est le pur sens de la citoyenneté. Le jour ou chacun paye ses impots convenablement, la Tunisie ira mieux. J’en suis persuadé. De passage, notez que en Allemagne, l’un des pire crimes et qui méne tout à la prison sans passer par la case départ, c’est de ne pas payer ses impots! La justice transistionnelle commence à mon avis par ici .. A bon entendeur..
3) Êtes-vous pour l’augmentation des taxes sur les boissons alcoolisées?
Sur ce point comme pour la question précédente sur le tabac, le PDP et Afek sont en osmose. Bien pour eux puisqu’ils forment ensemble les principaux acteurs du parti républicain. Afek justifie le NON par un “Elles sont déjà hautes”. C’est vrai en plus. La taxe sur la valeur ajoutée (TVA) pour les boissons alcoolisées en Tunisie représente la TVA la plus haute: 29%, c’est assez élevé la comparant aux 6, 10 et 18 % sur d’autres produits … A titre de plaisanterie, le fameux Legmi ferait un carton en Tunisie si l’emballage serait optimisé, la taxe sur les produits artisanaux n’étant que 6% .. Le OUI de la nahdha est clairement lié à la même analyse faite pour la question du tabac, un argument plûtot conservatif à vocation religieuse. Je pense qu’il faut se pencher sur le problème de la conduite sous l’emprise de l’alcool d’un autre angle de vue vu que combattre ce fléau par l’augmentation de la taxe n’a pas vraiment de sens puisqu’elle est déja haute. La position du PCOT sur cette question n’est pas vraiment cohérente avec la réponse sur le tabac, un OUI qui pourrait laisser penser que ce parti considére, tout comme d’ailleurs l’état l’a définit jusqu’à nouvel ordre comme “produit de luxe” et donc qu’il serait assez logique d’augmenter la taxe sans vraiment toucher au pouvoir d’achat comme dans le cas de l’argumentation pour le tabac. Eh bien, vu le prix actuel de la biére en Tunisie et de la bouteille de vin, et malgrés la TVA assez haute, je n’irai pas à dire que c’est un produit de luxe :-))
Un dernier mot, la saison des fêtes commence lentement, “Amusez vous bien, ca pourrait être votre derniére soirée” (Ce ne sont pas mes mots, cette phrase se trouve sur les tables de quelques boites en France) … A bon entendeur ..
4) Êtes-vous pour la diminution des taxes sur les carburants?
Fidéles à leur position d’avant les élections du 23 Octobre, un OUI à la diminution cette question de TuniVote, les députés de la Nahdha ont voté contre la hausse des prix de carburant pour, selon eux, des raison de pouvoir d’achat. Plus rationnels et adaptés à notre situation féo-politique, les NON de Afek, Ettakatol et le PCOT. Il est biensur de bonne foi de penser au p’tit citoyen du coin en proposant des augmentations mais la bonne foi ne suffit pas à diriger le pays dans des circonstances des plus compliquées à l’échelle globale. La Gréce étant à deux doigts d’imploser et de se faire retirer de la zone Euro, la dégradation des banques espagnoles, la crise économique en France, la guerre en Syrie et la potentielle explosion au vrai sens du mot entre l’iran et les états unis dans la région, les élections américaines prochaines et et et .. tout ca ménera à une augmentation continuelle dans les prochains mois du prix du baril du pétrole. Le gouvernement Essebsi avait assumé un prix du baril du pétrole à 100 Dollars lors de la finalisation du budget complémentaire de l’année 2012 .. Eh bien, préparez vous à une hausse logique et inévitable parceque cette assomption est simplement trés naive à mon avis vu les circonstances déja citées … A mon avis, avec le carburant, il faut toujours anticiper … Et d’ailleurs ca permettrait de se dire, même une seule fois dans la vie d’un tunisien: “Je ne crois pas mes yeux, le prix du carburant a baissé!” .. Ca ferait un bon effet pour les élections aussi ;-)
5) Êtes-vous pour l’octroi de prêts bancaires sans garantie pour les titulaires de diplômes universitaires afin de créer de petits et moyens projets?
La réponse la plus rationnelle à mon avis aurait été un simple neutre :-) Bizarrement, aucun parti n’a répondu par neutre. Mon argumentation est trés simple: qu’est ce qu’un parti politique vient faire dans l’octroi ou non d’un crédit bancaire pour créer une PME??!! :-) Et d’ailleurs depuis le 14, s’il y a quelque chose qui a changé dans les banques de détails, c’est le management de la dite banque qui l’a changé et pas la politique du gouvernement ou de l’opposition .. Cependant, j’ essaierai de comprendre les réponse des partis
Plus rationnelle cette fois, la Nahdha a un NON catégorique, logique et trés bien à mon avis. En fait, la finalité, celle de créer des petits et moyens projets pour les diplomés chomeurs est trés noble, mais de là à attribuer des crédits sans garanties?! Dans le monde du cash, il n’y a pas de bonne foi .. Afek aussi devait penser de la manière. Je pense que les autres OUI relévent à mon avis du populisme. C’est un peu cru mais c’est la vérité .. “Si je suis élu, vous receverez tous des crédits sans garanties” :-)))) Pathétique!
