Cette page se veut le pendant tunisien des nombreux sites Web défendant la liberté de parole sur le réseau Internet.

Partout ailleurs, des Etats-Unis à l’Iran, les utilisateurs d’Internet se sont unis pour faire face aux projets gouvernementaux visant à « réglementer » le réseau. Un ruban bleu est le symbole de cette union pour faire triompher la liberté, et défendre le droit d’informer et d’être informé.

La Tunisie, qui prend une place de plus en plus importante au sein des instances de régulation du Web, est pourtant un des pays les plus répressif envers le Réseau. Et, en dépit de son sombre bilan en matière de liberté d’expression et d’information, la Tunisie va accueillir, en 2005, la seconde partie du Sommet Mondial sur la Société de l’Information (SMSI).

Comme l’indique Reporters sans Frontière, en Tunisie «  Les gérants des Publinets ont le droit de surveiller les écrans des ordinateurs pour voir sur quels sites surfent les clients. Ils peuvent même les contraindre à se déconnecter à tout moment. De nombreux témoignages prouvent que ces cybercafés sont étroitement surveillés par la machine policière de Zine el-Abidine Ben Ali. Régulièrement, des policiers en civil viennent relever les historiques des navigations effectuées depuis les machines. Par recoupements, ils peuvent ainsi savoir qui a surfé et sur quels sites.  »

Les Jeunes Internautes de Zarzis (au Sud de la Tunisie), dont un mineur, ont été condamnés à des lourdes peines allant jusqu’à 19 ans de prison. Selon des sources informées, les jeunes de Zarzis, qui ont été accusés de terrorisme, auraient uniquement utilisé le Web pour télécharger des documents liés à la crise au Proche-Orient afin de soutenir la cause du peuple palestinien.

A l’instar de plusieurs autres gouvernements entendant prendre prétexte de la lutte contre la criminalité ou le terrorisme sur les réseaux pour justifier les mesures de contrôle les plus liberticides, la Tunisie a développé un mécanisme efficace de contrôle du Web visant à terroriser ses usagers et opprimer la dissidence.

Refuser de se soumettre à la censure. Contre la logique de la “cyberpolice » de l’Agence tunisienne d’Internet (ATI) et de l’Agence Tunisienne de Communication Extérieure (ATCE), les principaux rouages de la mainmise du pouvoir sur l’information, engagons ensemble la « cyberésistance » et exigeons le respect de la “Déclaration de Sofia”, adoptée par son Assemblée générale de 1997, appelant à ce que les principes fondamentaux de liberté d’expression et de liberté d’information soient appliqués aux nouvelles technologies au même titre qu’aux médias traditionnels.

Pour faire entendre notre voix, unissons-nous. Aidez ce débat à avoir un retentissement national et protestez :

  1. en créant une page web sur votre site relatant l’action Ruban Bleu.
  2. en apposant le logo tunisien du “Ruban Bleu” sur vos pages Web .

Vous pouvez copier directement le logo ou bien mettre le code HTML suivant :

<img border=”0″ src=”/portail/IMG/free-net.jpg” width=”100″ height=”150″>