6) Êtes-vous pour le renforcement du rôle des banques islamiques dans le système financier au dépens des banques classiques?
Bon, apparemment la question devrait être reformulée vu que à l’unanimité tout le monde est contre .. C’est vrai que, d’un point de vue technique, il n’y a aucune référence de résultats d’ un système financier purement “islamique” (je met le mot entre les guillemets vu mon scépticisme envers l’emploi de ce terme dans le monde des finances …) et donc le scépticisme peut avoir des raisons d’auto-protection. Logistiquement, ca prendra une éternité et ca coutera les yeux de la tête de changer le systéme entiérement. Il y a aussi le danger de s’auto-retirer du jeu de la finance mondiale en éliminant la banque classique, les trades, les spéculations boursiéres, etc .. Bref, je suis de leur avis. Il serait par contre intéréssant de connaitre les résultats des premiéres banques “islamiques” en Tunisie et de les comparer aux banques classiques.
7) Êtes-vous pour la suppression des droits de douane sur l’importation des voitures privées?
La aussi, il n’y a pas photo! Pratiquement, tout le monde est contre et c’est assez logique parceque imaginez le cirque si un jour on viendrait à supprimer les droits de douanes sur les voitures privées .. A titre de plaisanterie, il n’y aura plus de vol de voitures en Tunisie … Même les voleurs répondront NON! Par contre ce qui a été fait par le secrétariat d’État chargé de l’Immigration et des Tunisiens à l’étranger, c’est que l’âge des voitures touristiques importées dans le cadre du retour définitif a été augmenté de trois à cinque ans ce qui a plu à beaucoup de nos ressortissants à l’étranger. Une bonne démarche à mon avis aussi puisque vu que la majorité absolue des voitures importées viennent d’Europe où l’infrastructure aide à bien maintenir sa voiture, l’état des voitures ne sera pas lamentable à deux ans prés mais le prix fera la bonne affaires pour quelques voitures. Autre information de passage, la valeur des bagages lors du retour définitif a été augmenté de 15 mille dinars à 30 mille dinars.
Voilà, c’était l’analyse des positions des principaux partis politiques encore existants ou formant le nouveau visage de la politique actuelle sur le théme des finances et de la fiscalité.
la fiscalité et la dignité.
peu importe les questions posées et les réponses rendues, juste j’ai en vie de dire que la fiscalité participe entre autre:
– au développement dit pour tous (routes, hôpitaux, écoles…),
– à la solidarité nationale,
– elle est sensée faire ou participer à la justice sociale,et la réduction de la disparité entre les territoires,
– par conséquence , à renforcer le lien social en matière du contra sociale entre le citoyen et l’état.
après tout cela il y a des déclinaisons conséquentes (en gagne en paix sociale, en tranquillité publique, on sent le développement sur le terrain , c’est à dire l’amélioration des conditions de vie sur l’espace public, on remarquera moins de frustrations chez le citoyens… alors en gagne en lien politique entre le citoyen et le politique…).
sauf et facile à remarquer: les mécanismes administratifs rcdistes sont encore là et le développement coince, et non pas que plus ou moins. juste s’il vous plait nos chères et chers constituant(e)s ne pas oublier que en Tunisie le 14 janvier il y a eu une révolution (on gagné en liberté)et que le 23 octobre des élections transparentes ( on gagné en démocratie), et que nous voulons gagner davantage en dignité (amélioration en condition de vie et en démantèlement des mécanismes de la dictature, de la spoliation et de blocages des projets), espérant que tout le monde a compris que l’essentiel ou plutôt une grande partie de l’aboutissement du développement passe par l’administration. le peuple compte sur ce gouvernement pour réagir davantage et non pas que mieux communiquer mais aussi être à l’initiative des changements qu’il faut entreprendre et sans peur ni hésitation le peuple est là encore, en présent et en révolution, donc mieux contrôler les projets engagés et comment ça évolue est une tâche qu’il ne faut pas oublier. l’état est responsable et ne doit pas négocier l’intérêt du peuple. c’est un sentiment qui existe dans l’espace public, suite à des multiples affaires, judiciaires et autres qui concernent certains projets qui n’avancent pas, donc voila (…), le peuple aime bien voir du concret. ben Ali harab. Mandhouj Tarek.
et c a ce genres de question qu il travail ce gouvernement??????
j ai juste envie de crier au secourt !
@ nazou, la seine politique depuis la révolution passe par des situations à large médiatisation (liberté de la presse, salafistessss, choix sexuel, événements culturels, la peur qu’un parti ou un groupe des partis qui prennent le pouvoir pour toujours, nomination d’un tel ou tel, expulsions …), tous ces volets sont d’un premier ordre pour gagner en démocratie, en transparence, et en justice, et sans discussion. Mais les volets économie, vie sociale, niveau de vie, travail, micros projets faciles à concrétiser pour gagner en emploi, certains dossiers d’Elfassade qui sont faciles à traiter, la communication qui est au tour de ces volets qui concernent le quotidien vital/alimentaire des personnes est plutôt du genre polémique que constructive (la démission de Mr Abou est dans ce sens). Résultat, dans notre quotidien collectif on gagne ”virtuellement” en sécurité et les prix baissent, mais le vole des biens continue à faire vivre plusieurs familles et réseaux, du coup l’habitant des villes et villages s’habitue et il essaye de mieux se sécuriser. Pour ce qui est des prix la baisse des prix bien visible sur les marchés est plus favorable à ceux qui ont un certain revenu, le pauvre reste dans un besoin comme-même. moi je pense que les citoyens, la presse… ont intérêt de s’occuper aussi bien de ces volets du quotidien vital au même niveau que les volets des libertés… là je suis en Tunisie , je tourne un peu par tout j’écoute et j’observe et je remarque les multiples frustrassions, mais voila il faut se battre et faire venir les sujets d’urgence sur la seine. Je constate que plusieurs d’entre nous , gouvernement, société civile, citoyen… mélangent entre les urgences et les priorités. cette situation est une résultante logique de nos manière de se battre et de résiste. le gouvernement ne doit pas mélanger ses préoccupations de la situation sociale et économique des tunisiens et ses préoccupations électorales; l’opposition aussi , elle ne doit mélanger ses préoccupations d’être dans l’opposition pour contrer, s’opposer, proposer, être dans l’utile, et ses préoccupations de préparer les futures échéances électorales. à mon sens , notre opposition elle est ni dans l’un ni dans l’autre, elle est dans le perturbé. le gouvernement, à mon sens aussi, il est dans le faire avec, et des fois il se mélange les pas. Qui va se rattraper le premier, le gouvernement ou l’opposition? les prochaines échéances vont nous le dire. Enfin j’ai envie de dire que c’est de notre rôle (gouvernement, partis politiques, société civile, citoyen(e)s qui s’impliquent dans le politique et la politique individuellement) de travailler pour améliorer la situation des personnes (alimentaire, santé, sécurité), favoriser l’utile et le préoccupant, l’urgent, le vécu quotidien. la Tunisie, elle a gagné en liberté, et le combat pour la liberté est en continu, mais le combat pour la liberté pourra être menacé par la précarité. voila on pourra beaucoup débattre, faut-il que nos partis politiques et hommes et femmes de décision au niveau de l’état, des entreprises, des syndicats nous écoutent et lisent ce qu’on écrit? Le taux de participation aux futures élection pourra être un bon indicateur du niveau d’écoute des hommes et femmes du pouvoir au gouvernement et dans l’opposition. Ben Ali harab. Mandhouj Tarek.
@ mr mandhouj si les prix baisse,ce n est certainemant pas grace a c bras casses qui soit disant gouvernent, c surtout grace au prix du baril de petrol qui a baisse.
N attendez rien d eux ,ce sont pour la plupart des ex taulards en costards .
Et si vous attendez d eux, qu ils deviennent des professionnels de la gestion d un pays ,et du monde de la finance,entrainez vous a faire ramadan en permanence.
@nazou, tu m’ a fait rire, le ramadan me fait peur chaleur et faim résultat le cahot, sauf pour les solides, :) :) :).
Moi personnellement je n’attend rien de personne, mais pour résumer le tout, je dirai que la société contre l’état est une dynamique éternelle et qu’il faut toujours se battre contre les taulard(e)s en costume ou en jupe, ou les autres en costumes ou autrement habillés. Moi je souhaite que les débats autours des sujets sociaux économiques et de développement occupent la seine médiatique. Et de toute façon , on le sait tous et que surement tu le sais mieux que moi, qu’il faut de tout pour faire une société, il faut de tout pour faire débat, de ma part je continuerai à profiter de cette espace de liberté, et toi aussi et nous toutes et tous, et si un jour il s’arrête, ça sera de ma faute aussi et/ou notre faute partagée, merci pour l’échange bent libled, vive la Tunisie libre. ben Ali harab. Mandhouj Tarek.